Les Origines De La Saga Des Esclaves Au Château... (Épisode 112)
Année 1784 - L'initiation d'une jeune aristocrate (9) : le retour au Château - (Suite de l'épisode 106) -
Une heure environ s'était écoulée, depuis que le carrosse Du Marquis d'Evans avait quitté le manoir de Sa cousine. Menée fermement par le cocher, l'attelage avait pris une bonne allure, éloignant rapidement l'équipage sur la route menant vers les domaines d'Evans. Comme convenu avec sa cousine, Le Sire d'Evans emmenait avec lui la pupille, Emma de Fontanges, devenue quelques semaines auparavant son esclave, lorsqu'elle était venue de son plein gré se jeter à Ses Pieds... ou entre Ses griffes auraient sans doute commenté certains. Petite oie blanche aux pudeurs excessives, La Volonté Du Marquis dont elle était follement amoureuse, avait suffi à la transformer en chienne servile, prête à combler les exigences les plus lubriques qui lui étaient dictées. Ainsi, dès le manoir de sa cousine disparu, le Marquis avait-il exigé de la jeune femme qu'elle se débarrasse de tous ses oripeaux... Lentement, presque timidement encore, Emma de Fontanges avait commencé par délacer le haut de sa robe, avant que d'ôter celle-ci, puis son corset, révélant une superposition de chemises qu'elle avait arraché les unes après les autres, jusqu'à ne plus offrir au regard que la pâleur de sa peau, à l'exception de ses bas, d'une soie opaque aux teintes moirées de blanc cassé...
Car Le Marquis d'Evans exige d'elle qu'elle porte ces bas en permanence, ainsi que ses chaussures à hauts talons, afin de souligner au-dessus des cuisses, la douce rondeur de la croupe, la blancheur marmoréenne des fesses, afin aussi de donner à la jeune femme l'habitude de se comporter de façon lascive, car c'est bien la plus aristocratique des putains que Le Marquis veut pouvoir exhiber devant les plus nobles libertins du Royaume. Ses vêtements jetés en un recoin de l'habitacle, Emma se tient bien droite, libérant sa blanche poitrine aux tétons saillants, les bras relâchés de part et d'autre de son buste, les cuisses largement écartées, afin de ne rien cacher de sa plus secrète intimité.
Une heure de route, voilà qui est bien assez, songe Le Marquis. Aussi hèle-t-il le cocher afin que, selon un plan établi, ce dernier fasse prendre au carrosse un chemin de traverse repéré à l'avance. le carrosse s'engage donc dans un chemin secondaire et ralentissant à peine, l'attelage fend les basses branches, s'enfonçant rapidement dans une épaisse et profonde forêt. Lorsqu'il stoppe ses bêtes, le cocher a trouvé la clairière recherchée. Les chevaux s'immobilisent dans un épais nuage de poussière... et le cocher quitte son poste, ainsi que le valet posté à l'arrière. Tous deux viennent prendre place devant la portière, que l'un ouvre pendant que l'autre déroule le petit escalier permettant d'en descendre avec facilité. C'est Emma qui se présente la première, le buste bien droit, elle entreprend de descendre et le cocher lui tend une main secourable, lui saisissant le poignet afin de l'aider. Elle gagne ainsi facilement le sol, sous le regard concupiscent des domestiques, qui ne peuvent détacher leurs yeux de ce corps nu si parfait, aux courbes fines mais généreuses, à la peau de la plus aristocratique des pâleurs, aux tétons roses et dressés, au pubis parfaitement lisse, laissant également deviner des chairs intimes colorées et humides. La haute perruque poudrée, garnie de fleurs des champs le matin même, les bas à la jarretière rose, les chaussures de vair à boucle d'argent et aux hauts talons... tout cela excite terriblement les deux hommes du commun, tandis que Le Marquis entreprend à son tour de descendre, tandis que les deux domestiques cessent leurs oeuillades et s'inclinent bien bas en hommage à leur Maître.
- "Vois tu... cette canne m'a été rapportée d'Istambul par un ami... elle est en jonc de Malacca, ce qui ne te dit sans doute rien. Mais saches surtout qu'elle est utilisée par les cruels Janissaires pour punir qui bon leur semble. Et j'en fais de même... à vrai dire je n'ai guère à te punir, d'ailleurs, mais il est nécessaire que tu ressentes dans ta chair ta totale servitude... Sois docile et silencieuse... sinon je me verrai contraint de recommencer"...
A peine a-t-Il prononcé ces mots, que Le Marquis prend deux pas de recul et frappe pour la première fois, cinglant la double proéminence des fesses nues... Emma se raidit, se cambre sous le coup, mais courageuse, elle se mord les lèvres et ne laisse échapper nulle plainte. Deux, trois, ... cinq... dix coups se suivent, réguliers, cinglant sa peau sans lui arracher de cri. Le Marquis s'approche satisfait et lui caresse la nuque tout en contemplant les traces rouges qui zèbrent maintenant le dos et la croupe de la jeune femme...
