Petite Annonce
COUP DE COEUR HDS !
--- --- --- --- ---
jh black de 19 ans encore puceau cherche une jf pour m'initier
Jeune homme de 18 ans sur Metz cherche femme pour une première fois
Ayant 20 ans (1 m 75, blond, 65 kg) je suis toujours vierge et je souhaiterais qu'
une femme(25 a 50 ans ) de la région nantaise me fasse découvrir les joies du sexe
Je suis un jeune homme de 18 ans qui recherche une femme (peu importe l'age) pour me
dépuceler je vais bientot avoir 19 ans et cela me dérange vraiment.
Il y a des fois où je me demande si toutes ces annonces aboutissent à une satisfaction
complète pour lauteur. Le plus étrange pour moi reste la moyenne dâge annoncée, qui
tourne autour des 21 ans. Comme quoi les plus jeunes nont aucun souci à se faire.
Pour ma part, je me disais « le bon moment pour perdre sa virginité, cest quand on ne
le fait pas que pour la perdre »
Seulement, voilà, moi, cette moyenne, je lai tirée vers le haut un bon moment,
jusquà ce que je fasse le pas de mettre une annonce aussi.
Seulement, javais une histoire personnelle et un caractère trop spéciaux. Ce qui aura
probablement satisfait les personnes dont je me suis permis de reprendre en partie
leurs annonces ici ne pouvait pas obligatoirement me convenir. Toi qui es perspicace,
tu ten doutes. Et toi qui me reconnais, tu sais pourquoi aussi.
« Geek tendre, câlin et sensuel cherche jeune femme (20-26) de caractère correspondant
pour dépucelage mutuel
Suisse Romande »
Heureux de ma formulation comme un premier de classe qui reçoit encore une excellente
note, jai lancé cette annonce. Je mattendais à pouvoir faire une petite étude sur
lâge des lectrices du site plutôt quune statistique sur les pucelles intéressées par
un profil comme le mien, parce que je nai finalement jamais eu preuve du pucelage de
la très grande majorité dentre celles qui mont répondu.
jai pu massurer de sa vertu, avant que je ne lui offre la mienne.
Les échanges que jai eus avec elle mavaient attiré lattention : pas dagressivité,
une certaine douceur, de la timidité voire même un manque de confiance en soi et
cependant un vocabulaire varié, ce qui me faisait penser quelle était cultivée.
Après un moment, jai fini par lui proposer une date, et linvitai dans le chez moi
qui ne le serait plus le lendemain, car heureux hasard sil en est je déménageais.
Elle accepta avec ce que je perçus comme de lempressement, et je laccueillis le jour
J.
Elle sétait décrite telle quelle était nous ne voulions pas voir de photo de
lautre, mais tenter lexercice de lhonnêteté , et ma foi, jétais plutôt heureux de
ne plus avoir à limaginer, et aussi soulagé de ne pas mêtre fait avoir.
- Salut ! Entre, sil te plaît.
- Merci. Il fait frais ici, remarqua-t-elle quand jeus refermé la porte derrière
elle. Cest agréable, avec la température qui règne dehors.
- Cest un des avantages que je perdrai dici quelques jours, fis-je en désignant les
cartons empilés dans un coin, prêts pour la venue des déménageurs.
- Tas trouvé un appart tranquille ? Pas trop cher, jespère ?
- Ça va, je pense. Tu veux à boire ?
- Volontiers.
Je la menai à la cuisine et lui versai de leau dans un gobelet, les verres ayant déjà
été mis dans un des cartons.
- Je te fais visiter ?
- Volontiers.
Le gobelet à la main, elle me suivit
- Je pense que ça va te faire bizarre de partir dici, ajouta-t-elle, tandis quelle
se baladait dans lappartement.
- Cest sûr. Quitter un appartement, cest toujours un deuil.
- Oui, je comprends.
Nous arrivâmes dans ma chambre.
