Couple Kabyle : Akila Et Nadir

Lorsque je croise un couple dont l’homme est nettement plus mûr que la femme
l’accompagnant, je ne peux m’empêcher de penser à notre première année de mariage
datant d’un peu plus trois ans, en décembre 2001, lorsqu’Akila et moi Nadir avions
emménagé dans un petit appartement intégré dans une maison individuelle, à Alger. Le
propriétaire, un veuf de 51 ans, fut d’abord très réservé lorsque j’avais visité
l’appartement qu’il proposait en location car il exigeait des ressources financières
élevées, alors que Akila et moi, bien que très correctement diplômés, gagnions encore
peu à l’époque où chacun débutait. J’avais insisté en lui promettant un règlement
régulier et lui demandais d’être sympa pour un couple de jeunes mariés. Il a répondu
qu’il faudrait que la jeune mariée soit très jolie pour qu’il accepte de nous le
louer.
Je me doutais bien qu’un veuf relativement âgé, même s’il portait beau, était du genre
vieux cochon, et je savais Akila si belle qu’il ne pourrait qu’accepter. Après tout,
me disais-je, si cela lui fait du bien de regarder ma belle épouse, il n’y avait pas
de mal à cela, même si chez nous "Haramat" de reluquer la femme d'un autre. Akila que
j’avais mise au courant s’était offusquée, dans un premier lieu puis devant l'urgence
qu'oblige notre réalité elle baissa les yeux. Elle s'est habillée en courte jupe sous
son manteau pour la visite du logement. Abdelkader, c’est ainsi qu’il s’appelait cet
ancien serviteur de l'Etat algérien,
avait été subjugué et nous avons signé le bail. La vue des jolies cuisses de ma petite
femme qui avait enlevé son manteau, ayant produit son effet.
Il s’était montré discret au début et nous avons vécu là avec Akila la folie des
premières semaines d’un mariage pétillant. Nous faisions l’amour comme des fous,
jusqu’à épuisement. Elle découvrait vraiment le sexe, après nos trois années d’étude
trop studieuses et surtout les interdits de la société algérienne en la matière.

Elle
aimait cela et était toujours partante et m’excitait violemment car elle ne parlait
que de cela, de vive voix, sur nos portables ou dans ses SMS. J’aimais la masturber et
on délirait sur des folies, des fantasmes tout en s’adonnant sans retenue à notre
occupation favorite. Elle entrait dans mon jeu en se disant être ma petite putain
personnelle, prête à tout. Puis une fois nous avons repris nos esprits elle rougissait
de honte pour les mots qu'elle venait de prononcer.
Petit à petit, Abdelkader se fit plus présent, venant nous saluer le soir en nous
apportant notre courrier, discutant un peu autour d’un café. Il n’avait d’yeux que
pour elle et cette adorable coquine adorait me piquer en s’habillant courte dès
qu’elle rentrait du travail, pour le recevoir craquante à souhait. Il ne cessait de la
complimenter, puis s’enhardit en plaisantant qu’en cas de difficultés de paiement de
notre loyer, il se payerait en nature sur elle, ce qui la faisait glousser. Dès que la
porte se refermait sur lui, je me jetais sur elle, et je la traitais volontairement de
tous les noms : elle riait, adorant que parfois je lui parle crûment: " Waqila ma
yettelqekch ! Had erradjel rahou hab inikli merti bedraa ouella blemlaha" On faisait
alors l’amour avec fougue, suite à ça, toute la soirée. J'avais pris l'habitude de
prendre un concombre pour introduire Akila avec et on l'a surnommé Abdelkader. Il
devint dans nos fantasmes le pieu d'Abdelkader venant se payer en nature. Ce jeu avait
visiblement le don de beaucoup l’exciter, bien plus que lorsque j’attribuais le gode
improvisé à tel ou tel de nos amis, car depuis nous nous autorisions cela. Pourtant à
mes yeux, nos amis étaient mille fois plus sexy que ce presque retraité, même s’il
n’avait rien d’un vieillard. Elle me disait souvent que ce fantasme sur nos amis ne la
faisait pas vibrer.
Elle n’imaginant pas goûter à d’autres hommes comme moi car elle
avait épousé le plus beau et le meilleur amant du monde (que ça faisait du bien
d’entendre ça !).
Manifestement, le concombre "Abdelkader" l’excitait et elle le reconnut volontiers.
