Les Origines De La Saga Des Esclaves Au Château... (Épisode 79)
(suite de l'épisode 67) - Année 1784 - Un mariage et une installation (1)
Depuis un mois, la jeune et "pure" éléonore (puisque tel est son prénom de baptême)
uvre en l'auberge sous la houlette de la mère maquerelle et de son époux
l'aubergiste. La jeune femelle, toujours sous le contrôle vigilant du curé, poursuit
ainsi son chemin de croix jusqu'à cette pureté exigée, avant que de pouvoir être
livrée entre les mains du Pouvoir séculier du Marquis d'Evans, Maître de ces terres et
de ceux qui y demeurent.
Tandis qu'elle purge cette rude et exigeante peine, son promis devenu "manon la
souillon", continue quant à lui sa tâche au service des gardes du Château, de plus en
plus ouvertement désireux de rester "la favorite" du chef des gardes, dont la brutale
virilité lui apparaît désormais comme un irrépressible besoin.
La blonde éléonore, quant à elle, a trouvé une raison de vivre dans ce destin qui l'a
conduite à devenir la plus vile des catins. Car pour elle, les journées sont doubles.
Du petit matin jusqu'aux vêpres, elle est au service de l'aubergiste, chargée des
tâches domestiques les plus rudes sous la surveillance d'un commis d'auberge vicieux
aux mains baladeuses... et chaque jour ou presque, après son service du midi, elle est
emmenée dans une chambre libre par l'aubergiste, afin de lui prodiguer tous les
délices qu'elle avait eu l'insouciante effronterie de lui refuser tandis qu'elle
vivait encore dans l'erreur et le pêché avec son amant.
L'homme, bourru et vicieux, à l'hygiène non plus douteuse mais franchement
défaillante, se venge des horions qu'il avait alors reçu. Non seulement il aime à lui
bourrer le cul tout en lui fessant férocement la croupe, mais la moindre vétille lui
est prétexte à la corriger. La peau blanche et diaphane d'éléonore est ainsi marquée
de vives striures rouges, mais peu profondes, car les instructions du Marquis d'Evans
ont été claires.
consommée pour les plaisirs des Seigneurs"...
L'aubergiste, s'il aime entendre les gémissements de sa si douce victime, prend donc
bien garde à ne point labîmer. Juste assez de coups pour la marquer et faire jaillir
des larmes... D'autant que la femelle, avide de rédemption, reçoit chaque coup de sa
verge ou de son ceinturon comme autant d'occasions de jurer son adoration pour Dieu et
Ses représentants. Lorsqu'elle a accompli ses nombreuses tâches, puis s'est rendue à
l'église afin d'y prier pour les vêpres, éléonore regagne ensuite l'auberge où elle
est devenue la puterelle la plus demandée de la clientèle.
Un peu circonspects au début, les clients ont bien vite adopté cette surprenante
catin, qui tandis qu'ils la fouaillent à l'envie par tous les orifices dont Dieu l'a
dotée, récite en gémissant prières et versets des Evangiles. Certains même exigent tel
ou tel passage pieux, tandis qu'ils enfoncent leur dard entre les douces cuisses de la
putain. Avide de mériter sa définitive purification, éléonore se donne avec passion,
accepte les pires avilissements... et ce qu'elle a récemment avoué à son confesseur,
c'est qu'elle y prend un peu plus de plaisir, chaque jour qui passe ! L'aveu n'a pas
manqué d'aviver le désir du curé, qui a immédiatement les lèvres de la
pénitente, enfonçant son vit épais au plus profond de cette gorge pécheresse. Une fois
sa queue bien dure et dressée, il l'a contrainte à réciter vingt Pater et quinze Avé,
tout en rythmant sa récitation par de puissants coups de reins dans l'anus bien élargi
par des nuits et des nuits de prostitution intensive.
Un mois, donc, qu'éléonore et "manon" subissent la sanction de leurs fautes. Et c'est
tandis qu'elle frotte à la brosse le plancher souillé de l'auberge qu'éléonore est
appelée par la voix criarde de la maquerelle.
persuadée qu'elle a commis quelque faute et va être durement sanctionnée. Dans la
cuisine, la maquerelle et l'aubergiste partagent un cruchon de piquette avec l'abbé...
éléonore, désormais parfaitement domptée, entre et se prosterne au sol devant ses
trois tourmenteurs... dans l'attente de quelque nouvelle humiliation. Mais la voix de
la maquerelle est, pour une fois, douce... :
- "Bien... après en avoir longuement débattu, nous avons aujourd'hui annoncé à
Monsieur le Marquis dEvans notre puissant et respecté Seigneur que tu étais désormais
une pure catin. Et le chef des gardes a jugé, de son côté, que ton complice est
désormais fort bien amendé, conscient de ses fautes et prêt à en payer le prix...
