Couple Kabyle : Akila Et Nadir 3

Le week-end se passa, elle n’eut pas ses règles. Elle fut soucieuse toute la semaine,
se retenant de m’en parler, se tranquillisant devant ma sérénité affichée. Je faisais
comme si de rien n’était. En fin de semaine, nous nous sommes rendus ensemble à la
pharmacie pour acheter un test de grossesse. Je la tenais par la main, qu’elle
écrasait très fort. Je lui dis que peut-être « mon » bébé encore minuscule s’agitait
dans son ventre, et quand le test fut positif, elle fut vraiment soulagée par mon
attitude, et laissa éclater sa joie.


• — Toi qui étais si sûr que je risquais rien les premiers mois - fit-elle en
riant. Bravo ! Révise tes cours…


Je les connaissais encore par cœur… mais ne lui dis pas.
Les deux premiers mois, elle fut comme à son habitude. Abdelkader ne venait plus, en
tout cas plus pour la même chose. Son petit ventre se bomba légèrement, ses seins
gonflèrent un peu, elle était plus belle que jamais. Puis sa libido s’activa au
troisième mois, elle devint bien plus gourmande encore que d’habitude.


• — J’ai envie de faire des folies, dit-elle
• — Hi hi ! Je vais devoir demander de l’aide ! Ah la la, mais où vais-je
trouver un homme mûr comme tu les aimes puisque tu as repoussé Abdelkader au prétexte
de ta grossesse ?
• — Idiot ! Va le chercher. Pas sûr qu’il m’aime comme ça, mais il devra s’en
contenter…
• — Il va adorer, comme moi !


Abdelkader reprend rôle d’amant assidu. Il devint cette fois un peu plus complice avec
moi et nous nous entendions bien pour la faire jouir. J’avais toujours cette honte à
la rencontre de nos yeux. Il ne venait plus de lui-même, c’est moi qui allais le
chercher, une humiliation de plus. Il ne sut rien de nos jeux à A Sidi Belabes,
c’était une bulle secrète entre Akila et moi, rien qu’à nous deux.

Son ventre enfla,
elle se fit plus tendre encore qu’elle ne l’avait jamais été, et je ne peux pas
décrire l’état d’excitation, moi qui suis si cérébral, qui s’emparait de moi. Je la
voyais enceinte (peut-être !) d’un homme racolé sur le trottoir de S idi Belabes.
Elle gémissait en se faisant prendre en levrette par notre propriétaire devant, devant
moi, son mari. La serviette d’Abdelkader absorbe les inévitables débordements de ce
gros producteur de sperme. Le souvenir de nos jeux, de l’ouest algérien, était
permanent dans ses délires, donc dans les nôtres, mais jamais elle ne fit allusion à
la paternité. Elle aimait, quand je fatiguais, fouetter ma libido en utilisant les
mots qui m’excitaient. Lorsqu’elle demandait à son mari cocu de se venger d’avoir eu
des clients, elle savait ce qui allait advenir.

Quand elle me menaçait d’aller seule à Sidi-Belabes assouvir des besoins que son mari
cocu ne pouvait satisfaire, ma bite se dressait toute seule. Même si mes bourses
étaient sèches (je n’avais pas celles d’Abdelkader). Au sixième mois, grâce à la
gentillesse de son gynécologue, elle fut en congé de maternité. Seule chez nous
jusqu’au terme, elle s’adonna jusqu’au huitième mois à son passe-temps favori avec le
proprio qui s’épuisait, comme moi. Le neuvième, son mal de dos la rendit plus sage.
Elle n’avait pris que de la poitrine, et du ventre, rien ailleurs.