Elle m’avoua que depuis qu’elle s’asseyait systématiquement sur le canapé à côté de
lui, Abdelkader profitait toujours que j’aille en cuisine chercher le café (eh oui, je
faisais le service) pour effleurer ses cuisses, jusqu’à les palper ouvertement. Elle
me dit que la première fois que cela s'est produit elle n'avait pas osé me le dire de
peur que je le tue. Mais avec sa spontanéité naturelle elle laisse entendre qu’il n’y
avait pas de mal à lui offrir quelques secondes de bonheur, et me demanda si je lui en
voulais. Au contraire ! Je comprenais mieux pourquoi elle mouillait tant quand je la
prenais dès son départ. Je l’ai traitée de perverse de "Qahba" attirée par les vieux
messieurs et elle me rappela qu’elle était ma petite putain : "Ana lqahba dyalek
Nadir, dir biya wach theb, bessah malazemch yessam3ou ennas behyatna" Je crois que si
cela avait concerné un de mes amis comme Dahman, un homme jeune qui me ressemblerait
donc, j’aurais été jaloux, mais curieusement son étonnante attirance pour Abdelkader
n’en faisait pas pour moi un rival, et cela m’excita beaucoup.
_ Nous entrons, toi et moi dans un tourbillon qui explose les têtes.
_Je suis ta femme et tout ce qui se passe entre les murs de notre appartement
n’appartiendra qu’à nous deux
_Oui, mais il y a un troisième personnage, Abdelkader qui aura pris mon honneur.
_C’est d’autant plus juste qu’il te regardera comme un « tahan » qui accepte.
Le mot « Tahan » est l’insulte suprême, en Algérie. Etre traité de PD en est moins
grave.
_Et toi comment tu me verrais si jamais tu lui appartiendrais un jour ?
_Tu seras mon « tahan » à moi et je serai ta qahba.
Veux-tu vraiment qu’il fasse de
moi sa femme ?
_Je ne sais pas ! L’idée me rend jaloux mais c’est peut être ça qui commence à me
rendre dingue. Je suis amoureux de toi et l’idée que tu m’échappe un peu me pousse à
te reconquérir.
_Des hommes qui donnent leurs épouses à d’autres hommes, je ne pensais pas que c’était
possible. J’en avais pris connaissance de certaines histoires de par des récits venant
d’Europe mais chez nous !!!
_J’ai honte !
_ Il y a de quoi mon cœur.
Dès lors, ce jeu nous excita si violemment que Akila ne cacha plus son véritable
fantasme. Elle m’avoua sans gêne, droit dans les yeux, s’imaginer se pervertir avec
lui, car il lui rappelait un oncle qui n’avait cessé, lorsqu’elle était adolescente,
de la peloter. J’en découvrais des choses ! Elle était bien plus coquine que je ne
l’avais imaginée, et j’adorais, car loin de la choquer, ce jeu malsain l’avait excitée
et elle me dit avoir longuement rêvé être violée par cet oncle qu’elle imaginait velu,
viril et très cochon.
Ce qui confirme que les histoires d’e en Algérie sont plus courantes que ça.
Je lui ai alors demandé ouvertement si elle désirait réaliser ce fantasme avec
Abdelkader. Elle sembla choquée par l’évocation d’un passage d’un fantasme à la
réalité crue et garda un temps le silence, éducation de chez nous oblige. J’ai
regretté d’avoir exprimé brutalement ce désir, et d’avoir peut-être brisé le charme.
Puis son visage s’éclaircit lentement avec l’apparition d’un sourire malicieux :
— C’est toi le cochon ! dit-elle. Avoue que ça t’exciterait que je couche avec lui !
— Tu te dis ma petite putain, mais une putain qui ne couche qu’avec son mari n’en est
pas vraiment une alors… et tu aimes qu’il te tripote comme ton oncle…
Elle me regarda avec intensité et ses yeux brillèrent. Je la connaissais, elle était
excitée. Je l’ai serrée contre moi et l’ai embrassée.
Pendue à mon cou, elle me toisa
d’un air coquin :
— Tu veux que je te fasse « cocu » (elle insista sur le mot) avec un vieux monsieur,
moi, une jeune mariée amoureuse ? Une fille kabyle d’éducation stricte ? Tu veux que
ta petite putain ait son premier client ? Tu veux qu’un arabe nous brise en deux notre
honneur ?
Elle ne me laissa pas répondre, m’embrassa et sa main glissa dans mon caleçon. Nous
avons fait immédiatement l’amour, mais après nous être embrasés, elle me dit ne pas
être sûre d’oser cela.
Depuis cet échange, je m’arrangeais pour les laisser seuls plus longtemps, et Akila
me confia qu’il en profitait pour caresser fugitivement ses épaules et ses hanches
par-dessus sa robe. Elle retenait sa main, pour le principe, mais n’empêchait rien.
Quand je lui ai demandé de le recevoir sans culotte, elle s’est raidie, a hésité, puis
a décidé d’en rester à ce jeu coquin et brûlant, sans aller jusqu’à une caresse
intime. Elle n’était pas prête et je n’ai pas insisté.

Le soir où il s’est aventuré sur son corps, elle ne parlait pas beaucoup. Pensive,
elle devait refaire le film dans sa tête. Elle ne savait pas ce que je pouvais penser
d’elle. Elle, fille de policier, qui a grandi dans une éducation militaire et très
orienté Amazigh, est entrain de devenir la pute d’un arabe.
