Olga, Elodie Et Philippe 10 - Cocktail Du Samedi Soir
AVERTISSEMENT
Ce texte, écrit à quatre mains par ElodieParis et OlgaT, est la suite de ceux parus les 14, 22 octobre, les 6 et 20 novembre, les 4 et 17 décembre 2020 ainsi que les 1er, 13 et 30 janvier 2021 sur HDS.
Ce récit érotique est fictif, mais sinspire du vécu des protagonistes. Voici un nouvel épisode de ce travail en commun. Dautres suivront.
Bonne lecture et merci pour vos commentaires!
RESUME DES EPISODES PRECEDENTS
Une jeune doctorante timide de 25 ans, Elodie, est invitée à venir sentraîner à présenter son mémoire par Philippe, haut-fonctionnaire, qui est un des spécialistes du sujet de la thèse. Une fois sur place, Olga, la maîtresse de maison, hypersexuelle en manque, prend la jeune étudiante en charge, sous les yeux de son mari candauliste expérimenté.
Olga réussit de main de maître à faire surmonter à Elodie ses peurs et ses complexes. Le couple découvre sa connaissance surprenante des choses du sexe. Létudiante qui se laissait faire comme une jeune inexpérimentée dévoile son vrai visage de petite salope.
Olga invite la gamine à rester le week-end où s'enchaînent des parties de plaisir de plus en plus intenses. Olga nautorise pas Elodie à faire lamour avec SON mari Philippe mais leurs désirs respectifs montent inexorablement.
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Devant Philippe et Elodie, Olga venait de se faire défoncer en levrette par Mario, le gérant de la boutique, contre le comptoir du magasin. Les deux amants restèrent encore un instant lun dans lautre. Puis Olga se redressa, le sperme dont elle était emplie coulait le long de ses cuisses.
Ses beaux yeux noirs voilés par le plaisir, elle se dirigea directement vers son homme. Les deux époux échangèrent un long baiser:
- Merci mon amour de me permettre cela! Tu es merveilleux!
Olga sadressa ensuite à Elodie et lui tenant le menton de sa main, yeux dans les yeux:
- Ca ta plu petite salope?
Elodie déglutit.
Elodie retenait surtout de ces instants sa complicité avec Philippe, nue sur son genou, à se faire caresser par lui, tout en ayant sa main posée sur sa queue dressée dont elle avait tellement envie. Ni Philippe, ni Elodie n'avaient joui, concentrés quils étaient sur le plaisir dOlga. Ils étaient devenus un petit couple de candaulistes unis et fusionnels.
Fier de sa prestation damant dominant, et avec sa verve de commerçant Italien, Mario lança linvitation à tout le monde
- Vi invito tutti ad un aperitivo (Je vous invite tous à prendre un apéritif)
- Excellente idée, Mario mais, avant daller prendre un cocktail, il nous faut habiller cette petite.
Le feu de laction passé, Elodie toute nue commençait à avoir un peu froid sous la climatisation du magasin. Philippe, en vrai gentleman, lui offrit son élégante veste en lin dans laquelle elle se blottit en frissonnant.
Avant de partir au restaurant, Olga avait pris un soin tout particulier à soigner lapparence dElodie. Elle avait transformé la jeune étudiante en une superbe jeune femme, veillant à sublimer sa coiffure et son maquillage. Elodie sétait laissée faire, tout en se sentant terriblement gênée dêtre ainsi livrée et façonnée comme un jouet par les mains expertes de la belle quadragénaire. Olga avait fait delle ce quelle voulait et Elodie avait vu dans les miroirs sa transformation lentement sopérer et son trouble la gagner.
- Mario comment habillerais tu Elodie en parfaite petite salope pour aller boire ce cocktail ?
