Soirée Arrosée
Ce soir là, cest avec une soif non dissimulée que nous rejoignons le centre ville. La chaleur envahit encore les ruelles et le soleil ne semble pas décidé à se mettre au lit. Les terrasses bondées bouillonnent de vie, nos veines bouillonnent dhormones... Partout apparaissent nymphes et diablesses aux corps plus appétissants les uns que les autres.
Nous nous arrêtons dans un bistrot, en coin de rue. Une petite table abandonnée avec ses deux chaises nattend que nous. Devant elle, sesclaffent cinq jeunes femmes aux tenues chatoyantes.
Celle qui est assise en face de moi porte une mini jupe en jean et je ne doute pas quen attendant suffisamment elle décroisera ses longues jambes bronzées pour moffrir une vue imprenable sur ses dessous. Gilles me fait un signe du regard, celle qui nous tourne le dos a le string qui remonte au milieu des reins. La fine dentelle violette nous met en appétit. Restent deux brunes et une blonde qui nous font face. La première est assez quelconque, la seconde arbore un décolleté généreux et la troisième plus menue nest pas vraiment jolie mais je devine ses tétons dressés à travers le tissu léger de son mini-top. Cette vision menivre.
Il ny a pas que la vision qui menivre dailleurs. La bière qui ne cesse de remplir mon verre décuple mes fantasmes. Tout en discutant nous échangeons des regards complices. Tandis que Gilles rêve darracher à pleines dents ce string exhibitionniste, je me prends pour ma part à vouloir soulever le mini-top, qui me nargue à quelques mètres de là, pour caresser de mes mains cette poitrine libre de soutien-gorge et pour faire rouler dans mes doigts ces tétons trop fiers.
Alors que les filles se lèvent et séloignent dans la rue, je me rends compte que ça fait un moment que mon pote est parti chercher des bières et quil nest pas revenu. Je pars donc à sa recherche à lintérieur du bar. Je le retrouve au comptoir, discutant avec deux filles. Les bières coulent à flots et les liens se resserrent.
Nous embarquons dans leur petite voiture et comprenons que nous ne rentrerons pas ce soir. Le trajet est assez court mais la température monte irrémédiablement, chacun dentre nous sent au fond de lui le désir monter. A lavant, les filles rigolent. A larrière, nous les draguons tout en souriant à la nuit qui sannonce.
En arrivant dans lancien corps de ferme, nous nous installons dans le salon. Les quelques verres que nous avalons finissent de lever linhibition entre nous. Jaccompagne Julie à la cuisine pour apporter la tournée suivante. En entrant dans la pièce, je ne tiens plus. La prenant par le bras, je la retourne vers moi. Mais cest elle qui presse ses lèvres contre les miennes. Nos langues se découvrent, font connaissance. Je sens sa lourde poitrine contre mon torse. Mes mains caressent son visage puis sa nuque, glissent vers son dos et enfin atteignent ses fesses. Je perçois les détails de son string à travers le lin de son pantalon. Je presse son corps contre le mien pour que nos ventres se frôlent. Mon sexe avide de plaisir est envahit par la chaleur de son ventre. Le désir semble la consumer ce qui me met dans un état dexcitation terrible. Elle accélère alors ses baisers et mattire vers le plan de travail. Je retire mes lèvres à son emprise. En la regardant droit dans les yeux, je pose mes mains sur sa poitrine, elle frissonne. Je baise sa nuque puis la naissance de ses seins. Ils ont lair lourds et leur blancheur laiteuse me donne envie de les prendre à pleine main. Mes doigts semploient à déboutonner son pantalon mais elle me retient et me dit : « non, pas ici. ».
Nous rejoignons alors Virginie et Gilles au salon. Mais en franchissant la porte, nous restons cois. Ils sont bien sur le canapé où nous les avions laissés mais la bouche de Virginie est empalée sur le sexe de Gilles. Jhallucine, mon pote est là, complètement avachi sur le dossier, les yeux clos.
Incapable de faire le moindre mouvement, il faut que ce soit Julie qui me prenne par le bras et me ramène dans le couloir. Nous nous regardons un instant presque choqués puis nous éclatons de rire. Un baiser et elle me glisse à loreille : « Viens... ».
Julie ouvre une porte, dans la pénombre je distingue la forme du lit, dune armoire et dun petit bureau. Sans allumer, elle se glisse dans mon dos. Ses mains ouvrent ma chemise, la font glisser de mes épaules, puis sans attendre elles écartent les élastiques de mon bermuda et de mon boxer. Les deux derniers remparts de ma nudité tombent. Je veux me retourner mais un « non » autoritaire me linterdit. Il ne me reste donc plus que mon ouïe pour entendre son chemisier corseté rejoindre mes habits sur le sol. Cest ensuite son pantalon que jentends glisser sur sa peau. Dans mon dos soudain je sens le contact de la dentelle de son soutien-gorge, je tente dimaginer dans ma tête le tissu débordant de tant de générosité. Ses mains se plaquent sur mon buste avant de venir saisir mon sexe tendu. Elle me caresse fermement.
Nous avançons vers le lit, lâchant ma main, elle ôte elle-même ses dessous. Je peux enfin dévorer cette opulente poitrine. Malaxant, baisant, léchant, mordillant, je menivre. Elle mattire à elle, je mimmisce entre ses cuisses, elle est bouillante. Je la retourne en levrette. Ses hanches se démènent, mes mains nt de sa poitrine. Sans me mot dire, elle me prend en main, me retire delle et me guide entre ses fesses. Mon sexe trempé par son plaisir entre dun coup. Son étreinte est diabolique. Je jouis sur ses fesses avant de retomber sur son corps souillé. Nous restons ainsi un instant en échangeant quelques mots.
Labandonnant, je sors de la chambre et vais aux toilettes. Mais en ressortant, je tombe nez à nez avec Gilles. Sourires immédiats et silence complice.
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