Déchéance 03
CHAPITRE 3
Douche rapide, nous nous sommes savonnées mutuellement sans trop de gestes osés.
Rincées, habillées et re-maquillées nous sommes revenues dans le salon. Pour nous détendre je préparai un thé, et curieuse, pris linitiative de relancer la conversation.
Moi - Alors quas-tu à me faire comme proposition ?
Anne Ce que nous venons de faire ensemble, prouve que sexuellement tu es insatisfaite. Je me trompe ?
M Sans doute ! Je reconnais que ces instants mont bien plu, cela ma rappelé notre jeunesse.
A - Tu vois que cela ta manqué. Mais a lépoque tu métais soumise, tu baisais sur mon ordre mes amants, tu acceptais toutes mes exigences, dailleurs jai remarqué que tu as obéi à toutes mes demandes tout à lheure.
M Oui, bien sur cela mest revenu tout naturellement.
A Tu es encore disposée à être ma chienne ?
Je ne sais pourquoi, mais sans doute le souvenir de ce que nous venions de faire je répondis.
M - Oui je tobéirais comme avant, tu pourras faire de moi ce que tu voudras.
A - Très bien Lise. (Oui cest ainsi que je me prénomme) Tu sais que mon mari est absent toute la semaine, et comme je ne puis rester une semaine complète sans menvoyer en lair, jai trouvé la solution. Il y après de N
.. une boîte échangiste super sympa ou je peux en toute discrétion me faire sauter, sans risque de rencontrer une connaissance. La patronne et sa serveuse sont aussi très sympas et bi ce qui ne gâche rien. Je suis sure que jolie comme tu es, tu leur plairas.
M Tu comptes toi aussi me prosti ?
A Non ma chérie, mais comme la boite nest ouverte quen fin de semaine, il ny a que le jeudi où je suis libre la nuit. Mais comme je suis assez intime avec Tamara la patronne, elle minvite souvent les lundi ou mardi soir à des soirées privées.
M Où veux-tu en venir au juste Anne ?
A - Tout simplement que tu viennes avec moi au début pour te faire connaître et ensuite si tu en as envie tu pourras y aller seule
Jeudi prochain je temmènerai.
Je regardai mon agenda avant de répondre. A priori je navais pas dengagement contraignant le jeudi après midi et le vendredi.
M - Daccord Anne, mais il faudra que je trouve une baby-sitter pour ma fille.
A - Pas de problème, vous dormirez chez moi, la mienne se fera un plaisir de garder les deux. Par contre il faudra un peu changer ton look
M Cela signifie ?
A Pas de poils, je te veux lisse partout, surtout ton sexe. Pas de coiffure sophistiquée, tu ne pourrais pas récupérer tes pinces et épingles. Tenue simple à ôter, jupe et pull, courte voire très courte la jupe, et haut moulant ou transparent. Surtout pas de soutif, et en bas un string de préférence
M - Tu veux que je ressemble à une pute ?
A Quelque part oui ! Mais gratuite, te baisera qui tu voudras ou je te dirais. Tu sais il règne un certain respect des femmes dans ce genre de lieu, sinon cest lexpulsion et linterdiction de revenir
A propos, mets des bas auto-fixants ou un porte-jarretelles avec des bas.
M Eh bien, que de recommandations
A Oui,je tiens à ce que Tamara te trouve à sont goût.
M Il faudra que je la séduise ?
A - Non, en général cest plutôt linverse. Mais crois-moi cest une amante parfaite
M Je sens déjà ma chatte humide, avec toutes tes histoires !
A Je me doutais que ta libido avait besoin dêtre stimulée, je suis heureuse que cet après-midi y ait aidé. Je te promets que tu pourras avoir autant de queues que tu le désireras en ma compagnie. Je me demandais comment la petite salope que tu étais avait pu devenir une épouse aussi chaste
M Je dois avouer que mon activité ne ma pas laissé beaucoup de temps pour penser au sexe !
A Justement, il est urgent à ton age (javais alors trente quatre ans) de penser à prendre toi aussi ton plaisir et profiter de la vie
M Arrête Anne ! Tu me fais trop mouiller, je vais être obligée de changer encore de slip !
Le retour des filles interrompit cette conversation scabreuse.
Les quatre jours qui suivirent, nauraient rien eu dextraordinaire si je navais eu en permanence à lesprit, cette soirée, qui selon ma sur promettrait de réveiller durablement ma libido.
A chaque instant je détaillais mes collaboratrices, me disant, quest-ce que vous penseriez de moi si vous saviez ce que je vais faire ? Jessayais destimer leur pouvoir de séduction. De juger leur tenues, hélas rarement provocante, me mettant dans la peau dune maquerelle je minterrogeais sur leurs capacités à me rapporter. Jen vins même à rêver détablir un classement entre elles
Le jeudi matin, jallais chez ma coiffeuse et laprès-midi, je me rendis au salon desthétique que javais retenu pour une épilation « intégrale ». La jeune femme qui maccueillit était justement celle qui devait soccuper de moi. Elle me mit en confiance aussitôt, en me proposant un café pour me détendre. La pièce nétait meublée que dun siège genre gynécologique recouvert dun mince matelas. Pendant quelle préparait instruments et ingrédients divers, je me déshabillai intégralement puis nue et un peu anxieuse de sa réaction je métendis sur le siège. Le matelas était très confortable, elle se retourna vers moi et posa sur mon bas ventre une serviette en disant dune voix très douce :
- Ainsi couverte vous ne serez pas gênée par votre nudité.
Me contentant dun sourire pour la remercier, je relevai mes bras pour découvrir mes aisselles peu poilues mais à parfaire. Elle était douce comme sa voix en oeuvrant, me caressant avec une lotion odorante et apaisante après avoir retiré les bandes de cire. La suite fut linspection et le lissage des jambes, avec toujours autant de précautions.