Elle donna naissance à Kahina, en février 2003, après quatorze mois de mariage…
animés. J’ai adopté cette petite dans tous le sens du terme, tant elle était adorable,
même si elle ne me ressemblait pas vraiment… Akila fut bonne mère, et son accouchement
sans problème la rendit rapidement « opérationnelle ». Elle me l’a tout de suite fait
comprendre. Mais dur-dur d’être obligé de se retirer pour éviter une seconde grossesse
dans la foulée.
Le gode Abdelkader reprit du service. Akila et moi avions décidé
d’avoir un second deux ans après Kahina, puis un troisième encore deux ans
après. Une idée à elle, que j’ai faite mienne car je n’avais rien contre. Je ne
l’avais pas réalisé sur le coup, mais en y repensant un peu plus tard, j’ai remarqué
que cela coïncidait avec les voyages annuels de De son Oncle, et tout de suite mes
idées perverses s’installèrent. Des jeux de Sidi Belabes au moment où elle sera à
nouveau féconde… J’ai conscience d’être anormal, mais je suis ainsi fait, une sorte de
transfert ou quelque chose comme ça. Notre vie fut chamboulée par Kahina, mais elle
était sage, fit rapidement ses nuits, et nous laissa redevenir amants. Akila prit à
nouveau la pilule, perdit tout le poids qu’elle avait pris, retrouva son corps
superbe, ses poils repoussèrent, plus soyeux que jamais, et sa libido revint au galop.
Elle passait instantanément de la mère à l’amante dès que Kahina s’endormait. De
l’amante à la mère dès qu’un pleur la réveillait. Douche écossaise… mais nécessaire


Un vendredi, jour de repos en Algérie, le téléphone sonna et j’entendis Akila
parler fort, comme pour attirer mon attention. Je l’ai retrouvée dans le salon. Elle
était nue, sans doute Kahina s’était-elle endormie. Kahina s’apprêtait à me rejoindre
pour me surprendre dans la chambre où je rangeais des CD quand le téléphone a sonné.
Elle mit le haut-parleur. C’était mon frère.


• — … et je pars comme d’habitude début mai, le 7, pour trois semaines. Comme
l’année dernière Nadir avait bien voulu venir jusqu’à Sidi Belabes, j’aipensé…
• — Aucun problème, coupa-t-elle. Sidi Belabes est une si ville qu’on a bien
aimé. Oh, ça tombe bien. J’ peut-être, mais tu sais, avec la grossesse,
maintenant Kahina, je suis fatiguée et j’aimerais bien me retrouver un peu avec Nadir.

Si ma mère veut bien garder le bébé un jour ou deux, si tu me permettais d’accompagner
Nadir, on pourrait y dormir sur place et faire les souks environnant…


Elle me regarda d’un air très coquin, plaquant sa main sur sa foufoune et la massant
lentement. J’ai bandé instantanément !


• — Ben, bien sûr belle-sœur ! Venez en amoureux, ça vous fera du bien.
• — Oh oui, beaucoup de bien, insista-t-elle
• — Tu me prêtes ton mari que je mette cela au point avec lui ?
(Mon frère est un peu vieux jeux. Il pense toujours que le marché ne doit être conclu
qu’entre les hommes… S’il savait le pauvre !)
• — Oui. Mais j’y pense, Préviens ton concierge qu’il ne s’étonne pas, te
sachant parti, qu’il y ait des allées et venues dans ton appartement…
• — Compte sur moi, je le lui dirai.
• — Les gens des chez-nous et les arabes ont l’esprit tordu poursuivit-elle.
Après, on te raconterait qu’on a vu une femme au bras d’un homme entrer ou sortir,
alors…


Epatante… Cette coquine prévoyait tout. Mère attentive, épouse amoureuse, elle savait
se montrer perverse et calculatrice. Qu’est-ce qu’elle n’inventerait dans le seul but
de recevoir des coups dans son ventre !


La mamie garda avec joie sa petite fille pour trois jours, nous laissant passer deux
nuits à Sidi Belabes.


• — Oh, j’ai envie, j’ai envie, j’ai envie… fit-elle toute excitée quand on fut
enfin dans la voiture, après avoir laissée Kahina chez sa mère à dans les hauteurs
d’alger.
• — Eh, tu ne peux plus t’en passer on dirait ? fis-je amusé
• — Mmmm, je peux me passer de tout. Mais pourquoi s’en passer, c’est si bon, si
pimenté, si.. si tout ! Tu me disais hier que toi aussi tu étais impatient : deux ans,
tu te rends compte, deux ans ! Tu n’as plus envie ? dit-elle en se tournant vers moi.
• — Hi hi ! On ne serait pas là sinon… Et puis, il faut bien que tu entretiennes
mon excitation de « cocu » chéri, non ? Avec Abdelkader, je finissais par ne plus m’en
rendre vraiment compte…
Perversité quand tu nous tiens ! Elle avait besoins d’intégrer dans son esprit le fait
que l’acte qu’elle commettait en mon encontre n’étais pas normal.