- Ce devait être différent quand il y avait encore tout
Mais je crois que tu ty
sentais vraiment à laise, non ?
- Oui, même si jai quand-même hâte dêtre chez moi.
Elle me sourit.
- Je pensais prendre une douche avant. Tu maccompagnes ? lui demandai-je.
Elle sembla prise de court, mais répondit quand-même.
- Excellente idée. Jétais poisseuse de transpiration quand je suis arrivée, jai
séché quelque peu, mais je me sens sale.
Jallais lui demander de me suivre quand elle ajouta :
- Et jai envie que tu trouves ta première femme propre.
Elle assortit cette réplique dun sourire qui me déstabilisa, et je me surpris à le
trouver sincère.
- Merci, réussis-je à dire.
- Non, merci à toi de lavoir proposé. On y va ? proposa-t-elle après une courte
pause. Elle me tendit une main que je pris pour lamener à la douche. Sans rien lui
dire, je me retournai pour lui faire face et vint placer mes mains sur ses hanches.
Elle sembla comprendre et leva les bras pour me laisser lui enlever son top, dévoilant
un soutien-gorge étonnamment attrayant.
- Je lai mis pour loccasion, me dit-elle en suivant mon regard.
- Tu le portes bien, lui répondis-je sincèrement.
- Oui, il me va pas mal. Mais si javais plus de poitrine, ce serait mieux.
Jétais en train de lui enlever son corsaire, je marrêtai, le laissant glisser au sol
et dévoiler le string assorti à la pièce du haut, interloqué.
- Tu trouves ta poitrine trop petite ?
- Ne me dis pas quelle est trop grosse, hein !
- Pas le moins du monde, mais elle nest pas trop petite non-plus, et ce nest pas
juste pour te le dire.
Elle se désentrava les pieds, tout en me regardant. Je pouvais lire sur son visage que
même si elle me croyait, je navais pas effacé son complexe.
- Si tu avais une autre poitrine, tu ne serais pas toi-même. Et je crois tavoir dit
que je tavais choisie parce que je te trouvais naturelle, authentique. Ça va pour le
physique aussi, et franchement, je te trouve belle à faire sortir un no-life.
des proportions harmonieuses, sois contente de ne pas être un sablier.
- Bon, tu finis, ou bien ? madmonesta-t-elle tandis quelle piquait un fard.
Je me tus et mexécutai, non sans voir le léger sourire qui ornait son visage tandis
quelle me regardait essayer de lui ôter son soutien-gorge. Si je me doutais bien que
je nallais pas lui faire accepter son corps pendant le temps quon avait ensemble,
javais en revanche fait en sorte quelle comprenne que ses formes métaient très
plaisantes, et ça lavait aidé à se détendre.
Alors que je venais tout juste de dégrafer lhabit, elle prit le parti de môter mon
T-shirt. Je terminai à laveugle de la débarrasser du morceau de tissu ouvragé et
quand mon vêtement me fut totalement enlevé, je découvris sa poitrine à nu, et je dus
me retenir de ne pas y porter les mains immédiatement. A la place, je tentai de
supprimer son dernier rempart de tissus mais elle me prit les mains et me les remit le
long du corps, puis déboutonna mon short.
- Un peu de patience, jai du retard dans ton déshabillage.
Elle avait les yeux fixés sur la bosse dans mon caleçon tandis que je jetai du pied
mon short dans un coin de la pièce, bientôt suivi par mon sous-vêtement quelle
marracha presque. Je perçus quelle avait arrêté de respirer en voyant mon sexe
turgescent.
- Standing ovation, lui dis-je en désignant mon soldat au garde-à-vous.
Elle sembla se ressaisir.
- Tu nas pas terminé ! me dit-elle en pointant son string.
