Déchéance 02
CHAPITRE 2
Pour une fois, jétais revenue assez tôt au domicile. Après avoir pris le relais de
notre bonne et mêtre occupée de ma fille, je préparai le dîner, non sans râler en
moi-même sur larrivée tardive de mon mari. Ma fille couchée, jallumai la télé pour
passer le temps, mais sans my intéresser sérieusement.
Enfin il apparut, lair toujours aussi soucieux, je ne pus mempêcher de lui reprocher
à la fois son retard et sa mine renfrognée. Inévitablement, sans que le niveau sonore
de notre échange ne sélève (pour ne pas réveiller la petite), celui-ci dériva vers
dautres griefs.
On en vint à se reprocher mutuellement nos manques dattention respectifs, je me
défendis en arguant de ma responsabilité envers le cabinet, atténuant ma libido. Jeus
alors droit à une réplique que je garde en mémoire :
- Tu étais plus disponible malgré tes études quand tu faisais la pute pour ta sur !
Ma réplique fut aussi acerbe du style :
- Et toi tu tenais plus la distance pour me sauter !
Cest à ce moment que tout bascula !
- Ce nest pas ce que disent les autres !
- Quoi !!! .. Les autres ? Tu me trompes ?
Malgré moi le ton avait brusquement monté. Un long moment de silence de nous deux
succéda à cette interrogation. Mes pensées sentrechoquaient, la surprise de cette
révélation me laissa interdite. Je vis le visage de mon mari passer par touts les
couleurs. Lorsque enfin il rompit le silence cest dune voix à peine audible quil
avoua.
- Je voulais ten parler depuis très longtemps mais je nai jamais senti un moment
propice
Enfin peut être nen ais-je jamais eu le courage
Je restais silencieuse, ahurie par ces propos. Il reprit sa confession. Je compris
alors quinsatisfait sexuellement depuis la naissance de notre fille il avait
multiplié les aventures avec diverses patientes sans doute aussi frustrées que lui.
Mais ce qui était plus grave, il était tombé amoureux de lune delle.
Assommée par ces révélations je massis et le laissais continuer. Jappris alors que
cette femme nétait autre quune gamine qui faisait ses études à la fac. Il lavait
connue lors dune consultation et avait été séduit par sa maturité, qui plus est
cétait une noire, sénégalaise de surcroît, et était venue en France pour devenir
manager dentreprise, ses parents étant de gros propriétaires dans son pays.
Sur le plan sexuel il avait entière satisfaction avec cette gamine, elle navait aucun
tabou, selon lui elle se régalait de son sperme et outre se faire sauter comme une
véritable pute, elle acceptait de se faire sodomiser sans problèmes. Ce que moi
javais toujours refusé !
Enfin, lapothéose
A lissue de lannée scolaire elle devait repartir dans son pays
pour reprendre les affaires de ses parents, et Yves avait déjà envisagé de la
rejoindre au plus tôt. Il avait donc contacté diverses ONG pour obtenir un poste
durable dans le pays en question. Totalement abattue par cette succession de
révélations, je menfuis dans la chambre sans même dîner. Je me déshabillai très vite
et me couchai.
Incapable de dormir, je me tournai et retournai dans mon lit. Longuement je
réfléchissais à la situation dans laquelle jallais me retrouver. Je navais aucune
inquiétude quant à mon avenir financier, je gagnais bien ma vie. Jétais plus inquiète
sur mes conditions de vie habituelle, notre bonne arrivait trop tard pour amener ma
fille à lécole, et autres difficultés de ce genre que jaurais à assumer.
A mon réveil, je constatai que javais passé la nuit seule, Yves avait eu la
délicatesse de dormir ailleurs. La nuit porte conseil dit-on, cétait le cas, javais,
malgré les cauchemars émaillant ma nuit, pris ma décision. Cest donc assez sereine
que je me levai et préparai le petit-déjeuner.
jappelai mon cabinet pour informer de mon retard, puis pris ma douche et me
préparai. Je moccupai de la petite, en peu de temps nous fûmes prêtes à partir pour
lécole.
Ce premier matin seule sétait bien passé et ce nest quavec un quart dheure de
retard sur mon horaire habituel que jarrivai au cabinet. Dès mon arrivée je demandai
à voir Simone.
Cétait la première femme que javais embauchée, elle état divorcée et avait, elle
aussi, une fille. Je lui narrai ma situation et lui demandai de prendre en charge mon
divorce.
Mon choix était parfait, jugeant lurgence de la chose, Simone accéléra la procédure
et il put rejoindre sa pute rapidement. Je me retrouvai donc célibataire chargé de
famille à lissue des vacances scolaires.
Vous devez vous demander pourquoi je traite cette fille de pute ? Tout simplement, car
lors de ses recherches pour mon dossier, Simone avait découvert que ses parents non
seulement étaient de gros propriétaires terriens, mais aussi dirigeaient une bonne
douzaine de bordels dans diverses villes du pays. Dailleurs à lissue de la
conciliation échangeant avec mon Ex, et lui ayant parlé de la chose il me dit :
- Tu pourras venir travailler chez eux si tu as envie de reprendre ton activité de
jeune pute !
