Vous Cherchez Une Baby-Sitter (Ch11)
Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles dElodie et Nina , de
Myriam et Piotr
Quelques mois.
Vous les avez sans doute oubliés.
Brune au cheveux courts, mince, de grands yeux gris rieurs, Elodie est étudiante en
3ème année de médecine. Jolie fille de 21 ans. Elle paye son loyer en faisant du baby-
sitting et en travaillant à la « Maison bleue », centre de soin pour personnes âgées
et pour handicapés moteur. Elle les masse
et parfois, plus, si affinités
Elle
exploite aussi de temps en temps ses talents de masseuse, et parfois, plus, si
affinités
sur les mères dont elle garde les s, sur leurs maris plus rarement.
Cest comme ça quelle a connu Nina, maman de jumeaux depuis 3 mois. Pour Nina, elle a
craqué. Ce qui était un jeu est devenu une véritable liaison. Faut dire quelle est
belle, Nina ! Nina la prude qui a découvert le plaisir à 26 ans sous les doigts
magiques dElodie, un plaisir que son mari Philippe na jamais su lui donner. Un
couple curieux, qui vivait dapparences, supportait « sagement » les frustrations,
triste conformisme quElodie bouscule.
Elodie bouscule aussi Myriam, sa meilleure amie, qui se libère de ses complexes et se
laisse enfin aller, avec Elodie dabord, puis avec Piotr, un étudiant tchèque ami
dElodie.
10 chapitres pour deux semaines de leur vie.
nous avions laissé Elodie et Nina le dimanche 23 avril
Un petit mot, dans les marges
Vous connaissez la chanson de Camille ?
« Je photographie les gens heureux
»
Cest aussi ce que jessaie de faire.
La plupart des histoires que je vous raconte sont assez joyeuses, finissent bien. Pas
toutes. Mais la plupart dentre elles.
La vie est comme ça ?
La vie nest pas toujours comme ça, non, vous le savez bien.
Quelques-unes de mes « photographies »nétaient pas très gaies.
regarder, regarder yeux grands ouverts, les choses moins belles.
Il y a un peu de moi dans mes histoires, et je ne suis pas toujours de bonne humeur,
pas toujours bien dans ma peau.
Et ces jours-là, je vois aussi une autre réalité sur mes photos.
Javais préparé dautres épisodes. Javais continué à observer Elodie, Nina et les
autres. A observer leurs plaisirs. Et jai regardé mes « photos » dun autre il
moins complaisant.
Philippe. Le mari de Nina. Heureux, Philippe? Et Nina ? Heureuse ?
Le jour où il avait surpris Elodie et Nina
Il était rentré tard, avait entendu des rires dans la salle de bains, avait poussé la
porte. Elles donnaient un bain aux jumeaux. Nina lui tournait le dos, agenouillée
devant la baignoire, en petite culotte. Elodie dont il avait fugitivement aperçu la
naissance des fesses nues sous son grand pull sétait retournée en entendant la porte
souvrir.
Il avait refermé la porte doucement, sinterrogeant sur le sourire curieux dElodie,
sur le regard figé de sa femme et la brusque rougeur de ses joues.
Ils les avaient entendues ramener les jumeaux dans leur chambre, les avait attendues,
sétait inquiété du temps quelles mettaient et était allé les rejoindre.
Par la porte entrouverte de la chambre des s, il avait vu Nina le visage
reposant sur ses avant-bras appuyés sur la commode. Elodie était penchée sur elle dans
son dos. Elle avait dû sentir sa présence, sétait redressée en se tournant vers lui,
avait capté son regard avant quil ne sesquive, emportant limage fugitive de Nina,
fesses nues, son slip baissé à mi-cuisses.
Sur linstant, il navait pas compris, ou pas voulu comprendre peut-être, ce quil
avait surpris.
Ce soir-là, Elodie lavait massé, lui aussi, et là, il avait tout compris, la réalité
de ce quil navait quentrçu : leur complicité, les caresses
Cétait tellement surprenant, tellement éloigné de lidée quil se faisait de Nina !
Il navait rien dit, ni à Elodie, ni à son épouse.
Elodie lavait massé.