Instantanément, elle percuta. En insistant sur le mot, elle sut que j’avais envie
qu’elle me pique.


• — Mon chéri, mon homme de ma vie. Ta petite femme va te faire « cocu » avec de
beaux messieurs mûrs, plusieurs, peut-être beaucoup qui sait ? On a deux nuits, trois
jours sur place. Et puis.. j’y pense… on ira au souk avec l’argent que j’aurai
durement gagné. Oh, idée ! Je te ferai un beau cadeau, avec l’argent que m’auront
donné tous les hommes qui vont te faire cocu, qui vont piétiner ton honneur. Tu le
garderas, et cela t’excitera chaque fois que tu l’utiliseras…
• — Eh, mais tu es une vraie putain… ?!
• — Ta petite putain à toi. Ta petite prostituée.
• — Mais tu prends la pilule…
• — Fais comme si je ne la prenais plus…


Deux soirées de rêve, trois jours étourdissants. Plus belle que jamais, ma petite
putain s’est à nouveau prostituée devant moi, toujours avec le même genre d’hommes,
cinquante ans à peu près, solides, virils, pas défraîchis. Quatre le premier soir,
quatre autres le second.

Un feu d’artifice, heureusement sans incident. Dans mon placard, j’ai vu ma petite
femme s’ouvrir nue aux huit hommes qui l’ont consommée, engluée, inondée, souillée,
insulté, raillé. J’ai entendu ses plaintes étouffées, ses gémissements retenus, et au
moins trois fois ses cris rentrés, mâchoires serrées. Ils l’ont prise en missionnaire
ou en levrette, et un a voulu la prendre à cheval sur lui. Je les ai entendus gémir
quand ils éjaculaient librement en elle. Elle s’est excitée, a beaucoup joui, me
piquant entre chaque client avant de redescendre. Habitué à la posséder pleine de
sperme, j’ai pu me délecter de son odeur musquée, de ses souillures après le dernier
client de chaque soir. Comme l’an passé, elle redevenait instantanément cette femme
adorable, tendre et douce de toujours. Elle m’offrit un nouveau téléphone portable
importé d’europe, avec son argent durement gagné, rappela-t-elle.


• — Comme ça, quand tu l’utiliseras, tu penseras avec quoi je l’ai acheté mon
chéri.


Le deuxième soir, alors qu’on avait fait l’amour après les autres et qu’on se serrait
tendrement, se laissant aller aux confidences, nous avons échangé sur notre vie de
couple, et notre avenir.


• — D’accord, fis-je, nos s, nos trois s, il faut encore en faire
deux, je te le rappelle… Mais tu vas mûrir, moi aussi. Je ressemblerai de plus en plus
à ces hommes qui te font mouiller, à ton oncle qui lâcherait bien 10 000 Dinars pour
être une heure à ma place ! Encore un client en perspective.


Elle ne répondit pas, s’agissant de son oncle, malgré la perche tendue.


• — Oui, mûrir, tous les deux. Cela te gêne ? Regarde ma mère comme elle est
encore belle. Si j’étais comme elle à son âge je serais heureuse.
• — À 49 ans, elle est canon, même vraiment bandante ! fis-je
• — Salaud… fit-elle
• — Non, cela ne me gêne pas. Je me demandais si tes goûts n’allaient pas
changer. Si tu aimes tant la différence d’âge, qui sait si à l’avenir, puisque
j’imagine que tu ne vas pas te mettre à aimer les vieillards….
• — Oh non ! me coupa-t-elle
• — … tu ne vas pas malgré toi être attirée par les hommes plus jeunes ? Tes
neveux, les copains de tes fils… ? Si tes clients ne sont pas à risque côté sida, et
qu’ils ne fréquentent les prostituées que protégés d’où leur étonnement avec toi, les
jeune par contre…
• — Le seul jeune homme qui me fasse mouiller, c’est toi, idiot ! Les copains de
mes fils, si j’en ai,… hi hi ! J’imagine ! Qu’ils aillent s’en vanter auprès d’eux et
qu’ils me détestent, ou pire, qu’ils veuillent faire pareil ! Non ! Et je crois que
j’aurais des filles, enfin peut-être un garçon pour toi. Non… enfin qui sait ce que
j’aimerais ? En tout cas aimer, et faire… ce n’est pas pareil, et de toute manière je
ne ferai jamais rien que tu n’aimes pas toi non plus. Je t’aime trop. Et puis, si tu
es mûr et que j’ai des amants jeunes, tu seras jaloux, alors que c’est l’inverse
aujourd’hui…


Je l’ai câlinée tendrement. Si elle est comme sa mère… (ouaaaah) quel bel avenir pour
moi Car sa mère est bandante. Piqué par cette idée, je l’ai provoquée.


