La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 66)

ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS

(Voici la suite encore écrite par Myna)

Le Marquis d’Evans entra dans son bureau. David était négligemment installé dans le
fauteuil seigneurial. Visiblement il ne savait rien des récents évènements, sinon il
ne serait pas aussi détendu. Parfait. D’ailleurs il ne l’avait pas vu entrer. Le Noble
passa derrière le large dossier et le fit basculer. David se retrouva à genoux par
terre.

Le temps qu’il réalise ce qui s’était passé, le Maître avait repris ses droits et
s’était installé sur le fauteuil à son tour.

David tenta de se relever, mais le Marquis l’en empêcha.

“Tu es très bien là où tu es, ne bouge pas“

David ne répondit rien, le ton était sans appel.

“Sais-tu ce qu’il se passe dans cette maison, pendant que tu participes à tes dîners
mondains ?“

“Non…“

Aussitôt la gifle partie et déstabilisa l’homme.

“Non qui ? Aurais-tu oublié quelle est ta place ? Les faveurs que je t’accorde t’ont-
elles fait oublié ce que tu es ?“

Sur ces mots le Maître déchira la chemise de David pour exhiber son épaule là où se
trouvait le tatouage d’appartenance.

Les larmes montèrent aux yeux de David, mais il les refoula. Il se devait d’être fort.

Non il n’avait pas oublié d’où il venait, non il n’avait pas oublié quelle avait été
sa position avant. Il devait avouer qu’il l’avait un peu occulté depuis quelques
temps. Le Maître ne s’occupait plus beaucoup de lui ces derniers temps, il avait
tellement de travail.

Comme s’il lisait dans ses pensées, le Marquis d’Evans lui dit :

“Puisque tu as l’air d’avoir perdu légèrement la mémoire, il va falloir que je
reprenne une partie de ton éducation. Ce n’est pas grave mon tout beau. Tu verras, tu
te sentiras beaucoup mieux après.

“

Disant cela, il avait pris le menton de David entre ses doigts et s’était approché de
lui, comme pour l’embrasser, et c’est ce que le jeune homme souhaitait, mais le Maître
se recula avant qu’il ne puisse saisir ses lèvres. Il reprit.

“Tu sauras qu’il m’a fallu punir l’une de mes femelles, parce que tu ne sais pas tenir
ton favori. Je veux une punition exemplaire. Si tu n’en a pas d’idée, je pourrais te
montrer sur toi“

“Non Maître, je…. “

“Silence ! Je n’ai pas terminé. Ma toute nouvelle acquisition doit être également
punie. Elle devra exécuter une fellation à tous les mâles, mais interdiction pour eux
de la toucher, c’est clair ? “

“Oui Maître…“

“Si je devais apprendre qu’un seul d’entre eux l’a touchée, il sera sévèrement puni et
toi avec. “

Le Marquis d’Evans regarda la mine légèrement déconfite de David. Il venait de lui
résinifier qui était le véritable Maître en ces lieux. Il l’autorisa donc à se relever
et à se retirer.

David s’exécuta, s’inclina et remercia avant de s’en aller.

Avant qu’il ne passe la porte, le Maître le retint un instant :

“Je ne veux pas te voir au dîner. Tu t’en passeras pour l’instant. Par contre je te
veux au Donjon dès la sonnerie du couvre-feu, est ce clair ?“

Le donjon ? David en tremblait. Le Marquis devait vraiment être en colère contre lui.
Le donjon était le cadeau qu’il lui avait fait lorsqu’il avait fait de David son
compagnon. Une autre manière de lui rappeler qu’il était le Maître et que lui restait
son esclave à tout jamais.

“Une dernière chose, la prochaine fois que je te reprends à être assis dans mon
fauteuil, ce n’est pas à genoux que tu te retrouveras !“

La voix était douce, et les mots prononcés avec le sourire, mais on pouvait lire dans
les yeux du Maître toute la colère et la déception qu’il éprouvait vis-à-vis de son
compagnon.


“Oui Maître, Merci Maître“

David s’inclina une dernière fois et se rendit directement à ses appartements. Il
passa dans la salle d’entraînement, où le superviseur entraînait quelques futurs
valets sur des mâles et des femelles dont on avait bandé les yeux.

Il lui transmit les ordres du Marquis d’Evans et lui demanda de le rejoindre dans sa
chambre, une fois que la punition aura été exécutée.

Monsieur Walter avait remarqué la chemise abîmée, malgré les efforts qu’avait fait
Monsieur David pour se rajuster, il avait également remarqué son regard affolé. Une
personne ne le connaissant pas autant que lui n'aurait rien remarqué, mais Monsieur
David avait été son protégé pendant tellement d’année, et il le demeurait encore
officieusement maintenant …

Monsieur David entra dans ses appartements. Il s’appuya un instant contre la lourde
porte, mais il n’eut pas le loisir de se laisser aller. Esclave64MDE avait été
enchainé au milieu de la pièce par une chaine descendant du plafond. Ses bras étaient
tendus au dessus de sa tête et ses orteils touchaient à peine le sol. Sa tête tombait
sur sa poitrine. La position n’était pas idéale pour son pauvre esclave, mais il
l’avait bien cherché cette fois-ci.