Sur linstant, lexcitation avait pris le pas sur tout autre sentiment, lavait
submergé : se retrouver nu entre elles deux, à leur merci, être
manipulé, être objet
entre leurs mains, honteux et tellement excité en même temps.
Il navait rien dit les jours suivants non plus, incapable daborder le sujet avec
Nina.
Elle avait arrêté de rechercher son intimité le soir. Peut-être, si elle avait insisté
aurait-il trouvé là loccasion de lui parler, de lui dire ce quil avait deviné de sa
relation avec Elodie, de parler
de lui.
Mais elle ne lapprochait plus, se tenait loin de lui dans leur lit.
Il manquait de courage et en était très conscient.
Jamais il navait imaginé que Nina puisse elle aussi
Pourtant ça crevait les yeux, cétait si évident. Mais Nina ?
Et lui. Lui qui navait jamais trouvé le courage de lui dire
Maxime. Maxime et Nathalie. Depuis presque deux ans Philippe menait une double vie.
Il serait parti, laurait quittée, mais Nina était tombée enceinte. Il était resté.
Philippe fréquentait depuis quelques mois le club de tir de Saint Mandé dont son
père était le trésorier. Cest là quil les avait rencontrés. Il était allé chez eux,
pour voir la collection darmes anciennes que Maxime conservait au sous-sol de leur
grande maison bourgeoise donnant sur le lac du bois de Vincennes. Ils regardaient les
armes quand Nathalie les avaient rejoints. Elle sortait du sauna quils avaient
aménagés dans un angle du sous-sol. Elle était nue, le corps rougi de la chaleur du
sauna, couverte de fines gouttelettes de transpiration. Elle lui avait tendu sa
serviette de toilette :
- Essuie-moi !
Le ton, le regard, ne laissait place à aucun refus de sa part. Elle se tenait face à
lui, bras éloignés du corps et jambes légèrement écartées, attendant quil sexécute,
lavait fait sagenouiller devant elle dune traction sur sa cravate pour quil essuie
ses jambes, lavait relevé de même :
- Rejoignez-moi, je vous attend !
Il navait pas résisté quand Maxime lavait conduit par le bras vers la sorte de
vestiaire qui jouxtait la cabine du sauna, sétait détourné pendant que Maxime se
déshabillait puis se dirigeait vers le sauna, le laissant seul, complètement abasourdi
par ce qui venait de se passer :
- Allez, dépêche-toi de nous rejoindre.
Il avait hésité de longues minutes, seul dans le sous-sol, la tête bourdonnante de
questions sans suite, puis sétait dévêtu pour entrer à son tour dans la cabine.
Maxime nu comme sa femme, versait lentement avec une louche de bois de leau puisée
dans un seau sur un réchaud de pierres chaudes. Philippe faisait un effort pour ne pas
voir le sexe de Maxime, à demi bandé, essayait déviter le regard de Nathalie assise
sur le banc de bois contre la cloison. Elle avait tiré sur la serviette nouée autour
de sa taille pour lattirer vers elle à toucher ses genoux et avait dénoué la
serviette quil avait enroulé sur sa taille, la rejetant au sol. Elle avait attendu de
capter son regard pour, sans le quitter des yeux, abaisser le slip quil avait gardé
en dessous. Les yeux fixés aux siens, elle avait pris son sexe dans une main, ses
testicules dans lautre. Elle serrait, volontairement fort, lui malaxait la verge et
les testicules de doigts durs, avait souri en sentant sa verge durcir. Elle lavait
à sagenouiller et à poser sa joue sur ses cuisses serrées, forçant lécartement
de ses jambes de ses pieds.
Il avait sursauté en sentant entre ses jambes une main de Maxime se saisir de la verge
que Nathalie avait abandonnée en lagenouillant. Il a voulu se redresser, échapper à
la caresse. Nathalie plaquait sa tête contre ses cuisses de ses doigts fermés en poing
dans ses cheveux, lui caressait le dos de son autre main, flattait ses fesses crispés
de petites tapes.
Elle a éclaté dun grand rire quand elle la senti jouir aux contractions de son anus
quelle massait du plat dun doigt.
Il y avait bien longtemps quil navait rien ressenti daussi fort.
