La Rencontre (Suite Première Fois)

Je suis en route pour mes premières visites. Je n’ai reçu que deux réponses suite à mon annonce. La première en provenance d’un couple se présentant comme libertin ; elle 34 ans et lui 46. Ils hébergent régulièrement des étudiants et seraient ravis de me recevoir. Par contre, pas de gratuité sur le loyer, au mieux une ristourne à négocier après notre première rencontre. Je zappe. Le côté couple m’a intéressé au début, pour la découverte, mais leur façon plutôt pro de me répondre a fini par me refroidir. Et puis surtout, la deuxième réponse m’attire tout de suite beaucoup plus.
« Je peux t’héberger, grande maison, piscine, coin tranquille. »
Plutôt bref mais bon.
«Ok, tu peux m’en dire plus, ton âge, ton physique, tes envies ? ».
« 53 ans, bien conservé, j’aime le sexe. T’as MSN ? Sinon je te file mon tel.»
Pff…Pas bavard le type, mais direct. Il a l’air de savoir ou il va. J’opte pour MSN. Ma relation avec Pierre m’a certes déniaisé et un peu désinhibé, il n’empêche que je garde ma timidité et une certaine trouille de l’inconnu.
Le contact se fait ainsi, sans trop de blabla et toujours aussi brièvement. Il fait 1m88, 93 kg, brun, poilu, célibataire, sans problème d’argent. Une première photo de lui nu au bord de la piscine, une autre avec un gros plan de son sexe en érection, et puis c’est tout. Je me décris, il ne réclame pas de photo de moi, juste une date indiquant le jour de mon arrivée pour une première rencontre. Par contre, il exige que je le vouvoie et que je l’appelle Monsieur.

C’est ainsi que je me retrouve aujourd’hui dans un train pour une rencontre que j’appréhende depuis le jour où Monsieur m’a fixé rendez-vous. Un mélange de peur et de fébrilité me tenaille et pourtant je continue.
J’ai réussi à convaincre mes parents de me laisser descendre seul pour faire un premier tri dans les annonces et les contacts qu’ils ont pris. Ma première visite « officielle » n’est prévue que lundi et pourtant nous sommes samedi matin.

Sous prétexte de profiter un peu de la plage, un pote et ses parents en vacances doivent soi-disant m’héberger pour le week-end dans leur mobile home. En réalité, Monsieur m’attend à la gare pour me récupérer.
Je regrette mon enthousiasme lorsque nous avons convenu de la chose. Comment ai-je pu entrer dans ce scénario ?
Je regarde sans arrêt ma montre, j’hésite à descendre à 50 Kms du but, dernière échappatoire, et puis… Merde, qu’est-ce que je risque ? En fait, je suis dans un état d’excitation pas possible.

Avant de partir, je me suis habillé d’un mini short hyper moulant (comme en portent les transsexuelles des vidéos x devant lesquelles je fantasme), puis d’un jean. Je compte me mettre en tenue sexy au dernier moment mais, alors que le train entre en gare, je suis incapable de sortir ainsi vêtu des toilettes où je me suis isolé. Plus facile à porter seul chez moi devant ma glace ou chez Pierre pour l’exciter. Parce que là, en pleine lumière et au milieu de la foule !!! Le train s’arrête, il faut que je me décide. Je fourre mon jean dans mon sac, en sort un sweat que j’attache autour de la taille et me lance. Il verra au moins mes jambes toutes lisses et puis après…Je verrais bien.

Bien qu’il n’ait aucune photo de moi, Monsieur me repère tout de suite. De grands signes de la main du bout du quai, une poignée très ferme et nous voilà sur la route. Les banalités d’usage sur mon voyage, quelques mots sur notre destination et puis rapidement sa main large et vigoureuse qui se pose sur ma cuisse.
- Hum…Tu es toute douce, j’aime.
Je suis habitué à ce que Pierre me traite souvent comme une fille et pourtant, je ne peux m’empêcher de rougir et une bouffée de chaleur m’envahit des pieds à la tête.
- C’est bien, tu es timide et réservée. Exactement comme je l’espérais.
Impossible de dire un mot, il me domine déjà rien que par sa voix et sa prestance.

Monsieur me fait faire le tour du propriétaire. Une belle maison de plein pied sur un terrain très bien entretenu et cerné de grandes haies touffues.
Ma chambre est meublée d’un lit à une place et d’un petit bureau avec ordinateur portable.
- Il y a la wifi. Pour tes études, si tu as besoin d’autre chose, dis le moi.
Cet homme m’impressionne. Il se comporte comme si mon installation était acquise. Et moi je l’écoute, acquiesce et me laisse guider.
- La piscine, vas-y si tu veux, avec le temps qu’il fait elle est sûrement déjà à 25°. Je vais nous chercher à boire.
Je suis un peu vexé. En arrivant, j’ai ôté le sweet qui me cachait les fesses, je l’ai suivi de près en ondulant discrètement, mais rien. J’adore exciter mon homme avec mon cul, autant pour lui que pour moi. Je maudis la nature qui m’a fait mec et qui m’empêche de m’exhiber en minijupe ou pantalon transparent collé à la peau. Quel plaisir cela doit être de se faire outrageusement tripoter les fesses devant tout le monde sans que cela ne choque personne.
« Et bien, puisqu’il ne me calcule pas… »
Je me déshabille entièrement et plonge nu dans la piscine.