Je me penchai pour régler la question, et découvris que la tache un peu plus sombre
nétait pas due à une différence de tissu, mais plutôt à une différence dhumidité. Je
me mis à genoux et glissai lélastique de son string entre mes dents. Elle eut un
hoquet de stupeur, mais me laissa faire. Je tirai lentement, progressant petit à
petit, découvrant un mont de Vénus soigné ni une forêt, ni un désert et profitant
de faire des découvertes olfactives, jusquà ce que lhabit tombe à ses pieds.
chaque expiration de ma part, elle avait frissonné, du moins, javais vu la chair de
poule se répandre sur sa peau. Quand je me remis debout, je vis quelle avait les yeux
fermés, et perçus sa respiration, un peu rapide pour être vraiment calme. Ses seins
étaient plus dardés quauparavant. Elle ouvrit les yeux, et je vis quune petite lueur
sy était allumée.
Je lui pris la main et la tirai à ma suite dans la cabine de douche. On étant un peu à
létroit, mais cela nétait pas le moment de faire les difficile.
- Tu étais poisseuse, tu disais ?
Ce disant, jouvris leau et la tirai sous le jet, me servant de produit de douche.
- Ah, je nai que du produit masculin, remarquai-je soudain.
Elle prit la bouteille de gel et mit louverture sous son nez.
- Ce nest pas grave, je tassure, me dit-elle en reposant le récipient. Jaime bien
lodeur. Vas-y.
Je ne me le fis pas dire deux fois, commençant immédiatement à la frotter
respectueusement. Elle ferma les yeux à nouveau, sabandonnant totalement à mes
caresses.
Comme un aveugle voit avec ses doigts (entre autres), je tentai de jouer les aveugle
un moment, tout en les promenant sur son visage, écartant ses cheveux pour moccuper
de son front, effleurant ses paupières, chatouillant les ailes de son nez, frottant
avec douceur et fermeté les joues, avant de passer sur le cou, puis la nuque. Ses
épaules étaient complètement détendues, et je pus manipuler ses bras sans peine elle
accompagnait les mouvements que je lui faisais faire, tout en gardant les yeux clos,
un sourire paisible et confiant sur les lèvres.
Après avoir rincé les deux bras, je la fis se tourner pour avoir accès à son dos. Je
me limitai à la naissance de ses fesses, et lui imprimai doucement le mouvement de
rotation pour quelle me fasse face à nouveau, mouvement quelle continua delle-même
et que jarrêtai en mettant mes mains sur ses hanches. Avec le même toucher que
javais utilisé pour le reste de son corps mais sans oublier mon but premier de la
débarrasser du film de transpiration qui recouvrait sa peau , je traitai son ventre,
avant de remonter le sillon entre ses seins, puis de redescendre sur cette poitrine
que je continuais de trouver plus quacceptable. Je perçus les mamelons qui se
raidissaient à nouveau, et arrachai un soupir à ma compagne. Cependant, je ne my
attardai pas davantage et descendis sur les fesses, puis les jambes, appréciant de
plus en plus la chance quelle était daccord de moffrir.
Elle me tendit ses pieds pour que je men charge aussi, puis remontai lintérieur
dune jambe, jusquà arriver à son intimité.
- Eh ! Non, pas
- Prends ça comme un bonus, lui dis-je, en écartant un peu ses lèvres intimes.
Elle vint retenir ma main.
- Uniquement si je peux te le rendre.
Elle me fixait du regard, et je sus quelle nen démordrait pas.
- Quand viendra ton tour.
- Jespère bien !
Elle me lâcha et ferma à nouveau les yeux, tandis que je reprenais ma découverte
tactile de son sexe, notant au passage que je navais plus vraiment à ouvrir son
coquillage : celui-ci était béant sous leffet de son excitation. Je pouvais bien
tenter de nettoyer : il maurait fallu recommencer assez rapidement.
Je restai un moment sur son clitoris, lui augmentant la fréquence de respiration, puis
remontai lentement sa source de joie avec un doigt. Entrant à peine longle, je
faisais tourner mon outil sur le bord de sa cavité.