Il na pas tenté de séchapper quand il a senti le frottement du sexe de Maxime dont
il devinait aux mouvements de Nathalie quelle le tenait dans sa main pour caresser du
gland la raie de ses fesses.
hanches de Nathalie, en attente, souffle bloqué. Nathalie avait guidé le sexe de
Maxime vers son anus, puis lavait relâché pour écarter ses fesses à pleines mains.
Maxime la pénétré très lentement, sans à-coups, dune longue poussée jusquà buter de
son ventre contre ses fesses.
Jamais les jeux quil imposait à Nina au début de leur mariage avec le gode quil
avait acheté tout exprès, ces jeux auxquels elle ne se pliait que de mauvaise grâce et
avait abandonnés depuis longtemps, ne lui avait procuré une telle sensation.
Il bandait à nouveau pendant que Maxime bougeait doucement au creux de ses reins. Il
na pas joui en lui. Nathalie la repoussé et a relevé Philippe, le faisant asseoir à
ses côtés :
- Je te demanderais bien de lui rendre la pareille, mais tu me sembles assez mal
équipé pour ça !
Philippe a tremblé sous linsulte. Il fermait les yeux et serrait les dents à sen
faire mal.
Nathalie riait et a repris son sexe dans sa main. Elle la masturbé durement, tirant
très fort sur la peau du prépuce jusquà ce quil éjacule à nouveau, puis a pris du
sperme sur son doigt et la étalé sur ses lèvres avant de lembrasser, de forcer sa
bouche.
- Laissez-moi ! Allez vous doucher !
Elle se caressait quand ils sont sortis du sauna.
Leur relation très particulière durait depuis deux ans. Deux ans quil mentait à Nina
sur ses déplacements, ses réunions tardives.
Nina et Elodie !
Il savait bien sûr quil ne la satisfaisait pas.
Il avait été surpris, un peu agacé, de ses tentatives de se rapprocher de lui,
quelques semaines plus tôt.
Et maintenant, Nina dans les bras dune femme !
Souvent depuis quelques temps il la trouvait chez eux quand il rentrait, du travail ou
dun rendez-vous avec Maxime et Nathalie.
- Bonjour ! Jinterromps une discussion ?
- Non, non ! Bonjour ! Vous avez passé une bonne journée ?
- Une journée comme tant dautres
et vous ? Vous deviez passer des partiels,
non ?
- Cest terminé ! Les prochains seront mi-juin ! je vais retrouver un peu de
temps libre pour mes occupations annexes !
- Vos occupations annexes
Quelles sont-elles, au juste ?
Il navait pu retenir un sourire narquois, un ton un peu agressif.
- Je travaille pour payer mon loyer
des massages dans une maison médicalisée
je vous en avais parlé, je crois ! A ce propos, vous allez mieux ? Cétait il y a plus
dune semaine ! ça vous a fait du bien ?
Décidément, cette fille avait tous les culots, lui remettant en mémoire le massage
très particulier dont elle lavait gratifié, avec la complicité de Nina, une semaine
plus tôt. Il na su que répondre, les images et la sensation ressentie lui revenant en
mémoire comme une grosse bouffée de chaleur. Nina a renchéri dun ton moqueur :
- Attends de le voir enlever ses chaussures ! Tu vas comprendre tout de suite !
- Vous devriez arrêter de soulever des meubles, Philippe !
Il ne déplaçait plus de meubles, pourtant. Mais comment leur donner la véritable
raison de son mal de reins ? Impossible dévoquer les nouveaux jeux inventés par
Nathalie
Il est retourné dans le couloir et sest appuyé dune main au mur, grimaçant
sous le regard amusé dElodie.
Elodie, elle, savait. Jonathan lui avait raconté. Il avait pris à cur la mission
quelle lui avait confiée, mission simplifiée du fait quun soir, à la sortie des
bureaux, il lavait suivi jusque dans un bar quil fréquentait lui-même de temps en
temps et où il avait découvert quils avaient des amis communs.
Une semaine plus tôt, il avait accompagné leur groupe le dimanche après-midi au stand
de tir quils fréquentaient, en avait même ramené des photos de groupe prises avec son
téléphone portable.
Sur une photo, il y avait cinq hommes et une femme, réunis pour souffler des bougies
sur un gâteau. Philippe posait la main sur lépaule dun homme sensiblement plus âgé
que lui, et le regard quils échangeaient ne laissait aucun doute.