Monsieur David appuya sur un bouton et les menottes s’ouvrirent. Sir d’Evans avait
fait électrifier certaines installations quelques années auparavant afin de leur
facilité la vie.

Esclave64MDE s’effondra sur le sol. Il n’avait pas eu le temps de se remettre de
l’intervention du Maître des lieux lorsqu’on l’avait enchaîné, et la position ne le
lui avait pas vraiment permis.

Monsieur David s’avança vers son favori et attrapa ses cheveux pour qu’il le regarde.

“Je suis déçu de ton comportement esclave64MDE, tu m’a mis dans une position quelque
peu difficile.
Je ne saurais le tolérer et je dois donc te punir. Tu vas aller
chercher le collier et la laisse !“

“Non Monsieur David, je vous en prie…. “

“Silence esclave, obéis ou il t’en cuira. Le sort que je te réserve pour ton affront
vas sans doute te paraître dur, celui que je te réserve si tu continues à persister
dans ton insolence sera encore plus terrible, je te préviens. Maintenant obéis, et
rase le sol. “

C’est à quatre pattes qu’esclave64MDE se dirigea vers la commode où se trouvaient ses
objets symbolisant son avilissement totale à Monsieur David. Il prit son collier dont
la médaille présentait d’un côté les armes du Marquis d’Evans et de l’autre le Lys
avait été apporté pour signifier son statut de favori.

Il cala le collier et la laisse entre ses lèvres et serra fermement pour qu’ils ne
tombent pas, puis il s’avança vers Monsieur David. Il s’agenouilla en face de l’homme
et lui tendit les objets en baissant la tête en signe de soumission. Monsieur David
passa le collier au cou de l’esclave et accrocha la laisse. Sans prévenir il se mit à
tourner autour de la pièce en tirant fermement sur la laisse pour qu’il suive le pas.
Par moment il appliquait un coup de puddle sur ses fesses le faisant sursauter
l’esclave. A chaque coup, celui-ci remerciait.

Au bout d’un long moment, alors que le jeune homme avait les fesses bien rouges et
striées. Intérieurement, Monsieur David se désolait de devoir punir son favori, mais
tels étaient les ordres du Maître, et il ne pouvait pas y contrevenir.

Sur ces pensées, Monsieur Walter toqua à la porte et prévint que les mâles étaient
rassemblés. Monsieur David acquiesça et suivi le superviseur, tenant toujours la
laisse du favori. Ce dernier rechigna à avancer. Il voyait déjà les sourires
dissimulés des autres esclaves devant sa déchéance.
Monsieur David tira vivement sur
la laisse et ses bras le trahirent. Il tomba en avant. Il se remit vivement sur ses
bras et avança.

Lorsqu’ esclave64MDE fut enfin en position d’attente à ses pieds. Monsieur David pris
la parole.

“Esclaves, notre Maître à tous à décidé de vous offrir un petit cadeau ce soir. “

Victor et Marie, la Gouvernante, entrèrent suivi de Myna.

“Ce cadeau le voici. Cependant, le Maître refuse que vous la touchiez. Vous allez donc
être enchainés sur le mur. “

Il regarda tour à tour les mâles à genoux, tête baissée.

“Valets faites votre office !“

Lorsque les esclaves furent tous entravés, Viktor fit avancer son esclave Myna devant
le premier mâle. Il lui intima l’ordre de prendre le sexe dressé dans sa bouche et de
le satisfaire. Il lui recommanda de bien avaler tout ce qu’il donnera.

L’un après l’autre, elle fit son office. Lorsqu’elle eu terminée, Viktor l’emporta.

“A présent, vous n’êtes pas sans savoir, que le mâle ici présent (Monsieur David
désigna son favori) a commis l’infamie de se fourvoyer avec une femelle et ce sans
autorisation. Puisqu’il manifeste autant d’ardeur, il vous satisfera tous à tour de
rôle, de la manière qu’il vous plaira. Quand vous en aurez fini, Emmett, son valet, se
chargera de le nettoyer. Quelques baquets d’eau froide suffiront. Ceci fait, il sera
empalé sur la statue, hum… disons dans la grande salle de réception. Sa queue devra
être maintenue en éveil constant. Faites savoir que chaque employé qui passera devant
lui ou le souhaitera, aura le devoir de maintenir sa queue dressée. Mais interdiction
absolue à tous de le satisfaire. J’ai parlé. Maintenant, faites en ce qu’il vous plaît
mais n’oubliez pas la consigne. Valets détachez vos protégés. “

Monsieur David détacha la laisse et s’en retourna. Il ne voulait pas voir les autres
esclaves lui passer dessus. C’était vraiment trop dur. A la place, il fit signe au
superviseur de le suivre.

