L'Hôtel Du Desert Ep 15 : Ivan

L'HÔTEL DU DESERT
EP 15 : IVAN


Brice finissait rapidement par connaître les habitués, il savait se faire apprécier d'eux. Il y avait en particulier deux hommes toujours très bien habillés, costume cravate, qui passaient vers le milieu de l'après midi. Ils avaient une sacoche et un micro ordinateur et ressemblaient à des représentants de commerce. C'était un rituel, ils commandait chacun une bière et discutaient pendant un moment au bar. Ensuite ils s'installaient à une table, celle qui était au milieu de la salle, juste à côté de la fenêtre. Ils ouvraient alors les ordinateurs, commandaient une autre bière et discutaient apparemment de leur boulot.

Tessa regardait les deux clients de loin et quand Brice passait à côté d'elle...

– T'as vu le duo, la bas ?
– Oui. Des habitués. Lui répondait Brice.
– Non , pas du tout, en fait ce sont des nouveaux, ils ne venaient jamais avant qu'on vienne travailler ici.
– Ah je croyais, je les ai vu pour la première fois peu après mon arrivée.
– Lequel tu préfères toi ? Lui demandait Tessa.
– Celui de droite, il est pas mal.
– Aucune chance, celui-là il est pour moi. Celui de gauche est gay !
– Et comment est-ce que Madame Tessa sait cela ?
– J'ai un instinct …

Ils continuaient leur travail, tout en discutant dès qu'ils se croisaient derrière le bar.

– Tu es sûre pour le mec de gauche. Demandait Brice.
– Ça ne fait aucun doute mais si ça te tente, tu vas le sentir passer. Surtout que tu as toutes tes chances …
– Explique ! Là je ne comprends plus rien ...
– C'est pas compliqué, tu lui plaît mais c'est pas comme avec ton faux frère, lui, il en a une grosse, une très grosse ...

Brice faisait des yeux tout ronds et se disait qu'elle délirait. Il ne l'écoutait plus. Et puis son faux frère …

– Et pourquoi tu dis '' mon faux frère '' d'abord ?
– Allons Brice, tu n'as pas la même mère que lui et lui n'a pas le même père que toi, ou c'est le contraire, je ne sais plus … Mais c'est promis, je ne dirai à personne que Johnny n'est pas ton frère.

'' Bon d'accord, se disait Brice … Pour Johnny c'est d'accord, mais pour le mec là, pour le représentant de commerce, c'est n'importe quoi ''. Il continuait a faire son service en ronchonnant.

– S'il te plaît Brice !

C'était le représentant de commerce qui l'appelait, le mec de gauche.

– Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Demandait Brice en se dirigeant vers la table.
– Vous qui êtes du coin, je recherche un logement, je vais devoir rester un moment dans la région, et peut être connaissez-vous une adresse ou je pourrais loger ?
– Vous n'êtes pas d'ici ? S'étonnait Brice.
– Bein non, vous avez bien vu quand je suis passé la première fois.

Brice riait en entendant ça.

– J'avais été embauché ici la veille.

Tout le monde était très amusé et rigolait à cette réponse. Brice lui expliquait qu'il habitait avec son frère dans le motel à côté. Que c'était propre et bien tenu, que le tarif n'était pas excessif. En fait c'était surtout des chambres meublées à louer, avec si on voulait un petit service hôtellerie mais pas de restauration, la restauration, c'était ici.

– Je passerai voir ! Lui répondait le représentant.

Quelques jours passaient, rien ne changeait dans le quotidien de chacun jusqu'à ce jour. Un après midi ou Brice ne travaillait pas, il entrait chez lui quand il entendait.

– Éh Brice, nous somme voisin maintenant !

C'était le représentant de commerce qui venait au bar tous les jours. Brice le saluait de la main en montant. L'hôtel était un bâtiment tout en longueur, une sorte de balcon avec un escalier à chaque extrémité desservait toutes les chambres, au second étage c'était pareil, le représentant avait une chambre au même étage que Brice mais à l'autre extrémité du bâtiment. D'un geste le nouveau invitait Brice à boire un verre.

Brice acceptait bien sûr l'invitation, et c'est en pensant à ce que Tessa lui avait dit qu'il entrait dans la chambre. Son nouveau voisin s'appelait Ivan, il était sympathique, il offrait une bière à Brice et faisait connaissance.

Ivan se montrait très proche, quand je dis très proche, c'est au niveau physique que je veux dire. Ivan ne se retenait pas de toucher le bras de son invité. Brice l'a vu venir de loin, vous vous imaginez bien, mais Ivan était bel homme et pas désagréable du tout. Brice laissait faire, peu à peu il tombait sous le charme et répondait aux avances par des sourires.

Ivan se sentait encouragé et brusquement, sans prévenir, il posait une main sur la joue de Brice et d'un geste très doux lui redressait la mèche de cheveux. Brice hésitait à réagir, il était vraiment très près l'un de l'autre, c'est finalement Ivan qui s'avançait un peu et tentait de déposer un baiser sur les lèvres de Brice.