- Cest qui, la femme ?
-
cest la femme de lamant de Philippe !
- Non !
- Eh si !
- Ça na pas lair de la déranger
- Pas du tout, tu as raison ! Si jai bien compris ce que ma expliqué un de mes
amis, elle est même très
impliquée
dans les relations de son mari !
- Ah daccord
pauvre Nina !
- N pas, Elodie ! Ta pauvre Nina se console dans tes bras, non ?
- Ouais
mais elle nest pas au courant de la vie de son mari !
- Tu vas lui dire ?
- Je sais pas
ça fait longtemps que ça dure, cette histoire ?
- Daprès ce que jai compris, plus dun an.
- Merde ! avant la naissance des jumeaux !
- Peut-être même avant la conception
- Plus dun an, cest une relation plutôt stable
- Et exclusive, si jai bien compris, un vrai ménage à trois ! et dans le trio,
le patron, cest elle ! Tu as une petite idée de ce quest une Maîtresse, Elodie ?
Elodie comprenait mieux la passivité de Philippe le jour où elle lavait massé.
Elle était au courant depuis une semaine, mais navait rien dit à Nina.
- Jétais venue pour masser Nina, alors si vous voulez, je peux vous masser
aussi ! ça vous avait fait du bien la première fois, non ?
- Je ne suis pas sûr
- Allez profitez-en ! Tu vas te préparer, Nina ?
Nina ouvrait de grands yeux surpris. Il navait pas été question de massage ce soir,
et Elodie la prenait de cours. Elle sest malgré tout levée, croisant le regard
dElodie qui lui souriait, et linterrogeant du regard, mi-amusée mi-inquiète, se
souvenant très bien de la manière dont sétait déroulé le massage de Philippe la
première fois.
Elodie sest levée à son tour et la embrassée sur la joue en posant la main sur son
bras. Nina est restée interdite un instant, figée sous le regard de Philippe qui les
regardait depuis le couloir où il finissait de se déchausser en grimaçant, appuyé au
mur dune main, une cheville relevée sur le genou de lautre jambe. Nina est partie
très vite vers la salle de bains.
- Vous vous préparez aussi et vous nous rejoignez ?
-
je ne suis pas sûr
Philippe sest interrompu sans finir sa phrase, et ils sont restés un long moment sans
plus échanger le moindre mot. Elodie a parlé la première :
- Vous savez, nest-ce pas ?
Philippe la regardait dans les yeux, lèvres pincées, et a hoché la tête :
- Drôle de situation
- Philippe
elle nosera jamais vous en parler
-
elle ne me parle pas beaucoup
Elodie souriait, la tête penchée vers une épaule :
- Vous non plus, vous ne lui dites rien !
Philippe fronçait les sourcils :
- Que devrais-je lui dire ?
- Philippe, allons
déjà, je sais que vous êtes au courant, pour Nina et moi,
et puis
vous !
- Oui ?
- Philippe
cest si dur ?
on apprend beaucoup de choses en massant un corps,
ses réactions
- Vraiment ?
Elodie ne voulait pas dire à Philippe quelle avait deviné son homosexualité par ce
que Nina lui avait dit de leurs relations, et ne voulait pas non plus lui apprendre le
rôle de Jonathan. Elle voulait malgré tout que les choses soient dites, sans rancurs,
certaine que cette clarté entre eux était essentielle. Elle sest approchée de
Philippe, tête baissée pour prendre ses mains dans les siennes, puis en levant la tête
elle sest mise sur la pointe des pieds et la embrassé sur la joue. Elle a lâché une
main de Philippe pour poser la sienne sur sa joue et lui a dit dun murmure :
- Jaime bien les hommes, vous aimez bien les femmes, mais au fond, vous et moi,
on est pareils, on est homosexuels tous les deux, Philippe.
Elle sest à nouveau mise sur la pointe des pieds pour une autre bise sur sa joue et
sest écartée de lui au moment où Nina sortait de la salle de bains enveloppée dun
drap de bains et se dirigeait vers la chambre après leur avoir jeté un bref coup
dil.