Elodie au fond delle savait quOlga avait raison. Après dix ans de thérapie, elle était arrivée à la même conclusion : elle était bien une petite salope. Son théute, très professionnel et expérimenté, le lui aussi avait confirmé. D'ailleurs, il lavait baisé dès la troisième séance, en laccusant de lui avoir fait renier son serment de par sa perversion maladive. Cétait bien sûr elle la coupable de lavoir détourné de son chemin de grand professionnel, par sa séduction compulsive de ta. Dès les débuts de la psychanalyse, Freud avait instauré linterdit des relations sexuelles entre psy et patients comme règle de base. Bien entendu, pas question pour ce « professionnel » de parler dabus de faiblesse. Ne pouvait être quune petite salope une fille qui cassait ainsi les interdits de par son comportement de séductrice endiablée. Cest entre autres pour cela quElodie se cachait, mettant un pansement sur ses plaies. Elle ne voulait pas attirer les envies sur elle. Et Olga justement, en contraste total, lobligeait à vivre et assumer la stratégie opposée.
Olga fila dans les toilettes et en revint sexy et superbe, portant sa robe courte, très décolletée et au dos nu, sans soutien-gorge bien évidemment.
Mario avait ressorti des sacs une petite robe légère en imprimé fleuri, avec plein de petits boutons adorables sur le devant.
- Je vous parie que tout le monde va rêver de dégrafer tous ces petits boutons sur le devant de la robe. li ecciterà tutti, non dovrai chinarti, (vous les allumerez tous, vous n'aurez pas à vous baisser)
- Cest sublime, Mario! Elle va faire tourner toutes les têtes par son indécence. Cela laidera pour sa soutenance de thèse. Il nous faut définitivement briser sa timidité!
Ce qui fascina le plus Philippe, était la façon dont Olga et Mario avaient redessinée Elodie pour la sublimer. Olga savait ce qu'elle faisait en la transformant ainsi: elle ne pouvait qu'accroître le désir de son mari pour la jeune fille. Olga tenait Elodie par la main comme son trophée et la conduisit au centre de la pièce.
La façon dont son mari la dévisageait la fit sourire, elle ne sétait pas trompée et connaissait les désirs de lun et de lautre. Pour la première fois, contrairement à ses réactions habituelles, elle poussait son mari dans les bras dune autre femme, se sentant flattée, respectée et admirée pour cela par la timide étudiante. Olga était très fière de voir le petit papillon sortir de sa chrysalide. Il fallait encore dompter la puissance sexuelle que létudiante dégageait et dont elle navait pas conscience.
Entre les mains de ces gens incroyables, Elodie reprenait de lassurance. Elle se sentait un peu mieux armée pour sa soutenance de thèse de lundi. Et elle avait envie de profiter au mieux de tous ces enseignements. Le week-end était bien entamé mais les progrès avaient été rapides. Il lui restait encore la fin de journée de ce samedi soir et tout le dimanche.
Cest Olga qui donna le signal du départ.
- Andiamo! (Allons-y!)
Olga, qui lisait à lintérieur de la jeune fille comme dans un livre, sentit son malaise monter. Il fallait sortir de cet endroit clos.
- Ne tinquiète pas, mon petit oiseau, je suis là.
Elodie était émue, se sentant comme un ange aux ailes brisées, placée sous la protection de cette femme si forte de caractère.
- Dès que tu sors de la boutique, je veux que tu mettes le feu à tous les gens que tu vas croiser, quils lisent tes envies de petite salope dans ton regard. Tu dois faire bander les mecs et faire fondre les filles, les couples qui te croisent doivent dimaginer dans leur lit. Tu es une actrice, comme au théâtre.
Elodie posa sa main sur son cou nu, où les suçons se voyaient toujours autant.
- Non, tu ne mettras pas de foulard, à toi dassumer de mavoir offert ton cou et dêtre venue redemander des suçons.
Elodie se sentie motivée de devoir jouer un rôle qui nétait pas le sien, loin de sa personnalité dapparence si réservée, sachant que cela pouvait laider à vaincre sa timidité et ainsi faciliter la présentation de sa thèse.
A peine avait-elle quitté lespace protégé du magasin que les premiers passants de la rue piétonne posèrent leur regard sur elle. Le trio sétait mis en recul, laissant Elodie descendre la rue toute seule.
