La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 131)
ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS
Suite de l'épisode 130 'Le bal des débutantes''avec esclaveLennyMDE -
Le lendemain matin, le soleil abattit ses rayons brûlants sur mon visage endormi. Jentendais dans le lointain des bruits de plateaux et de tables que lon tire.
- Mademoiselle, votre repas est servi, entendis-je Margareth murmurer.
Mais je ne daignai pas ouvrir les yeux.
- Allons, cest le grand jour, aujourdhui, il faut que vous soyez parfaite.
Ses paroles me sortirent immédiatement de mon sommeil. Le grand jour était enfin arrivé ! Je repoussai les draps et me précipitai hors du lit.
- Margareth ! Oui ! Cest enfin le grand jour ! dis-je en lui sautant au cou. Je ne tiens plus en place. Il faut que tout soit parfait pour ce soir. Appelez mon coiffeur, la maquilleuse, et lesthéticienne ! Le rituel veut que les Débutantes soient imberbes, cest mon père qui me la appris hier. Jétais assez étonnée dune telle règle, après tout, nous ne nous dévêtons pas devant tout le monde, pensais-je très naïvement. Passons ! Comment cela se fait-il que vous soyez encore là ? Sil vous plait, Margareth, pressez-vous !
- Allons, mademoiselle, calmez-vous. Il nest que huit heures du matin, la réception débute à dix-huit heures, vous avez amplement le temps de vous préparer.
- Non ! Il ne faut pas tarder ! Vous souvenez-vous de lhomme qui était présent à ma réception dhier soir ?
- Le fameux Marquis dEvans ? Bien sûr, ma mère lavait servi dans sa jeunesse, et même très bien servi, dit-elle avec une grande fierté.
- Je veux quil me regarde comme il me regardait hier. Avec cette possessivité, cette attirance insoutenable que jai vu dans son regard. Je me sentais si belle quand il mobservait ! Je veux ressentir cette sensation une nouvelle fois. Il faut que je sois la plus belle de toutes les femmes présentes à cette soirée.
- Allons, mademoiselle, vous seriez-vous entichée du vénérable et si sulfureux Marquis ?
- Comment ne pas être séduite, Margareth ? Il est tout simplement lhomme idéal !
- Je vous comprends, mademoiselle Eh bien, que diriez-vous de nous y mettre, dans ce cas ? Si vous voulez lui plaire, il faut y mettre le paquet, comme disent les jeunes.
- Je nai jamais compris que tu puisses dire une chose pareille. Tu as à peine trois ans de plus que moi !
- Mais je nemplois pas ce genre de langage, je ne fais que lemprunter à dautres.
- Si vous le dites, répondis-je en souriant tandis quun léger coup fut frappé à la lourde porte à double battant de ma chambre. Entrez !
- Mademoiselle, sexcusa la gouvernante, votre styliste est arrivée.
- Mais je lui avais pourtant dit que ce nétait pas la peine de venir, jai déjà acheté ma tenue.
- Votre père la fait déplacer. Il semble y avoir une tenue spéciale désirée pour la réception de ce soir.
- Et ma belle robe, alors ? Quand pourrai-je la mettre, fis-je, déçue.
- Je suis désolée, ordre de Monsieur votre père.
- Bien, bien. Je me demande quest-ce que père est encore allé chercher.
Ma jeune styliste, Lola, arriva les bras chargés de sacs remplis de vêtements et de boîtes à chaussures.
- Bonjour, Lee.
- Salut. Je suis désolée, tu as quand même dû te déplacer, finalement.
- Bah ! Quand cest ton père qui mappelle, tu sais bien que je ne peux pas refuser.
- Il est très persuasif, en effet. Mais que ta-t-il donc demandé de me faire porter ? Javais trouvé la tenue parfaite !
- Patience. Pour le moment, va te préparer. Jai croisé Rosa dans le couloir. Je crois quelle est partie préparer ta salle de bain pour lépilation intégrale. Je te souhaite bon courage !
Un frisson dappréhension me parcouru. Cétait la première fois que je mépilais mon pubis. Ce ne serait pas une partie de plaisir ! Lola me poussa vers la porte de sortie, pour ne pas que je vois les vêtements.
- Bien. Je nai choisi que des robes dans les tons chauds, car le rouge rehausse ton teint bronzé et te donne plus de peps, comme tu as dû le remarquer, puisque toi-même tu avais choisi une robe rouge.
- Tu as vu ma robe ? Elle te plait ?