J’adorais son corps, et je ne pouvais m’empêcher en le regardant de l’imaginer nue aux
côtés d’Abdelkader : c’est le contraste, type la Belle et la Bête, Kabyle et Arabe qui
m’excitait le plus, et d’ailleurs c’est aussi ce qui visiblement l’excitait, car il
n’avait rien de vraiment attirant, en tout cas pour une belle jeune femme de 25 ans et
je me croyais plus viril que lui, tout en étant aimé d’elle. Ses cheveux noirs mi-
longs tombant sur les cheveux, ses yeux marron foncés, sa peau très blanche, ses seins
fermes aux aréoles rosées, son épaisse toison noire, son sexe joliment dessiné et
souligné par un fin duvet sur ses lèvres charnues, ses fesses rondes et fermes, tout
cela m’affolait. Ajoutons à cela un beau visage aux traits fins, un sourire désarmant
et une expression constante de fausse timidité qui lui donnait avec ses fines lunettes
qu’elle portait trop rarement à mon goût un air très sage contrastant avec son appétit
sexuel, ses fantasmes crus, sa désarmante franchise.
Plus le jeu se prolongeait, plus elle évoquait son oncle dans nos délires, disant
regretter qu’il ne se soit rien passé d’autres que des attouchements, surtout quand
elle eut 18 ans (je l’ai connue à 19, étudiante). C’est là que j’ai su que le soir
même de notre mariage, en pleine fête, alors que son oncle la faisait danser (les
fêtes étant mixte, en kabylie) et qu’elle était éblouissante de beauté, il lui a dit
qu’elle était si jolie qu’il aurait dû aller au-delà de ses gestes, qu’il aurait dû
lui faire l’amour alors que désormais c’est moi qui avais cette chance. J’ai ainsi
appris qu’il me détestait et aussi que l’aveu de l’oncle avait violemment excité ma
petite femme, le soir de ses noces, même si elle cachait les velléités de son oncle de
peur que son père le tue. Il l’avait alors serré très fort, elle l’avait senti bander
et elle lui a dit qu’il aurait dû oser, car elle en avait rêvé, et qu’elle en rêvait
encore mais qu’il était trop tard. Cet aveu bouleversa l’oncle, se traitant
d’imbécile, qui lui promit de lui faire l’amour bientôt, malgré ce mariage qu’il
maudit. Cela me glaça.
— Pourquoi avoir épousé un jeune de ton âge, alors que les vieux t’attirent ? Je
t’excite moins qu’eux ? Si je dois attendre encore 25 ans, d’avoir presque 50 ans,
pour t’exciter comme eux ?
— Mais non, idiot ! C’est toi que j’aime ! Je ne sais pas pourquoi ça m’excite, c’est
comme ça, je ne me pose pas de question, peut-être parce que c’est très différent de
toi ? Que dirais-tu si j’étais attirée par les hommes te ressemblant ? Mais avoue que
ça t’excite aussi que j’aie ces fantasmes, non ?
— Fantasme ou désir ? Ton oncle, il ne faudra pas que je te laisse seule avec lui…
— Hummm, non ! A moins que tu souhaites vraiment être cocu, que ça t’excite de me
partager avec lui… ou d’autres… ? Après tout, ça t’excite bien qu’Abdelkader me
touche, et tu lui facilites la chose, non ? Peut-être que tu aimerais que je me
débauche réellement ? Ce n’est pas toi qui as proposé que je le reçoive sans petite
culotte ?
Elle était magnifique. Elle me regardait avec intensité, cherchant à deviner mes
pensées. Allongé nu contre elle, j’ai tendu mon bras et j’ai recommencé à caresser son
sexe englué de sperme. Elle ferma un instant les yeux et me sourit.
— Tu rebandes déjà ? C’est parce que je te parle de mon oncle ou c’est ma seule beauté
qui t’inspire ?
— Ta beauté ma chérie… Fis-je sans conviction
Elle tendit la main et se saisit de mon membre dressé.
— J’ai lu récemment qu’il y a des hommes qui rêvent d’être cocus, que leurs femmes
soient infidèles et même qui les poussent à avoir des amants… Peut-être es-tu un de
ceux-là ?
Elle sourit.
— Je vois que ça t’excite quand je te dis être ta putain, « nekkini d lqahba inek » ou
quand je te dis qu’Abdelkader me touche les cuisses, ce qui n’est pas grand-chose. Ad
i yeqqu waarav a nnagh, keccini d cmata, limer zik ad kenghen sut taddart ay atehan.
