Le Péché De Marie

Amoureux, ces deux là l'étaient ! Main dans la main, le plus souvent, se caressant, se frôlant et se bécotant dès que l'envie s'en faisait sentir. Ils s'étaient connus à la fac, avait flanché tout de suite l'un pour l'autre et depuis qu’ils vivaient ensemble, s'adonnait régulièrement au plaisir de la chair. Leur désir était jeune, frais et puissant, un beau couple que l’amour avait soudé et que rien ni personne ne pourrait séparer.

L’été s’annonçait bien, la tente était prête, un peu grande pour deux, mais parfaite quand le besoin de s’ébattre s’inviterait et tant pis pour leurs voisins de campement …
Pierre et Marie ne partaient pas seuls cette année. Un couple, Fabienne et Jean, allait égayer leurs soirées autour du feu de camp… à n’en point douter !

Un joli brin de garçon ce Jean, qui ne laissait pas Marie indifférente mêmes si elle s’en défendait énergiquement lorsque Pierre lui laissait entendre qu’il n’était pas dupe, qu’il avait bien compris l’émotion qui la faisant parfois frissonner quand ce bellâtre lui adressait la parole !
Les journées de plage s’enchainaient cette année, ramollissaient les corps, les esprits, les bonnes résolutions et au fil des siestes, au fond des tentes ou au creux des hamacs, les pensées divaguaient dérapaient délicieusement vers des rêves coquins qui inévitablement donnaient les rôles principaux aux gens que vous aviez côtoyés la journée.
Dans les journées de Marie, il y avait certes Pierre mais Jean commençait à y prendre une certaine place. Cela énervait prodigieusement Marie, d’un tempérament entier, comme on dit, sérieuse, fidèle qui ne se serait jamais permis le moindre écart. Et puis Jean, elle le trouvait prétentieux, beau parleur, crâneur. Avoir une belle gueule ça ne faisait pas tout, c’était un amis de Pierre, elle avait accepté ce type de vacances parce que Fabienne était plutôt sympa, paraissait détachée de tout, l’esprit libre, le sourire aux lèvres en permanence.



Il faut pourtant bien que je vous conte ce que Marie accepta …

Durant toute la journée, Jean avait cherché les yeux et les seins de Marie. Il avait posé maintes fois son regard sur le joli décolleté qu’en vacances elle s’accordait volontiers, et se rendait bien compte maintenant que depuis quelques jours, Jean la cherchait, l’invitait du regard, était souvent présent à ses côtés. Pierre avait l’esprit en vacances et ne remarquait rien. Marie, elle, en était agacée mais curieusement n’en touchait rien à Pierre… Pour ne pas le blesser, pour ne pas gâcher l’ambiance et donc les vacances ...elle s’était demandée cependant, si par moment sa libido ne lui jouait pas un sale tour à ne pas voir ce qui paraissait limpide : elle se faisait draguer et en était émue.
Emoustillée par les chaleurs de l’été, elle se sentait parfois fragile et prête à craquer ! Etait elle prête à tomber dans le piège. Ce piège que lui tendait son propre corps, encore bien jeune, et qui jouait les adolescents rebels, prompt à sauter le pas avec quelque bellâtre un peu entreprenant.

Même si Marie n’avait rien provoqué, elle admettait volontiers, que déçue et agacée par la mentalité d’un homme, son charme, sa prestance, pouvait vous faire flancher, vous attirer sexuellement.
Une situation contradictoire capable de déclencher des émotions particulièrement excitantes !

Ce jour là, Jean s’était pavané toute la journée en maillot de bain, moulant juste comme il faut les parties intimes de son propriétaire.
A l’applaudimètre, s’il fallut élire la tenue de bain la plus excitante, celle qui arboraient les plus jolis reliefs, qui laissaient deviner les excroissances les plus prometteuses, Jean était devant, et gagnait la partie, … avantageusement ...
De cela, Pierre en était froissé et avait enfilé un short, ne supportant plus ces regards amusés qui ne faisaient qu’émoustiller la gente féminine.
Bien que feignant le désintéressement, il avait remarqué le regard de Marie qui s’était plus d’une fois posé à l’endroit de l’anatomie, où visiblement, Jean se sentait bien à l’étroit ! Du coup, comme pour s’excuser, quand son Pierre venait lui déposer quelques baisers langoureux dans le coup, elle en rajoutait, se pâmait, bombait le torse, invitant ainsi ceux qui se trouvaient là, à venir lorgner cette belle poitrine qui s’offrait, prête à faire éclater les lacets de son deux pièces.

