Pyjama-Partie

jpj, 9/2012

Au lycée, en terminale, Cloé, avec trois copines, passait ses mercredis après-midi en pyjama-parties.
C'était toujours la même organisation, elles se retrouvaient toutes les quatre chez l'une d'elles avec chaque fois une guest-star : elles conviaient une nouvelle. Une cruche qu'elles s'amusaient à déniaiser et à tripoter en raillant ses émois. Le diner de con en quelque sorte.

Ceci étant, le comportement d'une petite oie blanche découvrant les plaisirs du sexe est souvent une vraie leçon de psychologie d'un érotisme acide et brulant.
Mais de cette fois-ci, elles se souviendraient toute une vie.

En février était arrivée au lycée une fille qui revenait d'outremer. C'était une fille brillante scolairement, une première de la classe. Cloé l'avait gentillement accueillie avec des idées derrière la tête.
Elle avait dit aux copines, j'ai ferré l'oiseau rare : fille unique, précepteur, catho, musicienne. A dix-huit ans, elle ne s'est probablement encore jamais mis un doigt dans le trou. On va se faire un festival, je vais la faire venir mercredi prochain.

Cloé avait expliqué à la fille cette histoire de pyjama et les rigolades entre filles à sauter sur les lits en batailles de polochon et à se serrer les unes contre les autres en se frottant et en se bisouillant les tétés. La bécasse avait répondu qu'elle viendrait mais avec sa chemise de nuit car elle n'avait pas de pyjama.
A la récré, Cloé dit aux autres, elle n'a pas de pyjama mais elle viendra. Et les quatre riaient d'avance en pensant au mercredi.

L'oie blanche était une jolie fille, fine, bien développée avec des hanches, une taille, des fesses de grande mais encore des seins de gamine, tout juste de petits pointus avec des tétons. Première de classe en maths mais aussi en gym. Elle montait à la corde plus vite qu'aucune autre.

Le mercredi, les quatre filles l'attendaient. Elles étaient toutes déjà en pyjama dans la grande chambre de Cloé à boire des cocas et à bouffer des smarties.

La fille dit j'ai apporté ma chemise de nuit. Les autres ont dit attend, on va faire un jeu : on va te bander les yeux et on va te déguiser toutes, chacune son tour et tu devras deviner chaque fois qui c'est.
La fille a accepté le jeu, elle est restée debout et chacune lui a enlevé un vêtement.

Cloé a commencé avec les souliers. La fille touchait les cheveux de Cloé qui sont longs et tombent sur ses épaules. Elle a dit, je sais que c'est toi, Cloé j'ai reconnu tes cheveux. Tu es hors jeu maintenant.

Sophie a déboutonné le gilet de laine, lentement en commençant par le bouton du haut. Elle a descendu les manches aux poignets et les épaules dans le dos. La fille debout avait les deux bras en arrière entravés par le gilet, ses mains emprisonnées dans les manches retournées. Sophie a passé ses deux mains sur la poitrine de la fille, à plat, depuis les épaules jusqu'au ventre, doucement et toutes ont vu les petits tétons se gonfler sous le chemisier blanc. La fille a dégagé ses mains du gilet qui est tombé par terre derrière elle. Elle a tendu les bras comme un somnambule. Ses mains ont touché les seins de Sophie, de beaux seins d'adolescente, libres sous le tissu éponge du pyjama. Sophie en était toute troublée et personne n'a rien dit ; grand silence dans la chambre.

La copine suivante est venue à son tour.
Elle s'est accroupie et passant les deux mains sous la jupe, elle a attrapé l'élastique et descendu la culotte de coton blanc. La fille restait immobile avec son bandeau sur les yeux. Les quatre copines la savaient maintenant nue sous sa jupe bleue. Elle aussi se savait nue. Elle ne voyait rien mais sentait qu'elle était nue. Elle pensait que la jupe la protégeait des regards. Ca la rassurait. Elle a eu envie de toucher, de sentir qui était là devant elle et lui avait pris sa culotte. Elle a brassé l'air de son bras droit et sa main a accroché une main. Elle l'attirée à elle et a remonté le bras jusqu'au visage.
Eliane était émue, la petite culotte à main droite et le bras gauche tenu par la fille qui lui palpait le visage.
La fille cherchait à la reconnaître en la touchant partout. Eliane sentait ces mains qui passaient sur le pyjama légères et exploratrices. Les mouvements des deux mains de la fille étaient symétriques : les épaules, le cou, les oreilles, les cheveux, la bouche. Elle a sauté aux hanches comme par pudeur pour éviter les seins. Eliane le regrettait presque. Les mains sont remontées sur la peau de la taille. Elles en ont fait le tour. Les mains sont remontées vers les aisselles relevant le haut du pyjama.
Les copines retenaient leur souffle. Le diner de con avait viré dans une autre dimension.
Les mains ont empaumé les seins d'Eliane, de petits seins moelleux, doux comme des cachoux. La fille a retiré ses mains, le pyjama est retombé. La fille a dit, non je ne sais pas qui tu es, je ne te reconnais pas. Il te faudra me donner un autre indice.

