Jules & Nathan - 10

Nathan ouvrait difficilement les yeux, se les frottant activement pour espérer qu’ils ne se referment pas aussitôt. Il cherchait à tâtons son compagnon dans les draps, mais lorsqu’il se retourna, c’était pour trouver sa place vide. Jetant un regard au réveil, il s’apercevait qu’il n’y avait pas loin d’une demi-heure encore avant que celui-ci sonne et il s’étonnait donc de ne pas voir Jules qui était plutôt du genre à trainer. Et alors qu’il émergeait seulement, il entendit le bruit de la douche qui coulait.
Arrivant dans la salle de bains pleine de vapeur, il marqua un temps lorsqu’il vit à travers la vitre Jules sous la douche. De dos, il avait rabattu ses cheveux à l’arrière et avait les mains sur ses yeux. Presque immobile, il laissait couler l’eau chaude sur son visage pour se détendre.
Nathan matait son dos, ses épaules et ses omoplates éminents de nageur, la marque de sa colonne vertébrale qui filait pour se terminer à l’entrée de ses fesses musclées, qui surplombaient ses jambes dessinées, élancées et à peine velues.
Nathan ôta alors son boxer et vint doucement se placer derrière lui, enlaçant ses bras autour de sa taille et posant sa tête contre son épaule. Jules sursauta d’abord à son contact, ne l’ayant pas entendu venir, puis il vint placer ses bras sur ceux qui l’enserraient. Sans un mot, ils restèrent collés ainsi un moment sous l’eau. Puis Jules se retourna pour l’embrasser et l’amener contre la vitre. Plaçant une main sur sa nuque, il l’embrassait langoureusement et sa seconde main descendait de son flanc vers ses fesses, repassant parfois sur le devant pour caresser son membre. Il descendit rapidement dessus, commença par faire de légers va et viens en le tenant dans sa main, puis posa ses lèvres dessus pour ensuite le faire doucement glisser dans sa bouche. Il s’activait doucement sur ce membre de chair tout en caressant les abdos, les fesses, les bourses de Nathan. Ce dernier appuyait sa tête contre la vitre et fermait les yeux, inclinant son visage vers le haut pour recevoir le déluge d’eau bouillante que l’énorme douche lui envoyait.

Jules mettait toute son énergie au service du plaisir de son partenaire, s’activant sur toutes les zones érogènes de la tige de Nathan qu’il commençait à bien connaitre. Il savait maintenant parfaitement comment utiliser sa langue et ses lèvres pour le rendre dingue, et savait gérer sa cadence en fonction de son souffle pour faire durer le plaisir. Alors qu’il relevait la tête pour regarder Nathan tout en continuant de le branler, il vit que sa respiration s’intensifiait et il ne tarda pas à recevoir ses jets de sperme sur son torse. Il le reprit donc immédiatement en bouche pour récolter les derniers jets, puis se releva pour à nouveau venir embrasser Nathan. Ils se lavèrent ensuite mutuellement avant de sortir et d’enrouler une serviette autour de leur taille.
- « Je ne t’ai pas réveillé tout à l’heure ? Tu dormais tellement bien… »
- « Non t’inquiètes ! Mais finalement je me demande si je n’aurais pas aimé que tu me réveilles… » disait Nathan en souriant.
Il s’était appuyé contre le mur de carrelage froid, croisant les bras, observant Jules qui se rasait en se regardant dans le miroir. Voyant Nathan qui le matait dans le reflet du miroir, Jules s’adressa à ce même reflet : « Ce que tu regardes te plait ? »
- « Oh que oui ! Déjà sous la douche c’était canon, et là ça continue… Comment veux-tu que je ne sois pas dingue moi ? »
- « Et moi, comment veux-tu que je ne sois pas dingue d’un mec super canon comme toi ? Un beau gosse avec un sourire de tombeur et un physique de mannequin, qui sait me faire marrer comme me réconforter, et qui, qui plus est, fait l’amour comme un Dieu ? »
Nathan le regardait avec un léger sourire et ses yeux semblaient pétiller. Connaissant Jules depuis fort longtemps, il savait que ce n’était pas chose aisée pour lui que d’étaler ses sentiments, son ressenti, ou d’avouer ses faiblesse. Et il trouvait donc très touchant cette façon qu’il avait de se montrer totalement conquis, de lui faire des compliments sexy, de faire sa déclaration où il avouait qu’il était totalement amouraché de lui.
Il le dévorait littéralement du regard, aurait voulu se jeter à nouveau sur lui, mais ils sortaient déjà de la douche et le temps pressait. Il tenta donc de calmer la bosse qui refaisait son apparition sous la serviette en quittant la pièce « Bon, je vais me saper. »

