Virée En Voiture

Virée en voiture

Il est 20h. Je me prépare à sortir. J’enfile une jupe, noire, dont la bordure est
transparente. Au-dessus, ce sera un top légèrement décolleté. Je ne veux pas en faire
trop. J’ai tout juste 18 ans et je sors avec trois amis, je ne voudrais pas qu’ils
perçoivent ma tenue comme un appel au sexe ! A peine le temps de me maquiller que
j’entends un coup de klaxon. Je réajuste rapidement ma coiffure, enfile une longue
paire de bottes en cuir et dévale les escaliers.

La musique est forte, j’entends des rires, il semblerait que l’ambiance soit déjà bien
lancée. J’ouvre la porte arrière et m’installe, leur souriant. Je me penche alors pour
faire la bise aux deux garçons assis à l’avant, Thomas et Léo, puis termine par celui
installé sur la banquette arrière, Simon, qui semblait bien occupé à reluquer mes
fesses tandis que j’étais penchée. Nous nous connaissons depuis quelques années,
fréquentant le même lycée. Thomas est un garçon discret, qu’on qualifierait d’intello.
Il est brun, pas très grand, mais très vif. Léo, lui est un petit blondinet sûr de
lui, qui fait courir plus d’une fille et qui en a bien conscience, il sait en jouer.
Enfin Simon, le plus âgé. Brun, les cheveux très courts, une voix profonde, il a ce
quelque chose de déstabilisant dans le regard.

Nous démarrons. Ma jupe est remontée à mi-cuisses avec toute cette agitation, je n’ose
pas y toucher, me disant que cela passera davantage inaperçu si je ne fais rien. La
voiture est petite, nous sommes à l’étroit à l’arrière bien que nous ne soyons que 2.
Je sens une étrange chaleur commencer à m’envahir. Nous roulons pendant un bon quart
d’heure. Nous parlons de tout et de rien, des cours, les derniers potins, les rumeurs
de « qui couche avec qui ». De temps en temps, je sens des regards envieux se diriger
sur mon corps.

Comme un réflexe, mes jambes s’écartent un peu plus, et au gré des dos
d’ânes, ma jupe remonte encore. Il me semble que Léo ne décroche plus son regard du
rétroviseur, la vue doit être à son goût. Je rougis, mais ne ressens pas l’envie de
changer de position.

Nous nous arrêtons en ville et pénétrons dans un bar. Les clients déjà installés nous
regardent entrer, le regard interrogatif, se demandant surement ce qu’une jeune fille
peut faire seule avec 3 mâles en pleine ébullition ! Et bien moi aussi justement je
suis en pleine ébullition !

Le garçon le plus jeune, Thomas, commande une première tournée. Nous trinquons à cette
soirée que nous nous promettons d’être des plus mémorables. Nous rions, les
discussions deviennent de plus en plus osées. La lecture de quelques magazines les
pousse à discuter des positions sexuelles préférées des français. Ils veulent
connaître mon avis. Je me contente d’un petit sourire entendu qui laisse leur
imagination faire le travail, m’imaginant dans les positions les plus folles avec eux.
Puis nous parlons sextoys, ils sont avides de savoir la sensation que peuvent
provoquer les vibrations d’un vibromasseur, et semblent scotchés de m’entendre leur
vanter la montée d’excitation que cela provoque, l’intérêt de l’utiliser seule ou avec
un partenaire. Léo commande une prochaine tournée, pour plaisanter il me lance « - On
va te donner très chaud tu vas voir, tu vas vite te retrouver en dessous ». Cette
annonce les excite un peu plus, ils semblent désireux de connaître la couleur de mon
string, commencent à parier. J’annonce que le gagnant aura le droit de venir vérifier
par lui-même. Toutes les couleurs y sont passées : noir, rouge, rose, blanc, violet,…
Quelques tournées plus tard, c’est Simon qui gagne le gros lot en proposant « Léopard
». Le patron nous annonce alors que le bar va fermer, me fixant avec un regard plein
de sous-entendus.
Nous partons alors avec Simon, prenant de l’avance sur les autres
pour nous rendre à la voiture.

Je m’installe sur la banquette arrière et il m’y rejoint. Il glisse sa main sous ma
jupe et, tandis qu’elle remonte, il m’embrasse à pleine bouche. Je me laisse faire,
cela faisait un moment que j’en avais envie. Son baiser est maladroit, il semble mal à
l’aise et peu sûr de lui. Je glisse ma langue dans sa bouche pour lui faire
comprendre que je suis consentante et que j’ai hâte de voir la suite. Encouragé par ma
fougue, il plonge carrément sa tête entre mes cuisses, écarte mon string et colle sa
langue sur mon clitoris. Il le masse un moment du bout de la langue puis descend le
long de mes lèvres. Alors que je commence à gémir, la voiture est secouée. Nous
comprenons alors que les autres sont dehors et nous regardent surement depuis un
moment… Je pose alors ma main dans les cheveux de Simon car j’ai envie qu’il continue
encore, le fait que les autres nous regardent ne me dérange pas, j’ai même
l’impression que ça m’excite et que les sensations sont décuplées. Simon refait
surface et après un dernier baiser empreint de ma saveur intime, il sort et se place
au volant.

