Ile-D'Yeu
jpj, 9/2012
J'arrivai à la Rochelle vers midi. Je m'étais levée tôt et avais bien roulé. Ce matin, à la fraiche, mon grand pull de laine allait bien mais maintenant avec ce soleil cagnard je souffrais.
J'étais attendue par les quatre garçons. Ma copine Marie avait fait faux-bond pour des raisons obscures. C'est elle qui connaissait ces garçons, pas moi. J'arrivais en terre inconnue. Mais ça ne me gênait pas, je suis grande fille du haut de mes trente ans, de ma blondeur authentique et de mon petit corps replet qui plait.
Le gars qui m'a accueillie m'a tout de suite pressée : on va appareiller, faut remiser ton vélo et on part.
Il m'a dit tu as de la chance, on vous avait gardé la cabine avant pour les 2 nanas ; tu seras toute seule comme une princesse. Et j'ai lâché mon sac à dos par le hublot de pont avant, pile sur la grande couchette triangulaire.
On est allé à la Capitainerie et j'ai rangé le vélo dans un réduit encombré. En revenant au bateau on est passé devant les douches. Dans les ports, c'est comme dans les campings cinq étoiles, il y a des douches de luxe avec savon, shampoing et serviettes. J'étais crade et paigueuse, j'ai décidé de me rincer avec de la vraie eau avant d'embarquer sur ce rafiot minuscule avec ces garçons inconnus.
On est arrivé au quai. J'avais à la main mon cycliste noir trempé de sueur et ma brassière cur-croisé. Je n'avais gardé que le grand pull blanc à mailles larges et manches longues qui descendait jusqu'à mi-cuisses.
Le gars m'a dit, si tu veux te changer, passe par le trappon avant car on appareille tout de suite au moteur.
Je suis descendue, dans ma grande cabine, comme il a dit. Bien sûr le pull m'est remonté sous les aisselles, accroché au hublot. De la cabine j'ai vu que les gars étaient tous là, dans le carré, à regarder une carte étalée sur la table ou plutôt à me regarder moi. A genoux sur le matelas de mousse bleue, j'ai tiré le pull sur mes pieds, un peu confuse.
Faut dire que je suis Kiné et depuis longtemps épilée « totale » Nous, on aime toucher et se faire toucher. Et le poil, comme on dit chez les Kinés, ç'est néandertal.
Bon, j'ai assumé et suis venue vers eux, saluer, me présenter et faire la bise.
Ils étaient chaleureux. On l'eût été à moins...
Ils ont lâché les amarres et on a quitté le port en calme teuf-teuf. Ils ont dit, après avoir passé le viaduc de Ré, on montera les voiles. Mais avant de monter les voiles ils ont voulu se baigner car il faisait très chaud. Moi je ne savais pas comment me rendre utile alors j'ai demandé s'ils avaient déjeuné. Ils m'ont dit non, on mangera après la baignade, au calme. J'ai dit je vais préparer la bouffe. J'avais toujours mon grand pull et je crevais de chaud. Je me disais, tu te baigneras et tu te changeras pendant leur déjeuner.
Ils étaient contents d'avoir une nana pour leur faire à crouter. Surtout qu'ils n'avaient pas approvisionné grand chose à part les bouteilles.
Moi, je vaquais de l'un à l'autre, oubliant totalement que j'étais « toute nue sous mon pull » ignorant que l'équipage en était maboul.
Ils étaient frais comme des gardons de leur bain atlantique et moi j'avais la peau ruisselante et n'aspirais qu'à plonger à mon tour et à nager autour du bateau à la dérive.
Je suis partie à l'avant, j'ai posé le pull sur le pont et me suis laissée glisser dans l'eau fraiche. J'ai nagé longtemps, heureuse de cette aventure d'une semaine sur ce bateau loué, vers Belle-Ile en passant par Yeu et Houat. Un beau bateau de 13m. Deux des garçons avaient leur hauturier et je n'avais pas d'inquiétude surtout que je suis sportive et rompue à la mer.
Je suis venue à l'échelle de coupée et un des garçons m'a tendu une grande serviette dans laquelle je me suis drapée, le plus chastement possible. Mais il y avait eu, là, 4 paires d'yeux braqués sur mon entrejambe qui n'en n'avaient rien perdu.