Je n’utilise pas beaucoup de mots crus comme toi parfois, mais quand je te dis « cocu
» ou je me dis « putain », tu aimes, tu bandes ! Qui sait, tu as peut-être envie de me
prendre au mot ? Dis-moi, tu aimerais que j’aie des amants, que je couche avec
Abdelkader ou avec mon oncle, réellement ? Ou mon très séduisant patron, Allaoua qui
me fait les yeux doux comme je te l’ai déjà dit ? Il veut que je le suive à Tiaret
pour un séminaire de la SONATRACH. Tu aimerais assister, ou tu préfèrerais plutôt que
je te raconte ?, ou bien que je te dise simplement que je me débauche avec mes vieux
amants cochons, ou même que je le fasse sans rien te dire ? Ta jalousie, pourquoi elle
ne fonctionne pas quand Abdelkader glisse sa main sous ma jupe, ou quand je te dis
être toujours excitée par mon oncle ? Inid, inid ay tehhan siked ar wallen-iw, iniyid
ma d akka i tevghid ad tili tamettut-ik !
Elle parlait vite, les questions succédant aux questions. Je ne savais pas quoi
répondre. J’avais très envie qu’on corse notre sexualité, qu’elle joue avec ces
hommes. Peut-être le fait qu’ils soient vieux ne me gênait pas, alors que j’aurais été
écarlate de jalousie avec des jeunes ? Elle attendait une réponse. J’étais persuadé
qu’elle en avait envie, même inconsciemment, ces fantasmes étaient forts, constant et
elle en parlait. J’ai poussé ma caresse et mon doigt glissait contre son sexe
délicieusement inondé.
— Je ne suis pas jaloux d’Abdelkader… mais de ton oncle. Peut-être parce qu’il me
déteste ? En fait, c’est lui qui est jaloux de moi parce que je t’ai épousée. Il n’a
qu’à oser pour te cueillir ? C’est bien ça non ?
— À la différence que je suis mariée, amoureuse et fidèle… Je suis une putain oui,
mais sans client, « ta » putain. Ce n’est pas à moi de chercher des clients, mais à
toi si ça t’excite vraiment d’être mon petit « cocu » chéri… puisque tu aimes ce mot.
Une fois encore, elle me cloua le bec en m’embrassant goulûment. On tournait autour du
pot depuis un moment, mais là, elle venait de se dire prête à franchir le pas si je le
voulais. Pour échapper à une réponse qui me faisait peur, je l’ai prise avec vigueur,
et on s’est étourdis.
J’avais conscience d’être lâche, de ne pas assumer mes désirs fous. Nous continuâmes
nos jeux coquins, nos délires sans revenir trop près en parole d’un passage à la
réalité pour ne pas avoir à nous retrouver à nouveau devant une décision. Abdelkader
venait chaque soir, et lorsqu’il pleuvait et que nous ne sortions pas le week-end, il
passait désormais une heure l’après-midi pour boire un café disait-il, peloter Akila
traduisais-je. Il devenait de plus en plus audacieux lorsque je m’éclipsais. Akila
continuait à le retenir sans vraiment le repousser. Elle m’a dit avoir été enlacée à
plusieurs reprises et avoir nettement senti son érection.
_Yekkeras d webbuc-is, yerrayit id ar u3abud-iw …

Lorsque soudain la boîte la société de Akila (SONATRACH) la licencia, ce fut d’abord
un coup pour notre équilibre. Très affectée, elle promit de s’activer pour chercher un
nouveau travail, et je la savais compétente, débrouillarde, mais je savais surtout
qu’elle allait être plus présente chez nous, donc sans moi, à la merci d’un vieux
cochon opportuniste, et elle aimait les vieux cochons.
Abdelkader feignit d’être affecté, certainement ravi au fond de lui, et dit de ne pas
nous inquiéter pour le loyer. Ses propos me revenaient en mémoire… En y réfléchissant,
cette catastrophe n’était pour moi que matérielle. J’avais envisagé d’économiser pour
nous construire au plus vite une maison, et la perte du salaire de Akila ne
contrariait en fait que cela. On avait le temps finalement, et j’ai relativisé. Pour
le reste, je me surpris à penser qu’il allait enfin se passer quelque chose à laquelle
je n’avais pas osé dire oui, mais que je souhaitais au fond de moi. Bizarrement,
bêtement peut-être en raison du risque de corrompre ma jeune mariée adorée, mais cela
m’excitait, je devais me l’admettre.
Akila consacra sa première semaine de chômage à démarcher les entreprises locales, et
profita de sa présence en ville pour venir me chercher au travail. On rentrait
ensemble et ABDELKADER n’eut pas le loisir d’en profiter pour se manifester. Je le fis
remarquer un soir à Akila.
— C’est mieux comme ça, non ? On rentre ensemble. Si je rentre avant toi, il va
sûrement se précipiter… mais c’est peut-être ce que tu désires, me savoir seule avec
lui ? Dis-moi…
— Eh, tu veux une autorisation ? Fis-je amusé
— Ay aghyul ! lança-t-elle. Mon mari est un idiot, hi, hi ! Je suis toujours ta femme
fidèle, non ? C’est le rêve de tous les hommes, non, à moins que ce que j’ai lu sur
certains d’entre eux… ?