De ce fait, elle marquait son territoire ou exorcisait quelque envie que sa morale réprouvait.

Mais c’était inévitable maintenant, cette attitude, ces manières pour le moins érotiques avaient signé sa perte. Ses jolis nichons ainsi proposés à qui voulait bien, avaient fini de décider Jean. Il les voulait … ce soir !

Le diner avait été joyeux, Fabienne paraissait toute guillerette et Jean, dragueur comme à l’accoutumé. Pierre, lui se sentit soudainement très fatigué et après quelques instants de lutte, n’y tenant plus, s’était excusé et avait disparu sous la tente. Jean et Fabienne s’envoyaient de jolis sourires complices, Marie les trouvait tous deux presque appétissants, cependant la conversation devenant trop charnelle à son gout, elle se sentait subitement moins à son aise depuis que Pierre était allé se coucher. Elle décida de s’éclipser à son tour afin de se blottir contre son Pierre.

La soirée avait été riche en blagues sexuelles, en allusions qui ne manqueraient pas d’alimenter ses fantasmes et elle comptait bien réveiller Pierre afin qu’il la soulage comme il savait si bien le faire.

Elle avait fait ce qui était en son pouvoir, était allée caresser son sexe mou, avait gouté ses lèvres, les avait es de sa langue, lui offrait désormais ses seins à butiner et n’avait eu en réponse que des soupirs de fatigue accompagnés de ronflements plutôt vexants.
Le sexe humide de Marie s’était maintenant bien ouvert, son bouton d’amour émergeait des chairs parfumées. Pleine de pensées érotiques, la belle ne se voyait plus trouver le sommeil facilement.

Elle réussit à se calmer quelque peu et commençait à sombrer, bercée de fantasmes qui ne la quittaient plus, quand la fermeture de la tente s’ouvrît, … puis se referma. Elle demeura sans réaction, déjà pratiquement dans les bras de Morphée.

Quelle heure était-il ? Elle ne le savait pas. Ce dont elle était sûre, c’est qu’une main s’était glissée sous son sein droit et que des doigts experts faisaient le tour de son téton, suivant le contour de son auréole, que cette délicate attention l’avait réveillée petit à petit et avait mis ses sens en feu.

Enfin ! Pierre s’était décidé à s’occuper d’elle, se disait elle. Marie était bien décidée à lui faire payer son démarrage tardif. Tant qu’elle le pourrait elle ne réagirait pas, garderait les yeux fermés, le laisserait la verge tendue, fou de désir, le plus longtemps possible.
Mais l’animal était ce soir habile et persévérant Marie se faisait visiter maintenant un peu plus bas et avec la délicatesse d’un chat, un doigt bien effronté s’était posé sur la raie de ses fesses, progressait lentement, par petites touches, vers la lisière de son sexe. Délicieuse que de résister à ce Don juan appliqué ! Il faisait bien chaud sous la tente, les corps ruisselaient, mais Jean, concentré, percevait maintenant comme un bouillonnement au creux du ventre de Marie. Son art faisait donc effet. Il n’eut plus de doute quand il atteignit la vulve gonflée de Marie. Au contact de sa peau, la divine liqueur, comme une offrande sur les doigts de Jean, l’incita à s’appliquer de plus belle.

Marie s’était abandonnée, avait jeté l’éponge, les légères ondulations du bassin qu’elle ne pouvait plus réprimer, trahissait son excitation, sa respiration se faisait plus sonore, plus incontrôlable, il fallait maintenant qu’elle arrête de jouer, qu’elle lui accorde pleinement ses faveurs, qu’elle lui dise au combien il avait été irrésistible ce soir. Séduite, ivre de désir, comme une bête en chaleur, elle avait soif de baise, elle avait envie !