• — C’est peut-être à force de vivre tes envies bizarres d’hommes mûrs… mais si
moi, à mon tour, j’avais envie de coucher avec une femme… je la choisirais comme ta
mère…
• — Tu as des tendances ueuses ? roucoula-t-elle
• — J’ai eu envie de ma mère comme tous les adolescents qui surprennent nue la
leur, mais la masturbation aide à surmonter cela. Toi par contre, à aimer ainsi les
hommes de l’âge de ton père, ou de ton oncle, si tu n’es pas une ueuse en
puissance ?…
• — Pas mon père, non, tabou. Mon oncle, ou… Mais, salaud, cochon, tu as envie
d’une autre ?


Je l’avais enfin piquée.


• — Vingt-six mois de mariage, dix-sept amants dont quatre nouveau ce soir même,
et tu veux me faire la morale ? Hi hi !
• — Non, bien sûr. Mais moi, je suis jalouse, voilà !… C’est pour ça que je
ferai tout ce que tu veux, pour que tu ne sois pas tenté d’aller ailleurs.
• — Une belle femme comme ta mère… Dommage ! J’attendrai vingt ans que tu lui
ressembles alors ?
• — Exact !


Elle m’embrassa, et me câlina. Elle se mit en chien de fusil, posant sa tête sur mon
ventre, le visage tourné vers moi.


• — Dis-moi que tu me taquines… fit-elle plaintive
• — Je te taquine, bien sûr ! Fis-je à voix basse. Dans un an, on fera notre
deuxième bébé… Il faudra calculer quand tu arrêteras ta pilule si tu veux qu’ils aient
bien 2 ans d’écart, drôle d’idée… Et dans un an, comme l’année dernière, on sera là si
tu as toujours envie de jouer à vendre tes charmes…


Elle me regarda avec intensité.


• — C’est toi le spécialiste du cycle féminin. fit-elle mutine. Dans un an, oui
dans un an, on sera là… si tu m’aimes toujours… On verra… en fait, c’est mieux que ce
soit toi qui décide, moi, je fais comme tu veux.
• — Hummm, vais-je à nouveau connaître le summum de l’excitation en te regardant
te faire prendre sans protection ?
• — Mon chéri, j’ai des envies bizarres, toi aussi, alors… je m’en remets à toi
et… mais qu’est-ce que c’est ?!


Elle porta sa main derrière la tête. C’était ma bite, dure, dressée, fière, contre sa
nuque.


• — Mais tu bandes encore ! C’est de parler de cela qui t’excite, hein ? Tu
aimes que je t’en parle, dis-moi…


Elle se fit toute câline. Ah, comment lui dire ouvertement ?


• — L’année prochaine, dit-elle, on reviendra ici jouer. Tu me diras si je dois
arrêter la pilule avant, ou après… Et puis, si tu veux avant, tu pourras choisir les
dates, on pourrait venir jouer deux fois, une fois avant l’ovulation, une fois après,
pour éviter les cinq jours dangereux…


Devant mon silence, elle se détendit, s’allongea sur moi, bras tendus, et descendait
son visage pour me donner de petits bisous sur les lèvres, tout en murmurant.


• — Avant, après (bise), comme tu veux. Et si tu voulais pendant (longue bise)…,
eh bien je serai féconde…
• — Hummmmmm…
• — Ça t’exciterait… pendant, hein ?!


Elle m’embrassa, préférant peut-être ne pas entendre la réponse qu’elle attendait, ou
craignait, je ne sais pas, je n’ai pas su.


