Le Rêve
Je me réveille en sueur. Jai encore fait le même rêve. Ce rêve où je suis dans une grande salle blanche, sans fenêtre, sans porte. Je suis attaché par les poignets et les chevilles, debout, un bâillon sur la bouche pour mempêcher dappeler à laide. Après des heures et des heures à essayer de me détacher et de méchapper, sans que personne ne vienne me délivrer, je suis désespéré. Seul, presque nu, simplement vêtu dun boxer rouge, une tache se forme sur le devant de celui-ci : je finis par muriner dessus, partagé entre bonté, soulagement, et bizarrement, plaisir.
Lorsque je reprends pied avec la réalité après ce rêve, jai toujours une érection denfer. Pourquoi ce rêve qui revient si souvent me fait bander comme ça ? Je ne peux me retenir et jempoigne ma verge durement dressée, presque douloureuse. En quelques caresses, je jouis fortement et puissamment. Il me suffit de repenser à la chaleur de lurine se répandant dans mon boxer pour me faire partir.
Avec tout ça, me voilà en retard ce matin. Je file à la douche, une partie de mon esprit étant encore dans mon rêve. Jen profite pour pisser sous la douche, une habitude que jai prise il y a quelques années pour économiser un peu deau. Je mhabille en vitesse, prenant la première paire de jeans qui me tombe sous la main, un t-shirt blanc et mon sweat noir. Je sors de mon immeuble juste à temps pour voir passer mon bus, tape un sprint et arrive à lavoir in extremis.
Durant le trajet jusquà la fac, je repense à mon rêve qui me hante. Dans un instant de folie, je me demande ce que cela ferait si je le rendais réel. Et si là, maintenant, dans le bus, je me laissais aller ? Une bosse se forme dans mon jean, une érection arrivant lentement mais sûrement. Pas le temps de poursuivre ses pensées, me voilà arrivé. Je vais directement en cours, mon retard me suivant depuis ce matin.
La journée se passe sans encombres, mais une partie de moi continue de songer à lidée qui mest venue dans le bus.
En rentrant chez moi, je profite du temps assez doux pour ne pas prendre le bus, mais rentrer à pieds. Pourtant, je sens ma vessie se manifester à mi parcours. « Pas de problème » me dis-je, étant allé aux toilettes après le repas de ce midi, je tiendrais bien jusquà mon appartement ! Les cafés pris au cours de cette après-midi viennent me contredire, et il mest de plus en plus difficile de maintenir mon allure de pas tant jai envie de me soulager. « Plus que quelques rues, tu peux le faire ce nest pas très loin ». Pour me faire tenir, jessaye de me distraire tout en continuant de marcher. Je repense aux cours de la journée, une main discrètement dans la poche me permettant de me pincer le pénis à intervalles réguliers pour maider à tenir.
Enfin, mon immeuble est en vue. Je me hâte, sachant que je vais enfin pouvoir me soulager une fois rentré. Une idée me traverse lesprit, étonnant que je ne lai pas eu plus tôt. Je repense à mon rêve. « Nest-ce pas le moment idéal pour tester ? Je meurs denvie de pisser, je suis presque chez moi, et en plus mon jean est clair, la tâche sera bien visible ! ». Je ralentis le pas, et en continuant de pincer mon gland, je sens mon sexe se durcir. Soudainement je ne sais plus si jai plus envie duriner ou de me caresser. Je sens lurine prête à perler de mon méat, je ne suis plus quà quelques mètres de lentrée du bâtiment. « Si je laisse aller quelques gouttes, cela ne se verra pas et je pourrais marrêter si besoin. Au pire je ressens juste lhumidité et la chaleur dans mon boxer, mon rêve arrêtera de revenir si souvent et jirai aux WC en arrivant, pas besoin de me pisser dessus ». Je relâche doucement mes muscles, « fssssst » un jet bien plus puissant que ce que jimaginais vient frapper lintérieur de mon boxer. Je me fige sur place, serrant plus fort ma verge.
Je sens sur mon sexe le tissu mouillé du boxer, frottant légèrement lorsque je sautille pour essayer de retenir le flux qui bat dans ma vessie. Ma verge se gonfle, devenant en un rien de temps beaucoup trop serrée dans mon jean. Je voudrais desserrer ma ceinture mais je nose presque plus bouger, de peur de perdre le contrôle. Lascenseur souvre, je me précipite sur ma porte, clé en main. « Oh non oh non non non cest pas possible !! ». Le temps douvrir, la tâche a doublé sur mon jean.
Je rentre, claque la porte, « fffssssssssssssssssssst » le jet est intarissable. Je me saisie de mon entrejambe, ne sachant que faire pour stopper le flux. « Je dois me retenir, je ne peux pas.... hhhhh.... oh ça coule ça coule je ne peux pas me retenir.... oooh » je me laisse complètement aller dans mon jean. Lurine coule de partout, traversant le tissu mais ruisselant également le long de mes jambes, mouillant mes chaussettes. Je me demande même sil ny en a pas dans mes baskets !
Ma vessie vide de moitié, jarrive à marrêter, étant maintenant dans une petite flaque. Mon érection est terrible, je défais ma ceinture, ouvre ma braguette et défait le bouton, libérant déjà la pression qui était sur mon bas-ventre. Mon boxer est tout mouillé, comme dans mon rêve... ma verge est énorme, je ne crois pas avoir déjà eu une érection pareille. Mon boxer la contient difficilement, tout comme mon urine : elle recommence à couler... je ne réfléchie plus.
Je reprends doucement conscience tandis que mon sexe se ramollit. Comment en suis-je arrivé là ? Je dois maintenant laver mon sol, mes vêtements, et les taches de semence sur le mur... jai honte de moi, et pourtant jai limpression davoir découvert un monde nouveau. « Comment est-il possible que mon envie énorme de pisser puisse me procurer un tel orgasme ?? ». Je suis interloqué. Je commence à tout nettoyer, avant daller prendre une douche bien nécessaire.
Ce soir, je mendormirais sans appréhension de faire de nouveau ce rêve. Au contraire, je lattends avec impatience, me demandant maintenant comment exploiter cette expérience. Et si je me laissais aller dans mon lit ? Ou en public ?
Je sombre dans un sommeil profond, réparateur.
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