Philippe était resté figé, un pli damertume au coin des lèvres. Il a suivi Nina des
yeux jusquà ce quelle disparaisse dans leur chambre avant de retrouver les yeux
dElodie :
-
vous êtes une fille étonnante
- Vous êtes un couple étonnant
- Je pourrai vous mettre à la porte, là, tout de suite
- Vous pourriez
vous pourriez aussi vous préparer et nous rejoindre
et puis,
Philippe, il faudra bien lui parler
Philippe a baissé les yeux un long moment, a eu un bref hochement de tête avant de lui
tourner le dos pour se diriger vers le salon.
- Tu vas le masser aussi ?
- Il na pas encore décidé.
Nina était allongée sur un drap de bain au pied du lit, une serviette de toilette sur
les reins, quand Elodie lavait rejointe. En appui sur les coudes, elle tournait un
visage inquiet vers Elodie :
- Cétait pas prévu
- Ça ma paru une bonne idée, une excuse à ma présence !
- Tu vas être sage, hein ?
- Tu me connais !
- Ben
justement
- Tinquiète pas. Allez, allonge-toi !
Elle massait Nina depuis une dizaine de minutes quand Philippe est venu les rejoindre.
Un long moment il est resté bras croisés à lentrée de la chambre, appuyé dune épaule
au chambranle de la porte.
Sous les yeux de Philippe , elle sest appliquée, na pas eu le moindre geste déplacé,
massant Nina en alternant douceur et énergie.
Quand elle a massé ses seins dont les petites lignes brisées plus blanches des
vergetures disparaissaient peu à peu, la pression exercée a provoqué un écoulement de
quelques gouttes blanchâtres, puis lors dune autre pression des doigts dElodie, le
jaillissement dun mince jet de lait maternel qui a tâché le t-shirt dElodie qui a
suspendu son geste.
Nina a porté les deux mains à son visage pour un éclat de rire :
- Pardon ! Décidément, je fuis de partout !
- Texcuse pas, cest pas ta faute !
Cette remarque a entretenu le fou-rire de Nina. Philippe aussi était gagné par leur
rire, mais lui ne pouvait pas savoir à quel point cétait vraiment la faute dElodie
le dimanche où Jonathan avait suivi Philippe au stand de tir et avait pris les
photos quil avait montré à Elodie, Nina, pour la première fois, avait passé un après-
midi entier chez Elodie
laprès-midi même où lamie dElodie, Myriam sétait donnée
à Piotr
était revenue à limproviste, surprenant Nina dans le plus simple appareil
...
-
je lavais pas entendue revenir.
- Elle a trouvé que tavais de très jolies fesses ! Ça tembête ?
- Un peu
quand même, jai pas lhabitude de me montrer nue à des inconnues !
- Taurais pas dû tenfuir, elle aurait su aussi que tas de beaux seins ! Et
que tas des tétons tous durs, cest joli !
Tas allaité ?
- Au début, oui. Mais javais pas assez de lait pour les deux. Je les ai mis au
biberon à six semaines.
- Taimais bien ?
- Les allaiter ? oui
Eh ! quest-ce que tu fais ?
- Je veux goûter ton lait. Ten as encore ?
- Je continue à prendre des cachets pour arrêter les montées de lait. Quand jai
arrêté ça me faisait mal
jen ai encore, des fois
Eehhh !
tu me fais mal !
- Pardon
presse-les toi, montre-moi, je veux te goûter
En riant, Nina sest redressée dans le lit, tenant Elodie contre elle au creux de son
bras gauche comme elle aurait tenu un bébé, serrait son sein gauche entre ses doigts
de lentes pressions en remontant vers les aréoles et le téton, jusquà ce que des
perles de lait apparaissent. Elle a retenue Elodie :
- Attends, pas au début
ça va venir mieux
Chhht
Voilà, maintenant
fais
doucement
Nina a relâché son sein, sa main remplacée par celle dElodie qui le pressait
doucement en suçant le téton. Elle a caressé la joue dElodie en souriant. En
maintenant Elodie contre elle au creux de son bras, elle a suivi du dos dun doigt la
joue qui se creusait du mouvement de succion, puis a glissé la main sous le bras
dElodie, effleuré la pointe dure dun téton, sest faufilée entre les jambes qui se
sont complaisamment ouvertes :
-
ça te plaît, on dirait
Elodie avait arrêté de téter, jouait de sa langue sur le téton gonflé et étiré, le
serrait doucement entre ses lèvres et le mordillait de ses dents, concentrée sur la
progression de la main de Nina entre ses jambes, toute légère, comme timide.