• — C’est donc ça qui t’excite le plus ? Que je te fasse cocu comme tu aimes, et
qu’en plus je me fasse engrossée par mes amants ? C’est ça qui t’excitait quand
j’étais enceinte ? Imaginer que je porte l’ d’un des clients de l’année dernière
? Mais si tu préfères qu’on n’en parle pas, je comprendrais. En tout cas, tu me diras
quand j’arrête la pilule, et quand on vient ici…


Comme à l’accoutumée, elle redevint dès le lendemain matin la parfaite petite épouse
tendre et amoureuse, pleine d’humour et de taquinerie. Nous avons dépensé les 8000
Dinars gagnés la veille, sans oublier de faire avec le plein de la voiture ce qui nous
a fait rire (« mes frais de déplacement sont compris dans le prix », riait-elle). Puis
nous avons pris le chemin de la maison de ses parents où elle s’est transformée en la
parfaite petite mère et la parfaite fille de famille. C’est ce que la société exigeait
de nous ! Alors rendons à la société ce qui appartient à la société.


Kahina a grandi, belle comme sa mère. Abdelkader était toujours aussi serviable, ayant
définitivement oublié de demander son loyer en client abonné. Akila s’enfermait avec
lui, car Kahina se déplaçait à quatre pattes à toute vitesse, puis apprit à marcher.
Elle ne se lassait pas de s’étourdir avec lui, recevant le sperme surabondant que ses
testicules de bœuf fabriquaient toujours en quantité. Elle aimait cela. Elle aimait se
pervertir avec lui, aimait cette différence d’âge qui l’excitait. Elle aimait ce côté
bestial qui pimentait ses ébats, sans compter le caractère scandaleux de son statut de
prostituée. Ce dernier lui permettait de gagner le montant de son loyer.


L’année 2003 s’est écoulée rapidement. Notre couple baignant dans un bonheur
renouvelé, avec ses jeux sexuels piquants, et ses délires nés des souvenirs de Sidi
Belabes.

L’oncle d’Akila se manifesta plusieurs fois, en téléphonant directement sur son
portable. Je n’en aurais rien su, évidemment, mais elle tenait à me le dire. Il
voulait absolument coucher avec elle, et se plaisait à tenir des propos outranciers.
Akila jouait à lui répondre, pour entrer un peu dans son jeu. Elle me disait qu’il n’y
avait pas de mal à être coquine en parole, et à distance. Je me demandais ce qu’ils
pouvaient bien se dire. Akila restait vague, sans chercher à mentir, mais sans donner
plus d’importance à ce qui n’en avait pas pour elle. Ma curiosité fut néanmoins piquée
et j’ai proposé à ma douce épouse coquine un petit jeu qu’elle accepta avec
excitation. Nous allions nous exciter à son insu, ce qui serait un juste retour. Un
soir comme tous les autres, ma petite femme et moi, nous sommes mis nus au lit. Elle
m’a fait chut, puis elle l’a appelé en mettant le haut-parleur.


• — Tonton ? C’est Akila…
• — Oh Akila, ma jolie ! ça me fait plaisir de t’entendre. Tu ne peux imaginer
ma joie, ma chère nièce …
• — Nadir est en stage et je suis seule ce soir. Comme je pensais à tes appels,
je me suis dit que peut-être cela te ferait plaisir que je t’appelle ?…


Quelle comédienne !


• — Oh que oui ! Je ne sais même pas comment me comporter tellement je suis
perturbé par ton appel.
— Ah bon ! Pourtant d’habitude tu me dis des choses qui finissent toujours par me
fâcher. Mais c’est peut-être dû au fait que l’initiative vienne de moi ?
• — Oui certainement ! Tu sais très bien combien je t’aime Akila ! Oh ma Akila
chérie, comme j’ai envie de toi !… Je bande, ça y est tu as encore réussi à me faire
bander. Tu n’as pas honte de faire bander ton oncle et de refuser de le satisfaire ?

• — Ah, toi tu m’as fait mouiller, et tu ne m’as pas satisfaite ! Tu as raté ton
coup lors de mon mariage avec Nadir. Et je ne te dis même pas ce que pensent les
femmes, des hommes qui loupent l’occasion !


Elle me regardait, et j’en profitais pour caresser son sexe, tout mouillé ! Ils
parlèrent longtemps, l’oncle posant des questions déplacées sur les dernières fois où
elle a fait l’amour, comment, ce qu’elle aimait le plus, si elle sortait sans culotte…
Akila était excitante. Elle répondait franchement, sauf pour notre bulle secrète bien
entendu. C’est là qu’elle a dit que j’étais un merveilleux amant ; l’oncle ayant
failli s’…


• — Il faut que l’on se voit, ce n’est plus possible Akila chérie ! Je te ferais
oublier ton con de jeune mari. Tu découvriras avec moi ce que veut dire un homme mûr
avec la largeur de son vit.
• — Je suis mariée, tonton, ce que tu me demande est doublement interdit… Tu
veux que je trompe mon mari et du coup coucher avec mon propre oncle !