- Oui, beaucoup. Mais beaucoup trop kitch pour toi. Tu as désormais dix-huit ans, tu dois être très sexy et belle à la fois. Et tu ne dois pas cacher les plus belles parties de ton corps.
Ces paroles me surprirent quelque peu, elle qui me répétait toujours que le suggéré était le plus excitant. Mais je ne répondis pas. Elle me fit signe de retirer mon peignoir, et saffaira autour dune des robes. Je remarquai quelles avaient toutes la même coupe, et que seules les couleurs changeaient
Une coupe bien étrange. Et cest quand elle menfila la robe que je compris que ce quelle voulait dire par na pas cacher les parties les plus belles de mon corps.
- Cette robe se met sans culotte.
- Pas de problème, je dois bien avoir deux ou trois strings quelque part. Mais je ne sais plus où sont mes bas.
- Non, non, tu ne dois rien mettre en bas.
- Mais
Je ne peux pas porter ça
Pas pour le bal des Débutantes, ni ailleurs !
- Si, bien sûr ! Tu voulais être la plus belle ce soir et attirer le regard du Maî
Je veux dire de Monsieur le Marquis dEvans, non ? Avec cette tenue, tu ne peux pas rêver mieux !
- Mais je
?
- Pas de mais ! Vas donc voir Georgio, quil te coiffe et ensuite il sera lheure de partir. Le château du Marquis dEvans nest pas très loin, mais il faut tout de même faire 1 heure 30 minutes de voiture. Et il est toujours bien vu pour une demoiselle darriver en avance et de ne pas faire attendre son Maî
heu
Son hôte !
- Bon, très bien
je ne sais si
bien daccord
!
Je sortis, rouge dhumiliation. Je dû monter les deux étages qui menaient au salon de coiffure dans cette tenue, les bras croisés sur ma poitrine. Mais, étrangement, tous les domestiques que javais croisés me regardaient avec une certaine admiration, une fierté que je ne comprenais pas. Javais limpression dêtre la seule à ne pas être au courant dun grand scoop qui devrait changer ma vie. Georgio ne parut même pas surpris de me voir dans ces vêtements. Il remonta mes longs cheveux bouclés sur ma tête en un magnifique et très artistique chignon dont il laissa échapper quelques mèches rebelles pour lui donner un aspect à la fois sophistiqué et décontracté. Le résultat était sensationnel. Enfin arriva lheure de partir. Ma mère me complimenta sur ma tenue, ce qui me choqua au plus au point, et mon père ne dit rien, affichant son habituelle expression amusée et détachée.
- Oh ! Je vous demande pardon, mexcusai-je en me retenant au bras de linconnu.
Quant à lui, il mavait rattrapée en posant une main sur mon sein et lautre sur ma hanche. Je me retrouvai le visage aussi rouge que ma robe. Et ma gêne ne fit quempirer quand, en levant le regard, je tombai sur les yeux bleus profonds de Monsieur le Marquis lui-même. Il me lança un sourire ravageur qui me fit trébucher une deuxième fois.
- Eh bien, êtes-vous encore ivre de la veille ?
- N
Non, je
Pardonnez-moi.
- Vous êtes très en beauté, ce soir, jaime beaucoup votre robe.
Instinctivement, mes bras se croisèrent sur ma poitrine.
- Allons, Leeny ! Il est interdit de croiser ses bras devant le Marquis dEvans. Un peu de respect, tout de même, ne serait-ce que pour votre Hôte et Son Ancestrale Demeure qui vous accueille.
Mes bras retombèrent mollement le long de mon corps, et je fus donc offerte à la vue du Marquis dEvans qui sen donna à cur joie. Il détailla chaque centimètre découvert de ma peau, et son regard insista sur les petits boutons de mes tétons. Un sourire gêné se peignit sur mon visage, mais je nosai pas bouger. Enfin, après ce quil me parut une éternité, le Noble Marquis se tourna vers mon père et ils se serrèrent la main, en bons vieux amis.
- Nous ne pourrons pas rester très longtemps, ce soir, nous sommes invités à un repas daffaire.
- Mais
Père, cest le bal des Débutantes, je ne peux pas partir avant la fin
- Allons ma fille, ne tinquiète pas, Monsieur le Marquis a gentiment accepté de théberger pour cette nuit. Tu nauras pas à partir.
- Oh
Je
Merci, Monsieur le Marquis, disais-je en rougissant.
- Et tu as intérêt à bien obéir à chacun de ses ordres. Tâche de ne pas décevoir notre Hôte qui daigne théberger.