— Ceux qui aimeraient que leurs petites « putains » les fassent « cocus »… En il
faudra bien payer le loyer d’une manière ou d’une autre… et Abdelkader se montre si
conciliant.
Elle eut une expression très coquine.
— Et tu vois ça comment ? Tu veux que ta petite femme se prostitue ? Qu’Abdelkader
devienne mon client et me paye en oubliant de demander le loyer ? Tu veux que je fasse
la putain, dis-moi…
— Tout dépend si tu en as vraiment envie…
— Non, dis-moi toi, ce que tu as envie que je fasse.
A nouveau son regard de braise me transperça. Ce qui me plaisait en elle, c’est qu’il
n’y avait jamais de faux semblant. Elle était nature, directe, franche. J’imaginais ma
jolie et jeune épouse écrasée sous le poids du propriétaire, à recevoir son sperme en
paiement d’un loyer qu’on ne pouvait plus payer. Et je bandais !
— Au risque de te choquer, j’aimerais que tu le fasses, lui dis-je enfin.
— Tu veux me prosti, dis-moi…
— Oui, prostitue-toi pour moi, avec lui, avec Abdelkader, avec tous les vieux qui te
tentent.
— Parle-moi crûment, ça m’excite, fit-elle en se serrant contre moi
J’ai retiré sa petite culotte, et j’ai palpé ses fesses comme Henri aimerait le faire.
— Des gros mots ?
— Ce que tu veux, dis-le avec tes mots.
— Je veux que tu te prostitues, que tu fasses la putain, que tu deviennes très salope
avec tes vieux cochons. Je veux le savoir, que tu me dises tout, peut-être même le
voir, je veux te posséder après eux, pleine de leurs spermes, je veux que ma tendre
épouse me fasse cocu, me le montre, me le prouve… Je veux dormir dans nos draps tachés
par tes amants… arr iyi d atahan !
Là, c’est moi qui perdais les pédales, j’allais trop loin, je disais n’importe quoi,
j’allais tout foutre en l’air en la choquant, et je l’ai embrassée longuement.
Le week-end venu, nous sommes allés chez ses parents à At Yanni. Nous y avons vu son
oncle, le frère de son père, qui la dévorait des yeux le salaud. Ce n’était pas prévu
et cette confrontation me glaça. Il avait de la chance me dis-je, alors qu’il était
persuadé que c’était l’inverse. De retour dimanche, nous avons déliré sur la route sur
cet oncle charmeur de 52 ans, bel homme, qui avait bêtement ignoré que la petite
victime qu’il avait allumée sans vraiment le savoir était devenue une jeune femme
épanouie et gourmande, même de lui au moins en rêve pourtant c’est une pensée
complétement ueuse.
Abdelkader, bien sûr, vint. Il est venu une demi-heure après notre arrivée. Akila,
émoustillée par sa rencontre avec son oncle et nos propos croustillants sur la
route avait cette fois accepté de retirer sa culotte. Ce fut pour moi à la fois un
soulagement et une terrible angoisse, sentiment paradoxal fait d’excitation et de
crainte. Fuite en avant. J’ai servi le café et ai prétexté devoir compléter le niveau
d’huile dans la voiture pour les laisser. Je suis remonté une bonne demi-heure après,
en faisant beaucoup de bruit. Akila avait le regard brillant des moments de grande
excitation. Abdelkader était rouge… Je me doutais bien qu’ils n’étaient pas passés à
l’acte, mais il a dû se passer quelque chose, s’embrasser peut être ! Ils auraient
tout le temps le lendemain, et tous les jours qui allaient suivre. Qu’avais-je fait,
qu’avais-je osé ? Je me pris pour un fou, un fou qui pourtant bandait fort. Ughalagh
d cmata ! Paradoxe encore. Terrible paradoxe d’une envie hors norme, excitante parce
qu’elle était hors norme, et angoissante aussi pour cela.
Quand Abdelkader fut parti, je me suis précipité sur elle pour caresser son sexe.
Plein de sève, naturellement, mais apparemment rien d’autre.
— Je n’ai pas couché avec lui si c’est ce que tu veux vérifier…
— Il t’a embrassée ?
— Oui, embrassée, caressée…
— Et toi ? Tu l’as touché ?
— Oui…
Elle m’embrassa, comme toujours quand elle était embarrassée. Elle baissa les yeux…
— Si tu es jaloux, je le comprendrais, fit-elle.
— Tu l’as sucé ?
— Un peu…
J’eu un coup à l’estomac…
— Il a éjaculé ?
Elle ne répondit pas. Je caressai avidement son sexe humide et surmontait péniblement
mon angoisse. L’excitation se fit enfin la plus forte, et je me sentis libéré,
surexcité.
— Ma petite putain me trompe en suçant le propriétaire ? Ma petite salope a fait une
pipe à un autre homme que moi ? Dis-moi, il en a une grosse ?
