Mon Expérience Homo, À 18 Ans (Épisode 7)
(Conseil : ce récit est la suite directe de l'épisode précédent. Pour une bonne compréhension de la narration, mieux vaut avoir lu depuis le début !)
J'ôte mon bandeau, et aveuglé un instant par la lumière, j'entreprend les yeux plissés de réunir mes habits éparpillés au sol. Je n'ose lever la tête vers Yves, je me sens minable. Celui-ci s'absente un court instant de la pièce, et quand il revient je suis déjà habillé, prêt à me sauver comme un voleur. Il dépose sur la table basse deux verres et s'installe dans le canapé précédemment occupé par notre visiteur mystérieux.
"- Allons, ne sois pas si gêné, me dit-il d'un ton apaisant. Tu vas bien boire un coup pour te remettre de tes émotions, non ?"
Je m'assois à côté de lui, le regard toujours baissé, et j'att comme un automate l'un des verres qui contient un alcool fort indéfinissable. Le breuvage me brûle la gorge mais me fait du bien.
"- Tu es content de toi, hein ? dis-je d'un ton amer. Tu réussis à chaque fois à faire ce que tu veux de moi et à remplir tes petits intérêts financiers.
- Tu as tort de le prendre comme ça, me répond-il. J'ai déjà eu ton âge, et je crois qu'on se ressemble toi et moi. J'avais le même genre de fantasmes inavoués, mais je n'ai pas eu la chance de rencontrer quelqu'un pour me guider, comme je le fais avec toi aujourd'hui. J'ai dû faire mon apprentissage tout seul.
- Tu m'as déjà raconté ta première expérience de jeunesse, lorsque tu avais fait de l'autostop un été pour aller en vacances chez tes grand-parents. Mais c'est quoi la suite ? Tu es devenu d'un coup passionné de situations sexuelles glauques ?"
J'ai essayé de mettre un maximum d'ironie et de moquerie dans ma dernière question, mais il ne semble pas s'en formaliser. A contraire, il s'enfonce un peu plus confortablement dans le canapé et son regard devient rêveur.
"- Non, bien entendu, n'oublions pas que j'étais jeune, et l'expérience avec l'automobiliste m'a rempli de honte, exactement comme toi il y a quelques mois quand tu m'as rejoins dans les cabines du camping.
Comme à chaque fois que je suis gêné, je ne répond pas, et il prend cela comme un assentiment. Il commence son récit :
"- Chez mes grand-parents, il n'y avait rien à faire, et je n'avais pas d'amis. Je prenais mon vélo chaque jour et j'allais me baigner à la rivière. Le soir, j'allais me coucher tôt, et peu à peu, en repensant à ce qui m'était arrivé en voiture il y a quelques jours, je me masturbais frénétiquement. Je réalisais peu à peu que j'avais envie de revivre ce genre d'expérience. N'oublions pas que j'étais puceau ! Les jours passaient, et la chaleur aidant, je devenais de plus en plus obsédé.
Il y avait une aire de repos de routier, sur la nationale 7, pas très loin de chez mes grands parents, et j'avais entendu une fois des gens en parler à demi-mot, horrifiés de la réputation sulfureuse de l'endroit.
La chaleur moite de l'été et mon désoeuvrement ont fait le reste : un après-midi, prétextant un ballade à la rivière, je pris mon vélo et me rendis à cette aire de repos. Bien que le long d'une nationale, elle ressemblait en tout point à bien des aires de repos d'autoroute, avec des WC près du parking, une route en boucle sillonnant un sous-bois avec des espaces de pique-nique et un autre WC.
Je cachais mon vélo dans des fourrés, et observais de loin les allers et venues autour de ces deuxièmes toilettes moins proches du bord de la nationale. Beaucoup de simples voyageurs, souvent en famille, y entraient, sortaient et repartaient en voiture. Naïf et jeune, je ne voyais rien de "sulfureux" la dedans et m'apprêtais à rentrer déçu. Une envie d'uriner me fit sortir des fourrés ou j'étais tapi et pénétrer dans les toilettes. A l'intérieur, un grand mur urinoir sans séparations et trois cabines individuelles.
À ce moment là, du monde entra dans les WC derrière nous, en discutant bruyamment, et le feu aux joues je sorti précipitamment et couru retrouver mon vélo.
Pendant quelques jours, j'essayais de chasser cet épisode de ma mémoire, mais un soir, dans mon lit, je repensa à la situation en me masturbant et décida d'y retourner dès le lendemain. J'avais honte, bien sûr, mais j'étais également trop excité et désoeuvré pour lutter contre cette nouvelle pulsion et cet univers mystérieux qui s'ouvrait à moi.
