Marie En Camargue 1
jpj, 9/2012
Marie était arrivée la veille au soir dans ce grand mas camarguais. On l'avait logée au premier étage dans une chambre qui sentait le plancher ciré. Elle était là sur le lit haut, le drap aux pieds et la chemise retroussée, à plat ventre, la cuisse droite pliée, remontée. La lumière du matin, par les volets clos, éclairait pudiquement la profondeur de sa toison noire.
Les cris sous la fenêtre la réveillèrent : descend, le café est chaud. Les volets ont grincé et Marie, se penchant, a vu la grande table au soleil et sa copine Lise qui la regardait, les yeux levés, viens vite j'ai faim, je t'attends.
En contre-jour, dans la chambre, le spectacle valait le détour : la fille sur la pointe des pieds, le buste penché vers l'extérieur, les fesses hautes, la chemise découvrant largement les parenthèses charnues qui encadraient une fente sombre et velue.
Marie se passa un peu d'eau sur le visage au lavabo et un coup de peigne et descendit en bondissant comme un chat fou l'escalier rejoindre son amie au petit déjeuner.
La grande cafetière à l'ancienne, les bols de faïence blanche, la nappe soleiado, le pain grillé encore chaud... Marie s'assit sur la chaise pliante verte de jardin devant son bol, relevant sa chemise pour poser ses fesses sur le coussin en regardant son amie baignée de soleil.
Lise était heureuse de retrouver sa copine de fac pour quelques jours en Camargue entre marais, herbes hautes, chevaux et plage.
Lise portait un pyjama qui écrasait un peu sa poitrine. Ses grands yeux noirs de gitane avaient toujours émoustillé Marie et comptaient beaucoup dans son amitié pour cette fille des marécages et des solitudes sauvages et ventées. Tout son corps était gitan, brun, tanné, musculeux, sec et parfumé de lavande et d'herbes.
Lise racontait que son copain n'allait pas tarder, qu'il était beau, plein de soleil et d'ardeur, qu'il plairait à Marie, qu'on irait retrouver la bande aux Saintes pour se baigner et faire du Kite cette après-midi.
Marie racontait ses aventures amoureuses de juillet, les rencontres, les garçons, les cavalcades à moto avec un groupe de félés de cross en Lozère.
Marie lui dit, ouvre un bouton de ta veste de pyjama, que tes seins soient ronds, libres et heureux. Et elle se leva, passa derrière son amie et le fit. Les bras de chaque coté, elle passa doucement les mains dans l'échancrure et calina les deux seins. Voilà c'est mieux.
Elles remontèrent l'escalier, le bras de Lise à la taille nue de Marie, sous la chemise. Dans la chambre les deux filles basculèrent sur le grand lit haut, embrassées. Marie avait la chemise presque sous les aisselles, les cuisses ouvertes, les jambes nouées dans le dos de sa copine. Elle posa les mains sur son pyjama. Puis glissa sous l'élastique pour les poser sur ses fesses.
Elles étaient bien ainsi l'une contre l'autre, serrées.
Marie dit : je suis bien là avec toi, mais tu sais je préfère quand même les garçons. Lise répondit, nous sommes de vraies amies maintenant, on peut tout partager, surtout les garçons.
Marie dit, tu sais ce que j'aime chez toi ce sont tes seins ; ils sont bien plus gros que les miens et c'est très doux de les sentir pressés contre moi, contre les miens.
Lise dit, moi j'aime ce nid noir que tu as entre les jambes et qui te remonte sur les fesses. La première fois que je t'ai vue c'était au vestiaire de volley au MUC. J'ai rêvé ce jour là d'y plonger mon visage pour découvrir tes profondeurs plissées.
Lise dit, j'entends David qui arrive, j'entends sa moto, elle fait un bruit spécial, c'est une Ducati.
Les deux filles coururent à la fenêtre regarder la moto rouge et David qui la montait sur la béquille.
David entra dans la chambre, embrassa Lise sur la bouche chastement et Marie, trois fois sur les joues : c'est comme ça ici, chez nous, dans le Gard, bienvenue !!! Beau gars se dit Marie et elle partit à la douche, une robe sous le bras, je vous laisse vous retrouver.
Douchée, séchée, Marie avait passé sa robe. Elle regarda le pyjama posé sur le dossier de la chaise et le jean, le teeshirt et le slip bleu en vrac par terre. Elle s'assit sur le lit à coté de David et passa sa main sur le drap et sur la bosse. Elle dit, David, prend soin de mon amie. Mon amie et moi, on partage tout.