- "C'est bien, tu as été courageuse, je t'en félicite", dit-Il tout en s'éloignant - "Détachez là !" ordonne-t-il, immédiatement obéi par les deux serviteurs -"et disposez-en comme bon vous semble, quant à moi je vais me reposer un peu à l'intérieur du coche"...
Laissant là, la damoiselle et les deux hommes, Le Marquis regagne le carrosse.
- "Quelle image bucolique (savoure-t-il) ne dirait-on pas qu'une fleur nouvelle ici s'épanouit !?"
N'attendant point de réponse, il dégage son membre et tout en déclamant, pisse sur le corps qui repose à Ses Pieds
- "AAh, l'heureuse lassitude d'un corps après ses noces ! Sa nudité se caressant d'espace, épanoui de ce qu'il a subi et disponible pour qui en veut jouir !"
Ce que disant, un long jet doré éclabousse le corps alangui.
- "Eh bien manants ! A votre tour, donc ! Pissez ! Pissez dru et pissez longtemps ! Car je la veux baignée de la rosée de vos sexes !"
Et obéissants, les deux domestiques pissent à leur tour sur le corps d'Emma... ne négligeant ni le visage, ni le pubis, ni aucune partie de ce corps qu'ils viennent de posséder et qu'il avilissent maintenant en le souillant de leurs urines mêlées...
- "Non loin d'ici coule une rivière, reprend le Marquis. Menez cette femelle jusque là bas et qu'elle se lave... Il y a dans ses malles assez d'onguents et de savons pour qu'elle soit douce et parfumée lorsqu'elle me rejoindra en mon carrosse. Et prenez également des bas et des chaussures propres. Et ne la quittez point des yeux pendant qu'elle se lavera... que pas un instant elle ne puisse se sentir seule... une esclave n'a point d'intimité, nul instant où elle n'est sous le contrôle de son Maître et si ce n'est de Lui, de Ses gens ! Allez !"...
Plusieurs heures déjà se sont écoulées, depuis qu'Emma s'est longuement lavée dans la rivière. L'eau glacée l'a réveillée, et a soulagé les brûlures de la flagellation subie. Lavée, parfumée, des bas mauves pale sur ses cuisses et des chaussures à bouffettes en droguet blanc aux pieds, Emma de Fontanges a regagné le carrosse. Avant que d'y grimper, elle a subi une inspection détaillée de son Maître. Il l'a humée, caressée, jugeant de la qualité de sa toilette et, satisfait, l'a autorisée à grimper à bord, où elle a repris sa position face à Lui, silencieuse et offerte. Il ne lui a cependant pas adressé la parole, laissant toute latitude à l'esprit de la jeune esclave de repenser à ce qu'elle venait de subir. A sa servitude, à l'ambiguïté de sa position, noble demoiselle en apparence, mais catin servile qui peut être livrée aux mâles de la plus basse extraction. Le Marquis ne la quitte pas des yeux, il observe cette jeune femme parfaite, aux courbes délicieuses, à la peau délicate, aux traits fins...
Elle Lui appartient, corps et âme et il en sourit...Car il n'en est qu'aux prémices du dressage d'Emma... depuis bien longtemps, Il a élaboré chaque page du destin qu'Il est en train de lui écrire. Alors que le Château d'Evans est en vue, le cocher stoppe, suivant ainsi les instructions Du Marquis. A l'intérieur, Le Seigneur d'Evans pose sur le visage d'Emma un fin loup de dentelle noire. De quoi dissimuler l'identité de la jeune femme, sans pour autant cacher la finesse de ses traits... Il fixe à son cou un épais collier de cuir noir, clouté, auquel pend une médaille de vil métal sur lequel a été gravé le mot "CATIN". Le collier est relié à une longue chaîne, c'est par celle-ci que Le Marquis dirige Emma pour sortir du carrosse et se placer à l'arrière du véhicule. Là, la chaîne est fixée à l'arrière du carrosse et c'est à pieds, enchaînée au carrosse, que la demoiselle Emma de Fontanges, descendante d'une famille dont les ancêtres ont conquis leurs lettres de Noblesse pendant les Croisades, avance nue aux yeux de tous jusqu'au perron du Château. C'est le Marquis de Sade en personne qui est venu pour accueillir Le Maître des lieux. Les Deux seigneurs se congratulent, puis Sade désigne Emma :
- "Ainsi donc Vous l'avez ramenée ! Votre plan se déroule à merveille ! Qu'en est -il maintenant ?"
- "Eh bien, je lui accorde une bonne nuit de repos. Car dès demain, commence sa véritable éducation. J'en veux faire la femelle rêvée des mâles de la plus haute noblesse libertine. Ils ignoreront qui elle est, mais n'ignoreront rien des moindres recoins de son corps. Mademoiselle de Fontanges va essorer les membres virils de toute la haute noblesse de France. Nul ne saura qui elle est réellement, mais soyez assuré que tous auront joui de son con et de son cul !"
Et les deux Marquis éclatent de rire...
(A suivre)
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