Par signe, je lui fis signe de dire oui, elle fit une moue de surprise, puis se
ravisa.


• — Ce n’est pas un obstacle, insista l’oncle.
• — Je le sais bien, mais pas avec toi, pas avec mon oncle. L’excitation et
l’envie de faire de moi ta femme te rendent ding, tonton. Accepte, s’il te plait, que
d’autres me baiserons certainement mais toi, non. Pourtant je sais que tu es fou de
mon corps et rien n’étanchera la soif que tu as de mon corps. Tu pourras baiser les
femmes de la terre entière mais tu emporteras dans ta tombe ma marque sur toi. Il
fallait me baiser quand j’étais encore entre tes griffes, tonton. Je ne devrais jamais
te dire cela mais c’est dit…
• — Aiiiieeeeeeee … J’ai mal, j’ai mal, j’ai mal… Tes mots transpercent mes
entrailles comme le feraient des lames de boucher sur un foie tendre…
• --Tonton, quand bien même je voudrais tromper Nadir avec un vieux, fini de la
vie, comme toi, je suis à Alger et tu es aux Ait Yanni. 130 km nous sépare et il fait
nuit. Tu as ta femme. Vas déverser ta rage en elle.
• --Oh, mais aucune femme ne pourra apaiser le désastre qui vas de ma poitrine à
mon bas-ventre et qui ne tend que vers toi. Et ma voiture qui est en panne comme par
hasard, j’ai envie d’exploser. Sois humaine avec moi s’il te plaît. Je pourrai être
contre toi dans moins d’une heure et demie, si j’empruntais la voiture de mon cousin
Idir ! Tu veux que l’on se voit ? Dis-moi oui, de grâce…


A nouveau, je lui fis signe de dire oui, ce qui la surprit une fois encore. J’ai pris
un papier sur la table de nuit et ai griffonné bébé. Elle a souri.


• — Ce n’est pas raisonnable. Et tu sais que je suis allergique au préservatif
que tu serais obligé de mettre… Alors si je tombais enceinte de toi, tu te rends
compte ? Un bébé de toi ?
• — Oh oui, tu crois que c’est possible ? Je te ferai un bébé ? Mon existence
aurait un sens, enfin.


J’étais aux anges. Je bandais dur. Et si je la faisais engrossée par son oncle ?!
Qu’il serve au moins à quelque chose celui-là. Si elle aimait les vieux et me
cocufiait avec (pour mon grand plaisir il est vrai), c’était de sa faute à celui-là.


• — Je ne sais pas quoi te répondre… Tu n’as pas de copine ? Beau comme tu es ?
• — À côté de toi, elles sont toutes laides. Je te veux toi !
• — Comme quand tu m’as serrée le soir de mon mariage en dansant ? J’ai senti ta
bosse, j’ai mouillé ma culotte, le soir de mes noces, tu te rends compte ?… Et Nadir
m’a prise toute excitée, je l’étais de lui, mais aussi de toi…
• — Inventes un stage, quelque chose, en Kabylie, ou voyons-nous à l’hôtel à
Alger si tu préfères.
• — Non, je préfère en rêver. Et puis tu serais trop heureux d’humilier Nadir,
et Nadir, je l’aime…


Elle raccrocha, malgré les protestations de son oncle. Elle me regarda incrédule, puis
ouvrit les bras. Je m’y suis précipité. Pleine de sève, elle était très excitée et
nous avons déliré en nous caressant avant de nous prendre avec fougue.


• — Je voulais juste jouer au téléphone… Finalement, je n’ai pas envie de briser
mon fantasme. Qui sait ensuite quel fantasme me viendrait ? S’il y en a qui revient.


Elle me serrait avec tendresse.


• — Celui-là, il me plait, dis-je. Pas sûr d’aimer ce qui le remplacerait ? Pas
de jeune comme moi (jalousie), pas de noir (complexe), pas de partouze (obscénité et
danger), pas de… Tu vois, finalement on se complète bien.
• — Heureusement !
• — En tout cas, tu mouillais comme une fontaine… dis-je amusé.
• — Tu me caressais…
• — Menteuse !