L'un m'a tendu un sandwich que j'ai mangé avec appétit.
Un des gars a passé ses jambes par mon hublot en me disant t'inquiète, j'établis le tangon. Je l'ai reconnu à son slip de bain de coton noir fin et moulant. J'avais encore la serviette autour de moi, nouée sous un bras. Et le gars ne s'occupait pas de moi mais, à l'extérieur, d'une manuvre complexe. Et j'avais ce slip noir sous le nez avec ces choses dedans que je voyais bouger et vrapper l'étoffe.
Le mec était dehors et il me présentait, dans ma cabine, le truc qui m'intéressait...
J'ai d'abord voulu lui bouffer le gland à travers le tissu. Et puis je me suis dit qu'il allait rater la manuvre et que nous allions chavirer et tous nous noyer. Alors je l'ai doucement caressé en partant des deux mains de ses pieds jusqu'aux bords de l'aine, deux fois, dix fois. La onzième fois, en redescendant j'ai accroché des deux mains l'élastique du slip et je l'ai enfourné, tout bandé qu'il était, à la glotte.
Puis j'ai laissé se finir les manuvres, allongée sur la mousse bleue, couverte de la serviette de bain comme d'un drap, au ras du menton et au ras aussi d'en bas.
Il est venu, n'a pas touché à son slip ni à la serviette et m'a, d'un seul mouvement, embrochée. C'était un garçon jeune. Cet exercice érotique lui avait court-circuité les neurones testiculaires. Il s'est lâché à peine au vestibule et m'a servi la moisson de l'été. J'étais flattée mais restais sur ma faim. Je l'ai gardé, mes deux mains sur ses fesses, pour bien l'abuter au fond de moi. Comme toujours, quelques minutes après il était à nouveau flamboyant.
Pas de chance, il a encore déchargé sans m'attendre.
Je lui ai malgré tout fait bisou dans le cou. Il est reparti à la fois penaud et fier, retrouver ses copains, par le hublot.
Après cette affaire, pas question de mettre un maillot qui aurait été aussitôt trempé, indiscret.
Le jeune m'avait vraiment inondée, j'en avais partout. Mais personne ne semblait avoir imaginé qu'il ait pu faire ça. Lui d'ailleurs, paraissait presque absent. En tous cas, vidé.
Moi j'étais gaie, contente d'être la seule fille au milieu de tous ces garçons et l'affaire n'avait pas si mal commencé. Une semaine me disais-je... j'ai le temps de lui apprendre, à ce jeune, comment on monte une mayonnaise. Et les trois autres, pas manchots non plus semble-t-il...
Ils m'ont dit le soir on mouille et donc on dîne à terre, au resto ; le midi on pique-nique sur le bateau. Sauf ce soir car on est partis tard et on va naviguer de nuit. Toi tu nous feras griller les bars qu'on a acheté ce matin à la criée et tu prendras le quart à 2h du matin avec Jean.
Les poissons, ça me connait, le four du bateau avec sa mini-bonbonne de propane me paraissait opérationnel et l'idée de prendre un quart avec Jean sous les étoiles de juillet m'enchantait. Ils m'ont dit faudra te réveiller à l'heure et réveiller Jean car c'est un gros dormeur. J'ai dit OK, ça me va, j'ai une alarme sur ma montre-bracelet et réveiller les garçons je sais faire.
L'après-midi a passé comme un rêve de parlottes sans but à discussions oiseuses. Les bars ont été longs à manger tant il y avait darêtes. Mes fesses collaient à la robe et j'avais un peu honte que quelqu'un s'en aperçoive.
Après dîner le soleil de juillet était encore haut et quelqu'un a proposé de jeter la planche. C'était un grand rond de contre-plaqué avec un cordage dans deux trous, trainé par le bateau comme des skis nautiques. Un bout sur le dessus permettait de se tenir debout en équilibre.
Quand est venu mon tour, je me suis mise à l'arrière sur cette petite plate-forme de baignade et en leur tournant le dos j'ai laissé filer les bretelles et ma robe à mes pieds.
C'était facile et très plaisant de se tenir debout cambrée, en tenant la corde sur la planche en glisse sur la mer. J'étais loin et sûre qu'ils ne voyaient rien de mon intimité.