David regarda d'en dessous Marie et remonta sur sa cuisse.
Marie passa la main sous le drap
David dit, en se tournant vers sa copine, ton amie n'en n'a pas
Lise ne dit rien
Marie avait David en main ; elle pensa, il est bien fait ce garçon
Alors elle posa ses lèvres sur celles de David puis sur celles de Lise et leur dit, amusez-vous bien tous les deux, moi je pars au village m'acheter un maillot car mon vieux a rendu l'âme en Lozère.
Lise dit à David, Marie c'est ma copine de coeur. A la fac on est des filles sérieuses mais le soir dans les bars à vin de Montpellier, on fait les quatre cents coups. C'est une fille de la ville, elle n'est pas comme nous mais tu verras, c'est bien aussi.
David dit à Marie, je sais que tu es motarde.
Mais Marie réfuta : je suis pas motarde, juste je roule avec la bécane de mon copain, on tourne à Lédenon.
David dit, prend mes clefs là dans la poche du jean, au village tu ne trouveras rien, va aux Saintes t'acheter ton maillot. C'est une desmo, tu dépasses pas 10000 et tu reviens vite. Ici il n'y a pas de radars et pas de pandores non plus : ils ne se sont pas acclimatés au climat façon canon scié.
La Camargue, c'est comme la Corse, tu peux envoyer, ça craint pas.
Marie, pliée en deux, les fesses en l'air, lassait ses chaussures. David, à l'oreille de Lise lui glissait : ce cul poilu qu'elle a ta copine ! Vont avoir du mal à lui trouver un maillot ! Et ma moto, je vais fantasmer un max en enfourchant le tansad. Ne met-elle jamais de culotte ?
Lise lui dit, tais-toi et aime-moi, j'en ai besoin après ces émotions. Marie me trouble car c'est une fille moderne, branchée informatique, vitesse, mécanique et surtout elle a du poil partout, du nombril au coccyx et à l'intérieur des cuisses aussi.
Marie arrive aux Saintes-Maries, trouve le magasin des parasols et des maillots, elle gare la Ducate. Elle réclame à la vendeuse un une pièce shorty nageur. La fille dit ici on n'a pas ça, quel est votre problème exactement ? Marie la tire dans la cabine d'essayage et remonte sa robe. L'autre tombe à genoux et a déjà mis le nez dedans.
Marie lui dit, sympa vous me trouvez un maillot, ya mon copain qu'attend. Elle pense à David.
L'autre cruche apporte un deux pièces pas mal fichu avec 2 jambettes courtes. Ca suffit pour emballer le foin. Mais le soutif est à chier, style début du siècle dernier.
Marie demande si yaurait rien de plus sexy. Et finalement la vendeuse sous le charme dépareille. Marie se sent redevable. Dans la cabine, Marie lui prend la tête et la guide sous sa robe. L'autre devient folle et se met à brouter.
Finalement quelqu'une se retrouvera avec l'autre morceau du dépareillage : un mini slip et une brassière post pariétale ; ou plutôt le magasin aura probablement un invendu.
Autour de la moto ya un gars qui tourne. Pas mal, baraqué.
Marie lui dit je t'emmène au Cambon mais tu reviendras en stop.
Le mec c'est rien que la bécane qui le fait flipper. Serait même revenu à pied, s'il avait fallu...
Au chemin du Sauvage, elle avise un coin à roseaux, arrête, béquille et se retourne. Le gars affiche une gueule de ravi. Son zip file vers le bas, son machin a compris avant lui que l'heure avait sonné et Marie dégage tout ça. Elle décide que c'est meilleur à moto et reprend la route.
Comme dit le poète routard, dans la vie ya pas que la moto, ya le cul aussi.
L'amateur de meule n'était pas manchot et l'étape fut belle. Surtout que la piste était favorable aux déjantages et qu'il lui a fallu de la technique, pour rester dans les temps.
Marie a tout remballé, remonté le zip, largué le gars et tourné la route pour le mas.
Lise et David réclament une présentation mais Marie ne veut rien savoir : l'amateur de mécanique a laissé un souvenir impérissable qui dégouline sur ses cuisses. Pas présentable...
L'heure est venue de retrouver la clique à Beauduc pour faire de la glisse et du Kite.
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