En connaisseur, Mario appréciait le spectacle:
- Che culo ha, questo piccolino! (Quel cul elle a, cette petite!)
Olga en rajoutait:
- Non è vero? Mio marito sogna di scopare questa alunno (Nest-ce pas? Mon mari rêve de baiser cette étudiante!)
Philippe ne disait rien mais nen pensait pas moins. Le spectacle le faisait bander, exacerbant son désir pour Elodie.
Tous les trois comprirent alors lintensité des regards pervers qui pouvaient effrayer une jeune femme timide et le danger que cela pouvait représenter pour une fille qui était petite et mince, sans grande force physique : des noms doiseaux fusèrent quand elle passa devant un groupe de petits jeunes de banlieue attablés à un kebab. Devant les terrasses des bars, des mecs se poussaient du coude à son passage, des filles la dévisageaient de bas en haut en pure jalousie. Les envies que projetaient les autres sur elle la rendaient infiniment fragile et Elodie dut subir tout cela jusquà la fin de la rue. Olga sapprocha delle, enragée:
- Tu na rien compris petite, tu tes laissée envahir par tes émotions comme tu le fais quand tu présente si mal ta thèse. Au contraire, il te faut prendre le contrôle de la situation, soutenir les regards pour les obliger à baisser les yeux. Pense aussi à sourire à ceux qui te regardent. Il te faut séduire et tenter ceux qui ont de belles pensées pour toi et mépriser ceux qui en ont des mauvaises. Allez, on y retourne, dans lautre sens. A toi de jouer.
Elodie nosa pas refuser mais elle dut prendre beaucoup de courage pour y retourner. Senfuir ne laurait pas aidé, il lui fallait avancer dans sa petite vie. Elle prit dix mètres davance et repartit dans larène. Faire un sourire coquin aux filles qui la jalousaient était finalement une émotion très agréable, répondre aux regards emplis denvies par une oeillade encore plus chaude était très émouvant et faire un petit doigt dhonneur discret aux voyous impolis fut un vrai plaisir.
Elodie tourna au coin de la rue et Olga la prit dans ses bras
- Bravo ma belle, nest ce pas plus agréable dassumer que de subir?
Elodie se blottit tout contre Olga pour la remercier et senhardit à déposer un baiser sur les lèvres de son amante. Pour une fois, elle ne pleura pas. Un couple qui passait les toisa et Elodie se lécha la langue avec volupté en soutenant leur regard. Ils firent un écart pour changer de trottoir. Philippe fut estomaqué par la scène: décidément cette petite se révélait et était partie sur une belle pente ascendante.
Mario poursuivit
- andiamo a fare un aperitivo con la ragazza (Allons prendre lapéritif avec la petite)
Mario les conduisit dans un bar à cocktail branché sur un rooftop non loin de là. Une fois tous les quatre dans l'ascenseur Olga donna les instructions:
- Elodie, ton objectif est simple. Tu dois séduire tout le monde dans ce bar. Je veux quils aient tous envie de toi et que tu les contrôles sous ton petit doigt. Allume moi tout ce qui passe et rayonne de bonheur.
La machine Elodie était lancée, la cage de faraday de l'ascenseur avait électrifié tout le monde.
A linvitation de Mario, les quatre protagonistes choisirent la table tout au fond du bar, de telle sorte quils passent devant tous les clients pour y accéder. Lentrée dOlga et, encore plus, celle dElodie, avaient fait sensation. Tous les regards sétaient tournés vers le quatuor..
Olga sétait assise à côté de Mario, tandis quElodie était aux côtés de Philippe, un petit peu sur son nuage car cest un peu comme si elle était en couple avec lui. Mario, en habitué de lendroit, commanda dautorité quatre Spritz. Encore de lalcool pour Elodie, qui ny était pas habituée.