La porte des appartements fermée, il ne put s’empêcher de tomber à genoux, aux pieds
de son valet, en pleurs.

Monsieur Walter se mit à sa hauteur, il prit le visage de son protégé entre ses mains.
Il sécha tendrement ses larmes.

“Qu’est ce qui t’arrive David ?“
“Il… il… m’a demandé d’aller au Donjon ?“
“Qui ?“ demanda Monsieur Walter, il connaissait déjà la réponse, mais il voulait
l’entendre dire. Il était de son devoir.
“Le… Mon… Maître…, il veut me punir pour ce qui s’est passé… Il a dit que je ne sais
plus où est ma place, que je ne sais pas tenir mon favori…“
“Penses-tu vraiment qu’il a tort ? Moi non… Tu passes beaucoup de temps à l’extérieur
ces temps ci. Les mâles sentent que tu n’es pas là à cent pour cent, ils en
profitent…“

Monsieur Walter demeura silencieux un moment, attendant que ses paroles pénètrent
l’esprit de David.

“Maintenant, lèves-toi. Il faut que je te prépare“

Monsieur Walter aida son protégé à se lever. Il le conduisit dans sa salle de bain. Il
fit couler un bain. Cela faisant, il lui demanda s’il avait dîné ou s’il devait lui
demander un plateau. David expliqua qu’il en avait été privé. Le Superviseur acquiesça
et se mit à le déshabiller. Une fois qu’il fut nu, il le fit avancer vers un tapis
qu’il retira. Il prit une boite sur l’étagère. A l’intérieur se trouvait des canules
de différentes tailles. Il en choisit une et retira le tapis. En dessous se trouvais
une grille. David s’était remis à pleurer. Il anticipait l’humiliation qu’il allait
subir.

“Penches-toi David. “
“Non je t’en prie…“

Monsieur Walter dégaina la cravache qu’il portait à la ceinture et donna un coup sur
les cuisses de David. Il se devait d’être sévère avec son protégé, s’il ne voulait pas
qu’il panique. David était un très bon dominant, mais lorsqu’il se trouvait en
position de soumission, il avait besoin d’être dirigé.

“Obéis !“

David avait compris, comme un fait inné, il reprit son ancienne place dans sa tête.

“Bien Walter. Merci Walter…“

David se pencha en avant, et l’ancien valet plaça la canule à l’entrée de son
fondement. Il attrapa un tuyau à proximité et l’injecta. Lorsqu’elle ne put plus
rentrer, Monsieur Walter ordonna à David de maintenir l’eau à l’intérieur le plus
longtemps possible. Quand s’en fut trop, il fit s’accroupir l’homme et relâcher ses
muscles. L’eau se mit à couler, au grand désespoir de David. Le superviseur répéta
l’opération trois fois. Lorsque l’eau ressorti enfin clair, il le fit se lever et le
rinça sommairement.

Monsieur Walter fit s’approcher David de la baignoire, il l’aida à se glisser dans
l’eau chaude. Il lava son corps et ses cheveux. Tandis qu’il sentait les muscles se
détendre, il en profita pour le raser de près. Lorsqu’il eu fini, il le fit sortir et
le sécha. Enfin il le fit s’allonger sur la table de massage. Il vérifia et s’appliqua
à parfaire l’épilation de son torse, ses aisselles, de son pubis et de ses bourses.

Lorsqu’il le jugea enfin près de ce côté-là, il lui fit se brosser les dents et coiffa
ses cheveux qui lui arrivaient aux épaules en queue de cheval basse retenue par une
lanière de cuir.

Enfin, il plaça à son cou le collier de cuir précieux avec sa médaille à en or blanc,
ainsi que les bracelets de poignets et chevilles assortis. Enfin il déposa une longue
cape, qui le dissimulera à la vue, sur ses épaules.

Alors qu’il ouvrait la porte de la chambre, la sonnerie du couvre-feu retentit. David
jeta un regard affolé à son ancien valet.

“Le couvre-feu… je devrais déjà être à la porte du Donjon…“
“Calmes-toi, cela ne sert à rien de paniquer. Tu risques de te mettre encore plus en
retard. Maintenant vas-y et sans courir“

David acquiesça d’un signe de tête et remercia son valet. Il marcha aussi vite que
possible, traversant les couloirs les uns après les autres, montant les escaliers.
Certains esclaves mâles ou femelles étaient empalés sur les statues d’apollon. Leurs
yeux étaient baissés, quelques uns dormaient déjà. Les journées de punition qu’ils
avaient vécue, les avaient vidés de leurs forces. Son regard resta vissé droit devant.

Enfin, la porte du Donjon se profila devant lui...

(à suivre ...)

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