Les Origines De La Saga Des Esclaves Au Château... (Épisode 52)
Année 1784 - (10) Au camp des Maures - (Suite de l'épisode 49)
Le Pacha invite ensuite ses deux nobles invités à s'installer parmi les épais et riches coussins de sa tente... Toujours à sa suite, les deux esclaves femelles viennent prendre place aux pieds de leur Maître, prenant bien garde à garder les reins cambrés et la croupe relevée, en signe de totale disponibilité.
Sur un claquement des mains du Pacha, une file d'esclaves nues portant de lourds plateaux pénètre dans la tente... On dispose les plateaux couverts de victuailles devant les trois hommes... puis les esclaves s'éclipsent, tête baissée ...
- "Servez vous mes Chers Invités, invite Le Pacha, ce sont là les plus savoureuses spécialités de mon pays"
- "Tout cela est fort bon et semble délicieux, en effet" approuve Le Marquis d'Evans, tandis que Le Marquis de Sade hésite...
- "Euh, je ne vois point de couverts ?"
- "Ah Monsieur, s'amuse Le Pacha, sachez qu'en mon pays, on mange avec les mains" et joignant le geste à la parole, il s'empare d'une pièce de viande luisante et mords à pleines et belles dents blanches..., il sourit...
- "Rassurez vous, pour essuyer vos mains, nous disposons des plus délicieuses serviettes... et Le Pacha essuie sa main dégoulinante de jus de viande dans la coiffure crépue de Sa belle esclave noire... tandis que deux autres esclaves femelles sont amenées et placées chacun auprès de chacun des Marquis
- "Ces chevelures sont idéales pour un tel usage... Vous pouvez naturellement leur faire lécher vos doigts souillés... Et des pots d'eau parfumée vont également être mis à votre disposition... régalez-vous mes Nobles Invités, prenez quelques forces pour la longue nuit qui nous attend !"
Ainsi, le banquet est entamé dans la bonne humeur, Les deux Marquis et leur hôte le Pacha savourant les délices culinaires de l'Orient sans négliger d'autres plaisirs que les belles femelles noires leur prodiguent entre deux plats.
Le Marquis de Sade, gros mangeur mais aussi gourmand d'autres saveurs, n'hésitant pas à disposer de l'esclave attribuée à son service pour de vifs ébats, qui ne tardent pas à entraîner la participation des autres convives, mis en appétit par des ébats sans retenue. Ce n'est donc qu'à l'issue de maintes et maintes pénétrations que les trois Seigneurs décidèrent de renvoyer les esclaves, épuisées des multiples sollicitations, aucune partie de leurs corps n'ayant été négligés par les assauts virils des trois Hommes...
Après une rapide toilette, Le Pacha propose à ses invités de le suivre...
- "Monsieur le Marquis d'Evans connaît les détails de ma visite, mais je vais Vous l'expliquer à nouveau afin d'en informer Votre ami... Une grande vente d'esclaves, la plus grande de l'année, va avoir lieu en El Djazaïr... Il ne s'agit pas seulement d'alimenter les marchés aux esclaves communs, pour qu'ils deviennent domestiques ou soient envoyés aux mines ou aux galères
. Non, c'est un événement exceptionnel, avec des esclaves exceptionnels, un marché unique auquel sont conviés les plus hautes autorités d'Orient ainsi que quelques hautes personnalités des royaumes chrétiens. Je viens justement de faire le tour de quelques hauts lieux connus des seuls initiés et le Domaine du Marquis d'Evans en est l'ultime étape avant mon embarquement à Marseille pour rejoindre El Djazaïr"...
- "Je n'avais jamais entendu parler d'un tel événement" s'étonne Le Marquis de Sade, "pourtant j'ai beaucoup oeuvré dans ce domaine"
- "Hélas, Marquis, je m'apprêtais à Vous adresser un courrier lorsque Vous avez connu quelques déboires avec la justice royale (voir le premier épisode des Origine
). Je n'ai donc pu mener à bien ma démarche, et je me réjouis grandement de vous rencontrer en ce jour, car je connaissais certains de Vos écrits et Le Marquis d'Evans qui est l'un des piliers de notre petit monde en Europe m'avait parlé de Vous en des termes fort élogieux.
...
Le Pacha entraîne les deux Seigneurs à travers le camp de toiles... Près d'un feu, les Janissaires ont déjà mis le mâle "en perce". L'esclave offert par le Marquis d'Evans étant bâillonné, et fortement ligoté... renversé sur un chevalet, il se fait enculer par un troisième soldat qui prend plaisir à faire durer les choses, donnant de violents coups de reins, tout en flagellant de son ceinturon de cuir la croupe de lesclave ainsi besogné...