- Oui, bien entendu, père.
Cette conversation devenait très étrange, et je fus très heureuse de voir apparaître Julie dans lencadrement de la porte.
- Cest quoi cette tenue ? se moqua-t-elle. Tu tes crue dans un cabaret ?
- Mon père a insisté pour que je mette ça.
- Sérieusement ? Cest très
Osé
- Cest ce que je me disais aussi. Mes parents sont un peu étranges depuis hier soir.
- Pourquoi ?
- Je ne saurais te dire en quoi, mais leur comportement a changé. Ils sont
Je fus interrompu par une voix forte qui résonna dans la grande pièce :
- Bien, tous les convives sont maintenant présents. Cest un grand honneur pour moi de vous accueillir en ma Demeure pour le quarante-deuxième bal des Débutantes. Les menus sont affichés aux places, qui ont été attribuées par moi-même. Je vous prierai de vous y plier, pour éviter tout désordre. Les jeunes femmes promues par leur majorité ont, bien entendu, une table à part. La cérémonie aura lieu après le repas, qui devrait débuter dans une dizaine de minutes. Mesdames et messieurs, je vous prie de prendre place et espère passer avec vous une agréable soirée. Je souhaite la bienvenue à tous !
La foule applaudit au discours du Marquis. Il avait vraiment lattitude dun orateur. Julie et moi, nous nous mîmes à chercher nos places. Mon amie trouva la sienne très vite, mais aucune fiche de la table des débutantes naffichait mon nom. Il ne pouvait pas sêtre perdu dans les autres noms des autres tables, auquel cas il me serait impossible de me retrouver, étant donner que plus de trois cent personnes avaient été conviées à ce bal. Au bout de dix minutes de recherche, je me résolus donc à demander à lun des serveurs
Ce qui fut difficile vu la tenue quil portait.
- Heu
Ex
Excusez-moi
Je
Je cherche ma place, je ne
Je ne la trouve pas.
Mon regard ne cessait de se baisser vers lénorme queue, entravée dun anneau étrangement similaire au mien, qui pointait sur son bas ventre. Il avait dû prendre quelque chose, cétait impossible den avoir une si grosse
Il neut pas le temps de me répondre que le Maître des Lieux se posta derrière moi, son bras encerclant ma taille.
- Allons, mademoiselle Jenny Slow, vous êtes la fille de mon plus vieil ami, je nallais tout de même pas vous positionner à la même place que les autres. Suivez-moi, je vous prie
Je mexécutai sans broncher. Sa voix, à la fois douce et directive avait quelque chose de dominateur qui empêchait toute volonté de refus de la part de son interlocuteur. Il me mena, à mon grand étonnement, près de son siège. Mais ce qui métonna davantage fut le fait quil ny avait pas de place à côté de lui. Cétait une table unique qui surmontait la salle, placée sur une estrade, tel un trône, et qui ne comportait quun seul couvert. Je lui lançais un regard interrogateur et remarquai que toute la salle nous fixait. Ils semblaient tous attendre quelque chose. Je fis un pas en arrière et mon talon buta contre un objet lourd. Je me retournai et regardai au sol, une grande gamelle qui semblait en or massif était positionnée au pied de la chaise du divin Marquis, sur un petit tapis bleu roi. Elle comportait trois compartiments, lun rempli deau, un autre de croquettes, et le dernier vide. Je balayai alors lestrade du regard, à la recherche dun animal, mais je ne vis rien. Le silence sétait fait dans la salle, et tous semblaient impatients. Un silence pesant qui me fit battre le cur dun trac soudain et rougir mes joues. Je levais les yeux vers Monsieur le Marquis qui me lançait, à linverse de dhabitude, un regard froid et hautain.
- Que fais-tu encore debout, chienne ? Ne vois-tu pas que tu étonnes tout le monde ? Un chien ne marche pas sur deux pattes mais sur quatre.
Mon air ébahi parut lénerver car il attrapa lun de mes tétons de la pointe de ses doigts et le tordit en le tirant vers le sol, me forçant à magenouiller dans un cri de douleur que je ne pus réprimer
Ce qui me valut une claque sur le sein. Cest alors que lassemblée se mit à applaudir. Le Marquis dEvans se tourna vers la foule et lança, dune voix claire :
- Bien, vous connaissiez tous Mademoiselle Leeny Slow, la fille respectable, bien élevée, de riche et bonne famille, fille unique de Monsieur et Madame Slow
Eh bien cette jeune fille nexiste plus. Vous avez à présent devant vous, mon esclave de luxe, chienneLeenyMDE. Elle fera maintenant partie intégrante de mon cheptel, et sera traitée à légal de mes autres esclaves de luxe.