En sortant, je retrouve Monsieur confortablement installé devant un verre de sangria. Je m’assieds en face de lui, toujours nu, et guette son regard. La situation m’électrise. Je bande malgré moi et cherche à le cacher tant bien que mal. Je suis nu comme un ver, offert, et lui reste totalement impassible. Comme si tout cela était on ne peut plus normal. Il porte toujours son pantalon de toile clair et sa chemisette (qu’il a quand même déboutonné pour m’offrir la vision d’un magnifique torse velu à souhait). Il me tend un verre :
- Santé. Bienvenue au soleil.
Nous trinquons puis je remarque deux petits paquets cadeaux posés sur la table basse.
- Vas-y, c’est pour toi, ouvres.
J’hésite puis m’empare de celui qui est le plus proche de moi. Je découvre un ras de cou en velours noir muni de trois boutons pressions et d’un petit anneau argenté. Je l’observe un peu éberlué avant de le mettre en place.
- Ici, lorsque nous sommes seuls, c’est le seul vêtement que je veux que tu portes.

J’ouvre le second paquet : une petite boîte renfermant une chaînette de cheville.
- Ça c’est mon cadeau de bienvenue. Tu ne peux pas être belle sans porter un joli bijou.
Là, je ne sais vraiment plus où me mettre. Je choisis ma jambe droite, respire fort pour éviter les tremblements qui m’accompagnent au moment d’ajuster le fermoir et réclame aussi sec un nouveau verre de sangria. J’ai vraiment besoin d’être pompette, cet homme me trouble trop.
Monsieur me regarde d’un œil amusé. Puis il tend le bras :
- Viens près de moi que je profite un peu mieux.
Je m’approche de lui, gêné, les deux mains devant mon sexe plus dur que jamais. Il m’écarte les bras, pose ses mains sur mes cuisses et commence à me caresser. De haut en bas d’abord, jusqu'aux chevilles. Puis il remonte doucement, s’arrête sur mon ventre, s’attarde sur mon torse avant de saisir mes deux tétons et de m’arracher un petit gémissement de douleur.
Puis ses mains glissent dans mon dos, s’agrippent à mes fesses et m’attirent vers lui.
Je me pose sur ses genoux, passe mes bras autour de son cou, approche mon visage du sien en attente de sa bouche. Il me fait un petit signe négatif de la tête, sourit à pleines dents et m’enfonce brutalement un doigt dans l’anus. Comme pour mes seins, l’attaque est rapide et brutale. Je me contracte, me cambre, mais il s’est installé. Son doigt me fouille délicieusement avant qu’un second ne s’invite pour m’élargir un peu plus. Je sens son sexe bien dur sous la toile de son pantalon, prêt à jaillir. Je commence à onduler et à gémir.
- Hum… Ça te plaît ma chérie hein ?
- Oh Ouuiii.
- Dis-moi de quoi tu as envie.
- De votre queue Monsieur…De votre queue dans mon cul.
- Tu veux que je t’encule, c’est ça ? Que je t’enfile comme une bonne petite chienne ?
- Oui Monsieur…Comme une bonne petite chienne…C’est ça… Votre chienne.
Je n’en peux plus. Je me frotte à lui comme une bête en rut et m’offre entièrement au massage de plus en plus intense de ses doigts.