Akila arrêta la pilule fin avril 2004. Mon frère nous a rappelés pour son déplacement
et nous a laissés l’appartement. Ce fut le mois le plus torride. Nous sommes allés
deux fois à Sidi Belabes, deux nuits chaque fois. Ce mois-là, j’avais en poche sa
plaquette de pilules, elle s’est fait posséder chaque fois par trois ou quatre
clients, et bien sûr Abdelkader. Son abonné, le taureau, qui a pu lui aussi, sans le
savoir, l’inonder et la féconde semence. Si je l’ai possédée plus qu’eux réunis, je
n’ai pas une seule fois éjaculé en elle ce mois-là. Je les ai tous entendus grogner,
parfois rugir, quand ils se vidaient en elle, quand ils ont expulsé leurs spermes,
leurs semences, leurs saletés dans son ventre fertile. C’est féconde qu’elle s’est
donnée à eux, comme je le voulais, fou que je suis, et elle s’est fait à nouveau
engrosser.


Octobre 2004. Elle est actuellement enceinte de cinq mois. Superbe, enjouée,
pétillante, chaude, gourmande, amoureuse, et paie toujours en nature le propriétaire.
Il en profite au maximum avant de la perdre, car le logement devient trop petit et on
le lui a dit.


Février 2005. Areski vient de naître. Nous sommes heureux. La pointe de jalousie, en
ce qui me concerne, ne me quitte plus. Pour elle, la petite gène, pour ne pas dire
honte d’avoir servi aux bataillons arabes, lui fais rougir de temps à autre.

Nous avons déménagé pour aller habiter aux eucalyptus. Le cartier n’est plus celui des
gorges tranchées comme il le fut. Aujourd’hui c’est un cartier réservé à la classe
moyenne Algérienne. Les jeunes familles sont issues des diplômés d’universités et
autres jeunes cadres. Néanmoins, subsiste un relent d’islamisme. On y rencontre des
femme en tchador Iranien et autre habits islamiques.

Un soir en rentrant chez moi que ne fut ma surprise de trouver Akila assise autour
d’un jus d’orange avec Hakima et Chahrazad.

Deux femmes voilées presque intégralement. Je suis entré dans une colère aussi noire
que les voiles de ces femmes corbeau, porteuses de malheur.

Un ami me disait pendant les années 90 : « Quand le voile islamique entre dans une
maison, cette dernière ne tardera pas à exploser car cet habit n’a qu’un but, c’est
celui-là »

Huit mois après nous divorcions, Akila et moi. Elle a continué à fréquenter ces femmes
qui l’ont guidé vers le chemin de la lumière, lui disaient-elles. Elle a mis le voile
et elle s’est mise avec un arabe du désert. Elle est allée habiter avec lui dans sa
ville de Biskra. Ce dernier l’a emmené en Arabie saoudite pour faire le pèlerinage de
la Mecque.

Elle a eu deux s de lui. Un jour, elle a évoqué des vacances en Kabylie pour
apprendre à ses deux s à connaitre son pays d’origine. A partir de ce moment-là
elle n’a eu que des problèmes avec son mari et sa famille. Le barbu qui lui servait de
mari l’a répudié en lui arrachant les s. Elle a été obligée de quitter le foyer
familial mais elle est restée dans cette ville poussiéreuse pour être proche de ses
deux s. Pour subvenir à ses besoins elle s’est prostituée.
« nrouhou nnikou leqbaylia » Nous allons baiser la kabyle, se moquaient les arabes de
Biskra en allant payer Akila.

Alors qu’elle ne voulait plus avoir affaire à moi, un soir j’ai reçu un appel de sa
part. J’avais décroché pour parler avec le ou la propriétaire de ce numéro masqué,
encouragé par la femme qui été dans le lit avec moi.

Depuis un certain temps je me suis retrouvé à baiser les épouses des autres. Beaucoup
de celles à qui j’ai raconté mon histoire, à travers les sites de rencontres avaient
eu l’envie de s’offrir à moi. Je n’ai jamais trouvé une explication à leur attitude.

--Allo, c’est moi Akila…
-- Vas te faire foutre… Je suis guéri.

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