Les mots quil prononçait résonnaient en boucle dans ma tête, mais je ne parvenais pas à en trouver le sens. Je vis mon père marcher à vive allure vers nous, et je fus quelque peu soulagée
Un soulagement vite dissipé quand je vis sur son visage un sourire ravi et sa main qui secouait avec vigueur celle de celui que javais compris être mon
Maitre.
- Merci infiniment, mon Cher Ami, de bien vouloir prendre sous votre aile notre fille. Je sais quelle sera bien éduquée avec vous, et cest un immense honneur davoir quelquun de notre famille qui fasse partie de vos esclaves.
- Esclave de luxe, Grégoire, ne vous méprenez pas.
- Oui, pardonnez-moi : esclave de luxe. Et toi, ajouta mon géniteur, que je ne reconnaissais plus vraiment, en me fixant, sois fière de ce que tu es, et obéis désormais à ton Maître. Ta vie et ton corps lui appartiennent dorénavant.
- Allons, Grégoire, ne dites pas de sottise. Sa vie ne mappartiendra que lorsquelle aura pleinement consenti à me servir. Noubliez pas, que ce nest pour le moment quune période dessai et que je nai jamais obligé qui que ce soit à être esclave. Tous les miens, le sont devenu de leur plein gré, dois-je vous le rappeler ?
- Je consens! coupais-je la parole subitement suite à une forte pulsion instinctive que je ne connaissais pas et qui me fit sentir une certaine fébrilité dans mon bas ventre
Je navais pas réfléchis à ces mots. Cétait une réponse qui métait venu naturellement, sans que jaie eu besoin de réfléchir. Et je ne regrettai même pas de les avoir prononcés. Mon père me regarda, surpris et ému. Monsieur le Marquis, plus posé, me sourit, comme si cette réponse lui était évidente.
- Petite chienne mal dressée ! On ne coupe pas la parole à son Maître.
Il abattit sur mon sein sa large paume et me vrilla les tétons avec une force et une ardeur toute calculée. Jeu très mal sur le coup, mais très vite un frisson dexcitation me parcouru de nouveau.
- Je vous demande pardon.
- Je te pardonne pour cette fois, parce que tu es nouvelle. Mais gare à toi de recommencer! Je ne tolère aucun faux pas !
- Oui, Monsi
Heu
Oui Maître.
Mon Maître me tapota la tête et je me frottai à sa main. Petit à petit, lassemblée repris les discussions entamées et le silence sévapora. Cétait comme si le temps avait été suspendu lespace dun instant et quil reprenait à présent son cours. Maître pointa la gamelle du doigt.
- Cest ton repas, mange petite chienne. Tu auras besoin de force pour ce qui tattend ce soir. De force, et de courage, car ton initiation risque dêtre difficile.
Sur ces mots, il défit le nud du ruban qui maintenant la robe fermée au dos et, dans un bruissement léger, le tissu tomba au sol. Un esclave mâle accourut rapidement le récupérer et repartit avec comme il était venu. Un autre arriva avec un écrin en velours et louvrit à mon Maître. Il saisit lobjet qui sy trouvait et je pus voir, dans ses mains, un magnifique collier en Or, très large, pareil aux bijoux que portaient autrefois les femmes des pharaons. A la seule différence, que deux petites boucles se formaient de part et dautre du collier. Maître se saisit de mon poignet et en retira lanneau quil mavait offert la veille.
- Ce nest pas comme cela quil se porte.
Il ouvrit lune des boucles du collier et la referma après y avoir glissé lanneau.
- Tu devras garder cet anneau tout le temps, esclave. Il ne te quittera plus et démontrera ton appartenance totale à ton Vénéré Maître.
- Oui, Maître.
Je devinai que lautre boucle du collier était réservée à la laisse quand, justement, il y en accrocha une après lavoir nouée au pied de la table.
Maintenant, mange et je veux voir une gamelle vide, tu ne dois rien laisser
Je me mis à quatre pattes devant la gamelle et, à la manière dun animal, je me mis à manger devant les regards satisfaits des convives, mais surtout de mon Maître et de mon père. Cependant, une phrase que mon Maître avait prononcée mintriguait
: Ce qui tattend ce soir
ton initiation risque dêtre difficile
. Quavait-il donc voulu dire ? Que me réservait donc cette soirée déjà haute en surprise ?
(à suivre
)
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