Marie En Camargue 2

jpj, 9/2012

Quand le jour se lève sur Beauduc, Marie, Lise et David sont tous trois dans un sac de couchage double formé de 2 sacs zippés ensemble. Pas de tente, pas de toit, rien qu'eux trois sur le sable. Le feu s'est éteint et il ne fait pas si chaud. David est entre les deux filles et il dort. Marie envoie la main et trouve Lise. Lise vient, elle escalade son copain et tombe dans les bras de sa copine. Ils sont tous nus. Lise a eu sa dose de bonheur hier soir mais Marie n'est pas envieuse. Marie cherche Lise. Elle l'embrasse, elle la serre dans ses bras, elle lui bouffe le poitrail et les seins et les tétons. Lise a de gros tétons pointus et gouteux. Marie se régale.
Bien sûr tout cela réveille David mais il ne bouge pas. Il respecte. Il n'imaginais pas ça : sa copine si jeune, si fraîche à gouiner sous son nez. Mais les gestes des deux filles sont tellement amour et si peu sexe qu'il prend le parti d'accepter, de comprendre, même d'aimer.
Tellement d'aimer que ça le fait bander. Et il ne sait pourquoi il bande. Pour l'une ou l'autre des deux filles ? Pour Lise sa copine à laquelle il a fait hier soir un festival ? Pour l'autre qui était là et qui a tout vu, tout ressenti ? Même qu'elle a participé un peu, les touchant l'un et l'autre, caressant une épaule, un sein, une cuisse, ses fesses .
Non, il ne sait pas exactement ce qui l'émeut, ce qui lui donne ce matin là, une trique de compète.

Il pense que le vent va bientôt se lever et qu'il lancera sa voile et qu'il partira les yeux sur l'horizon par dessus les flots et les langues de sable.
Mais ces deux filles à coté de lui le font bander, toutes les deux, pas l'une ou l'autre, toutes les deux.
Alors il les att et les remet en ordre, une à tribord, l'autre à bâbord . Il ne sait pas lesquelles. Il les serre et les ramène contre lui. Il est le maître, elles sont ses partenaires qui le protègent et qu'il protège. Il est normal qu'elles soient deux car le Monde est symétrique.


Il est bien, il est Dieu et ça lui convient.

Les filles, elles, veulent bien qu'il soit Dieu, mais alors qu'il les baise...
Se faire baiser par le Bon Dieu, quel pied ce doit être
Ca rêve, ça roucoule, ça lui prend la bite

Il se lève, à poil, et va plonger dans la Mer Méditerranée

Quand il revient, la plage est déjà animée.
Ya même un gars en Kangoo qui apporte du pain frais
La baise ce sera pour ce soir, maintenant c'est café et sauciflard

Ils sont assis tous les trois avec quelques autres sur de vieux troncs à moitié consumés
Marie est fraîche, elle aussi s'est baignée dans l'eau salée. C'est juste en sortant qu'on caille.
Elle est encore encafournée dans sa serviette éponge géante.
Lise est restée chaude de la nuit, elle a mis un gros pull de laine claire et c'est tout.
A chaque mouvement on voit sa petite fente s'ouvrir et vous faire un clin d'oeil
David est en short jean long, teeshirt, pull et tennis. Il est déjà prêt à partir.
Le café il s'en fout, c'est le vent qu'il observe.

Lise retourne au sac de couchage. Elle le tire derrière une grosse camionnette qui a l'air abandonnée.
Marie la cherche et la rejoint. Elle aussi s'enfile dans la douce chaleur du sac.
Le soleil déjà haut participe.
Elles ferment la capuche et roulent ensemble. Plus rien n'existe . Elles se rendorment un peu têtes à touche.
Marie passe ses mains sous le pull et tripote les seins de Lise. Les tétons sont géants. Marie voudrait les sucer.
Marie est nue, Lise descend dans le sac et vient à son ventre. Elle lèche, elle suce le nombril . Elle aime, elle vient, elle revient. Mais Lise veut aller plus bas. Lise rêve de cette toison noire de Marie.
Lise est au fond du sac, pliée en quatre. Elle a le nez, la bouche, le menton entre les cuisses de Marie. Marie a remonté ses genoux et écarté ses cuisses. Marie est offerte, ouverte, amoureuse.