Sans crier gare, elle lâcha un petit cri et faillit tomber contre le mur, se
rattrapant de justesse, mais je dus la retenir pour quelle ne termine pas au fond du
bac de douche. Je laidai à se relever, et la gardai maladroitement contre moi en
attendant quelle se remette. Elle posa ses mains sur mes épaules, son front appuyé
contre mon menton.
- Tu as intérêt à me laisser te rembourser, me déclara-t-elle en séloignant quelques
secondes plus tard, cherchant une fois de plus à voir mes pensées à travers mes yeux.
Elle prit une noix de gel douche et commença son ouvrage sur mon visage. Ses gestes
étaient délicats, et le contact avec sa peau me procurait un nombre incommensurable de
sensations, et je fermai les yeux à mon tour pour mieux les percevoir. Elle explora
les moindres recoins de mon visage pour ensuite descendre sur mon cou, et je compris
quelle suivait probablement le même ordre que moi avec elle. Je perdis conscience de
la position exacte de ses mains, tant javais limpression quoù quelle me touche,
elle me procurait un bien-être immense. Les quelques fois où je me laissai aller à
ouvrir les yeux, je la vis souriante, concentrée malgré ce quelle faisait. Elle
semblait veiller à ce quelle me touche, ne serait-ce que dune main, pendant tout son
ouvrage.
Elle passa effectivement en revue lentier mon corps comme je lavais fait, pour
terminer par mon soldat, fidèle au poste comme pour une inspection, mais qui bomba
encode plus le torse alors quelle sen rapprochait. Il y eut une courte pause où je
perdis le contact avec ses mains, puis jen sentis une tout autour de ma verge,
quelle empoigna sans trop de ménagement, et tournant sa main autour, puis lâchant
prise. Ce fut tellement court que je neus pas le temps denfler encore plus, et fus
surpris de la brièveté de ce mouvement, avant de sentir de leau juste à la bonne
température sur mes parties. Le temps que jouvre les yeux et elle était en train de
savonner mon pénis à pleines mains. Ce fut seulement à cet instant que je pus décoder
ces enchaînements : elle avait réparti le produit de douche sur mon membre, avait
ajouté de leau et me masturbait maintenant sans trop serrer ma verge, la mousse qui
se formait faisant office de lubrifiant. Ses allées et venues le long de mon sexe,
faites à un rythme irrégulier, tantôt longs, tantôt rapides, me firent bien plus
deffet que mes séances en solitaire, et dans létat qui était le mien à ce moment, il
ne fallut pas longtemps avant que je ne sente la sève monter. Peut-être quelle le
perçut à ma respiration, peut-être vit-elle dautres signes, mais elle serra un peu
plus fort mon phallus et accéléra légèrement avant de me lâcher à la première saccade
qui parcourait mon appendice copulateur. A la seconde, elle avait coincé mon membre
entre nos deux bassins, et mon liquide de vie sétala sur nos deux ventres Surpris,
jouvrai les yeux, et la découvris qui regardait mon sexe terminer dexprimer sa joie.
Quand il se fut calmé, elle rencontra mon regard et vint se plaquer entièrement contre
moi.
- On danse ? lui demandai-je dans un sursaut dhumour.
Elle pouffa, mais commença à onduler du bassin. Mon pénis roulait entre nos deux corps
et, sentant que la vigueur me revenait, je dus mettre le holà.
- Wow, calme-toi, sinon on devra attendre un bon moment pour enchaîner
- Ça ne me dérangerait pas, tant quon reste au corps à corps, entendis-je depuis
derrière ma tête, du fait que la sienne était sur mon épaule droite.
- Mais il faut quand-même quon se rince.
- On lest déjà à moitié
- Cest justement lautre moitié qui posera un peu problème. Cest pas du savon, entre
nous !
Cette fois-ci, elle rigola un peu, et moi aussi.
- Tas raison.
Elle se distança de moi juste assez pour que de leau puisse couler entre nous, et
entreprit de frotter le sperme qui sétait étalé sur nos ventres.