Olga nétait pas repue par la séance torride qu'elle avait connue au magasin. Ses pulsions étaient toujours là, toujours aussi fortes. Elle prit la main de Mario, puis elle embrassa lItalien à pleine bouche. Elle choisit de poursuivre la conversation en Italien, précaution inutile car lendroit était un point de rassemblement de la communauté italienne de la ville. Beaucoup comprenaient ce qui se disait:
- Mi hai fatto venire come un bel maschio pazzo! Ma lo voglio ancora! (Tu mas fait jouir comme une folle. Mais jai encore envie!)
- Sei insaziabile, Olga. Sei una puttana infernale, ma quanto sei brava! (Tu es insatiable, Olga. Tu es une sacrée putain, mais comme tu es bonne)
Philippe souriait. Il savait quil avait déclenché lexplosion volcanique de son épouse et nignorait pas que la séance de laprès-midi ne lui avait pas suffit. De son côté, il tenait la main dElodie et se contenta de donner à la jeune étudiante un bisou tendre, qui transposa de bonheur Elodie. Cet homme classe navait pas besoin de démonstrations exubérantes.
Olga, malgré ses propres désirs et son excitation, ne perdait pas de vue les leçons de vie pour Elodie.
- Elodie, tu oublies ta mission. Tu nes pas ici pour tenir la main de MON mari et échanger des petits bisous avec lui, mais assumer ton rôle de petite salope. Tu vas prendre tout ton temps pour te diriger vers les toilettes qui sont à lentrée du bar et tu vas, sur le parcours, mettre le feu. Je veux que tous comprennent quelle petite garce tu es. Attends un instant: tu vas mouvrir deux boutons de cette robe.
Philippe sinterposa.
- Mais cest trop ce décolleté non?
- Arrête de faire ton jaloux, mon chéri, cest ce que je veux. Ils sont mignons tout plein ses petits seins à la Birkin, elle doit se forcer à les mettre en valeur, pour provoquer.
Elodie obtempéra. Elle était rouge de honte et dexcitation. Elle sentait dailleurs que son intimité devenait humide.
- Quest-ce que tu attends, vas-y!
- Cest que, juste à côté de lescalier qui conduit aux toilettes, il y a Mlle Monique G, qui a été ma prof de droit en première année. Elle peut me reconnaître.
- Il y a peu de risques, vu comment nous tavons transformée. Je te parie quelle ne reconnaîtra pas la petite Elodie. Et si mon instinct ne me trompe pas, cette Monique doit aimer les femmes non?
Elodie fit signe que oui.
- Alors tu vas la draguer et nous la ramener à table!
Elodie était tétanisée. Ce fut Philippe qui la décida. Il lui prit la main avec tendresse, puis embrassa Elodie sur les lèvres.
- Je suis fier de toi, Princesse! Rappelle- toi quil te faut savoir jouer comme au théâtre. Tu as besoin de t'entraîner pour mieux présenter ta thèse. Il te faut lâcher prise avec tes peurs, aller de lavant.
Elodie était encouragée par cette marque daffection. Pour réussir sa thèse, elle était prête à beaucoup de choses. Elle prit son courage à deux mains et se leva lentement. Elle fut immédiatement au centre des regards. Elle adopta la démarche dune femme provocatrice assumée, comme si elle était une pute, loin de la petite étudiante sage quelle affichait jusqualors. La façon dont elle marchait lui donnait limpression quelle racollait son monde.
Cétait enivrant de voir que cela fonctionnait. Elodie était à fond dans son rôle, focalisant son regard sur Monique. Loin de baisser les yeux, elle la fixait. Elle ignorait son public, clins d'il et commentaires directs (Quel cul! Elle doit être bonne) ou agressifs (quelle grosse cochonne!). Un homme osa: laisse tomber, cest une pro, elle est avec le vieux, là-bas.
Elodie était transformée, elle ne se laissait pas impressionner, continuant de façon immuable vers sa trajectoire et son objectif: Monique. Cette dernière, entendant les murmures dans la salle, au passage dElodie, la regarda venir vers elle. A la fac, les étudiants disaient de Monique, une brune qui approchait la cinquantaine, que cétait une gouine. Elle ne sétait jamais intéressée à Elodie, pas étonnant, compte tenu de la façon dont celle-ci se cachait dans son image détudiante sage et un peu garçonne.