Lise trouve la fleur plissée, mouillée, gouteuse de Marie. Elle cherche le petit bouton, le trouve, le chope, l'aspire, le suce. Marie ne sent plus d'elle que ça. Comme si le reste de son corps n'existait plus et qu'elle était soudainement réduite à ces seules muqueuses d'entre les deux jambes et un peu plus haut aussi, au creux d'elle. Marie est bien, elle gémit de bonheur. Et Lise gémit de bonheur partagé. Et le sac de couchage au milieu de rien, sur le sable, gémit du plaisir de ces deux filles à l'intérieur.

Lise est dedans de tout son être, dans le jus et la salive, le nez sous le clito, le menton au périnée et la bouche, la bouche active comme un sexe avec la langue incisive et aventureuse et baveuse. Lise bave sans conscience de même que Marie mouille sans s'en rendre compte et le lieu du délit est une mare, un étang, un lac, la Mer Méditerranée même.
Marie part en éruption de plaisir, en longues saccades de contractions. Lise a tout juste le temps d'envoyer deux doigts pour recevoir cet hommage et toucher l'entrée de l'utérus qui palpite tout au fond.

Le soleil tape maintenant. Les deux filles sont toujours là, au fond de ce sac et personne ne soupçonne rien.
L'apaisement est venu et puis la tendresse entre les deux filles.
Mais maintenant voilà que Marie cherche à son tour l'intimité de Lise du bout des doigts. Lise est d'une morphologie sèche : ses chairs sont fines et dures. Ses fesses sont petites et musclées. Ses cuisses sont fines et son sexe petit et finement ourlé. Elle n'a quasiment pas de poils sur le berlingot.
A toucher, c'est un vrai bonheur de netteté des formes et des volutes.
Marie revient aux tétons : c'est vraiment ça qui la fait vibrer. Et aussi la grosseur des seins de Lise, des seins mous et doux comme des nounours de petite enfance.
Mais sa main cherche à suivre les grandes lèvres, elle les parcourt. Elle les ferme entre le pouce et l'index. Elle fait rouler pour sentir la boule dure du clitoris.
Marie se régale de tripoter ce petit sexe ourlé de Lise. Elle n'aurait jamais cru trouver tant de plaisir avec une femme. Marie se dit que c'est un peu de la masturbation, qu 'elle découvre le sexe de Lise comme elle découvrirait son propre sexe.

Mais ce n'est pas ça !!! Marie est bien avec Lise, au fond de ce sac sur cette plage. Elle aime Lise. Elle voudrait être pour toujours avec Lise. Vivre une vie avec Lise, lui faire des s, les élever et leur apprendre à lire, à vivre. L'esprit de Marie tourne en boucle. Plus rien ne va.
La main de Marie retourne entre les jambes de Lise. Elle cherche loin son petit trou, l'effleure, suit doucement et arrive dans la fleur ouverte et mouillée. Elle ramène ses doigts à elle et suce pour les mouiller abondamment. Elle revient à Lise et tout se fait tout seul, sans réfléchir, sans penser. Les doigts entrent, écartant doucement les chairs pleines de détours, ouvrant largement ce qui paraissait si étroit, atteignant profondément des abimes de douce volupté. Comme Marie un peu plus tôt, voilà Lise en proie à des agitations intimes saccadées. Elle serre son amie très fort dans ses bras et lui dit des paroles tendres.
Et les deux filles, ayant effleuré un instant, juste un instant, le sublime, s'endorment au fond de leur sac, à l'ombre d'un vieux combi VW rouillé.

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