La Deuxième Fois
Après une première fois, il faut, toujours, une deuxième fois, sinon cest dommage, on reste sur sa faim. Et Dieu sait combien je déteste être frustrée. Toujours est-il que, cette fois, il ny avait pas de frustration, bien au contraire.
Au départ, je nétais pas censée le voir. Mais les événements de la vie en ont décidés autrement. Il ma même permis de ne pas "mennuyer" plusieurs heures dehors, en me laissant seule chez lui. Cet homme est fou, je sais. Mais, pour une fois, je nai pas fait de bêtises, jai été sage (comme quoi tout arrive). En lattendant, je me suis délectée dune douche, je me suis changée (pour lui, mais faut pas lui dire, il sen sentirait trop important), jai regardé deux films, et je me suis endormie dans son lit en lisant mon livre.
Il devait rentrer tard ou plutôt tôt le lendemain. Je me rappelle ne pas lavoir entendu rentrer, mais avoir simplement sentit une présence dans sa chambre ce qui ma réveillée. Et il était là, en effet. Jaurai dût, peut-être, faire semblant de dormir, mais cest plus fort que moi. Jaime être, parfois (parfois, pas toujours), simplement prise. Et je savais que ca allait arriver avec lui. Je le savais parce quen fin de compte, cest pour ça que jétais là
.
Pourtant, javais décidé que, cette fois plus particulièrement, joserai ne pas me laisser totalement faire. Joserai dire non et ne pas mexécuter quitte à en subir les conséquences plus tard, mais, au moins, ca change un peu. A ce moment là, mes souvenirs deviennent
confus.
Mais je me souviens de quelques bribes. Quelques éléments marquants. Notamment lorsquil ma fait mettre nue et quil ma dit quil me manquait quelque chose. Même si, au départ, jai refusé, je suis tout de même allée chercher mon collier et je l'ai passé autour du cou. Je me rappelle cette délicieuse honte qui minondait alors que je devais me caresser pendant quil se lavait les dents devant moi.
Jai un souvenir délicieux de ce premier corps à corps où, pour une fois, cétait moi qui était sur lui. Un simple plaisir dêtre possédée mais davoir un semblant dimpression de mener le jeu pour une fois. Que cest moi qui conduit la danse, même si je savais pertinemment que cétait lui qui décidait.
Je me rappelle, aussi, que lorsque je pensais pouvoir dormir, à nouveau il m en a empêché. Mais en repensant à ce moment, outre le fait que ca ne me laisse pas totalement indifférente, jen souris. Il a eut laudace, de me dire "vas-y dors, fais comme si jétais pas là" alors quil senfonçait entre mes fesses. Je me souviens avoir résisté, plus pour lembêter que par réelle envie de ne rien faire. Jaime ces rapports de force (lorsque jai plus ou moins confiance en lautre) car cest dautant plus délectable après, de me sentir rompue à sa volonté, à son ou plutôt ses désirs.
Je ne pourrais pas oublier lorsquil ma fait me lever et poser mes mains sur sa porte afin de me prendre dans cette position. Jai résisté et, je dois avouer, que jai même eut mal. Pourtant, en y resongeant, cétait simplement excellent cette position. Je navais aucune prise et je me souviens que mes mains glissaient tant que jai appuyé sur linterrupteur de la lumière.
Jarrive pas à menlever de la tête, le nombre de fois où, il me forçait à le regarder alors quil me prenait. Mes jambes relevées, jétais totalement à sa disposition et son regard pervers me poursuit encore en écrivant ces quelques lignes. Mais cest agréable de lui permettre davoir cet ascendant total sur moi, lui permettre, en quelque sorte, de transpercer mes pensée par ce regard confronté au sein.
Impossible doublier lorsquil ma humiliée en me demandant si je pensais quil pourrait "me défoncer le cul?" et que je lui ai répondu non.
Il y a aussi eut le matin où, sans raison apparente, il sest mis à me fesser avec force. Sans raison apparente parce quavec toutes les fois où je lui avais dit non, où je ne métais pas laissée faire, je le savais et je le sais toujours, que javais bien mérité cette punition,
Il a eut dautres perversités à mon égards, dautres idées, dautres mini-humiliations, dautres façons de me montrer que chez lui jétais à lui simplement. Mais, en fin de compte jaimais ça, plus que je ne voulais bien lavouer sur le moment.
Pour conclure, un souvenir qui me marque parce quune fois de plus, il a repoussé une de mes limites de ma pudeur. Simplement, alors que nous étions dans la rue il me demandait de déboutonner des boutons de mon pull. Prise par le jeu je mexécutais et, lorsque sa main a plongé dans la large ouverture que formait mon haut, jai été gênée. Dautant que je sentais que mes seins, du moins, mon soutien-gorge, était visible des passants.
Ce qui est "bien " avec lui, cest quil pousse toujours plus loin mes limites, et je me demande, si troisième fois il y aura, ce quil me réservera le moment venu.
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