Monique déshabilla Elodie du regard. Elodie fut rassurée: son ancienne prof ne lavait pas reconnu, comment aurait-elle pu dailleurs savoir que, derrière cette petite bombe sexuelle, se cachait la petite Elodie? Monique était seule, attendant probablement quelqu'un qui nétait pas arrivé. Elodie lui adressa son plus beau sourire, accompagné dun clin d'il sans ambiguïté et descendit lentement lescalier pour rejoindre les toilettes des dames.
Une fois que les discussions reprirent dans la salle, Monique laissa passer un peu de temps et séclipsa à son tour vers les toilettes. Elodie, qui avait pris soin de ne pas verrouiller la porte, lattendait, nerveuse, ravie de la voir rentrer. Son sourire se changea en fierté, son il pétilla et sa confiance en elle monta en flèche. Elle se tourna vers Monique, colla son regard dans le sien, remit nerveusement une mèche de cheveux sur son oreille. La cinquantaine assurée, tout comme son statut de lesbienne frivole, Monique ne se laissa pas embarrasser par la situation. Ce quelle avait vu de cette petite avait été assez pour lui faire comprendre le feu en elle. Monique navait pas lintention de laisser passer une opportunité comme celle-là.
- Je mappelle Monique. On se connait ?
Cela confirma à Elodie que Monique ne lavait pas reconnue. La jeune fille fit non de la tête
- Je men doutais. Pourquoi autant dattention sur moi, si je peux me permettre?
Monique avança vers Elodie, avec un regard de gouine assumée
- Pourquoi avez-vous loutrecuidance de me draguer ouvertement devant tout le monde?
Monique faisait face à elle.
- Et de minviter à vous rejoindre dans les toilettes, lendroit le plus romantique de cet établissement?
Cela la fit sourire et Monique fur subjuguée par léclat de cette dentition innocente. Elodie avait du mal à soutenir son regard hyper chaud.
- Venez!
Elodie prit Monique par la main avec la ferme intention de l'emmener à la table, fière de la conclusion si facile de son action. Elle traversa la foule, ne répondant pas aux invitations des quelques hommes qui lui proposaient de continuer la soirée en leur compagnie. Ils ne comptaient pas. Ce qui importait à Elodie était le trophée quelle ramenait à Olga et Philippe, comme si cela était sa thèse. En approchant de la table, Elodie lut dans le regard de Philippe le désir de cet homme mûr quelle voulait avec tant de force.
- Je vous présente Monique. Olga ma mère et Philippe mon père, Mario un ami de la famille.
Mario ne put sempêcher de faire un baise main, laissant Olga et Philippe prendre lupercut dans lestomac quElodie venait de leur envoyer.
- Parents de substitution uniquement, lâcha Philippe, mon épouse est bien trop jeune pour être la mère de cette petite.
Il prit la main dElodie pour lattirer à elle et poser ses lèvres sur les siennes. Elodie lâcha la main de Monique et se colla tout contre lui.
- Ah je vois!
Olga ne pouvait pas serrer la main de Monique. Il faut dire quelle était occupée à caresser la queue de Mario, discrètement sortie de la fermeture éclair du pantalon.
- Oula oui je vois, drôle de famille!
Monique fit demi-tour et repartit, sans saluer personne, rejoindre son cocktail qui lattendait à lautre bout de la salle. Elle était furax davoir été choisie pour un défi quelconque. Dieu que ce monde était fou.
- Bien joué Elodie, nous sommes tous fiers de toi. Objectif atteint. Tu vois quand tu veux
A toi ta thèse avec honneur.
Les quatre complices trinquèrent de joie au succès dElodie.
