Jules & Nathan - Saison 02 - Episode 4
Nathan ouvrait doucement les yeux, encore enlacé dans les bras de Jules qui dormait. Sa mèche de cheveux recouvrait un de ses yeux et sa bouche était légèrement entrouverte, ce qui lui donnait un côté assez mignon et sexy. Sa main posée sur son torse, il caressait sa peau lisse et douce du bout des doigts tout en le fixant du regard.
- « Encore en train de fantasmer ? » dit Jules à voix basse en souriant, sans même ouvrir les yeux.
- « Tu métonnes ! » dit Nathan, déposant un baiser sur ses lèvres. « Tu vas être en retard pour soigner tes mioches. »
Jules ouvrit un il, regarda Nathan, sourit, puis regarda sa montre : « Jai encore cinq minutes pour te garder dans mes bras. Et toi, tu bosses pas ? »
- « Non pas aujourdhui. Je vais chercher mon frère
comme ça tu pourras enfin le rencontrer. »
- « Je vais me faire tout beau alors. »
Ils restèrent un instant ainsi dans les bras lun de lautre, puis Jules se leva pour aller se préparer.
Nathan croisa ses bras derrière sa tête et se mit à réfléchir à tout cela : comment son frère allait-il réagir à lannonce de son homosexualité ? Nallait-il pas se braquer et ensuite refuser de le voir ?
Alors quil était profondément perdu dans ses pensées, Jules revint de la douche, sa serviette autour de la taille. Nathan sortit alors de ses réflexions pour mater son fiancé qui cherchait sa tenue dans le dressing.
- « Met ta chemise bleue ciel, elle va bien avec tes yeux. »
- « Bonne idée. Merci ! » répondit Jules avec un léger sourire gêné.
Il enfila sa chemise, la passa dans son slim brut, noua une cravate fine marine autour de son cou puis ajouta un pull rayé léger à col V. Il passa sa main dans ses cheveux pour les arranger, et tout en se regardant dans le miroir il sadressa à Nathan : « Ça va comme ça ? »
- « Oh que oui ! »
Jules sourit, enfila son blouson de cuir marron puis attrapa son sac : « Jme dépêche ! Jsuis déjà en retard.
Après avoir passé une bonne partie de la matinée au lit à rédiger ses dossiers, casque sur les oreilles, Nathan se prépara : slim, t-shirt, hoody gris et grosse écharpe de laine, avant de sauter dans sa voiture pour aller au lycée. Une fois sur place il sortit et sappuya sur la voiture, mains dans les poches, pour attendre la sortie de son frère.
La sonnerie retentit et une quantité incalculable dadolescents sortit en trombe des immenses portes de bois qui donnaient directement sur la rue. Quand Nathan aperçut enfin son frère, il vit ce dernier se faire attr par quatre petits mecs qui le collèrent au mur violemment pour le racketter. Il traversa aussitôt la rue et se mêla aux étudiants pour arriver jusquà son frère et lui porter secours.
- « Salut les mecs. »
- « Tes qui toi ? » gueula un des gamins.
- « Celui qui va te filer un trauma crânien si tu lâches pas mon frère. »
Les quatre ados se reculèrent devant la carrure de Nathan, et celui qui semblait être le meneur lança en disparaissant : « On se retrouvera Max ! »
- « Salut frangin. » dit Max en lui faisant la bise.
Maxime, que tout le monde appelait Max, était lopposé de son frère. Blond aux cheveux mi-longs, il était beaucoup moins sportif que Nathan même si ses épaules et son torse indiquaient quil avait quelques muscles. Il avait cependant cette même mâchoire carrée et masculine ainsi que le même regard farceur que son frère.
- « Cest qui ces petits cons ? »
- « Rien tinquiètes ! Des petites racailles qui veulent se la jouer. »
- « Ton parrain est au courant ? »
- « Jvais pas le faire chier avec ça ! Sinon, pourquoi tes là ? »
- « Je temmène manger un morceau, faut quon parle dun truc. Tu préfères quoi : McDo, Quick, KFC ? »
- « Le McDo est juste à côté ! »
Ils grimpèrent dans la voiture et se mirent en route.
- « Cest la première fois quils sen prennent à toi ? »
- « Tes encore reparti là-dessus ? Jte dis que cest rien ! »
- « Nempêche que jen parlerai quand même à Olivier. »
- « Hé laisse parrain en dehors de ça ! Dailleurs toi aussi, lâche laffaire. Jpeux men occuper tout seul. »
- « Je te laisse pas plus dune semaine. Ok ? »
- « Ouais fais ça. Sinon, pourquoi tu veux me parler ? »
- « Je garde du suspens. Ta rentrée ça donne quoi ? »
Le reste du trajet fut consacré à des discussions de banalités sur les vacances de Nathan, la rentrée de Max, et autres. Une fois installés au McDo et après avoir chacun avalés leurs hamburgers, Nathan tenta de lancer le sujet.
