Soirée Arrosée - Suite
... suite...
Je regarde vers le lit, je distingue Virginie qui dort sur le ventre, nue. Le drap la recouvre à moitié, je naperçois pas grand-chose dans le noir, juste des effets dombre. Les draps sombres soulignent ses fesses puis courent le long de son dos. Une seule de ses épaules soffre à ma vue. La masse de ses cheveux se disperse sur loreiller. Malgré lexcitation que cette vision, et surtout que cette situation, font naitre en moi, je fais un pas en arrière pour quitter la chambre.
Lair frais du couloir me ramène à la réalité, je suis un peu troublé par cette sensation. Je souris en repensant à la scène que je viens de vivre, je me dis que jaurai dû en profiter, jeter le drap en bas du lit et faire lamour à cette fille abandonnée à mon plaisir. Mais il est toujours plus facile de se dire « jaurai pu... » quand le moment est passé.
Quoi quil en soit, mon désir est à son apogée, je vais de ce pas rejoindre Julie, et elle, je nhésiterai pas à la réveiller ! Je sens déjà létreinte de son corps. Je repense à la passion qui la dévorait il y a 20 minutes à peine alors que mon sexe démontait ses fesses. Je relève donc la tête et me dirige vers la bonne chambre, cette fois-ci. En passant devant les toilettes, je remarque que la lumière est éteinte. Mais où est donc Gilles ? A la cuisine ? Il a pris ma place aux WC avant que je me trompe de porte mais il semble déjà ressorti.
Un bruit me sort de mes interrogations. La porte de Julie vient de se refermer à quelques mètres de moi ! Gilles sest trompé à son tour ? Non !
Je rigole intérieurement, la tête quil va faire quand il va réaliser... Je décide donc de lattendre dans le couloir, on va bien rigoler !
Si la situation mamuse, je réalise pourtant quà son tour il observe la fille avec qui jétais, nue elle aussi. Une pointe de jalousie me pique même si je ne la connais que depuis hier soir. Je me dis : « et si lui osait ? ». Non, ce nest pas possible, il va ressortir.
5 minutes, 10 minutes passent... mais que se passe-t-il ? Jhallucine. Non seulement, il doit être en train de se taper Julie mais en plus je suis à la rue, plus de chambre... Je pense alors à dormir sur le canapé mais ce serait un échec trop cuisant. Je rassemble mon courage. Je regarde la porte de Virginie. Ne me laissant pas le temps de la réflexion, je saisis la poignée et entre. Je prends un moment pour que mes yeux percent ce noir total. Lorsque des formes apparaissent, que cet écran sombre laisse place à une chambre obscure, japerçois le lit de tout à lheure, les mêmes draps foncés. Un petit détail change tout de même. Je fixe le corps de Virginie, de là où je suis, je ne distingue rien de ses formes. Pourtant, il y a quand même quelque chose. Je mapproche, Virginie est sur le dos, le drap ne lui couvre quune cuisse. Il nest plus question de courage, il nest plus question de penser. Seul mon désir pilote mes actions. Je quitte mon boxer, magenouille en bas du lit et rampe jusquà ce que mes lèvres rencontre la toison frisée de Virginie. Je suis surpris, il est rare aujourdhui de tomber sur un sexe « naturel »... Je pose un baiser sur son pubis, puis un autre... Mes mains agrippent ses cuisses, ma langue simmisce en elle. Sa chair se réchauffe, sentrouvre. Un léger fumet parvient à mes narines, son plaisir séveille. Mon cunni saccélère, son corps frissonne puis sanime de soubresauts. Au moment où mes doigts viennent en elle, je sens ses mains attr mes cheveux. Je me rends compte que ça y est, elle est réveillée, mon cur bat à 100km/h et je me demande si elle découvrira que cest moi. Trois de mes doigts sacharnent pour son plaisir. Ses reins sursautent et décrivent de grands cercles. Mes mains lâchent ses cuisses pour semparer de ses seins. Ils sont menus mais fermes. Ses tétons semblent énormes. Ils pointent si fort que je nose les pincer tellement ils doivent être sensibles.
Ses mains me remontent sur elle. En écartant les cuisses, Virginie remonte le bassin.
Elle mimpose soudainement un changement de position, je me retrouve sur le dos et elle sur moi. Notre étreinte ne sest pas arrêtée. Pendant une minute, elle donne un rythme endiablé à notre coït. Puis plus rien, elle me dit : « tu aimes ? ». Je nose répondre. Je narrête pas de me demander comment elle va réagir en découvrant mon imposture. Comment faire ? Puis elle reprend tout doucement, elle se baisse vers moi lentement, cela modifie sa façon dépouser mon sexe. Je sens ses tétons contre ma poitrine, puis ses petits seins qui sécrasent contre moi. Ses lèvres restent un instant à quelques millimètres des miennes. Puis elle vient à mon oreille et me redemande : « tu aimes ? ». Je vais pour répondre lorsquelle répète : « Marco ? tu aimes ? ». Là, je nai vraiment plus de souffle, mon cur ne bat plus. Puis elle part dans un rire intense, discret mais intense. En même temps, elle serre son vagin si fort que je manque de partir pour la deuxième fois. Elle imprime de puissants et lents mouvements. Mes mains semparent de ses fesses pour accen la force de notre étreinte. Elle me donne un long baiser. Je glisse mes mains dans ses cheveux. Lorsque nos langues se délient, jose un « oui, jaime, cest terrible... ». Elle me demande alors où est Gilles.
La nuit touche à sa fin. Nous continuons nos ébats en nous racontant comment chacun de nous a vécu cette expérience, ma peur, sa surprise, mon appréhension, son excitation. Nos corps trouvent la même complicité que nos esprits. Alternant fellation, levrette, sodomie, andromaque et le reste de la mythologie nous atteignons le milieu de matinée. Le sexe en feu, je ne suis pourtant pas rassasié et je meure denvie de reprendre ce corps et cet esprit à linstant même. Je regarde Virginie shabiller. Dans ses yeux je lis le même sentiment, ce qui ne mencourage pas à me lever. Pourtant, il faut y aller, nous avons entendus du bruit, Julie et Gilles doivent être debout et il nous tarde de comparer nos nuits.
Avant de quitter la chambre, je plaque Virginie contre la porte et parcours une dernière fois son corps avec une caresse virile de la main. Elle me donne un baiser et se dérobe à mon emprise. Je respire une bonne fois et remets mon sexe en place dans mon boxer. Nous arrivons dans le salon, sans que nous ayons le temps de dire un mot, Julie lance : « Bravo, les gars, la classe... ». Sourire entendu avec Virginie, mais je ne réponds pas. Julie rajoute : « La peur, quand on sest réveillés ! Je sais pas qui a été le plus surpris de nous deux ! Ca va quil faisait jour... ».
Je ny crois pas ! Ils nont rien remarqués ! Ils ont juste fait dodo, lol... Et là, je mentends mentir et dire de ma plus belle expérience sexuelle : « nous cest pareil, on a rien remarqué ...». Pffff....
... A suivre ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!