Elle fouilla dans mon pantalon et saisit ma queue, dure comme du bois
__Oh, ce n’est pas très important la grosseur, tu sais !
_je compris qu’elle ne voulait pas me vexer…
__Elle est plus grosse c’est ça ?
— Oui plus grosse, mon cœur mais c’est toi que j’aime. Aussi il a de très grosses…
couilles, comme un taureau ! Cela fait bizarre. Et quelle quantité il a expulsé ! Il
n’est peut-être pas normal de ce côté là… En tout cas, ça m’a excitée comme une folle.
__Je suis détruit par la jalousie et pourtant je bande comme un âne.
__Tu n’as pas su m’empêcher de plonger vers ça. Tu l’as voulu, n’est-ce pas ! Je te
demande de supporter la douleur que ça te procure et d’accepter. Accepte ton état
maintenant et ravale ta rage. Intègres ton nouveau statut, celui du cocu que tu es
devenu, peut être que cela apaisera ton cœur. Autre chose, demain quand tu croiseras
Abdelkader tu pourras baisser tes yeux. Les Arabes nous dominent et l’un d’eux baise
ta femme.
__Il t’a baisé ?
__Non, pas encore mon chéri, mais toi et moi savons que le processus est enclenché.
__Ah, mais si demain je voudrais tout arrêter ?
__Cela changera tout, bien entendu, mais penses-tu être toujours le maitre de la
situation ?
__Tu veux dire que tu ne voudrais plus revenir en arrière ?
__Je t’aime Nadir, Hemmelagh-k, je ne ferais jamais ce qui briserait notre amour. Mais
Abdelkader l’entendra-t-il de cette oreille ?
__C’est moi qui te possède pour l’instant.
__Je sais mon cœur, enfin, quand je dis je sais je n’oublie de me poser la question
suivante : Ne t’as-t-il pas dépossédé, en partie, de ton épouse ? Les Arabes sont
ainsi faits mon amour, ils arrivent en locataire et ils finissent propriétaires des
lieux. Je pense que c’est notre destiné à nous les Kabyles. Ils nous ont dépossédés de
notre langue, notre culture et je ne crois pas qu’ils s’arrêteront là. Beaucoup de
psychologue indiquent que l’acceptation de la défaite est un apaisement. Ce n’est pas
pour rien que je te demandais de baisser les yeux quand tu rencontreras Abdelkader.
— Tu pars avec moi au travail demain ?
Elle se recula, bras tendus autour de mon cou.
— J’ai rendez-vous demain après-midi pour un entretien. Si tu le veux toujours, je
resterai demain matin ici…
— C’est lui qui viendra, ou toi qui iras ? Demandai-je la gorge nouée.
— Chéri… c’est toi qui as dit que tu voulais ça dans nos draps, mais si tu préfères…
— Non, c’est très bien ! Dis-je en l’interrompant. Si tu as envie comme ça c’est le
principal. Dis-moi, toi, des mots crus s’il te plaît, j’en ai besoin, là, maintenant…
dis-moi que tu es une salope…
C’est à ce moment que j’ai remarqué que son chemisier était taché. Cela m’a fouetté,
et a définitivement dissipé toute cette angoisse paradoxale qui étouffait une fois
encore mon excitation. Je l’ai prise le soir, et surtout le matin avant de partir.
Elle allait juste après faire l’amour avec Abdelkader qui piaffait d’impatience en
attendant de prendre ma place toute chaude, le salaud, l’Arabe. Il va prendre ma
femme. C’est moi qui l’ai épousé et c’est lui qui va la niquer. Et je voulais qu’elle
garde les traces de moi. C’était stupide, mais je l’ai voulu comme ça.
Ce fut la semaine la plus étrange de ma vie. Je vivais un peu cela comme un rêve.
Akila a reçu Abdelkader chaque matin, et deux après-midi juste avant que je ne rentre.
Moi qui croyais qu’à partir de quarante ans on ne pouvait plus souvent ! Chaque midi,
elle me téléphonait et me racontait ce que je voulais qu’elle raconte, pudiquement ou
crûment selon mon degré d’excitation, c’est moi qui décidais.
Le lundi soir, elle était venue me chercher au travail après son entretien. Elle m’a
serrée fortement et j’ai éprouvé un sentiment très étrange de sentir ce corps si connu
et si adoré, que je savais avoir été possédé le matin même, pour la première fois, par
un quinquagénaire viril qui l’avait souillée. Elle serrait tendrement son cocu de mari
et j’ai eu terriblement envie d’elle.
Le plus bizarre fut le premier soir où je rentrai juste après qu’Abdelkader ait
regagné son appartement. Il m’évitait en disant à Akila : « je ne veux pas rencontrer
le tahan pour l’instant ». Pourtant elle lui avait dit que j’étais d’accord et que
cela m’excitait qu’elle me fasse cocu avec lui. Elle était encore au lit, nue, une
énorme tache s’étalant sur le drap entre ses cuisses ouvertes et me tendait les bras.