Brice avançait son visage et ils s'échangeaient un baiser d'une grande tendresse. Brice avait fermé les yeux, il s'était abandonné une toute petite seconde. Un très court instant il a pensé à ce que lui avait dit Tessa.

Il allait savoir si comme lui avait dit Tessa il avait un grosse queue, elle avait dit énorme … C'est vrai qu'elle aime la bite Tessa, mais bon, se disait Brice, elle raconte n'importe quoi ! Elle ne peut pas savoir, comme ça, juste en voyant un mec ... '' Surtout s'il est tout habillé, tout nu peut être … ''.

Une main glissait avec toujours autant de tendresse sous la chemise de Brice, elle était douce et Brice prenait alors son partenaire par les bras, le tirait vers lui et l'embrassait.

Ivan ouvrait la chemise de Brice et la faisait glisser sur le sol. Ensuite il lui ouvrait son pantalon, la braguette et c'est le pantalon qui tombait sur le sol. Pendant que Brice dégageait ses pieds Ivan commençait à lui sucer la queue. Brice lui retenait la tête et le guidait. Au bout de quelques secondes il lui donnait des coups de bassin et sa queue s'enfonçait bien à fond dans la gorge de d'Ivan.

Brice gémissait de plaisir, Ivan faisait lui aussi des bruits bizarres, il faut dire qu'il avait la bouche pleine … Ivan se relevait, il affichait un large sourire, il regardait Brice bien dans les yeux. De nouveau, il se prenaient dans les bras et s'embrassaient en se caressant. Ivan caressait les fesses de Brice qui ne cachait pas qu'il appréciait, c'est vrai que lui était nu, il ne lui restait que ses chaussures.

Quand Ivan s'écartait légèrement de Brice c'était pour retirer sa chemise. D'un mouvement du pied Brice retirait ses chaussures puis ouvrait à son tour le pantalon d'Ivan, s'agenouillait devant Ivan en faisant glisser son pantalon et se retrouvait le nez devant une grosse bite. Tessa avait raison, mais comment pouvait-elle le savoir ? Ivan était réellement bien monté, ni Johnny ni Brice n'était ridicules, bien au contraire mais là, c'était du lourd, bien longue, bien large.

Brice la prenait dans la main, Ivan ne bandait pas, mais sa queue était déjà plus grosse en volume que celle de Brice. Un court instant Brice paniquait, si elle grossi dans la même proportion que la sienne, il ne pourrait rien en faire. Mais on est pas tous fait pareil.

Brice s'amusait à tripote cette énorme queue, elle prenait bien un peu de volume mais très peu en fait, par contre elle se redressait et devenait plus dure, plus ferme. Au bout de quelques minutes Brice avait dans la main une queue de très belle taille qui se redressait fièrement devant lui. Il parvenait à la prendre dans sa bouche, c'était pas facile mais ça passait.

Ivan dégageait ce qui lui restait de vêtements, et entraînait Brice sur le lit. Le cœur de Brice battait fort. Il était terriblement excité par la queue qu'il venait de goûter. Au repos c'était une grosse molle, en érection c'était une très grosse dure. '' Il y a plus gros, se disait Brice, mais il ne doit pas y en avoir beaucoup, on est dans les très grosses tailles là ''. Mais il ne faudrait pas oublier qu'avant de connaître Johnny il n'avait jamais regardé un homme de très près.

Brice s'allongeait sur le lit, Ivan prenait position entre ses jambes et le suçait, il faisait ça très bien, il prenait bien son temps de faire monter le désir et ne cessait de caresser son partenaire. Brice, lui, se contentait de caresser les cheveux d'Ivan ou son visage. Il appuyait sur sa tête et sa queue rentrait facilement jusque dans la gorge d'Ivan.

Ivan lui gobait les couilles longuement, Brice se tortillait dans tous les sens. Ivan revenait ensuite sur la queue et de nouveau la gobait jusqu'à la garde . Brice donnait des coups de bassin.

Puis ils inversaient les rôles.

Brice avait comme un gargouillis dans son ventre, ça lui faisait tout drôle. Ivan de débandait pas et sa queue paraissait encore plus grosse. Brice pouvait la prendre dans sa bouche mais pas jusqu'à la garde … Brice s'activait pour donner du plaisir à Ivan. Il lui caressait la queue, la léchait, prenait le gland dans sa bouche, là ça passait encore. Il le caressait avec la langue et c'est Ivan qui gémissait de plaisir maintenant. Il était toujours tendre Ivan, il était toujours d'une grande douceur. Ça rassurait Brice, il lui appuyait bien un peu sur la tête mais sans insister, si Brice résistait Ivan ne forçait pas.

Ivan repoussait Brice sur le dos et s'allongeait sur lui. Ce n'étaient plus que caresses, douceur, tendresse et baisers. Brice se rassurait en sentant cette douceur calme de la part de son partenaire. Dans son ventre il n'y avait plus ce nœud qui le mettait mal à l'aire. Ivan roulait sur lui même et entraînait Brice qui se retrouvait allongé sur son partenaire. Et de nouveau , des caresses, des câlins, chacun branlait l'autre.