- « Je tai déjà parlé de Jules, mon meilleur pote. »
- « Celui avec qui tu bosses et fais la teuf ? Qui serre plein de meufs et tout ? »
- « Voilà, cest ça. Et euh
Arf comment te dire. »
Max le fixait pour chercher à percer son armure et découvrir ce quil cherchait tant à lui dire.
- « Et ? »
- « Et bien on ne bosse plus ensemble. »
- « Ouah la grande nouvelle, tu viens de bouleverser mon quotidien ! Jen tombe de ma chaise. Sérieux Nath, cest de ça dont tu voulais me parler ?»
- « Disons que jme suis dit que vous devriez bien vous entendre et jaimerai te le faire rencontrer. Ça te dit un petit stage ? »
- « Jdis pas non, ça mévitera de subir les débilités de ma cousine à la maison. »
Ils se mirent alors tous deux en route pour lhôpital afin dy rencontrer Jules. Nathan montra dabord lendroit où lui travaillait, les salles dexamens, la salle de repos, quelques membres du personnel
Puis ils prirent lascenseur jusquà la pédiatrie. Ils arrivèrent dans la salle dattente bondée, remplie ds de tous les âges attendant des soins.
- « Suis-moi Max. »
Nathan passa son badge, et ils arrivèrent devant la salle de réanimation, dont les grandes fenêtres permettaient de voir tout ce quil sy passait.
- « Ni pouls ni respiration spontanée, glasgow à 3 et asystolie durant le trajet. Vous pensez que ça en vaut le coup Dr. Myringo ? »
- « Deux grosses voies veineuses et faites chauffer du physio. Apportez une couverture chauffante ! Et vite ! Ophélie ? Sonde dintubation de 5,5 sans ballonnet et aspiration. »
Jules était occupé à intuber son patient et ne prêtait même pas attention au public qui lobservait.
- « Toujours pas de pouls et en asystolie. Attention, il crache ! »
- « Cest leau de la rivière
Mince, la glotte est fermée, trouvez-moi un fibroscope ! »
- « Docteur, cest impossible de le piquer, il est complétement noué ! »
- « Préparez deux kits de dénudation. »
Pendant plus de dix minutes, Nathan et son frère étaient rivés devant Jules sactivant autour de son patient. Tantôt piquant, écoutant au stéthoscope, fixant les constantes
Un silence total régnait, tandis que de lautre côté du mur cétait un véritable combat qui se déroulait.
- « Le physio passe ! » dit Ophélie.
- « Diluez 2mg datropine et 1mg dadré dans la sonde. Réglez le volume courant du respirateur à 200 sous 100%. »
- « Toujours pas de pouls Dr. Myringo » dit une infirmière, qui semblait trouver le travail de Jules totalement vain. « Il faudrait peut-être arrêter de sacharner ? »
- « Il faut continuer de le réchauffer. Sonde urinaire et irriguez sa vessie ! Il est hors de question que je retourne voir les parents de ce gosse sans savoir que jai tout tenté. Contentez-vous de faire votre job ! »
Jules, qui continuait le massage cardiaque de son patient, semblait avoir une telle détermination dans son regard, que linfirmière nosa plus le contrarier et se contenta de suivre les instructions.
- « Reprenez la température, poussez loxygène à fond. »
- « Docteur, une activité cardiaque sur le scop ! » hurla Ophélie.
Un étonnement sembla parcourir la salle.
- « Excellent ! Ampoule de bicarbonate, et chargez les palettes à 100. »
- « Mais on na rien à choquer ! » renchérit encore linfirmière.
- « Faites ce que je vous dis bordel ! Electrodes dentrainement. »
- « En TV » dit Ophélie, fixant Jules.
- « Super. On sécarte ! » Premier choc.
- « Toujours en TV. »
- « Chargez à 120. Et on sécarte ! » Deuxième choc.
- « Rythme sinusal ! » hurla à nouveau Ophélie, euphorique.
- « Faites un prélèvement fémoral pour le labo : bilan biologique, gaz et une ligne artérielle. »
Jules seffondra sur le tabouret derrière lui, et posa sa tête contre le mur. Ses jambes et ses mains sétaient soudainement mises à trembler. Il quittait seulement létat de nerfs dans lequel il était entré, et ce nest quà ce moment-là quil se rendit compte quil était observé derrière la fenêtre.