- Ne descends pas trop
- Daccord. Mais tu sais, je crois que jai vraiment envie de profiter de ton corps
autrement quen moi, tu veux bien ?
- Je nai rien contre.
- Si, tu mas, moi, contre toi.
A mon tour de rigoler doucement.
- Mais je laimerais aussi à lhorizontale.
Elle coupa leau et me tira hors de la douche.
- Tu as un grand linge, quon puisse se coucher dessus ?
- Jai celui-ci, les autres sont déjà dans un carton. Mais je lai utilisé
Elle fit comme si elle navait rien entendu, prit le linge, ma main et me tira hors de
la pièce deau.
Javais un parquet traité au sol dans la pièce principale, que je savais pouvoir laver
à leau si le besoin sen faisait sentir. Elle étala le linge à terre sur un espace
non occupé par les cartons, sy accroupit et me tira pour que je la rejoigne. Je
percutai et my allongeai sur le dos, et elle vint immédiatement me prendre comme
matelas, soupirant daise quand elle fut dans une position confortable. Elle se
laissait totalement aller contre moi, et je métonnai de ne pas la trouver lourde, ni
davoir de la peine à respirer. Tout naturellement, je vins mettre mes mains autour de
sa taille, et jeus limpression quelle tentait de se faire plus petite pour que je
la serre davantage, ce que je fis presque instinctivement, générant un nouveau soupir
de sa part. Ses deux mains passèrent sous mes bras et se posèrent sur mes épaules.
- Tu fais de lorigami ? me demanda-t-elle.
- Oui, comment le sais-tu !?
- Je vois un des classeurs par le trou de ce carton, me dit-elle en le désignant. Ça
explique ton doigté de tout à lheure.
- Jai été payé avec de la bonne main.
Une fois de plus, elle rigola, les vibrations engendrées se répercutant dans mon
corps.
- Cest fou ce quon a la manière de faire des jeux de mots. Je ne mattendais pas à
ce que tu aies lesprit aussi vif.
- Jai toujours rêvé de parler en contrepèteries, mais cest difficile den placer
partout.
- Il faut soit toujours en inventer, soit en connaître beaucoup, mais cest vrai que
cest pas facile. Au fait, tu mas laissé le choix dans la date, jai apprécié.
- Tes encore mouillée. Essuie ça vite et bien !
Je pense quon a épuise le sujet pendant lheure qui suivit. Après quoi, nous
discutâmes de tout et de rien, approfondissant aussi les sujets quon avait abordés
dans nos échanges de mails.
Vint le moment où nous ne trouvâmes plus grand chose à nous dire. Mais ce moment avait
permis de faire baisser la tension, dans tous les sens du terme. Seulement, avec le
silence qui s'installait, il m'était difficile de ne plus penser à où j'étais, soit
sur le sol de mon futur-ex appartement, avec une charmante demoiselle allongée sur
moi. Donc, l'envie revenait entre nos jambes, et entre nos poitrines pour elle,
remarquai-je alors que je cessai d'être immobile pour lui caresser le dos. Elle se
redressa suffisamment pour pouvoir me regarder dans les yeux, et je crus comprendre.
Je déplaçai mes mains sur sa poitrine, et vis que je ne m'étais pas trompé quand elle
ferma les yeux et se redressa, coinçant mon sexe entre ses lèvres intimes, plaqué
contre mon ventre. Ainsi invité, je ne me défilai pas à peloter une poitrine, tandis
que sa propriétaire sur et non autour, pour l'instant ma verge la rendait
rapidement luisante de cyprine. Elle gardait ses mains sur les miennes, sans presser,
sans les guider non-plus, peut-être pour les occuper tout en gardant plus de contact
avec mon corps. Soudain, elle se recoucha sur moi et, avant que je ne comprenne, je me
retrouvai sur elle.