Il sortit de son sac de sport son pyjama de bloc vert qui revenait de la lingerie de l’hôpital. Il prenait maintenant l’habitude de passer des boxers pour aller bosser, car les caleçons n’aidaient pas à dissimuler lorsque ses séances de matage lui faisaient un effet bénéfique. Alors qu’il enfilait sa tunique, Jules fit son entrée dans la chambre :
- « J’ai dit un truc qu’il fallait pas ? »
- « Pardon ? »
- « Bah je sais pas tu n’as rien dit et tu t’es barré d’un coup… »
- « Ah ! Non rassure-toi, bien au contraire. C’est juste que c’est assez rare quand tu avoues tes sentiments ou ce qu’il te passe par la tête, donc quand tu le fais on est toujours très touché, que ce soit positif ou négatif. Mais là c’était très positif... »
- « Ok, parce-que je flippais un peu… »
Nathan vint poser ses mains sur chacune de ses fesses qu’il caressait à travers la serviette. Ils se regardèrent un court instant avant d’échanger un tendre baiser.


Jules passait le premier les portes des urgences, Nathan ayant rencontré un pote sur le parking. Sa sacoche à la main, il se dirigeait vers les casiers, saluant ses collègues sur le passage. A peine passait-il la porte de la salle de repos, qu’un jeune homme lui sautait dessus. Mesurant dans les un mètre quatre-vingt, blond, les yeux bruns, à l’allure assez vive et sportive. Il avait les cheveux coupés assez court et à l’aide de cire il y sculptait une petite mèche. Il portait une tunique de bloc verte qui laissait donc voir ses bras relativement musclés, un genre de slack et des baskets. Lorsqu’il vit Jules entrer il bondit de sa chaise, réajustant son stéthoscope autour de son cou, comme pour se mettre au garde à vous.
« Bonjour monsieur. »
Jules, surpris, le fixa un instant avec un de ses sourcils levé montrant son étonnement.
- « Eh ben, z’êtes en forme vous… » dit-il souriant, posant sa sacoche sur la table et prenant la direction de la cafetière.
- « Vous, vous … Vous êtes le docteur Myringo ? » disait l’inconnu en le suivant des yeux.
- « Oui c’est moi, pourquoi ? »
Jules s’était assis sur le comptoir de la cafetière et portait la tasse à sa bouche. Il se demandait ce que ce mec pouvait bien lui vouloir. Puis tout d’un coup il recouvrit la mémoire : le chef l’avait prévenu la semaine auparavant de l’arrivée d’un nouvel externe dont il aurait la charge en tant que senior interne.
- « Ah… ! Mais vous êtes le nouvel externe non ?! »
- « Oui. Grégory Leval Monsieur. Je suis externe en première année, et on m’a dit que je serais avec vous. On m’a beaucoup parlé de vous, donc j’ai vraiment hâte ! »
- « Oui mais calme-toi, faut pas croire tout ce qu’on raconte… »
Nathan fit alors son entrée, portant son sac sur l’épaule.
- « Ah t’es là champion ! C’est qui ce gars ? »
- « Grégory Leval monsieur. »
- « Pourquoi il m’appelle monsieur celui-là? » disait Nathan en le fixant.
- « C’est un nouvel externe Nath’, fait pas ton méchant. Grégory c’est ça ? Je te présente le docteur Lafargue ou Nathan pour les intimes. Quant à moi tu peux m’appeler Jules, j’n’ai pas encore l’âge qu’on m’appelle monsieur. Attends-moi ici tu veux ?»
- « D’accord monsie… euh Jules. »
Les deux compagnons prirent la direction de la salle des casiers. Nathan ne faisait que déposer son sac à dos. Jules comme à son habitude, enlevait sa veste de costume pour enfiler sa longue blouse blanche, puis glissa son stéthoscope rouge dans sa poche de blouse. Il vérifiait ses stylos et ses lampes quand Nathan, assis sur le banc derrière lui en train de se rincer l’œil, lança le premier la conversation : « Tu le trouves mignon hein ? »
- « J’te demande pardon ? »
- « Le nouveau.
Il est plutôt BG quand même, avec sa petite mèche blonde, son stéthoscope tout neuf et son « monsieur » ».
- « C’est marrant parce-que je sens comme un piège dans cette question… Alors que visiblement c’est toi qui le trouve pas mal. »
Jules ne s’était même pas retourné et continuait de fureter dans son casier.
- « Non, je discute c’est tout… »
- « Nathan… » disait Jules en se retournant enfin. « Je n’ai jamais maté un seul mec à part toi, et je n’ai pas spécialement envie de commencer. Je ne vais pas te dire qu’il est moche, parce-que ce serait mentir. Mais il ne t’arrive pas à la cheville, et je suis trop bien avec toi pour ne serait-ce qu’imaginer aller voir ailleurs. Allez, au boulot !»