Puis Ivan retournait de nouveau Brice qui se retrouvait allongé sur le ventre, les cuisses bien écartées. Là de nouveau la trouille lui remontait à la gorge et de nouveau un nœud se formait dans son ventre, juste au niveau de son estomac. Ivan lui caressait le cul, le lubrifiait et lui glissait un doigt dans le cul. Brice ne bougeait pas, il était tétanisé, juste entre le désir et l'envie de s'enfuir comme un fou. Juste entre la peur et l'envie d'essayer. Essayer, oui mais il n'avait jamais pris dans le cul une bite pareil, il n'en avait même jamais vu c'est tout dire …

C'est la peur qui montait dans la tête de Brice quand Ivan s'allongeait sur son dos. Pourtant Ivan y allait toujours avec une immense douceur, une très grande tendresse. Il avait glissé deux doigt dans le cul de Brice et les agitait. Il y mettait de la force, de la douceur, puis de nouveau de la force, il faisait une pose et reprenait. Brice gémissait de plaisir, il sentait son cul se détendre.

Ivan prenait position et déjà son gland appuyait avec douceur, toujours avec douceur, contre le cul de Brice.

… Brice paniquait, se retournait, repoussait Ivan et lui balançait un violent coup de pied dans le ventre pour se dégager et s'enfuir …

Brice n'avait pas bougé, il avait imaginé cette scène. Il paniquait ça c'est sur et se cachait la tête entre deux coussins et croisait ses mains sur sa tête. Il respirait fort, il sentait la queue d'Ivan qui poussait d'abord avec douceur puis avec force. Aucune violence mais de la force, beaucoup de force. Son cul résistait, il avait peur !

Ivan poussait de plus en plus fort, sa queue et le cul de Brice étaient bien lubrifiés. Brice ne parvenait pas à se détendre et son cul restait désespérément contracté et ne laissait rien passer. Ivan serrait Brice dans ses bras et continuait à pousser. Il finissait par lui pincer un téton avec force. Brice gémissait de douleur et son cul se détendait, s'ouvrait. Il hurlait.

Il y avait bien sûr de la douleur quand le gland d'Ivan entrait en force. Ivan qui contrôlait parfaitement la situation ne poussait pas plus loin. Il y avait cette impression étrange de se sentir aussi dilaté, cette impression, cette sensation inconnue et intense. Rapidement ce n'était plus vraiment de la douleur mais ce n'était pas pour autant du plaisir.

Brice faisait une horrible grimace et son cris long et suppliant pouvait faire peur, pouvait faire pitié. Ivan devait avoir l'habitude de l'effet qu'il faisait et ne bougeait plus. Brice se détendait et c'est seulement un moment plus tard qu'Ivan reprenait, il s'enfonçait lentement, avec détermination mais lentement. Brice respirait fort, très fort, sa cervelle était en feu, il paniquait, il s'inquiétait. Avait-il mal, très mal ou seulement peur d'avoir mal, peur d'être blessé ? Lui même ne le savait pas.

Ivan s'enfonçait en entier. Son ventre s'appuyait sur les fesses de Brice mais ne forçait pas d'avantage, il ne poussait pas. Brice poussait de longues plaintes et sanglotait, mais il ne tentait pas de se dégager. Ivan attendait quelques minutes et se retirait. Pas de beaucoup, juste de un ou deux centimètres avant de revenir et de s'enfoncer de nouveau.

Brice gémissait de plus en plus fort et ses gémissements se confondaient avec une plainte ou des sanglots. Ivan l'embrassait avec tendresse dans le cou. Il se retirait, là encore de quelques centimètres avant de revenir bien à fond. Puis ses mouvements devenait plus amples. Il se retirait de plus en plus et revenait à chaque fois bien à fond.

Ses mouvements restaient lents et contrôlait mais accéléraient. Brice criait maintenant, plaisir, panique, douleur … Il avait un peu de ça !

Ivan restait très concentré, principalement sur les réaction de Brice. Ivan accélérait encore un peu, mais restait raisonnable. Il savait qu'il pouvait blesser et ignorait ce que Brice pouvait encaisser. Il sentait le plaisir monter, ne se retenait pas mais quand il éjaculait il se retenait de donner un coup de bassin, vous savez, ce mouvement qui souvent nous échappe … Ça peut faire mal, et dans le cas d'Ivan, ça peut faire très mal !

Ivan se laissait retomber sur Brice qui tremblait et chialait. Ivan le câlinait, Brice se calmait mais continuait à chialer pendant un moment. Ivan avait débandé quand il se retirait, c'est seulement à ce moment que Brice jutait, il ne s'en rendait même pas compte, puis il reprenait son souffle.

Brice est resté là un bon moment sans bouger. Ivan restait très câlin et attentif, puis il se relevait passait sous la douche, c'était surtout pour se passer de l'eau fraîche sur le cul.

– Tu m'as retourné le cul jusqu'au amygdales ! Déclarait-il à Ivan qui rigolait de l'entendre.
– Ça va ? Lui demandait Ivan.
– Ça va mais … Je ne referai pas ça tous les jours. La vache, elle avait raison .
– De qui tu parles là.
– Rien je te raconterai, mais là je crois que je vais rentrer et dormir un peu.



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