Entre temps nos échangions des banalités, sur le temps, les soins du corps
Elle me complimenta sur ma beauté, la tenue de mes seins, le succès que je devais avoir près des hommes et des femmes, prétendant que je devais provoquer la jalousie de ces dernières
Malgré moi, sous ces compliments avec dans la tête ce que jimaginais de ma soirée, je sentis mon entre-cuisse shumidifier.
- Nayez pas dinquiétudes, je suis lesbienne ! Cest pour cela quon me confie les intégrales, je ne vous ferai pas mal
Elle entreprit alors de dégrossir au ciseau mes poils écartant au maximum mes cuisses en posant me pieds dans les étriers. Un instant, jeus limpression de mon pubis était aussi brûlant que la cire chaude quelle étalait, toute cette tension sexuelle disparut au moment ou elle la retira marrachant un léger cri de douleur, vite calmé par des caresses appuyées de la lotion calmante. Pendant de longs, trop longs moments à mon goût, elle réitéra cette opération. Heureusement les caresses finales avaient raison de la douleur, déclenchant même des spasmes de plaisir..
Sur sa demande je me mis sur le ventre et les fesses écartées par moi, lui offrit mon anus quelle entreprit de débarrasser de tout poil superflu avec minutie. Nétant pas adepte de la sodomie je jugeai cette application inutile. Lui ayant fait cette remarque elle me répondit. :
- Cest normal dêtre parfaitement lisse en tous points, de plus cela permet davoir tous les orifices impeccables et faciles à entretenir.
Je me dis que ses tendances lesbiennes, devaient être à lorigine de cette répartie, et a sa demande inspectai mon pubis. Surprise, jétais parfaitement lisse et cette nudité mincita machinalement à dégager mon clitoris e son capuchon. Voyant mon geste elle me jeta :
Elle - Ne faites pas çà ! Vous allez trop mexciter !
Moi Pourquoi ? Je
E Jaurais trop envie de vous ! Je vous ai dit que vous étiez très belle, je suis sincère
Pendant quelle se retournai pour cacher son désarroi, je réalisai à quel point javais troublé cette jeune femme et remis rapidement mes vêtements. Ce nest quen sortant de la pièce et allant à la caisse que jappris que cette jeune femme se prénommait Sarah.
Moi Bien sur, Sarah a été merveilleuse ! Je reviendrai avec plaisir
Sarah Merci Madame. Moi aussi cest avec plaisir que jentretiendrai votre superbe corps.
Sur cet échange de compliments, je ne pu mempêcher dattire Sarah près de moi et en lembrassant au coin des lèvres, je dis :
- A bientôt alors
Je terminai laprès midi en faisant lacquisition de strings noirs ultra-minuscules en micro résille appris-je, et de plusieurs paires de bas auto-fixants, en soie, polyamide et résille, avec et sans coutures. Javais dans lidée de laisser à Anne le choix des bas.
En cherchant bien dans mes penderies javais retrouvé une mini jupe droite, noire, légèrement fendue sur le coté et un T-shirt que je considérais comme trop petit mais qui maintenant ne dissimulait rien de la forme de mes seins et des tétons, lesquels une fois durcis tendaient indécemment le tissu.
Pour dissimuler cette tenue libertine, ne pas choquer ma fille et le voisinage en sortant ainsi accoutrée, javais prévu de mettre mon imper assez strict. A ma grande surprise en rentrant du collège ma fille me trouva jeune et très jolie. Cette journée pleine de compliments à mon égard mavait émoustillée. Aussi dès le dîner terminé, je partis amener ma fille chez Anne.
Jappris que nous attendions une amie qui devait nous accompagner. Cétait une excellente relation dAnne, quelle avait à lorigine rencontrée dans cette boite. Elle était lesbienne et sa compagne nétait autre quune commissaire de police, malheureusement peu disponible. De ce fait, Katia allait souvent avec Anne assouvir ses fantasmes lesbiens, et trouver de nouveaux modèles car elle était photographe et notamment travaillait pour des sites étrangers. Ainsi Anne apparaissait-elle le plus souvent nue sur lesdits sites. Et cette fréquentation, de Katia pas des sites, lui avait fait connaître de nombreuses femmes aussi dépravées quelle
Katia est une superbe blonde âgée de vingt-cinq ans, assez grande, cheveux longs, les yeux noisette et une bouche pulpeuse surmontée dun petit nez mutin. Cette fille me plut aussitôt, au premier contact cela fonctionna. Elle était douce, intelligente, en confiance je lui narrai ma découverte de linstitut de beauté. Elle men demanda ladresse pour alimenter ses sites clients. Anne et Katia validèrent ma tenue et choisirent les bas résille.
Au cours du trajet Katia en veine de confidences me parla surtout de son activité. De ses modèles très variés, allant de la jeune à la mére, parfois les deux ensemble, les lesbiennes ou non, les putes et les femmes du monde
Des lieux de pose, son studio, le domicile des modèles, la campagne, le bord de mer ou de la rivière, surtout le relais très classe tenu par une amie lesbienne
Cétait une véritable conférence sur son art. Bien entendu, elle en vint à me proposer de poser pour elle, et aussi mon environnement, famille et collaboratrices
Entre ma curiosité naturelle et sa propension à parler delle, nous navions pas vu passer le temps et étions arrivées. Jallais découvrir ce lieu de débauche où je devais méclater. Les filles mordonnèrent de laisser mon imper dans la voiture. Timidement je suivis mes mentors vers lentrée de ce lieu de perdition.
Surtout mesdames ou mesdemoiselles lectrices laissez moi votre mail, je vous réserve une surprise ! Bises à vous
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