Il sétait écoulé plus dune demi-heure depuis que Nathan et Max sétaient postés là, et ils navaient pas bougé dun pouce.
Jules enleva sa casaque, ses gants et ses lunettes, rajusta son stéthoscope et sortit de la réa.
- « Ça fait longtemps que vous êtes là ? »
- « Jen sais rien. » répondit Nathan.
- « Vous lavez sauvé alors ? » demanda Maxime, sans même se détourner de la vitre.
- « Pardon ? »
- « Le gamin, vous lavez sauvé ? »
- « Jen sais rien. On verra à son réveil. »
- « Jules, je te présente Max. Max, Jules. »
Max se retourna enfin pour regarder Jules, et lui serrer la main.
- « Jsuis content que mon frère ait des potes comme vous. »
- « Des potes, hein ? » dit Jules en regardant Nathan. « Disons que cest réciproque. Et puis tu peux me tutoyer, jnai pas encore lâge dêtre pris pour un vieux. » ajouta-t-il en souriant.
Nathan évitait le regard de Jules. Il navait toujours pas avoué à son frère sa relation avec Jules, pire il lui mentait.
- « Max, ça te dirait quOphélie te montre un peu comment ça marche ici ? »
- « Ouais pourquoi pas. »
- « Ophélie ? Tu peux emmener le frère de Nathan faire un tour. Lui montrer un peu le service etc. »
- « Pas de soucis Jules. En avant ! »
Aussitôt Max tourné au bout du couloir, Jules se retourna pour attr Nathan et lemmener dans la lingerie au bout du couloir.
- « Quest-ce que tu fous Nath ? Tu lui as rien dit ? »
- « Non, jai pas encore osé. Jai peur que
»
Jules posa une main sur sa joue pour lamener à le regarder dans les yeux : « Hé champion
On en a déjà parlé. Jte presse pas, prends le temps que tu veux. Mais là quest-ce que tu fous de lamener ici pour me rencontrer ? Tas de la chance que je naie pas fait de conneries. »
- « Tas raison, cest con. Ecoute, je
je vais le faire ok ? »
- « Fais comme tu veux, mais tiens moi au courant de tes plans. Je te laisse, je dois retourner auprès de mon patient. »
Ils se mirent à sembrasser langoureusement, Jules glissant une main sous le T-shirt de Nathan pour caresser ses abdos et remonter jusque ses pectoraux. Puis Jules senfuit au son de son bipper, laissant Nathan seul avec ses doutes.
Il sortit de la lingerie et se mit à la recherche de son frère dans les couloirs.
- « Ah Max ! On y va ? »
- « Attends on na pas fini
»
- « Tu finiras après, jai un truc important à te dire. »
- « Bon ok
Merci Ophélie ! »
Les deux frangins repartirent vers la salle de repos où Nathan installa son frère devant un soda.
- « Max
Ce que jai à te dire ce nest pas facile. Je ne tai pas présenté Jules pour rien
»
- « Vous êtes ensemble cest ça ? »
- « Euh
ouais. Mais tu
enfin
»
- « Jai peut-être seize ans mais jsuis ni aveugle ni naïf. Il a suffi de te voir en train de le regarder à travers la vitre ou lui parler. Tu le dévores des yeux ! Et lui pareil. »
- « Mais
ça ne te dérange pas ? » dit Nathan, qui semblait assez gêné de montrer ainsi quelque chose quil prenait comme une faiblesse auprès de son frère.
- « Tu fais ce que tu veux frangin. Tant que tes heureux, moi ça me va ! Et puis cnest pas comme si tu sortais avec un vieux moustachu. Il a lair sympa Jules. » ajouta Maxime en riant.
Nathan regardait son frère avec de grands yeux écarquillés, à la fois surpris par sa capacité à deviner la situation et par sa réaction. Voyant son frère ainsi, Max ajouta « Nathan ne me regarde pas comme ça ! Tu préfèrerais que jfasse la gueule ? »
- « Non non, cest juste que je mattendais à une réaction moins amicale ».
- « Tes mon frère. Si tu taperçois que tu te sens mieux avec un homme, je ne vois pas en quoi je pourrais ten vouloir. Et puis si ça avait été linverse, je sais que taurais été compréhensif. »
- « Allez je tinvite pour une partie de Xbox ! » dit Nathan en riant, rassuré.
- « Ça marche ! »
Ce nest que sur les coups de vingt et une heures que Jules passa la porte de son appartement, fatigué par sa longue journée et ses heures sup. Posant son casque sur le guéridon de lentrée, il découvrit Nathan et son frère tout deux installés devant la télé, une manette à la main, concentrés sur leur jeu.