Notre Bon et Bien-aimé Marquis a donc décidé qu'il est temps pour vous deux de
connaître Son Jugement et d'en subir loyalement les conséquences. Il ne doute pas que
vous saurez vous montrer dignes de la confiance qu'Il daigne vous accorder. Tu vas
donc aller te reposer pour cette nuit, car c'est demain que vous serez tous deux
livrés à votre destin, selon le bon vouloir de Notre Seigneur des Evans"...
Sans un mot de plus, l'abbé se lève et vient fixer au cou d'éléonore un épais collier
aux armoiries du Marquis, relié à une courte laisse et il l'entraîne hors de
l'auberge, jusqu'aux sous-sols de la sacristie, où il enchaîne la jeune femme à un
anneau scellé dans le mur. Une paillasse propre a été disposée, afin que la femelle y
trouve quelque réconfort. Elle s'y couche et abandonnée dans l'obscurité plonge
promptement dans le plus profond sommeil...
...
Pendant ce temps, c'est un seau d'eau glacée qui réveille "manon la souillon", sous
les rires gras des gardes rassemblés autour de celle qui depuis un mois a
satisfait leurs plus vils instincts... Leur chef, celui qui n'a cessé de cruellement
tourmenter, puis tendrement consoler le garçon le force à se lever et lui intime
l'ordre.
- "Va te laver, souillon ! Car aujourd'hui ton destin va être scellé !"
"manon" va jusqu'à l'abreuvoir et bénéficiant exceptionnellement d'un petit bout de
savon, lave son corps sous le regard et les moqueries du groupe de gardes en grande
tenue. Lorsqu'il-elle est enfin nettoyé de ces semaines de dur labeur, "manon" est
livré au barbier de la troupe, qui rase avec précaution l'intégralité de son corps et
coupe ses cheveux... Ainsi, c'est parfaitement lisse et propre que "manon" se voit
fixer un épais collier d'acier, également aux armoiries des Evans, autour du cou et
enchaîné, suit le cheval du chef de troupe entre deux haies de gardes dont les
mousquets et hallebardes brillent de tous leurs aciers parfaitement polis.
Après une longue marche, mais point trop dure car effectuée à un pas assez lent, la
petite troupe en tenue d'apparat arrive sur la place du village. Sur le parvis de
l'église, le curé attend en compagnie d'éléonore. La jeune femme, qui a également pu
se livrer à de minutieuses ablutions, est également nue, parfaitement lisse jusqu'à
son plus intime, tandis qu'une couronne de fleurs blanches ceint son front, retenant
un fin voile de tulle qui descend dans le dos de la femelle, qui ne cache rien mais
rend les formes de la femelle juste un peu plus mystérieuses.
Autour de la place, toute la population du village et des alentours s'est réunie... Le
chef des gardes, confiant son destrier à un garçon d'écurie, saisit la laisse de
"manon" et le mène jusqu'au parvis, où ils prennent place aux cotés du religieux et de
la femelle. Tous attendent, lorsqu'un murmure secoue la foule. Montés sur deux hautes
et majestueuses montures, Le Marquis d'Evans et Le Marquis de Sade arrivent à leur
tour... suivis par l'ensemble des esclaves du château, tous lavés et intégralement
rasés, portant sur le sommet de la tête des couronnes de fleurs, entourés par les
servantes et valets en grande livrée.
Restant en selle, Le Marquis d'Evans fait le tour de la place, puis vient se planter
en face des deux jeunes gens et de leurs gardiens... Sa Haute et Forte Voix retentit
dans un profond et respectueux silence :
- "Ainsi donc ... voici nos deux indignes tourtereaux revenus à de plus justes
pensées, après avoir subi la juste remise en place de leurs sombres pensées. Ils ont,
au fil d'un minutieux dressage, appris à trouver leur place, à la comprendre, à s'en
réjouir, même ! Ainsi, aujourd'hui, J'ai pris la décision de sceller définitivement
leurs destins... Ils ont gravement fauté, déshonoré leurs familles, trahi la confiance
d'un honnête commerçant, vécu dans le plus absolu pêché... et par ces actes contre
nature, ils ont insulté La Loi et La Justice par lesquelles je dirige cette terre, ces
contrées et ceux qui y vivent ! Ils ont été éduqués, se sont repentis, aujourd'hui, je
vais pouvoir prononcer Ma Sentence à leur égard !! Or donc, Moi, Marquis d'Evans,
Seigneur et Maître de Cette Terre et de ses gens, je condamne ces deux coupables à la
servitude... Par leur soumission, leur obéissance et leur labeur, ils paieront le prix
de leurs fautes avec la douce conviction d'oeuvrer en toutes choses pour le salut de
leurs âmes ! Ils vont être mariés, ici en ce village, où ils ont fauté, en cette
église... Puis ils seront marqués dans leur chair de Mon Sceau ! Enfin, il leur sera
attribué une masure, où ils demeureront aussi longtemps que durera leur servage. Une
masure dont, comme il est de coutume, il n'y aura point de serrure, car à toute heure,
tout instant, ils se doivent de demeurer à disposition... "
...
(à suivre...)
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