La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 76)

(suite de l'épisode 72 avec myna)

Myna remercia et se retira. Une fois la porte passée, elle fut perdue. Que devait-elle
faire, où devait-elle se rendre. Cet endroit était tellement spacieux. Elle n’en
connaissait que les pièces principales. Et encore, elle n’était pas sûre des moyens de
s’y rendre, étant donné qu’elle avait, jusque là, dû se déplacer en baissant les yeux.

Heureusement pour elle, Viktor s’avança près d’elle. Il l’avait attendu au détour d’un
couloir et avait voulu voir ce qu’elle ferait. Il avait également remarqué son air
perdu. Cette fille était vraiment à sa place. Au lieu de courir pour tenter de sortir,
elle était demeurée là, à se demander ce qu’elle devait faire.

“Quand tu es seule et que tu n’a rien de prévu sur ton emploi du temps, tu dois te
rendre directement à la salle commune. Je vais te montrer le chemin.
Exceptionnellement, tu as le droit de lever les yeux, cependant, si nous croisons
quelqu’un, n’oublie jamais de baisser tes yeux. Allons-y.“

La jeune esclave se mit en marche. Au bout de quelques pas, un coup de cravache vint
cingler ses fesses, déjà endolories et zébrés par les coups de battoir qu’elle avait
reçu lors de la cérémonie de libération. Myna ne put retenir un cri de surprise, qui
fut accueilli par un nouveau coup. Elle se mordit la lèvre pour ne pas crier à
nouveau. Viktor lui rappela l’emplacement de ses bras. Cette dernière s’exécuta,
s’excusa et remercia. Ils purent donc se remettre en marche. Décidément, il avait
raison, cette fille était vraiment à sa place. Le Maître, le Marquis d'Evans allait
vraiment aimer la dresser.

Ils arrivèrent sans encombres dans la salle commune des esclaves femelles. Viktor la
fit s’installer sur une des tables de massages.

“On ne pourrait pas s’installer dans ma cellule, Viktor ?“
“Non, le Maître a supprimé toutes les tables personnelles, tous les soins se feront en
salle commune à partir d’aujourd’hui.

Si c’est à cause des marques que tu veux te
cacher, n’en ai pas honte“

Pour souligner ses propos, il donna une grande claque sur le postérieur de la jeune
femme avant de le lui masser avec une huile apaisante et cicatrisante.

Lorsqu’il eu fini, il la fit descendre et s’installer sur un des sofas. Il lui ordonna
de se restaurer. Encore une fois, elle eu un réflexe de contradiction, en lui disant
qu’elle n’avait pas faim. Ce fut la fois de trop. Viktor fit un geste à l’attention de
personnes qu’elle ne vit pas. Aussitôt, deux hommes à la peau d’ébène, la dépassant
d’au moins trois têtes, et dont les cuisses et les biceps devaient être plus large que
son tronc, se saisirent d’elles, de manière assez brutale. Les traces de leurs doigts
allaient laisser des marques sur sa peau diaphane. Ils l’attachèrent à une corde qui
pendait. Ils tirèrent dessus à l’aide d’une poulie, afin qu’elle se retrouve étirée
vers le haut, ses doigts de pieds touchaient à peine le sol. Lorsque l’un d’eux passa
devant Myna, elle remarqua que les deux hommes étaient nus à l’exception d’un pagne en
lin très fin cachant à peine leurs attributs que l’on devinait parfaitement.

Quand l’esclave fut bien en place, les valets firent lever toutes les têtes des
femelles, afin qu’elles suivent bien la correction.

Viktor s’approcha d’elle, un fouet à la main. Le superviseur lui avait appris à
fouetter les esclaves de manière à ne laisser que peu de trace, et en évitant de les
faire . Interdiction absolue en cette demeure.

“Règle numéro 8 ?“

“Euh… Je… je ne sais pas…“ Dit-elle d’une voix tremblante. “Je… je… n’ai pas eu le
temps de les apprendre…“

L’homme donna plusieurs coups sur les cuisses de la jeune fille, avant de dire d’un
air sardonique :

“Ah… tu n’as pas eu le temps de les apprendre. Eh bien, demandons à une femelle au
hasard qui les sait si elle peut nous la donner.
Voyons… e51, règle numéro 8, je te
prie ?“

“ Règle numéro 8. Tout affront mérite punition.“ Récita l’interpelée d’une voix
claire, forte et sûre.

Son valet, la félicita fièrement d’une caresse sur la tête.

“Règle numéro 8, tout affront mérite punition“ Repris lentement Viktor. “Et des
affronts tu m’en a fait deux. Donc si je compte bien, tu as droit à une double
punition. N’oublie pas de compter et de remercier.“

Les coups se mirent à pleuvoir et rapidement elle perdit le fil. Quand il eu fini,
Myna était zébrée des chevilles à la nuque. Viktor fit un nouveau signe, et l’un des
gardiens vint la détacher. Il ne prit pas la peine de la retenir et elle s’effondra.
Le valet entoura sa chevelure dans son point et la traina à l’écart. Il posa une
gamelle pleine de fruits découpés devant elle. Il lui attacha les mains dans le dos,
et lui ordonna de manger.

Myna se pencha sur la gamelle et essaya d’attr les fruits avec ses lèvres et ses
dents. Au début, ce ne fut pas facile, mais quand elle eu trouvé la technique, elle se
débrouilla assez bien. Avant qu’elle ne finisse, il s’accroupit près d’elle et dégagea
ses cheveux. Elle tourna son visage vers lui. Elle était encore en larme. Il sortit un
mouchoir de sa poche pour lui essuyer les joues et la moucher comme on ferait avec un
. Puis il lui dit d’une voix douce, presque tendre :

“Je t’ai demandé de manger, car depuis hier soir tu n’as quasiment rien mangé, si ce
n’est le foutre de quasiment tous les mâles de cette maison hier soir (Myna ne put
s’empêcher de grimacer au souvenir de la douloureuse expérience), et le gruau de ce
matin. Tu devras également te passer de déjeuner. Le Maître a demandé que tu sois
placée comme ornement dans la salle à manger pour le déjeuner. Tu seras attachée sur
le mur, afin que Monsieur le Marquis et ses invités puissent jouir du spectacle que tu
offriras.
“

Il l’a fit relevée et l’emmena avec lui. En temps normal, il aurait pris le temps de
repasser un onguent apaisant, mais il n’était plus temps, les ornements devaient être
mis en place au moins une heure avant le déjeuner.

Dans la grande salle, on la fit avancer jusqu’au mur faisant face à la place du
Maître, pile entre deux grandes fenêtres. Elle fut soulevée à nouveau par les deux
colosses, et Viktor, monté sur un escabeau lui attacha les deux poignets en l’air,
puis ses chevilles. Une corniche était placée dans le mur, ses fesses reposant dessus,
afin que son poids ne tire pas trop sur ses poignets et ne la fasse pas trop souffrir.
Ceci était un euphémisme, étant donné la douleur que lui provoquaient encore les coups
de fouet. Les zébrures frottaient sur les pierres apparentes et les lui rappelaient,
s’il lui venait à l’idée de les oubliés ...

(à suivre ...)

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