Ouverture 3

Mon cul endolori me réveille. Je sens tout mes muscles, tant à cause des activités de
la veille que par "l'inconfort" de ma position pour dormir. Par contre mes entraves
ont été défaites pendant la nuit, sans que je m’en aperçoive… Je m'autorise à me
soulager et remets le gode en place après un court lavement. A peine suis-je à nouveau
en place que mon Maître entre dans le donjon. Il me félicite du lavement et de mon
obéissance mais me rappelle fermement les règles: pas d'initiative personnelle. Pour
me punir, il commence par me fouetter – et je dois compter les coups et le remercier
pour chacun. Une fois qu'il en a assez, il me baise la gueule avant de me gicler sur
le visage puis me laisse à nouveau seul, mais attaché et godé par « n°4 », et me dit
qu'il me faudra attendre encore un peu pour savoir s'il peut être satisfait de moi.

Après une attente qui me semble interminable, il revient accompagné d’un homme – une
vraie montagne de muscles – masqué. Je suis frustré car il porte un pagne qui
m’empêche de deviner ses attributs. Ils me « tâtent » sans douceur, me pincent les
seins, posent des pinces à linges sur le corps, puis deux petites pinces métalliques,
reliées par une petite chaîne viennent orner mes tétons. Mon Maître retire le gode et
me prends, puis le deuxième fait de même : sa queue est plus courte que celle de mon
maître, mais nettement plus épaisse. Ils alternent pendant un bon moment, puis le gode
en forme de poing est présenté devant ma rondelle qui l’accepte nettement mieux que la
veille au soir, ce qui semble les réjouir au plus haut point !

Mon Maître me félicite et me dit que la dernière épreuve va commencer : il met des
gants chirurgicaux, se graisse les mains puis mon trou. Il commence a rentrer
progressivement, trois doigts pour débuter, puis quatre et enfin cinq ; il me
travaille le cul circulairement jusqu’à ce qu’il soit suffisamment dilaté pour faire
entrer sa main jusqu’au poignet.

Sa main tente de continuer sa progression, mais elle
ne peut aller bien loin, ce qu’il ne manque pas de relever. Il la ressort et entre à
nouveau – et répète plusieurs fois sa manœuvre. Puis le deuxième homme enfile
également une paire de gants et annonce qu’il va tente de faire de même – ce qui va
être douloureux étant donné la différence de taille entre les deux mains… mais
possible comme la suite me l’a démontré.

Après cette séance, mon Maître m’ordonne de me doucher puis d’enfiler un Jokstrap.
Nous remontons au rez-de-chaussée et mon Maître me donne une liasse de papiers et
m’ordonne de tout lire et compléter consciencieusement : il y a un questionnaire
médical, un autre des pratiques sexuelles déjà effectuées, un pour les phantasmes, un
autre pour les pratiques qui me rebutent et bien entendu, un contrat d’asservissement.
Je me mets à la tâche, et ce n’est qu’une fois le contrat signé que je me permets de
relever la tête, conscient que ma vie va changer… Je me demande tout de même pourquoi
j’ai dû remplir tous ces questionnaires, car il est bien précisé dans le contrat que
le seul qui a le droit de décider de quoique ce soit est mon Maître. Le seul pouvoir
qui m’est laissé, est le mot-stop « constitution » (choix de mon Maître), mais qui a
comme conséquence que je me retrouve dans la minute qui suit devant la porte, dans la
tenue que je porte au moment où je le prononce, avec l’obligation de le quitter
définitivement ! Dans un premier temps, le contrat est de la durée de mes vacances, à
la fin de celles-ci, je retournerai chez moi et aurai 24 heures pour me décider à
signer le contrat définitif et – si je le fais – trois mois pour quitter travail,
appartement, etc. pour rentrer à son service, avec un contrat de travail en bonne et
due forme, en temps que secrétaire particulier et personnel de maison.

Ces deux semaines et demies de vacances ont été éprouvantes pour moi, j’ai constamment
été poussé à mes limites, tant sexuellement qu’en terme de travail : tenue du ménage,
cuisine, courrier etc.
– mais cela m’a énormément plus ! Alors maintenant que je suis
de retour dans mon appartement, j’ai commencé par préparer mes lettres de congé, puis
ai signé mon contrat définitif, je n’ai pas de famille à avertir de mon changement de
vie, seulement quelques amis – il ne me faut pas oublier de supprimer mes traces sur
les réseaux sociaux etc., puis dans trois mois, rejoindre celui qui sera mon maître et
que je ne vois pour l’instant que pour les week-end.

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