Elle ouvrit les yeux. L’image de son ami endormi sur le flan, la bouche entrouverte, la tétanisa.
Réalisant avec effroi la situation, elle saisit les mains qui la pelotaient depuis un moment. Jean, devinant sa stupeur lui chuchota promptement un
- « chut c’est moi, Jean !, … laisse toi séduire, tu en as autant envie que moi …
- « hors de question : sors d’ici ! tout de suite ou je cris !
- « c’est dommage, Pierre ne se rendra compte de rien, les pilules que je lui ai glissé dans son jus d’orange viennent de la pharmacie de mon père, il ne se réveillera que demain, n’ait crainte !
Marie, encore combative voulu secouer Pierre, tenter de le sortir de sa torpeur.
Mais Jean s’était saisi des poignets de Marie et s’était collé à son corps, la maitrisant fermement la couvrant de baisers humides et chauds. Sa verge avait pris de l’ampleur et imprimait désormais son emprunte majestueuse dans la chair tendre du superbe fessier de Marie. C’est sans doute cette douce sensation là, qui entama la volonté de Marie …
Il lui avait susurré, en guise d’estocade :
- « Prend ton plaisir, tu es belle, envoutante, je te veux, et je ne peux plus me retenir !
Marie n’aurait jamais dû réfléchir, n’aurait jamais dû écouter les chaudes paroles de ce dragueur en rut. Elle ne s’exprimait plus, son corps se détendait à nouveau sous les caresses expertes de son amant. Ses défenses déclinaient, ses soupirs laissaient place à des râles qu’elle tentait d’ dans son oreiller. Elle ronronnait à nouveau de plaisir.

Ce joli prétentieux était dans sa couche, avait pris la place de son mâle et comptait aller plus loin si elle ne mettait pas plus d’ardeur à le repousser. Elle sentait son parfum l’envahir. Si elle criait, le drame se profilait à l’horizon, si elle se taisait, elle se faisait posséder sur le champ sous les yeux endormis de son ami.
Les doigts de Jean fouraillaient dans la caverne mielleuse de Marie, le souffle court, retenant ses plaintes au maximum afin de ne pas réveiller Pierre.
De ses doigts, de ses mains il avait pris possession de sa jolie chatte, de ses seins orgueilleux et sa verge se présentait désormais à l’orée de ce sexe béant. Marie n’était plus en mesure de lui dire non. Ce petit con, ce petit coq lui tenait les hanches, prêt à la saillir.
Il appliqua sa main sur les lèvres de Marie et enfourna son membre ... d’un coup !
- « han ! non, tu n’as pas le droit ! aaah » elle eut du mal à dissimuler son plaisir, à le contenir, et ces paroles, les dernières, pouvant encore exprimer un quelconque désaccord vis à vis de ce qui lui arrivait, furent reçues par Jean comme une merveilleuse invitation à poursuivre. La belle se rendait, sa morale abdiquait, son cœur était pris.
Elle avait dit oui et le reste de ses actes fut entièrement consacré à son plaisir. Les doigts de Jean se faufilaient partout, sous son nez, dans sa bouche, ses cheveux sur ses seins, oui surtout sur ses seins qu’il empoignait, pinçait puis effleurait avec délice. De l’autre main il s’était immiscé au creux de ses fesses, et titillait délicatement son anus. Ce salaud, ce crâneur se révélait un amant hors pair, un violeur délicieux qui s’apprêtait à la faire chavirer.

Devant elle, à quelques centimètres, la bouche son Pierre semblait sourire, semblait quémander une part d’extase, à 1000 lieues de l’affront qui lui était fait. Marie se colla à lui, le trouva ainsi irrésistible, le picorait de petit baisers puis lui offrait sa langue, ses narines palpitantes. Elles reconnaissaient l’haleine de son homme, s’en trouvait quelque peu déculpabilisée, consciente cependant, que lui, n’en aurait aucun souvenir.
En revanche, la nouveauté elle, était dans ses reins, le bâton d’amour qui allait et venait en elle depuis peu de temps. Un sexe jusqu’à là inconnu tant par sa taille, par son épaisseur et sa tonicité. Une bouffée de honte montait jusqu’à ses pommettes écarlates, ruisselantes de sueur. Elle ne pourrait jamais avouer à Pierre le plaisir qu’elle avait ressenti cette nuit là avec Jean.
Son amant d’un soir égoïste par nature lui avait communiqué son vil défaut et Marie ne se préoccupait plus que de sa propre personne, de son vagin, de son clitoris, de l’orgasme qui s’annonçait. Quel cadeau lui avait fait la vie, de l’avoir fait naitre femme !