Sans un regard pour la scène, Le Pacha poursuit son chemin vers la plus vaste des tentes, qui est aussi la plus simple, dépourvue d'ornements, mais dont les gardes armés d'impressionnantes hallebardes semblent bien plus vigilants que leurs homologues. Deux de ces gardes écartent les pans de toile qui masquent l'accès à l'intérieur. Les trois hauts personnages entrent dans un très vaste espace, largement éclairé par de nombreuses torches donnant à lensemble de reflets dorange nuancés...
Le lieu est divisé en diverses stalles organisées autour de hauts poteaux... Dans chaque stalle, une silhouette enchaînée, debout... Le Pacha se saisit d'une cravache qui pend parmi d'autres instruments de cuir luisants...
- "Veuillez me suivre Messeigneurs, que je Vous présente quelques'unes des pièces maîtresses de cette vente qui constia l'un des temps forts de cette année. Ces créatures seront toutes mises en vente lors de ce rendez-vous exceptionnel, mais ce n'est qu'un échantillon de tout ce qui sera offert en cette occasion
Enfin... offert aux bourses les mieux remplies, bien sur !"... dit-il en éclatant de rire tandis qu'ils approchent de la première stalle.
Le Pacha s'approche de la créature enchaînée au poteau... Une belle femelle plantureuse, bien proportionnée mais à la poitrine démesurée, dont les seins énormes sont décorés par des diamants enchâssés sur de longues aiguilles, directement plantées dans les tétons saillants.
- "Cette femelle vient des contrées glacées d'hyperborée. C'est une fille de roi, capturée par un clan rival... Je l'ai achetée pour une importante quantité d'or à ces barbares car les femelles d'une telle blondeur sont très appréciées dans les harems dOrient... Mais cette particularité (et là le Pacha soupèse en souriant l'énorme sein gonflé de l'esclave) va faire monter les enchères vers de véritables sommets, j'en suis convaincu... Tenez palpez, je Vous en prie... "
Les Marquis s'approchent de la femelle, admiratifs face aux énormes seins transpercés par les aiguilles diamantées... Ils palpent les lourds globes que leurs deux mains ne suffisent pas à contenir. Les seins sont lourds, la peau très pâle, agréablement souple et une petite goutte de sang perle sur le téton lorsqu'on en presse les bords autour de l'une des aiguilles qui les transpercent de part en part... L'esclave blonde grimace subrepticement, tandis que Les deux Marquis soupèsent et malaxent sa poitrine hypertrophiée, avant que de glisser vers son ventre, ses fesses larges, ses cuisses épaisses, sa chatte qui a été volontairement conservée pileuse. Car les poils en sont d'une blondeur très claire, presque blanche, une preuve utile que ne manqueront pas de vérifier les futurs acheteurs, lorsque la femelle sera mise à la vente...
Délaissant la blonde esclave, le trio passe à la stalle suivante, où sont enchaînées deux beaux esclaves se ressemblant fortement... le Pacha poursuit sa présentation...
- "Voici une pièce exceptionnelle ! Une femelle et un mâle... jumeaux parfaits ! Voyez l'incroyable ressemblance ! Leurs vieux parents, de pauvres paysans des Balkans me les ont vendus pour une bouchée de pain ! (Il éclate de rire...) quand je pense qu'ils se vendront pour une petite fortune ! Imaginez, lhomme et la femme, semblables en toutes choses, à l'exception de leurs entrecuisses... venez, venez le constater de plus près.
De Sade et d'Evans s'approchent et comparent les deux esclaves... Leurs crânes rasés ne laissent deviner aucune différence entre leurs traits fins et bien dessinés. Leurs corps parfaitement imberbes sont parfaitement identiques, à l'exception de la verge qui pend entre les cuisses du mâle. Le Marquis de Sade saisit l'appendice et le presse entre Ses doigts, jusqu'à obtenir un gémissement de lesclave. Le Seigneur s'amuse à faire gonfler le sexe... avant de l'abandonner
- "Quelle extraordinaire ressemblance !" s'exclame le Marquis d'Evans, "jamais je n'ai vu si parfaite similitude !"
- "En effet (s'exclame le Pacha) Imaginez les formidables combinaisons que l'on pourra imaginer pour ces esclaves ! Je les ai fait raser les cheveux pour accen encore l'impression de double. Ils sont liés l'un à l'autre en permanence et ne peuvent effec aucun geste, accomplir aucun acte, sans que l'autre n'accompagne le mouvement. manger, déféquer ou être pénétrés, ils font tout en même temps, tout en double..."