Ils étaient tous là à l'arrière de ce bateau, le regard à l'ouest à me zieuter dans le contre-jour. J'en
jouissait encore plus que du bonheur de la glisse.
Les choses auraient probablement été différentes si nous avions été deux nanas sur ce bateau avec ces garçons...
Il m'a fallu revenir à bord et ils ont gentillement mis en panne vent debout. J'ai pu remonter et ils se sont tous tournés vers l'avant pour respecter ma pudeur.
J'ai dormi seule cette nuit-là. Le jeune en panne sèche, Jean confiant dans son destin à deux heures du matin et les deux autres sans doute trop timides ou trop intimidés pour franchir le pas.
Quand la montre a sonné j'ai passé mon pull sur le sweat de nuit et j'ai enfilé mes grands bas de coton blanc, sorte de super-chaussettes qui montent en haut des cuisses. Les tennis, le ciré et le bonnet de ski.
Jean dormait sur la couchette de gauche du carré. Il dormait. La couette était repoussée, son teeshirt, son bassin, ses poils, son pubis, son odeur, sa respiration... Je suis venue accroupie puis agenouillée.
Dans l'obscurité j'ai cru ne pas pouvoir le trouver. Mais le miracle s'est une fois encore produit et j'avais son gros gland et sa tige molle dans la bouche. L'odeur, le goût, la texture, les subtils suintements de sa peau intime, tout me fit basculer dans le rêve et mon ventre descendit entre mes cuisses, muqueuses et sécrétions réunies en éruption de chairs et d'eaux.
Il s'éveilla, attira ma nuque à lui et m'embrassa. Il m'a dit ta bouche a bon goût.
On est allé à la barre relever le quart. A peine l'autre descendu dans le roof que Jean, assis, m'attira sur ses genoux. Il avait un ciré et je ne sais quoi en dessous. Mais ce que je sentis et ressentis au creux de moi sortait d'un chapitre oublié du divin marquis.
Jamais je n'avais fait l'Amour depuis le cur de la nuit jusqu'à l'aurore et encore l'aurore bien avancée, enfin je veux dire jusqu'au matin éblouissant des grasses matinées.
Mon ventre brulait et le bateau suivait son ère. Jean m'a dit tu m'as tout usé la bite, elle pourra plus jamais resservir.
Quand on est venu nous relever, je suis partie en titubant vers ma cabine de princesse comme reine comblée au Walhalla.
Je me suis réveillée, on frappait à la porte de la cabine. Le gars m'a dit on mange, viens nous rejoindre au carré. J'ai voulu voir le soleil par le hublot mais de soleil point il pleuvait ciel bas et noir. Mon ventre était tout serré et la peau de mes cuisses tirait à chaque mouvement.
Lendemains qui déchantent.
Mais après la douche, dans un réduit minuscule, je me sentais « un autre homme », prête à partir pour de nouvelles aventures.
Il pleuvait mais il ne faisait pas froid. J'ai mis un petit haut moulant qui flattait la rondeur de mes seins en descendant bas en dessous des fesses, comme une robe courte. Et surtout un corsaire coquin fait de deux jambes simplement réunies à la taille par une ceinture élastique. Les recouvrements cachaient parfaitement les fesses et le pubis, le tissu flottant entre les cuisses mais ouvert à l'imagination plus qu'au regard...
A table ça ne parlait quasiment pas. Le jeune avait avalé sa chique, Jean était absent dans ses pensées et les 2 autres, sur la retenue, rongeaient leur frein.
J'ai demandé qui avait préparé le repas et Paul a dit c'est moi. J'ai dit Paul ce repas est excellent, tu as des dispositions pour la cuisine. Paul a été fier et son visage s'est éclairé. Cela a suffit pour que tout change sur le bateau. Le soleil s'est levé, on a récité des poésies d'adolescents et on a même chanté pendant 2 heures durant le répertoire de Georges Brassens. Le soleil est néanmoins resté, modeste soleil mais soleil quand même.
Le soir est vite venu en relais successifs à la barre et nous avons mouillé à l'île-d'Yeu.