Durant toute la journée, le nouvel externe suivait Jules dans tous ses déplacements, le harcelant de questions, s’émerveillant de tout ce qu’il faisait. Il faut dire que Jules n’était pas un prof comme les autres. Il était assez charismatique pour savoir adapter son discours à n’importe quel patient face à lui, il diagnostiquait en moins de deux et suturait ses patients aussi vite que l’éclair.
- « Tu as déjà suturé ? »
- « Non monsi… euh Jules. Jamais. »
- « Pas même sur des oranges ou des maquettes ? »
- « Ah bah si, ça oui. »
- « Bah faut un début à tout, vient prendre ma place, le mec est dans les vapes de toute façon. »
Jules quitta son tabouret pour le donner à l’externe, et il se plaçait par-dessus son épaule, les mains dans ses poches de blouse, pour observer ce qu’il faisait. Il lui donnait des conseils et des instructions, et ça semblait être le plus beau cadeau que n’ai jamais eu l’externe que de suturer cette coupure.
- « Là, tu coupes avec le metzenbaum. » disait Jules en lui tendant le ciseau.
Lui qui appréhendait son rôle de professeur, trouvait cela plutôt sympathique finalement, d’autant que même s’il était un peu collant, son élève n’était pas des plus embêtants. Et puis il ne pouvait rester indifférent au sourire de ce dernier, qui s’amusait comme un fou à mettre cinq minutes pour faire un point séparé.
- « Non, repasse ton porte-aiguille comme ça, attends… » disait Jules qui passait ses bras au-dessus de lui pour prendre sa main qui tenait l’instrument et la guider.
Pour lui c’était totalement désintéressé, il voulait juste éviter que son étudiant saccage le bras du patient. Mais ce ne fut pas l’idée de Nathan quand il entra dans la salle et surprit la scène.
- « Euh… ouais. Jules je peux te parler d’une patiente ? »
- « Attends je suis un peu occupé là… On finit une suture. »
- « Oui, « on », c’est ce que je vois. Je t’attends dans le couloir. » dit-il avant de fermer brusquement la porte.
Jules fixa un moment cette porte fermée, avant de se repencher sur son ouvrage.
- « Y’a un problème docteur ? » demanda l’externe.
- « Bah apparemment Nath’ est jaloux. »
- « Jaloux ? Jaloux de ? »
- « Tiens c’est marrant ça… On t’a parlé de mes compétences et de mon caractère, mais pas du fait que je sors avec un mec ? Je pensais que ça aurait été dans les premiers trucs croustillants que le personnel te raconterait sur moi. Bref.»
L’externe marqua un léger temps, étonné, regardant Jules qui se tenait juste au-dessus de lui.
- « C’est pas moi qu’il faut regarder, c’est ta suture… Tu fais n’importe quoi là. Bon, on fait une pause, je finirai la suture après. Emmène ce patient en radiologie et puis t’iras te chercher une boisson. Ah, et en sortant tu diras au docteur Lafargue de rentrer s’il te plait. »
L’externe s’exécuta et emmena le brancard, laissant Jules seul au milieu de la pièce en train de remplir le dossier lorsque Nathan fit son entrée.
- « Ne jarte pas ton pote pour moi, je comprends que tes fonctions de professeur passent en priorité, surtout avec ce genre d’élèves. » disait Nathan ironiquement.