Elle était prise entre deux hommes. L’un, entreprenant, sublime, vainqueur, l’autre passif, inerte, merveilleux cocu, mais dont elle profitait néanmoins. Elle plongeait son nez dans les poils du torse de son homme puis revenait gouter son haleine comme pour lui dire – « viens, réveille toi, fais quelque chose, ou il va me faire jouir ! …
Mais Jean ne l’entendait pas de cette façon, il la voulait toute à lui et allait mettre un terme à ces retrouvailles furtives. Comble de l’adultère, un instant presque jaloux, il la retourna, la souleva, pris ses hanches qu’il guida avec hâte vers son gros éperon gonflé de désir. Il la pénétra de nouveau et le plaisir s’en trouva décuplé !

Les deux amants désormais se faisaient face, et c’est une nouvelle haleine, une nouvelle langue que Marie découvrait ! Elle avait pensé : quel délice quel arome quelle force, je ne peux pas….non .. je vais jouir …ouiiii… sur son amant qui la pilonnait de plus belle, Marie se raidit .. l’orgasme fut intense, fulgurant, ……….
Oooooh ….. annnnnnh …. Mon Dieu !!!! ….Marie n’était plus qu’une poupée folle que son amant faisait danser au tempo de son membre, adorable dictateur, il contrôlait chaque coup de reins, guidant l’orgasme vers son paroxysme. Les beaux seins de la belle ballotaient de toute part, sa bouche et ses narines cherchaient de l’air, ses yeux, humides, imploraient le ciel, mais Jean n’avait eu aucune pitié, il avait labouré les chairs juteuses qui l’enserrait, jusqu’aux derniers soubresauts de son orgasme……

Il n’avait plus quitté des yeux, le visage de Marie, depuis qu’elle était sur lui, et garderait pour la vie cette expression qu’elle eut juste après le grand plaisir. Les yeux clos, elle avait souri, heureuse, remplie, satisfaite, comme délestée de cette excitation trop longtemps contenue, qu’elle avait libérée en un copieux sirop d’amour, comme pour honorer la verge de Jean.
Puis elle s’assouplit,…les paupières lourdes, encore essoufflée, pris la bouche de son apollon, la gratifia d’un long baiser mouillé, d’où s’échappait une douce salive épaisse que Jean but avec délectation, leur souffle ne faisait plus qu’un. C’était bon.

Après quelques temps, elle jeta un regard embué vers son homme. Il n’avait pas bougé, continuait sa nuit, calme et sereine.

– « Stop je n’en peux plus, s’il te plait » avait elle susurré à son bel étalon. D’une voix calme et pétrie de reconnaissance.
Jean, fier et compréhensif, s’était retiré, mais son membre, encore raide implorait des faveurs que peut être Marie accepterait de lui prodiguer maintenant. Délicatement, il déposa son membre tout luisant de ce qu’avait joui Marie, l’odeur était douce et forte à la fois. Elle avait saisi le membre, avait inspecté l’objet qui l’avait régalée, de la main en avait apprécié l’épaisseur, impérieux, émouvant, et sans plus attendre l’avait pris en bouche.
De l’autre main, les testicules de Jean, gorgés de semence, recevaient des mains de Marie, le délicat hommage d’une femme comblée… Câlinées de la sorte, elles ne purent que se libérer, délivrant l’épais liquide qu’elles ne pouvaient plus garder.

Marie fut surprise par le jet puissant et abondant qui se déversa au fond de sa gorge. Fallait il qu’il soit sûr de l’efficacité des cachets qu’il avait administré au chéri de sa conquête, car il n’avait pas même tenté de contenir la violence de son orgasme de son râle de jouissance, ce « hummm, ,ahhhhhhh » qui perturba un instant le sommeil de Pierre et qui raviva l’inquiétude de Marie.

Elle avait retrouvé un peu de son autonomie s’était détaché de Jean pour s’enrouler autour se son chéri, de son joli cocu, les jambes encore flageolantes du plaisir que Jean lui avait offert.

Jean ne quitta la scène que tard dans la nuit, quand ils furent secs et apaisés. Il alla rejoindre enfin Fabienne, dans la tente d’à côté, complice et ravie de ce qu’elle avait entendue, de ce qu’elle avait devinée.

La prochaine fois c’était une habitude maintenant, les rôles seraient inversés et c’est Fabienne qui mettrait ses charmes à contribution …

Scorpion.

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