- Quand tu le veux, soupira-t-elle, les yeux toujours fermés, haletante.
Je me redressai à mon tour, et effectuai quelques mouvements de copulation, tout en
restant hors d'elle. Ma compagne étouffa un gémissement mais ne fit rien, complètement
offerte. Pour ma part, je ne devais pas trop tarder. Je pris donc la chose en main
pour la guider vers l'antre accueillante de mon amante, y pénétrant avec précautions.
Ma partenaire exprimait son état par une respiration lourde mais erratique : elle
arrêta de respirer quand je parvins au point de non-retour, et je dus faire une pause
pour éviter d'exploser trop tôt. Je sentis alors une main sur ma joue, et une autre
dans mon dos, m'enjoignant à m'allonger, ce que je fis. L'invitation tombait à point
nommé, et je pus me rendre compte que ma compagne n'était pas en reste quand je pus
percevoir ses pulsations cardiaques diminuer imperceptiblement. Elle avait mis ses
deux mains dans mon dos et me le caressait, nous accordant un moment de détente
nécessaire avant l'ultime mouvement de la symphonie virginale qu'on avait entamée :
reposer les lèvres permettrait au bois de durer plus longtemps, ce quil faudrait dans
(une) certaine(s) mesure(s).
Les caresses se firent un peu plus insistantes, et je compris quon avait fait durer
la césure assez longtemps. Je repris appui sur mes mains et, poco a poco stringendo ma
pianissimo, tentai douvrir la porte du jardin secret féminin dans lequel jétais
invité. Soudain, un accent : javais désormais une femme avec et par moi. Je terminai
ma progression, et sentis une grande partie de la tension de ma partenaire sévacuer
un soupir qui marqua une nouvelle pause pour nous deux. Nos chairs intimement
entremêlées me procuraient trop de sensations indéfinissables, mais tellement
agréables que je devais désormais être totalement immobile en elle pour ne pas
expulser ma joie
Dans un éclair de lucidité provoqué par le besoin de réfléchir pour calmer les
ardeurs, je remarquai que javais complètement oublié le préservatif. Je repris lo
stesso tempo pour ressortir, mais ce furent les dernières mesures : mon amante lâcha
un dernier râle, je sentis ses muscles intimes me serrer le gland que je réussis juste
à sortir avant déjaculer sur le mont de Vénus que je venais de quitter, mourant à mon
tour, avec juste assez desprit pour mallonger un peu brutalement sur mon côté droit,
à côté et contre elle, continuant dexprimer ma satisfaction sur son ventre.
Je ne sais pas si elle lavait constaté tout de suite, cependant ce ne fut que quand
on eut repris nos esprits quelle me posa la question.
- Pourquoi nas-tu pas joui en moi ?
Disant cela, elle étalait mon sperme sur son ventre, puis gouta.
- Pas de préservatif, répondis-je laconiquement.
Elle en resta sans voix, un doigt à moitié dans la bouche.
- Tarrives à penser à ça dans un moment pareil ?
- Ben
réussis-je à formuler, tout penaud.
Elle me poussa brutalement par terre. Je crus quelle était en colère, mais elle
revint me chevaucher, se remettant dans la même position qui avait été la nôtre avant
le final, mais elle semblait vouloir se fondre en moi, trouvant des prises pour me
serrer le plus fort quelle losait.
- Tas bien fait, me glissa-t-elle dans loreille.
Elle me lâcha juste pour prendre mes mains et me les poser sur son dos, puis elle
reprit sa position.
- Ah, en fait, tiens
Elle passa une main entre ses jambes et la remonta vers nos visages.
- Tu veux gouter, aussi ?
Sans répondre, je happai ses doigts, et retenus sa main avec une des miennes pour
terminer de nettoyer.
- Jai découvert la fontaine de jouvence !
- Tu y as bu le premier sang, ça devrait te faire gagner une bonne décade de vie.