Mario essaya tant bien que mal de garder bonne contenance, mais son regard se voila et son visage exprima la lente montée de son plaisir;
- Mi uccidi! Non hai limiti. Non sono mai stato masturbato in questo modo (Tu me tues! Tu n'as aucune limite. Jamais on ne m'a branlé comme ça)
- Amo il tuo cazzo! Voglio farti venire. Voglio vedere per quanto tempo riesci a resistere.(J'aime ta queue! Je veux te faire jouir. Je veux voir combien de temps tu es capable de résister)
Elodie jeta un regard à Philippe. Elle était fascinée, excitée mais aussi très inquiète. Elle craignait que dautres dans la salle comprennent ce quétait en train de faire la jolie quadragénaire, quun scandale éclate, ce qui nétait pas bon pour leur réputation, au couple, au commerçant ayant pignon sur rue et même pour elle, la petite doctorante.
Philippe avait lui aussi compris et savait quune fois lancée, on ne pouvait pas arrêter Olga. Il se rapprocha dElodie, se serra contre elle, lobjectif étant de cacher du regard des autres tant bien que mal ce qui se passait sous cette table. Certains, parmi les gens les plus proches, comprirent mais, par convenance, firent semblant de ne rien voir.
Mario, de son côté, faisait des efforts surhumains pour maitriser son plaisir, alors quil aurait voulu exprimer ce quil ressentait. Séducteur impénitent, il était expérimenté. Mais rarement il navait connu une telle femme, capable de dispenser toutes sortes de plaisir . Tout à lheure, il avait pu vérifier quOlga était la reine de la fellation. Il avait, lorsquil lavait baisée en levrette, mesuré la force de son hypersexualité. Il savait désormais que sa libido navait pas de limites et que rien ne larrêtait dans sa quête de tous les plaisirs.
Philippe était candauliste et lencourageait. Il tentait tant bien que mal de maîtriser la libido débordante de son épouse, mais cela nétait pas facile. Ce soir-là, léruption quavait déclenchée la veille la rencontre avec Elodie, semblait prendre des proportions très élevées, conséquence sans doute des difficultés quavait le couple à trouver un partenaire remplissant les nombreuses conditions quils sétaient imposées, afin déviter de retomber dans certains travers du passé.
Pendant quelle continuait à masturber sans relâche son voisin, Olga sadressa à Philippe:
- Tu te souviens chéri, du Déclic de Manara?
- Je sais que sa lecture, à ladolescence, quand tu as accédé clandestinement à lenfer de la bibliothèque familiale, a eu beaucoup dimpact sur ton hypersexualité
- Tu te rappelles, dans le premier tome, de ce que fait Claudia Cristiani alors quelle est au cinéma avec son mari?
- Oui, elle branle son voisin de siège.
- Cest ce que je suis en train de faire!
- Mais ici nous ne sommes pas dans une salle obscure, mais dans un bar!
- Justement, et moi je nai pas besoin de déclic!
Mario, qui était lobjet de la conversation et de la masturbation que pratiquait depuis un moment la volcanique Olga, avait atteint les limites de sa résistance.
- Non ne posso più! Io cum! (Je nen peux plus, je vais jouir)
- Juste un instant, beau mâle!
Olga se pencha sur Mario et le prit en bouche. Ceux qui avaient compris ce qui se passait à cette table ne pouvaient ignorer la finalité de laction. Mario mit la main sur la tête dOlga, même si cela était inutile, car elle navait pas lintention de se dérober. Il lui envoya plusieurs jets puissants au fond de la gorge, que la gourmande sempressa davaler.
- Sei divina! Ingoia, cagna! (Tu es divine, avale tout, petite salope!)
Olga se redressa, triomphale, ayant encore repoussé les limites de son hypersexualité. Elle adressa un regard plein de reconnaissance à Philippe, et un autre plein de détermination à Elodie:
- Tu as vu, ma petite, que, quand on le veut, on peut toujours repousser ses limites. Mais la soirée nest pas finie. Que proposes-tu, Mario?
- Conosco una bella sauna, non lontana da qui, dove possiamo fare una cena leggera. Ma fai anche altre cose! (Je connais un sauna sympa, pas loin d'ici où nous pourrons dîner léger. Mais aussi faire d'autres choses!)
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