Son sexe velu, sa belle toison noire était totalement engluée d’un sperme épais qui
continuait lentement à s’échapper d’entre ses lèvres. Même dans les films X, je
n’avais jamais vu ça. Cela aurait dû me dégoûter, mais c’était là le même cadeau que
j’avais fait lundi matin à Abdelkader, que cela n’avait visiblement pas gêné. Ça m’a
violemment excité. Je me suis allongé sur elle, nous nous sommes longuement câlinés,
puis je l’ai fait parler pour faire taire cette angoisse stupide qui à nouveau
m’envahissait et affectait mon érection. Enfin, n’en pouvant plus, je l’ai pénétrée,
souillée, inondée et l’ai pistonnée comme un fou. Elle gémissait vivement, ses doux
gémissements émis au rythme du bruit de clapotis que faisait mon membre dans son vagin
plein de sperme. J’y ai ajouté le mien, puis suis allé me doucher, en proie à ces vifs
sentiments paradoxaux qui ne m’ont pas vraiment quitté de la semaine.
Akila m’a fait rire en m’exhibant en fin de semaine l’épaisse serviette qu’elle
n’oubliait plus d’utiliser pour mettre sous elle, pour éviter de changer chaque jour
les draps, toujours son sens pratique. Elle est vite devenue la « serviette
d’Abdelkader ».

Je n’ai vu Abdelkader que le Vendredi matin suivant, en lui rendant visite. Un peu
inquiet de m’apercevoir en ouvrant sa porte, je l’ai rassuré d’un sourire et lui ai
dit que j’allais faire un peu de vélo, pour m’entretenir, jusqu’à midi. Je ne l’ai pas
regardé dans les yeux, je ne pouvais pas. Dès lors, il ne se cacha plus, ne se gêna
plus. Elle eut ses règles et se refusa à l’un comme à l’autre, comme d’habitude, pour
se rattr ensuite avec ferveur. Elle aimait ça, ne s’en cachait pas, et convainquit
Abdelkader, réticent au départ, de me laisser parfois les regarder quand vraiment j’en
avais envie. Ce fut plus torride que tout ce que j’avais imaginé. Ma belle petite
jeune femme nue contre cet homme un peu ventru, bien conservé à part cela, aux
étonnantes couilles velues pendantes qui produisaient en quantité industrielle un
sperme épais que le vagin étroit de Akila, saturé, expulsait rapidement et
abondamment, et qui se répandait sur la serviette sous ses fesses. Elle était excitée,
jouissait à répétition, bien plus qu’avec moi je devais bien me l’avouer. J’étais
fasciné par son sexe pénétré, ses lèvres velues dessinant un O autour de la grosse
bite d’Abdelkader dont les grosses couilles balançaient lourdement sous lui. Il l’a
baisait en me disant : Chouh yal 3attay, chouf kifach erdjal inikoulek mertak ya
ettahan. Tous mes sens étaient à la fête, la vue bien sûr, même l’odeur si
délicieusement musquée de l’amour, et plus encore l’ouïe enchantée par les sons
qu’elle produisait en faisant l’amour : elle respirait fort, bruyamment au rythme où
on la prenait. Akila me regardait droit dans les yeux en disant : Tamtuut-ik d lqahba
n wa3ravec a nadir, akka i dirgaze nagh !!! Tefkam tilawin nwenn iwa3raven aten
tteqqun…. D netta i d argaz-iw tura a cmata a l3ar n yergazen. À chaque expiration, un
petit son plaintif et parfois un « oui » murmuré. Quand son plaisir montait, des
gémissements brefs accompagnaient le rythme jusqu’à un plainte continue annonçant son
orgasme couronné d’une longue plainte aiguë, accompagnée de spasmes et de tremblements
de son menton. Elle préférait de loin la position du missionnaire, lui permettant son
jeu favori d’embrasser à pleine bouche. En levrette, elle lançait souvent une main
cherchant à toucher celles posées sur ses flancs ou ses hanches.
J’aimais la prendre ensuite, souillée, et laissait la place à Henri quand il en
voulait encore. Elodie était aux anges : être prise ainsi plusieurs fois de suite lui
procurait des orgasmes à répétition : Ferragh fi kerchi Abdelkader, rekkeb-li ldjouf
ou radjli ichouf…. La serviette était parfois à tordre et… nous ne payions plus de
loyer. Après trois mois de chômage, elle retrouva un emploi de comptable, bien payé,
dans un grande entreprise nationale. Notre vie sexuelle ne s’assagit pas pour autant.
Ce qu’elle ne pouvait plus faire le matin, elle le refaisait au moins deux soirs par
semaine, parfois avec nous deux, à la file. Akila n’avait pourtant pas changé. Elle
restait cette adorable épouse, tendre, affectueuse, complice, pleine d’humour et
adorant le mien.