Les deux années qui suivirent sécoulèrent calmement. Trentenaire libre, je me
partageai entre mon travail, le cabinet se développait, et la vie courante. Ma fille
avait maintenant dix ans et assez mature cela me soulageait des contraintes
maternelles. Seule évolution notable, jétais plus disponible familialement, Je voyais
ma grande sur plus souvent, car elle était seule la semaine et ma fille appréciait de
passer des après-midi entier avec sa cousine.
Un jour que nous étions seules, ce devait être un samedi car les filles étaient de
sortie.
- Toi qui te faisais sauter si facilement quand nous étions jeunes le sexe ne te
manque pas ?
Cette interrogation me rappela la réflexion de mon Ex. Je racontais alors à Anne la
remarque
Anne - Il a eu raison, tous ceux qui nous ont sautées vantaient tes dons de baiseuse !
Moi - Mais lui aussi a été de ceux, qui ont profités de nous !
A - Crois moi
Tu étais alors une bonne pute pour moi, aurai-tu perdu tes dons ?
M - Tu exagères, je néprouve pas le besoin de me faire sauter comme tu dis.
A - Je crois quen réalité tu es en manque, mais tu ne veux pas te lavouer
En disant cela Anne avait remonté ma jupe, et posé sa main sur mon pubis
A Dailleurs tu mouilles déjà quand on te parle de cul ! Tu vois que tu es toujours
la bonne salope que jai connue
Le pire était que, lhumidité de mon slip lui donnait raison. Je tentai de me
contrôler, mais cette main sur une zone si sensible, et si intime de mon corps, me
troublait trop fortement au point de machinalement, écarter légèrement mes cuisses
pour moffrir mieux à cette caresse.
A - Eh bien ma chérie ! Je vois que tu es toujours aussi chaude. Viens on va aller
dans un endroit plus tranquille et on y sera plus à laise pour continuer
Les paroles étaient pourtant douces, mais le ton sétait durci, le souvenir de mon
obéissante jeunesse me revint. De nouveau, cétait Anne ma maîtresse et mon
initiatrice qui resurgissait, de même que ma soumission.
Je me laissai entraîner vers la chambre dont elle ferma soigneusement la porte, me
jetant :
- Mets toi nue surette, comme au bon vieux temps.
Docile je mexécutai retirant rapidement mes vêtements. Je restai nue debout
pendant quelle faisait de même, elle termina en sallongeant sur le lit, relevant ses
genoux, elle écarta largement les cuisses découvrant son pubis parfaitement entretenu
et mordonna
Viens me lécher !.
avec ta langue
Viens salope !
Je ne répondis pas à ces propos désobligeants et minstallai entre ses cuisses
ouvertes le visage collé à son bas ventre. Ma langue sinséra aussitôt entre ses
grandes lèvres, à la recherche se son clitoris que je savais fort sensible. Pendant
cette exploration linguale, mes mains avaient remontées du mince traits de poils qui
subsistaient à ses seins fermes que je pétrissais sans délicatesse, tant ce contact
mavait manqué des années durant. Le souvenir de nos étreintes lesbiennes me revenait
à lesprit. Je retrouvais lodeur et le goût si agréable de la cyprine dont le ventre
dAnne nétait pas avare, elle mouillait comme une salope (Ce nétait plus moi la
salope)
Je sentais mon bas ventre senflammer. Moi aussi je devais mouiller un maximum,
lhumidité envahissait mon sexe suintant à mon orifice et coulant le long de mes
cuisses. Les mains dAnne pressaient mes tempes. Fouillant quelques instants ma
chevelure, elle mattira sur elle. Nos corps nus étaient soudés. Nous échangeâmes un
long, très long baiser. Nos langues se cherchaient, senroulaient, se caressaient, nos
salives se mêlaient. Enfin rassasiées de ce contact amoureux nous restâmes joue contre
joue, reprenant notre respiration. Mon cur battait la chamade, tant cet instant avait
été intense.
- Frotte tes seins sur les miens
Jobéis immédiatement, nos tétons durcis par lexcitation caressaient les fermes
mamelles, celles-ci se déformaient sous leur pression. Nos souffles devenaient plus
courts. Nos monts de Vénus nétaient pas en reste, ondulant pour mieux se toucher.
Sentant Anne à la limite du plaisir, je me redressai et cuisses largement écartées
nous entamâmes un frottement mutuel de nos sexes. Clitoris contre clitoris la
jouissance nous submergea au même moment.
Ecroulées sur le lit nous récupérions de ces orgasmes merveilleux. Anne rompit le
quasi silence simplement entrecoupé de soupirs et de respirations.
A - Tu vois ma chérie que tu as besoin de sexe
M - Javoue que jai apprécié cette étreinte lesbienne.
A Maintenant que je tai retrouvée, je te promets quon recommencera !
M Oui, mais jai aussi des obligations, et des responsabilités
Je ne serais pas
disponible comme jadis
A Bien sur Lise
Je comprends
Allons prendre une bonne douche avant que les filles
ne reviennent
Ensuite jaurais des propositions à te faire
Vous voulez savoir ce quelle a à me dire ? Dites-le-moi
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