- « A gauche ! A gauche Max ! »
- « Hé cest pas moi qui sait pas tirer ! »
- « Bonsoir. » dit Jules, déposant son sac sur le sofa.
- « Salut Jules ! » répondirent les deux frères en cur.
- « Nathan, tu as vu lheure quil est ? »
- « Nan pourquoi ? »
- « Mec il est vingt et une heures ! »
- « Quoi ?! Excuse, on était lancé à buter du zombi on na pas fait gaffe à lheure
»
- « Ouais, et Max tu dois avoir une cinquantaine de messages sur ton répondeur. Ton parrain te cherchait partout. Heureusement quil a téléphoné à lhosto et quon a eu la bonne idée de me le passer. »
- « Bon Max je vais te ramener, je mexpliquerai avec Olivier. » dit Nathan, mettant le jeu en pause.
- « Nath non ! On se marrait bien là ! » dit Max, lair penaud.
- « Oui dautant quil est encore un peu tôt là
» ajouta Jules.
- « Je comprends pas ? »
- « Pour calmer ton parrain jai dit que tu passais laprèm avec ton frère et que tu mangeais ici ce soir. Donc vous avez encore le temps que jaille chercher les pizzas ! »
- « Jules tassure ! » sexclama Max.
Nathan lui se leva du sofa puis vint embrasser son compagnon « Tassure grave même ! » lui dit-il avec un clin dil équivoque.
- « Mouais. Bon je file chercher à manger, à toute ! »
Jules déposa un dernier baiser sur les lèvres de son compagnon, glissant une main sur sa nuque, puis referma son blouson de cuir et rattrapa son casque avant de disparaitre derrière la porte.
Le reste de la soirée se passa donc entre explosion de zombies puis discussion autour de pizzas. Max en profita pour en apprendre plus sur Jules et vice-versa, tandis que Nathan jubilait de voir ainsi son frère et son mec sentendre aussi bien. Vers vingt-trois heures Nathan ramena son frère chez lui, puis il revint en vitesse à lappartement de Jules pour le retrouver.
Aussitôt son manteau enlevé, il se jeta dans ses bras et leurs lèvres se collèrent. Jules sétait changé et avait enfilé un gros pull torsadé de laine gris, avec un grand col ouvert protégeant son cou et qui, mêlé avec ses cheveux en bataille et sa légère barbe le rendait plus que sexy et donnait envie de se blottir contre lui. Nathan le poussa contre le comptoir de la cuisine et semblait ne plus vouloir se décoller de sa bouche.
La main tiède de Jules commença à simmiscer dans le dos froid de Nathan, lui procurant des frissons sur toute sa colonne, puis elle redescendit vers ses fesses quelle caressa lentement à travers son jean.
Puis ce fut autour de Nathan de glisser ses mains contre la peau de Jules, les remontant pour lui enlever son pull et exhiber son torse. Il commença par y déposer des baisers, partant dabord de son cou pour descendre vers ses pectoraux puis vers ses tétons quil mordilla légèrement, avant de descendre sur ses abdominaux puis progressivement vers son nombril et ses plis inguinaux. Arrivé à cette hauteur, il dégrafa son jean et le fit légèrement descendre, tout comme son boxer, afin de laisser sortir son membre imposant quil attendait tant. Sans attendre plus longtemps, il se jeta dessus et le glissa aussitôt entre ses lèvres pour commencer à le faire coulisser. Lattrapant dune main, il sactivait maintenant langoureusement sur ce membre de chair, rythmant ses coups de langue et ses succions au son des gémissements et des soupirs que poussait Jules. Ce dernier, sappuyant de ses deux mains sur le comptoir derrière lui, fermait les yeux et levait la tête au ciel, signes quil prenait réellement son pied.
De temps en temps après de longues minutes de pompage, Nathan remontait embrasser langoureusement son compagnon et glisser ses mains sur son torse dont il aimait tant sentir le contact sous sa paume. Puis à nouveau il se rebaissait et à nouveau il reprenait son traitement là où il lavait laissé.
Après de nombreux aller-retour entre ses lèvres et son membre, Nathan reçut pour récompense de puissants jets de sperme au creux de sa bouche, quil dégusta amoureusement tout en continuant ses vas et viens. Levant les yeux vers son partenaire, il put voir ce dernier grimacer réellement de plaisir à chaque jet quil envoyait dans la gorge de son amant. Nathan se releva et dans un dernier baiser il vint partager cette semence avec Jules avant de lui glisser à loreille « Tu as été génial ! ».
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