- Holà, doucement. Tu dois d’abord me montrer que tu le mérites. Lèves-toi.
J’obéis et me redresse, mes 13 cm toujours aussi ridiculement raides.
- Mets toi à 4 pattes, j’ai un autre cadeau que je veux que tu portes.
Alors que je me mets en position, je le vois se munir d’un objet qui ressemble fort à un martinet avec une multitude de longues lanières. Je ferme les yeux et attend la sentence. Je ne lui ai jamais parlé clairement de mes envies de correction, juste de soumission. Mais j’imagine qu’il a compris tout seul ou que c’est tout simplement son trip. Toujours est-il que je me soumets et patiente docilement avec néanmoins une pointe d’angoisse dans le ventre.
Au lieu de ça, c’est une nouvelle fois son doigt que je sens. Le liquide froid qui l’accompagne m’invite instinctivement à me décontracter. Puis, je devine un objet que je connais bien. Il m’installe un plug avant de me châtier. En fait, je me retrouve bien avec le cul rempli, mais par le manche de ce que je croyais être un fouet. Les lanières ne sont qu’un leurre me dis-je, un accessoire censé imiter les crins de la queue d’un cheval.
- Voilà, là maintenant tu me plais vraiment.
Il ôte son pantalon, se rassoit et m’attire vers lui. Il porte encore un boxer blanc sous lequel je devine son sexe magnifique tendu à l’extrême et que je ne connais qu’en photo.
- Vas-y, montre moi à quel point tu en as envie.
Je pique immédiatement du nez, mes doigts se ruent à l’assaut de son slip, mais je suis vite refoulé.
- Hep hep hep, pas les mains !
Bien que frustré, je m’attaque à sa queue, mordant, léchant, cherchant à tout prix à gober son gland. Le tissu me rend fou, je frotte mon menton sur le haut du boxer, j’att l’élastique avec les dents, rien n’y fait. Je retente une approche avec mes mains…
- Hé, qu’est-ce que je t’ai dit.
- Je ne peux pas, enlevez-le, je vous en prie…S’il vous plaît Monsieur.
- Hum…Redis-moi les mots magiques.
- S’il vous plaît Monsieur…Je vous en supplie…
Il rechigne pour la forme avant de me laisser finalement accéder à cette barrière. Et dans la seconde qui suit, ma bouche rencontre enfin le saint Graal. J’engloutis son gland avec frénésie. Un magnifique champignon rose foncé, avec un goût déjà bien prononcé qui ne laisse aucun doute sur l’état d’excitation dans lequel il se trouve lui aussi depuis un moment. Je tète avec gourmandise avant d’avaler sa tige au plus profond. Mon excitation est telle que je ne me contrôle plus. Je suce toujours plus voracement, impatient et avide de recueillir son jus chaud et crémeux. Je l’entends jurer, il tente de me calmer, mais je m’agrippe comme un forcené. Une claque magistrale sur la fesse me ramène à la réalité.
- Putain de merde, j'ai dis doucement. Toi tu as vraiment besoin d'apprendre à obéir.
Je le regarde penaud. Je crois que s’il m’avait laissé continuer, je lui aurais aspiré la queue jusqu'à ce qu’elle disparaisse.
- Pardon, je suis désolé Monsieur, pardon…
Je ne cesse de m’excuser tout en couvrant son sexe de baisers tous plus doux les uns que les autres. Je tente de le reprendre en bouche mais il me repousse. Il se lève brusquement, retire la queue-de-cheval de mon cul et m’ordonne de rester à quatre pattes. Un premier contact des lanières avec mes fesses me montre que le fouet n’est pas du tout factice.
- Écartes les jambes et lèves ton cul. Et je ne veux pas voir tes mains.
J’ai à peine le temps de m’exécuter qu’une seconde salve vient me cuire les fesses.
- Je veux t’entendre t’excuser à chaque coup reçu et me promettre de ne plus jamais recommencer ça.
- Pardon Monsieur, je ne le ferai plus, promis, pardon.
Il me fouette ainsi sans faire de pause. Je le laisse faire sans broncher malgré la douleur qui ne cesse d’augmenter. Au contraire, je ressens un plaisir étrange et lorsqu’il stoppe, visiblement satisfait, je me rends compte qu’il aurait pu continuer encore et encore. La douleur n’est rien comparée à la jouissance intérieure que cela me procure.
- Et bien dis-moi, tu prends ton pied on dirait. Tu ne m’avais pas dis que tu aimais te faire corriger.
- Je ne le savais pas vraiment. C’est la première fois.
- En tout cas tu encaisses rudement bien. Reste comme ça à quatre pattes, on va voir si tu supportes aussi bien lorsqu’on te bourre le cul.
Cette petite séance n’a en rien entamé la vigueur de Monsieur. Bien au contraire, et c’est un sexe tendu au maximum qui se présente devant mon oeillet. Instinctivement, je me cambre et soulève mon bassin. Sa pénétration est limpide, tout en puissance et sans fioritures. Son sexe plutôt épais me remplit douloureusement et la violence de ses coups de reins m’arrache à chaque poussée des râles d’agonie que je ne peux maîtriser.
Là encore, je ne bouge pas d’un pouce tout le temps que cela dure. Ses mains solidement agrippées à ma taille, Monsieur m’inflige une sodomie en règle. Dompté par ses vas et viens, je savoure chaque seconde de cette pénétration. L’épaisseur, la longueur, tout est divin, son engin semble avoir été taillé pour épouser parfaitement ma cavité. Il s’enfonce profondément en moi sans que rien ne vienne le déranger.
Lorsqu’il finit par jouir, je maudis le préservatif qu’il a pris soin de mettre. Le sentir m’inonder les entrailles aurait été une telle récompense.
Il retire soigneusement la capote et m’attire à nouveau à lui. Je me laisse glisser vers sa queue redevenue souple et moelleuse. Le sperme qui s’est écoulé et qui macule sa verge la rend merveilleusement appétissante. Je la prends délicatement en bouche et m’enivre de son parfum. Je n’ai plus envie de rien d’autre ; juste de sucer Monsieur, longuement, tendrement et très amoureusement.

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