- « Tu n’as pas l’impression d’en faire un peu trop ? »
- « Ouais, surement, ça doit être moi qui en fait trop. J’ai un cliché à te montrer. Côte fêlée, je la place en observation ? »
Nathan levait le cliché en l’air pour le regarder à l’aide du néon de la salle. Jules se tenait sur son côté, et venait se coller contre lui. Il vint discrètement placer sa main sur les fesses de Nathan, que le pyjama mettait en valeur.
- « Tu enlèves ça tout de suite mon vieux. Je suis venu te demander ton avis, pas me faire peloter. » lança sèchement Nathan.
- « Sérieux t’es chiant Nath’... La fêlure est assez importante, donc met ta nana sous scops, moi je retourne draguer mon étudiant comme le mec en chaleur que je suis. »
Jules avait la main sur la poignée, quand Nathan l’interrompit : « Jules, attends ! »
- « Quoi ? »
- « Je m’excuse. C’est juste que ce mec passe sa journée à côté de toi, et j’aimerai avoir sa chance… Je ne voudrais pas qu’il pique ma place dans ton lit.»
- « Crois-moi y’a aucun risque Nath’. C’est toi que je veux dans mon lit, pas ce gamin. » Il s’était de nouveau rapproché de Nathan, et plaçant ses mains sur ses joues il vint l’embrasser amoureusement. « Rien que pour ça je ne t’échangerai pas… » ajoutait-il avec son sourire charmeur.
Tout en posant de nouveau ses lèvres sur les siennes, il le poussait, l’amenant s’appuyer contre le meuble du lavabo. Il commençait à glisser ses mains sous sa tunique, lorsque la porte claqua et que l’externe apparu. D’abord surpris, il resta un moment immobile à les fixer avant de reprendre :
- « Docteur ! Y’a une patiente qui ne respire plus ! »
- « De quoi ?! » demandaient en chœurs Jules et Nathan.
- « En salle 2 ! Et le titulaire est à l’étage en réa ! »
- « C’est pas ta patiente Nathan ?! » disait Jules, qui courait déjà vers la sortie.
- « Putain si ! »
Les médecins couraient dans le couloir pour enfin arriver au chevet de la patiente. Jules passait son stéthoscope aux oreilles pendant que Nathan examinait les constantes.
- « Saturation en baisse Jules. J’n’ai qu’un pouls filant. Le nouveau, prenez une tension. »
- « J’n’ai pas de murmure vésiculaire de mon côté, c’est un pneumothorax. Cathé’ de quatorze gauges sur une seringue ouverte et bétadine. » disait Jules en repassant son stéthoscope autour de son cou.
- « Tension en chute à 5 monsieur. »
Jules insérait délicatement la seringue dans l’espace intercostal de la patiente, et un petit filet d’air se fit entendre.
- « J’ai un pouls plus important Jules, saturation à 95 » ajoutait Nathan.
- « Tension ?! » demandait Jules.
- « Tension à 10,6 je crois… » répondait l’externe en balbutiant.
- « Vous croyez ?! »
- « Elle est à 10,6 Jules, ne joue pas sur les mots, tu le stresses. Sa saturation est bonne, tout comme sa tension. Elle est stable. »
- « J’ai de nouveau un bon murmure de mon côté » disait Jules, son stéthoscope aux oreilles. « Alors Grég’, c’est pas de l’action ça ?! » ajoutait-il en souriant.