Paul m'a dit, on va dîner dans un gastro chic et people là-haut sur la falaise. Viendras-tu avec ton corsaire ? Car, tu sais, personne ne pourra avaler quoique ce soit de te regarder comme ça...
Depuis que tu es montée sur ce bateau, je bande sans interruption. Je rêve de tes fesses et de ta chatte lisse. Je n'ai qu'une idée, te faire un ; que dis-je, une tripotée d's.
Ce corsaire ouvert c'est le fantasme absolu...
Non, j'ai dit. Les fantasmes c'est pour vous quatre et rien que pour vous. Au resto je mettrai une robe sage et vous serez les seuls à savoir qu'il n'y a rien dessous.
On est allés au resto en Bombard tous les cinq sapés comme à la ville, les godasses dans un sac poubelle bleu pour ne pas les mouiller.
Le resto était branché que vous pouvez pas savoir o combien avec des stars aux quatre coins de la salle et notre table ronde au milieu et ces quatre gars qui bavaient de m'avoir avec eux et de savoir que mon abricot bavait lui aussi, sous la robe légère, à l'idée d'être leur femme à tous les quatre.
Bien entendu, un bonheur n'arrivant jamais seul, au retour sur la plage de la crique le gonflable était avachi, crevé. On est rentrés à la nage, les habits et les chaussures dans le canot ou du moins dans ce qui en restait, tous à poil, un peu éméchés du vin de Loire et de l'Aventure.
Personne n'a essayé, dans l'eau, de me tripoter mais je savais bien que chacun avait en tête d'être l'élu ce soir.
Mais personne n'est resté avec moi ce soir-là. Un peu comme pour ne pas gâcher une soirée merveilleuse. En me roulant, toute nue, sous la couette, dans ma grande cabine de princesse, je me suis dit qu'il me fallait prendre le taureau par les cornes et faire quelque chose si je ne voulais pas que lanecdote se reproduise tous les soirs. C'est triste d'être seule dans son lit le soir. Zorba le Grec a dit, quand une femme est seule dans son lit c'est une honte pour l'humanité toute entière. J'aime bien la philosophie de Zorba le Grec. Pendant quelques minutes j'ai espéré, à entendre quelques craquements, que l'un d'entre eux venait me rejoindre. Paul surement ou alors le jeune pour me montrer qu'il saurait, Jean, remis de ses émotions de la veille ou encore l'autre timide le jour mais peut être audacieux à la nuit tombée...
Honnêtement, chacun des quatre garçons m'aurait enchanté par sa visite.
Mais aucun n'est venu
J'ai tout de même dormi du sommeil du juste, profondément.
Au matin tôt levée j'ai préparé café et thé pour tous. J'avais enfilé mon grand pull blanc pour couvrir ma nudité et combattre la fraicheur du matin sur l'eau. J'étais assise adossée au roof, les jambes relevées, les pieds aux fesses. Les fesses posées sur le bas du pull, isolées du plastique blanc et humide comme sur un coussin.
Il y en avait trois, là, face à moi, les six yeux braqués sur mon intimité, à parler en balbutiant à pas savoir comment faire connecter leurs neurones. Et moi, princesse, j'écartais les genoux à chaque phrase péremptoire, certaine de convaincre ainsi mieux qu'avec des mots ou des concepts élaborés.
Le quatrième est arrivé par derrière, mal réveillé. C'était mon jeune ami fougueux. J'avais ma tartine à main droite et le bol de thé à la gauche. Devant ses 3 copains ébahis, j'ai baissé son slip noir, empoigné son sexe encore endormi, le dégageant et le prenant doucement peau sensible du gland entre mes lèvres chaudes et humides du thé brulant que j'avais dans la bouche.
Ca n'a pas raté, alors qu'il n'était qu'à demi-bandé il s'est mis à décharger à grande lancées compulsives.
J'ai juste eu le temps de glisser ma tartine dans la trajectoire pour récolter sur la couche de beurre son concentré de jouvence hyper vitaminé.
Quand l'affaire fut tarie j'ai remonté le slip et j'ai dévoré ma tartine.
J'ai dit, ça fait aux filles les seins ronds et jolis
Vous auriez vu l'ambiance sur ce bateau, au matin clair sur l'eau calme, à l'île d'Yeu..
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