Thomas lance en rentrant : « - Bon, on ne va pas terminer la soirée là ça serait
dommage. On s’est arrêté acheter des bières, on va aller les boire au vieux fort ! »

Alors qu’ils s’installent, je me sens maintenant trempée, et cela doit se percevoir
car Thomas ne cesse de me regarder avec envie tandis que nous roulons. Il s’est assis
à côté de moi, Nous montons une route en lacet et nous garons vers le vieux fort. Il
fait nuit noire. Je sors de la voiture, et à peine ai-je fait quelques pas que Léo
m’att pour me plaquer contre le véhicule en me disant « - Nous aussi on en veut,
vous nous avez carrément excités tout à l’heure! » Le métal glacial dans mon dos
contraste avec la chaleur ambiante.
Je cède et l’embrasse, introduisant ma langue dans
sa bouche, jouant avec tandis que sa main file droit sous ma jupe. Le fait que les
autres nous observent rend la situation encore plus excitante. Il entre alors un doigt
en moi, puis deux. « -Ouah les gars elle est trempée ! ».
Je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant, je suis seule avec trois hommes en pleine
nature, et ils n’ont qu’une envie : me prendre. Il est normal que cela ne me laisse
pas indifférente ! Et le fait qu’il souligne mon état m’excite un peu plus. A ce
moment précis, je me sens à leur merci. Je me dégage de son emprise, et part embrasser
Thomas, qui lui aussi semble mourir d’envie de passer à l’action, si j’en juge pas la
bosse que je sens dans son pantalon lorsque je laisse ma main se promener sur son
corps.

Je m’allonge alors sur le capot, les cuisses ouvertes, m’offrant à celui qui le
voudra. Léo est le plus rapide. Il plonge la tête la première et sa langue lape la
cyprine qui s’écoule, puis elle s’introduit en moi. Je tends la main et tire Thomas
vers moi. Je déboutonne son pantalon, il saisit où je veux en venir et se déshabille à
toute vitesse. Il approche son sexe tendu de moi, de mes lèvres, et je le happe. Vu sa
réaction, ce doit être sa première fellation. Je m’applique alors à la faire durer,
alternant va-et-vient rapides et caresses de la langue le long de sa tige.

Pendant ce temps, Léo a dégainé un préservatif et, à peine mis en place, il s’apprête
à me pénétrer. Son sexe n’est pas très long mais trapu et, à peine je commence à le
sentir entrer en moi que mes gémissements se font plus forts, je sens l’orgasme
arriver.

Simon s’approche, je vois qu’il a son sexe à la main et qu’il se masturbe
énergiquement en nous regardant.
Cela doit bien durer 15 minutes, et j’aime ces mâles autour de moi, autant concentrés
sur leur plaisir que sur l’envie de m’en procurer.
Leurs mains se promènent parfois
sur mon corps, tiraillent mes seins, glissent sur mon ventre, frôlent mon anus. Ils
veulent explorer mon corps et en toucher les moindres recoins. Je les laisse faire et
les guide par mes gémissements.

Alors que Thomas se trouve au plus profond de ma gorge, il émet un râle et déverse son
sperme dans ma bouche. Une bonne partie de ce précieux liquide s’écoule de la
commissure de mes lèvres car je n’arrive pas à tout avaler. Devant cette image, je
sens Léo lui aussi jouir en moi, son corps se crispe brutalement contre moi dans un
dernier coup de rein. Excité par cette vision, Simon accélère frénétiquement ses
mouvements et projette un long jet de sperme discontinu sur mon décolleté.

Je reste alors allongée là, laissant les spermes se mélanger et se déverser sur le
capot de la voiture… Au bout de quelques minutes, Léo me tend timidement une serviette
pour que je puisse m’essuyer. Il semble presque gêné, comme si tout d’un coup il
prenait conscience de ce qu’il venait de se passer.
Moi-même, du coup, je me sentirai presque mal à l’aise, et me rhabille rapidement.
Nous buvons une dernière bière, profitant de la nuit étoilée. Puis petit à petit
l’ambiance se détend, les hommes me prennent un à un dans leur bras d’une manière
tendre, comme pour me remercier du cadeau que je viens de leur faire. Il n’est pas
nécessaire, à cet instant, de parler. Nous savourons juste la chaleur de nos corps,
respirons le mélange de nos odeurs, et figeons cet instant dans nos mémoires. Puis il
est temps de rentrer. Nous montons en voiture, et prenons la route de chez moi. Au
moment où la voiture s’arrête devant la maison, je prends le temps de les embrasser un
par un, comme pour clôturer ce qu’il vient de se passer. J’aime les contacts de ces
langues si différentes, de ces lèvres qui s’enchaînent sur les miennes.

Je leur souris et descends de la voiture. Je m’éloigne sans me retourner. Je me glisse
discrètement chez moi alors que j’entends la voiture repartir. Je prends alors une
douche bien chaude, pour libérer mon corps de leur odeur, tout en repensant à
l’intensité de cette soirée presque irréelle que je venais de vivre…

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