Le Pacha laisse sa phrase en suspens tout en s'éloignant pour gagner la stalle suivante où un esclave mâle est enchaîné en position agenouillée, bâillonné, les bras étirés vers le haut...
- "Un sujet qui devrait vous intéresser" souligne le Pacha à l'intention des deux Seigneurs...
- "C'est étrange, cet esclave ne me semble pas inconnu" s'étonne le Marquis d'Evans qui scrute le visage du mâle dont le regard éperdu le fixe ardemment...
- "Rien d'étonnant à cela, Marquis (s'amuse Le Pacha), il s'agit du Comte d'Amboise !"
Les deux Marquis, interloqués regardent avec plus de précision ce mâle enchaîné dans la plus humiliante des positions.. Tentant de reconnaître en lui le plus apprécié des mathématiciens de La Cour. Ce Seigneur plutôt pédant et sûr de son fait, qui rayonnait fréquemment à Versailles en compagnie d'une épouse qu'il se plaisait à exhiber pour sa beauté et à moquer pour son manque cruel de culture...
- "Mais il avait disparu depuis plusieurs mois, son épouse n'a cessé de faire le siège Du Roi pour supplier Sa Majesté de diligenter des enquêtes. Ce que Notre Souverain n'a d'ailleurs pas manqué de faire", précise le Marquis d'Evans
- "Certes, (précise Le Pacha) mais cette épouse si dévouée est en fait à l'origine de sa situation. Lasse de ses humiliations incessantes, elle a payé quelques coquins pour s'emparer de lui et le ligoter dans une cave n'osant mettre fin à ses jours, la Dame était bien encombrée de ce fardeau. Mais ayant eu vent de mes pérégrinations, elle m'a écrit et l'idée m'a plu... certes, il ne sera pas le plus facile à vendre. Mais nul doute que sa réputation scientifique en fera un précepteur. Et puis un Noble de France et en plus de la Cour Royale, cest une bonne référence pour la vente ! Il sera des plus appréciés dans une noble famille de l'Orient lointain... peut-être même jusqu'en pays Zhong, ce que vous nommez je crois la Chine... Pour le rendre parfaitement adapté, dès notre arrivée en El Djazaïr, il sera offert en pâture aux soldats du Sultan (le prisonnier muet lance un regard désespéré vers Les Marquis qui le regardent goguenards). Mais pour être ainsi utilisé, il aura une grande valeur et je ne désespère pas d'en tirer un bon prix, à ajouter à la coquette somme que son épouse éplorée a eu le plaisir de me verser afin que je la débarrasse de ce fardeau, tandis qu'elle remue ciel et terre, aux yeux de la Cour pour qu'on le retrouve mort ou vif ! Ha ! Ha ! Ha !"
Les trois Hommes éclatent de rire...
...
Et la visite de la tente aux esclaves de se poursuivre ainsi, à la découverte de quelques pièces de grande valeur, tel un formidable étalon africain, un fin et élégant mâle britannique destiné à agrémenter les plaisirs des Maîtres et Maîtresses, ou quelques femelles aux corps parfaits, venues des contrées les plus diverses... brunes ou blondes, africaines ou asiatiques, menues ou plantureuses... le cheptel du Pacha est riche, varié, et plein de surprises
- "Mon cher Pacha, cette visite a fini de me convaincre ! (lance Le Marquis d'Evans) C'est dit ! Je me rendrai à votre vente, dans quelques mois, en compagnie de mon ami le Marquis de Sade. Et il n'est pas dit que je n'y fasse quelques emplettes, même si mon cheptel est fort bien pourvu en femelles et mâles de qualité. Peut-être, d'ailleurs, me ferais-je accompagner de quelques esclaves que j'y mettrai en vente afin d'alourdir ma bourse et de faciliter quelques achats. Mais nous allons vous quitter, car dès demain, une nouvelle aventure nous attend" dit-il en regardant le Marquis de Sade qui, déjà, salive à l'idée de cette perspective.
Et prenant ensuite congé du Pacha avec tous les honneurs quils se doivent, les deux Marquis déjà chevauchent vers Le Château en pensant à l'organisation du lendemain... La brune si exaltée lorsqu'ils l'ont à tour de rôle honorée, demain ils la livreront à tous les mâles de la contrée, afin de mesurer au bout de quelle longueur de sexes mâles elle demandera grâce !
(... à suivre)
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