Elle se réinstalla, et nous restâmes ainsi, sans se parler, mais simplement conscients
lun de lautre difficile de faire autrement.
- Quelle heure est-il ?
- Il faut quon se lève, on na pas de montre à portée.
- Quimporte, il est temps que jy aille. On reprend une douche avant que je parte ?
- Oh que oui !
Elle sétait assise sur mes genoux et je me redressai à mon tour, quand elle me retint
dune main sur mon torse. La seconde vint me caresser la joue.
- Je naimerais surtout pas te vexer, mais
Jaimerais que chacun soccupe de lui
cette fois. Sinon, je ne vais pas partir très tôt
- Daccord, acquiesçai-je sur un ton neutre.
- Viens.
Elle maida à me relever et me tira dans la cabine de douche. Fidèles à ce quon
venait de décider, nous nous lavâmes chacun de notre côté, mais ce nétait pas lenvie
qui me manquait de me retourner et de la prendre dans mes bras une dernière fois.
Seulement, je comprenais que lheure tournant, elle devait aussi rentrer pour préparer
tout comme moi, tiens !? son lendemain.
Elle eut terminé avant moi et sortit de la douche sans que jy prête plus attention
que ça. Quand je fus sorti, séché et rhabillé, je la trouvai qui semblait avoir
nettoyé lespace où nous avions joué notre pièce.
- Je tai mis le linge avec le sale, il ny avait que de leau dessus, dit-elle en
désignant mon sac destiné au lavoir.
- Merci, répondis-je machinalement.
Je la raccompagnai comme un automate jusquà la porte, quelle ouvrit, franchit pour
appeler lascenseur, puis elle se retourna.
- Je sais que ça ne se dit pas, mais je ne sais pas comment faire autrement que le
dire, alors
Merci.
- Je sais que je ne devrais pas te le dire non-plus, mais merci à toi, sincèrement.
Elle sourit à ce que je lui disais.
La porte de lascenseur souvrit. Elle tourna la tête vers la cage, se tourna une
dernière fois vers moi, prit ma tête entre ses mains et, semblant changer davis au
dernier moment, me colla un baiser à moitié sur la bouche, que je rendis très
maladroitement alors que dans la même seconde elle me lâchait et sengouffrait dans
lascenseur dont la porte, qui navait pas dil électronique, faillit se refermer sur
elle.
...
Cela fait maintenant deux mois que je suis dans mon nouvel appartement. Autant de
temps que jai tué comme jai pu, entre mabrutir dun travail dont le contrat non
reconduit échoue dans un peu plus dun mois, faire de la musique, hacker le Wi-Fi des
voisins pour trouver un nouveau travail, et faire des recherches diverses. Non pas que
je regrette ce quil sest passé, loin de là. Mais force mest de constater que si je
me sens rempli, cest pour mieux ignorer ce vide quest mon appartement, même sil est
plus petit que le précédent. Certes, je my sens chez moi. Mais je trouve quil y
manque quelque chose. Quelques réponses, notamment. Pourquoi ces conversations à nen
plus finir par mail ? Pourquoi cette confiance ? Pourquoi cette aisance à discuter
ensemble ? Pourquoi cette entente ? Pourquoi ce départ précipité ? Et surtout,
pourquoi ce baiser manqué ?
Je disais faire des recherches diverses. Seulement, beaucoup nont rien donné. Sage,
mon amante de première fois a utilisé une boîte mail anonyme et un pseudonyme
différent de celui quelle utilise par ailleurs. Jen avais fait de même. Nous navons
donc plus de moyen de reprendre contact directement.
Mais toi, qui te reconnais dans cette histoire, tu le peux maintenant. Je sais que tu
ne me jugeras pas sur les seules histoires que jai écrites, mais aussi sur celles que
jai vécues, et surtout celle que nous avons vécue ensemble.
Je sais que ça ne se dit pas, mais je ne sais pas comment faire autrement que lécrire
(du moins par ce biais), alors
Merci. Davance.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!