La deuxième fois que je me rendis à l'aire de repos, je rentrais directement dans les toilettes et me plaça face au mur de l'urinoir. Je sorti mon sexe, et comme j'étais seul, j'entrepris de me masturber. Un homme, la cinquantaine bedonnante, vint au bout de quelques instants se placer à côté de moi. Le feu aux joues, j'inclinais mon sexe vers le bas pour le masquer à sa vue et faire semblant d'uriner. L'homme ne se donna même pas la peine de se débraguetter. Il resta debout fixe face au mur, la tête tournée vers moi pour me faire comprendre qu'il voulait voir mon sexe. Alors, le coeur battant, je redressa mon pénis et me masturba lentement. L'homme se contenta de regarder en respirant fort et j'éjacula très vite, excité de sentir son regard sur moi.
Les deux jours suivants, je m'interdis d'y retourner. L'endroit était glauque, sale, je me sentais minable d'avoir osé le fréquenter. Mais au bout du troisième jour, j'y retournais pourtant, et bientôt je pris l'habitude de meubler mes après-midi par les mêmes rituels :
À la rivière, j'avais remarqué que certains couples et hommes seuls se trouvaient des coins discrets pour bronzer nus. Je me m'y à les imiter, moi qui autrefois était pudique ! Je découvrais des sensations nouvelles : celle d'être nu en pleine nature, et aussi, parfois, un léger trouble quand des promeneurs passaient par là et que leur regard s'appesantissait sur mon sexe. Je devenais exhibitionniste !
En fin d'après-midi, bien émoustillé par ces quelques heures au bord de l'eau, je prenais mon vélo et avant de rentrer je faisais un détour par les urinoirs de l'aire de repos. La plupart du temps, il ne s'y passait rien de plus que les autres fois : je laissais de vieux pervers me regarder me masturber et je me sauvais honteux dès que l'un d'eux tentait de me toucher.
Un jour, pourtant, alors qu'il faisait presque nuit et que l'aire de repos était particulièrement déserte, l'un de ces types avança prestement sa main et attrapa mon pénis. Cette fois-ci, le coeur battant, je ne me déroba pas. Il entreprit de me masser doucement, tout en se déplaçant peu à peu pour se coller contre mon dos. Je sentis son sexe tendu plaqué à mes fesses. Je baissais les yeux vers sa main agitant mon sexe. Tout en me masturbant, il frottait son bassin contre moi. La chaleur moite avait collé le tissus de mon léger short à la peau, et je sentais précisément sa tige dur remuer en cadence le long de ma raie des fesses. La sensation était nouvelle, troublante. Je ferma les yeux et éjacula à longue saccade.
Le pas était franchi ! Certains jours il ne se passait rien de notable, mais d'autre fois je me laissais toucher, caresser, sucer par des inconnus.
Une fois, l'un deux, agenouillé devant moi, cessa de me sucer et, agrippant mon bassin, me força à me retourner. Sa bouche se plaqua entre mes fesses. Je tenta de résister mais il me tenait solidement. Je sentis bientôt sa langue titiller mon anus et je perdis d'un coup toute retenue. J'agrippais mes fesses à pleine main et les écartais pour faciliter l'accès de sa langue à mon trou. La sensation était incroyablement délicieuse et me procura un orgasme violent.
Et c'est ainsi que peu à peu, chaque jour, je franchissais des étapes. Juste avant la fin de mes vacances, j'eu droit à ma première sodomie. Je me laissais déjà depuis plusieurs jours lécher l'anus, et quelques hommes persévérants avaient même réussis à y enfoncer leurs doigts quelque fois. Ainsi, quand un homme distingué et courtois me demanda à voix basse d'aller plus loin, j'étais déjà prêt sans le savoir. Il avait un préservatif et un tube de crème. Je pris appuie contre le WC, les jambes écartées, et je sentis doucement s'enfoncer son membre. Je n'eu presque pas mal, et une fois qu'il fut en moi, je me sentis rempli et encore plus "cochon".
Les trois semaines s'achevèrent et je quittais mes grand-parents pour rentrer chez moi à la ville. Je n'étais plus le même. Le fait d'avoir connu cette expérience d'autostop à l'aller avait tout déclenché. Voilà, tu sais tout de ce qui a révélé mes penchants, quand j'étais à peine plus jeune que toi"
Yves à terminé son histoire. Et comme la première fois, la richesse des détails qu'il a mis dans son récit ma procuré de l'effet. Je masque mon érection en me levant pour attr mon blouson.
"- Et maintenant, demandais-je, c'est quoi la suite de mon "éducation", selon toi ?
- Je dois hélas m'absenter deux semaines pour raisons professionnelles. Mais tu vas recevoir une enveloppe avec des instructions que tu devras suivre à la lettre.
- Quelles sortent d'instructions ?
- Il est important que tu vive des choses par toi même, je ne veux pas être celui qui provoque systématiquement les situations excitantes que tu vis. Mais pas d'inquiétude, il n'y aura rien d'irréalisable ou dangereux. Dans deux semaines, il faudra que tu aies rempli les instructions si tu veux continuer avec moi".
(À SUIVRE)
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