Spleen

Parfois caresse, parfois tendresse.

Mélange de simplicité et de rudesse.

Portrait de soirées tout en finesses

Où je portais de costume que celui de diablesse.



Le rouge te sieds à merveille!

Disait-il avec un sourire sans pareil.

Il s’appliquait sans jamais de sommeil

A me faire devenir couleur vermeil.



Parfois casse pied, parfois entêtée,

Je ne manquais jamais de le titiller.

Il répondait avec une patience exacerbée

Que cette fois il ne le laisserait pas passer.



Déjà sur ses genoux je tombais

Alors que sur son visage un sourire naissait.

Lors du déculottage je me débattais

Alors que sur mes fesses sa main claquait.



Entre complaintes et gémissements

Mon corps ne trouvait de repos avant longtemps.

Entre plaisir et énervement

Son désir augmentait rapidement.



Entre douleur et chaleur

Nos corps devenaient un pour plusieurs heures.

Entre perdant et vainqueur

Je l’assommais à grande vigueur.



Morphée lui tendait ses bras

Alors que je me questionnais déjà

Pour savoir ce qu’il penserait cette fois

De mon proche futur coup d’État.



Mes fesses criaient à la bienveillance

Alors que ses bras me seraient sans défaillance.

Je m’assoupissais contre lui avec l’assurance

Que demain j’aurai ma vengeance.



Spleen, j’ai le spleen d’un homme qui m’a plu

Spleen, j’ai le spleen d’un homme qui n’est plus.

Spleen, j’ai le spleen de mains qui ont du

Spleen, tant de fois rougir mon cul.