Nina a retenu Elodie contre elle quand elle la sentie bouger :
- Non
reste comme ça
reste
Je voudrais te faire jouir
te regarder jouir
reste là, contre moi
ne bouge pas chérie
ne bouge pas
Elle la caressée tout doucement en maintenant Elodie contre son sein comme elle
tenait ses s.
Elodie avait tété son sein tout le temps où elle lavait caressée.
depuis une semaine, elle recommençait à mouiller ses soutien-gorge sentait à nouveau
ses seins lourds, comme quand elle allaitait ses s.
Et elle venait de tâcher le t-shirt dElodie
Bien sûr, ni lune ni lautre nont expliqué à Philippe la véritable raison de ces
nouvelles montées de lait.
- Vous vous préparez, Philippe ? Jai bientôt fini avec elle
- Non, pas ce soir, je vous laisse.
Philippe a quitté la chambre pendant que Nina sinstallait à plat ventre en
arrangeant pudiquement la serviette de toilette sur ses fesses.
Il est cependant resté à lentrée de la chambre, bras croisés, appuyé dune épaule au
cadre de la porte.
Elodie le regardait en fronçant les sourcils, étonné de le voir rester là. Il avait un
petit sourire plaqué sur les lèvres et gardait les yeux fixés aux yeux dElodie, comme
pour la défier.
Elle a enduit ses mains dhuile et a massé un instant le dos de Nina, sest retournée
pour voir si Philippe était toujours là. Il a distinctement articulé, sans parlé pour
que Nina ne devine pas sa présence :
-
CA RESS LA
Elodie la dévisagé un instant et a acquiescé dun petit signe de tête.
Elle a ôté la serviette des fesses de Nina en la faisant glisser sur son dos
lentement, jusquà la déposer sur ses épaules et ses cheveux, a donné une petite tape
sur les fesses de Nina avant de se relever :
- Ne bouge pas.
Elle a ouvert tout doucement la porte de larmoire, a fouillé un instant, puis est
revenue se placer derrière Nina. Elle regardait Philippe en se tapotant les lèvres du
gode quelle venait de sortir de larmoire.
Philippe regardait le gode, sa glotte faisant des mouvements de va-et vient dans son
cou. Il avait le regard fixe et avait rougi.
Elodie a enjambé Nina et à deux mains, la soulevée par les hanches pour la faire
sagenouiller.
- Eh
quest-ce que tu fais
- Chhhhttt
laisse-moi faire.
Elle a installée Nina genoux ouverts, repliés vers sa poitrine qui balayait la
moquette, lui maintenant le visage en appui sur ses bras posés au sol, les fesses haut
relevées vers elle et vers Philippe, son intimité indécemment exposée.
Elle a copieusement enduit le gode dhuile de massage en souriant à Philippe, puis a
commencé à le frotter de haut en bas de la raie largement ouverte entre les fesses de
Nina, tout en caressant son sexe du plat de la main gauche.
-
tes folle
il pourrait revenir
- Chhhttt
ne tinquiète pas de lui
et puis ça lui plairait peut-être !
-
tes folle
Agenouillée entre le lit et Nina pour que Philippe qui voulait jouer les voyeurs ne
manque rien de la vision sur lentrejambe de son épouse tourné vers la porte, elle a
passé sa main gauche sous son ventre pour caresser son sexe et de la main droite, a
lentement poussé le gode entre ses fesses, le plantant au plus profond très lentement
en accélérant la caresse de son autre main, puis la lâché, le laissant en place, et a
tourné le bouton rouge à lextrémité pour mettre en route les vibrations.
Elodie caressait le sexe de Nina de ses deux mains, ne repoussait le gode en position
que quand il menaçait de tomber, le maintenant encore en place quand Nina sest
écroulée à plat ventre, les cuisses et les fesses agitées de tremblement.
Philippe sest redressé et a disparu dans le couloir.
Elodie, Elodie
mais quest-ce qui la poussée à exhiber ainsi Nina ?
Espérons quelle ne lapprendra jamais !
jai regardé mes « photos » dun autre il
Je vous avais prévenus.
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