C’est alors qu’un soir où exceptionnellement elle avait repoussé Abdelkader venus nous
rejoindre dès notre arrivée en lui demandant de nous laisser seuls, elle me reparla de
son oncle… J’ai eu un pincement au cœur, une bouffée de jalousie. Il l’avait contactée
par téléphone, l’avait invitée à passer seule un week-end chez lui à Boukhalfa, 11 km
avant d’arriver à Tizi Ouzou, disant se sentant seul surtout depuis la mort de la
tante de Akila Nana Ldjo, pourtant si gentille. Elodie m’avoua avoir été vivement
excitée par cet appel mais avoir été très déçu par les propos qu’il lui avait tenus à
mon endroit. S’il avait envie d’elle, il jouissait surtout par avance de me cocufier,
disant que je ne la méritais pas, qu’ils allaient s’éclater dans mon dos alors que je
resterais seul chez nous, et d’autres méchancetés. Elle avait failli lui répondre que
j’étais un cocu heureux et excité, mais se reprit. C’était trop personnel et chez nous
les Kabyles c’est presque une question de vie ou de mort. Elle avait conscience qu’il
me voulait du mal et quand on veut détruire un homme, chez nous, on lui prend sa
femme. Et cela a cassé son désir, en même temps que ça l’a excité. Elle déclina
l’invitation en lui disant qu’il n’avait pas honte de draguer sa nièce, que si son
papa le savait il le ait et puis c’était trop tard, qu’il aurait dû le lui
proposer avant son mariage, et qu’elle m’adorait. Puis elle m’embrassa amoureusement.
— Je ne te ferais jamais du mal, me dit-elle. Nos jeux sexuels sont excitants, je fais
la putain par jeu, j’ai un client régulier, je te fais « cocu » sans te trahir puisque
tu aimes bizarrement cela et qu’on le veut comme ça, tous les deux, mais je ne ferai
rien dans ton dos.
— C’est pourtant ton premier fantasme, et tu éprouves du désir pour lui.
— Oui, mais pas comme ça. Tant pis pour lui. Je t’aime. Dis-moi… On forme un couple
bizarre nous deux, non ? Tu es le meilleur des maris Kabyles, quelle chance j’ai.
Ce soir-là, nous avons fait l’amour tendrement, en amoureux, poussant nos confidences,
nos désirs. Elle me parla du bébé qu’elle voulait de moi. Elle me demanda si je
n’éprouvais vraiment aucune jalousie vis à vis d’Abdelkader.
— Tu vois, quand on n’avait que le gode pour jouer, je disais que c’était mes copains,
notamment Dahman qui en pince pour toi. À ce moment-là, j’avais vraiment envie que tu
l’acceptes à mes côtés dans ton lit. Erreur, j’aurais été très jaloux, c’est sûr. Si
tu fais avec un autre comme moi, je me dirais pourquoi ne pas me préférer ? Mais si tu
fais avec des hommes plus âgés, différents, ce n’est plus pareil. Et puis… il y a un
côté très pervers, un peu bestial qui fouette mon excitation. Putain, cocu, ces mots
m’excitent avec un vieux, pas un jeune. Et puis, il est un peu ton client puisque tu
te prostitues avec lui pour le loyer, et une prostituée mariée, c’est violemment
excitant ! Non, je ne suis pas jaloux. C’est bizarre, mais c’est comme ça. C’est aussi
grâce ou à cause de la situation de notre pays.

— Moi aussi j’ai des goûts bizarres, et ils se complètent, heureusement ! Jouer à me
prosti m’excite beaucoup ! L’éducation stricte de ma famille est entrain de volée
en éclat.
— Hi, hi ! Tu veux augmenter ton chiffre d’affaires ?
— Idiot !
Je jouais avec ses poils, palpait ses seins fermes.
— Non… Mais je vais bientôt arrêter la pilule, le bébé. Je ne pourrais plus jouer,
plus recevoir de sperme autre que le tien. Tu vas peut-être me maudire, mais… je vais
devoir devenir sage. Mais rassures-toi, je serai toujours ta petite putain prêt à tout
! Alors, ne va pas voir d’autres femmes, hein ! Si tu n’es pas jaloux, et même si ça
te semble étonnant par rapport à ce que tu me laisses faire, je n’aimerais pas du tout
être cocue…
Je réalisais que la platitude d’une vie sexuelle conformiste n’allait pas être
vraiment facile à accepter. Quand on a l’habitude de manger épicé, un plat sans sel…
— Tu veux l’arrêter quand cette pilule ?
— J’aimerais après mes règles de la semaine prochaine.
— Tu sais que j’ai étudié ça dans mon cursus. Après cinq ans de pilule, ça ne
démarrera pas tout de suite. Regarde ta sœur, il lui a fallu six mois pour être
enceinte. Le premier mois sans, sûr que tu ne risques rien.

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