Le stress était retombé et le reste de la garde se passa sans accrocs. Jules s’était assis à la table de la salle de repos, remplissant ses dossiers. Nathan poussa la porte, une cannette de coca à la main, et vint s’asseoir juste en face de lui. Il se maintenait face à lui et le regardait fixement en souriant.
- « Qu’est-ce qu’il y a ? »
- « Donc maintenant, tu l’appelle Greg’ ? Et lui il t’appelle comment ? Juju ? Julius ? Canaillou ?»
- « Je ne préfère rien dire, je ne voudrais pas que tu sois encore obligé de prendre sa défense comme tout à l’heure… »
- « Bon ok, un partout. Tu as bientôt fini ? »
- « Pourquoi, tu es pressé de rentrer ? Tu sais que Greg est encore dans les murs... Si tu veux aller taper la causette. »
Nathan se pencha plus en avant pour venir murmurer à l’oreille de Jules :
- « Je suis pressé de rentrer pour t’arracher tous ces vêtements… Je ne sais même pas si je saurais attendre de passer la porte… »
- « Dans ce cas, j’ai fini ! » dit expressément Jules en rangeant son stylo.


Arrivant chez lui, Jules jeta sa sacoche sur le fauteuil pour prendre la direction du bar.
- « T’oublies rien ? » dit Nathan.
- « C’est toi qui me doit sauter dessus je te signale… »
Nathan se précipita aussitôt sur lui pour lui enlever sa veste et desserrer sa cravate. Puis il se mit à déboutonner sa chemise tout en posant ses lèvres sur les siennes. Mettant trop longtemps, il l’ouvrit d’un coup sec et jeta la chemise au loin, pour maintenant poser ses mains sur les pectoraux de Jules et de nouveau l’embrasser.
- « J’ai beaucoup de mal à te supporter habillé plus de douze heures ! » disait Nathan, avant de passer au ceinturon de son jean.
- « Attends un instant Nath’ » dit Jules, ôtant ses pompes et allant allumer la chaine hi-fi.
Nathan fit de même, ôtant également sa tenue pour se retrouver en boxer, et revint aussitôt se coller derrière Jules, penché sur la chaine, pour finir de défaire a ceinture. « Attends Nath’ » disait Jules en rigolant.
Il passait ses bras autour de sa taille et embrassait son cou. Une fois que les Stones hurlaient dans l’appart’, Nathan et Jules reprirent de plus belle en se dirigeant vers la chambre. Le jetant sur le lit, Nathan vint se placer à califourchon sur lui.
- « Tu me dois bien ça non ? Pour te faire pardonner ! » disait Nathan.
- « Me faire pardonner ? Moi ? T’as du cran… » répondait Jules, arborant un sourire.
Nathan s’allongeait alors sur lui pour l’embrasser, puis descendait sur son torse qu’il léchait du bout de sa langue en regardant Jules dans les yeux. Il s’attardait sur ses pectoraux, puis ses abdos, pour arriver sur l’élastique de son boxer. Il le fit descendre lentement pour libérer le membre de Jules sur lequel il se jeta. Il le suçait vigoureusement et rapidement, puis ralentissait pour s’attarder un peu sur son gland, sur lequel il donnait de petits coups de langue avant de redescendre de nouveau. Ses lèvres lâchaient parfois la tige pour se poser sur ses bourses et les embrasser, pendant qu’avec sa main il continuait de le branler. Dans l’excitation, il s’osa enfin à pointer un doigt à l’entrée du trou de Jules et à l’insérer délicatement. Ce dernier ne semblait pas récalcitrant, et ses légers gémissements couverts par la musique, l’encourageaient à continuer. Il remontait donc de nouveau sucer ce membre de chair tout en continuant d’activer son doigt. Il continua ce traitement intense durant quelques minutes, puis Jules l’interrompit : « Nathan, tu es sûr de vouloir ? Enfin je veux dire… je ne veux pas… te forcer ou… »
- « Chut, laisse-moi faire » disait Nathan dans un clin d’œil.
Il descendait maintenant ses lèvres pour remplacer son doigt, et sa langue se mit à s’agiter et à tenter de forcer le passage. Ses mains écartant les cuisses de son amant, il s’activait allégrement pour préparer la suite des évènements. Il enleva à son tour son caleçon, enfila un préservatif et vint se positionner à l’entrée maintenant bien dégagée.
- « T’inquiètes pas, je vais y aller doucement… » disait Nathan en arborant un large sourire, destiné à rassurer son compagnon.
Il commençait à appuyer doucement pour amorcer le passage, puis commença à s’enfoncer dans ces entrailles encore inconnues. Il marqua un temps, attendant que Jules s’habitue et que les quelques grimaces qui avaient fait leurs apparitions disparurent de son visage. Puis il commença ses vas et viens, qu’il voulait d’abord langoureux. Il s’enfonçait de manière lente et romantique, remontant poser ses lèvres sur celles de Jules. Ce dernier, qui avait d’abord senti une douleur, commençait maintenant à apprécier les bienfaits de son compagnon et ses gémissements apparurent.
Il réclama donc que Nathan s’active, et les coups de reins devinrent alors de plus en plus rapides, et les gémissements entremêlés de souffles se transformaient maintenant en cris de jouissance. Ce fût Jules qui le premier, balança de longs jets de sperme crémeux sur son torse, mais Nathan ne tarda pas à le rejoindre, se retirant pour venir mélanger son sperme à celui déjà présent sur le torse de son compagnon.

Nathan s’écroula alors sur Jules, venant lui murmurer à l’oreille qu’il avait pris son pied.
- « Moi aussi Nath’. Merci. »

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