La fille était là, en chaussettes hautes, debout avec sa jupette et son chemisier blanc, les yeux bandés, droite comme un i. Depuis le début, elle avait été la seule à parler. C'était comme si le jeu avait changé de terrain. Maintenant c'était elle qui menait la danse. Les quatre copines étaient sous le charme, comme hypnotisées.

La quatrième s'avança et entreprit de déboutonner le chemisier. La fille lui mit les mains à la taille, sur le pantalon du pyjama. Alors que l'autre finissait le dernier bouton, la fille s'accroupit d'un mouvement lent et régulier en pliant les jambes et en faisant suivre le pyjama. La fille passa les lèvres sur le ventre puis sur le pubis, s'arrêta le nez dans la toison blonde et fine. Elle dit, c'est Françoise, je reconnais son odeur. Et elle remonta le pantalon. Le chemisier était ouvert sur ses petits seins pointus que les quatre copines regardaient, fascinées.

Sophie revint et voulut enlever les chaussettes. A genoux, par derrière. La fille restait debout, sans bouger puis leva un pied puis l'autre, nue sous sa jupe. Tout le monde regardait en retenant son souffle.
La fille se pencha en avant et entre ses deux jambes largement écartées, des deux mains, attira la tête de Sophie. Elle l'embrassa, têtes bêches, sur la bouche longuement, amoureusement, l'une agenouillée, l'autre pliée en deux, la jupette haute. Elle se releva et dit c'est Sophie, je reconnais le goût de sa bouche.

La fille dit, la dernière va chercher ma chemise de nuit et me l'apporte. Je garde le bandeau sur les yeux mais vous vous retournez toutes et j'enlèverai ma jupe.
Quand elles regardèrent à nouveau, la fille était en chemise courte à manches longues. Elle s'ébroua et ôta le bandeau. Elle souriait, ce jeu lui avait bien plu.

Elle avança vers Eliane, celle qu'elle n'avait pas reconnue et la prit par la taille du bras droit. Elle dit aux autres, jouons à cache-cache par équipe, moi je serai avec Eliane et c'est Cloé qui s'y colle.
Personne ne fut surpris que la fille soit devenue chef. L'oie blanche, la gourde, la bécasse en chemise de nuit dans cette pyjama partie n'était plus du tout ridicule.

Eliane la prit par la main et elles coururent par l'escalier se réfugier dans une mansarde ensoleillée. Un petit lit étroit avec un gros oreiller blanc sous la fenêtre de toiture. La fille dit, dans le lit avec l'oreiller sur la tête et le contre-jour, nous serons introuvables.
Eliane a posé l'oreiller sur le sol et est entrée dans le lit. La fille a soigneusement bordé les couvertures pour que rien ne soit décelable et s'est faufilée à son tour. Quand elle a été dans le lit sa chemise était remontée sous son menton et elle était toute pressée contre Eliane. Elle a attrapé le gros oreiller et en a couvert leurs deux têtes.
Elles ont rentré leurs bras sous le drap. Eliane a doucement descendu la chemise de la fille pour couvrir sa nudité.

Elles étaient face à face dans le noir de l'oreiller et chuchotaient. La fille est revenue aux seins d'Eliane. Elle a dit, j'espère que les miens vont pousser et qu'ils seront doux et moelleux comme eux.
Elle avait les deux mains passées sous le pyjama.
Eliane se serrait contre la fille et sentait ce renflement au bas du ventre qu'elle avait aperçu tout à l'heure en lui descendant la culotte. Elle avait vu que la fille avait une touffe abondante. Noire, brillante, frisée.

Eliane posa sa main sur la fesse de la fille. Celle-ci se cambra un peu et la main glissa. Eliane ne parlait plus mais sa bouche était là contre la bouche de la fille.
La main d'Eliane était plongée dans la moiteur. Eliane chavirait.

On ouvrit la porte. Cloé entra en criant, je sais que vous êtes là. Elles restaient immobiles puis leurs lèvres se touchèrent et eurent le temps d'un baiser avant d'être découvertes.

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