Vous Cherchez Une Baby-Sitter? (Ch13)
Nina ! Vous la connaissez mieux ? Faible femme ! Cest pas sérieux
un peu dalcool,
du soleil, et elle tombe dans les bras des premiers venus !
Seulement voilà : ce nétait pas un hasard, si ceux-là sintéressaient à elle.
Faible Nina
Des parents envahissants, le petit ami de toujours quelle épouse
une vie tracée,
écrite par dautres.
Elle na jamais rien décidé delle-même, se laisse porter, sans heurts.
Jeune mère de jumeaux, elle découvre le plaisir à 26 ans sous les doigts magique dune
jeune baby-sitter.
Une révélation. Elle change ? Oui et non
passive, spectatrice.
Elle na aucune envie de retrouver Nathalie et Maxime. Mais elle est seule, se sent
piégée.
Nathalie est passée la chercher en fin de soirée comme prévu.
Ses parents ont tenu à offrir un apéritif. Parce quelle na pas répondu à la question
qui lui était posée, totalement indifférente à la conversation, son père a servi à
Nina une vodka glacée comme celle quil avait servie à Nathalie.
Assise du bout des fesses sur le canapé, elle nécoutait pas. Toute la journée elle
avait cherché en vain le moyen déchapper à cette soirée.
La menace de Philippe pesait sur son esprit.
Bien que perdue dans ses pensées, elle a entendu Nathalie compatir quand sa mère a
raconté sa déception de trouver comme tous les ans la pelouse grillée et les fleurs
desséchées à leur arrivée parce que le jardinier quils payaient si cher nétait pas
sérieux, compatir aussi quand son père sest plaint du mauvais entretien de la piscine
par lentreprise locale, puis sextasier sur la décoration du salon.
Elle na pu retenir un bref éclat de rire moqueur en promenant son regard sur le filet
de pêche retenant quelques morceaux de bois flotté et les photos de coucher de soleil
sur les murs du salon et a bu sa vodka dun trait.
Toute la journée elle avait tenté dimaginer ce quelle devrait dire à ses parents
pour se libérer de cette invitation, puis avait tenté dimaginer ce quelle dirait et
ferait en retrouvant Maxime et Nathalie, croisés au bord du lac dans laprès-midi,
quelle navait même pas salués, et na rien décidé.
Lui revenaient sans arrêt en mémoire les images de la première soirée passée chez eux
et les images de la veille au soir. Elle finissait par sapitoyer sur son sort, par
savouer incapable du courage nécessaire pour réagir.
Elle se souvenait de sa seule dispute avec Elodie quelques semaines plus tôt, Elodie
qui lui reprochait son manque de décision et son comportement de petite bourgeoise
gâtée. Elle avait encaissé en baissant la tête comme elle baissait la tête aujourdhui
encore.
Elle avait pensé appeler, Elodie, puis sa sur, avait renoncé, sétait même un temps
trouvée courageuse de ne pas les appeler au secours avant de savouer dans un regain
de lucidité que cétait par lâcheté quelle ne lavait pas fait.
Que dire à Elodie ? Quelle avait eu raison de la mettre en garde et quelle
regrettait de ne pas lavoir écoutée ? Un peu tard pour des regrets. Quelle avait
cédé aux avances de Nathalie et Maxime, et lui dire tout le plaisir quelle y avait
pris ? Hors de question !
Elle avait honte et elle était vexée, vexée comme pouvait lêtre la petite bourgeoise
gâtée quElodie lui avait reprochée dêtre.
Au moins était-elle lucide sur ce qui lui était arrivée depuis quelques jours. Elle
avait été flattée de lintérêt que lui avait montré Nathalie, et parce que le sexe et
ses plaisirs étaient nouveaux pour elle, elle avait plongé, comme une gamine affamée
ce serait jetée sur des gâteaux. Et quel plaisir elle y avait pris !
Elle a bu la seconde vodka comme la première, dun seul trait, renvoyant à sa mère son
regard froid de désapprobation et sest levée à linvitation de Nathalie qui la
conduite jusquà sa voiture un bras autour de sa taille.
Nathalie la débarrassée du pull quelle a sur ses épaules et la conduite au salon où
une bouteille de Champagne et deux coupes les attendent.
Nathalie sassoit en face delle, souriante. Le silence nétait troublé que des bruits
assourdis de casseroles venant de la cuisine.
Elles nont pas échangé un mot pendant le bref trajet au bord du lac entre Maguide et
Mayotte.
Installées dans le salon de leur villa face à la baie vitrée donnant sur le patio et
la piscine, elles sobservent. Nina est décontenancée par lattitude de Nathalie, qui
se montre aimable, sourit, si différente de leffet quelle lui a fait la veille, si
semblable à la jeune femme charmeuse qui la séduite quelques jours plus tôt.
- Champagne ? A moins que tu préfères en rester à la vodka
- Comme toi, peu importe.
- Alors Champagne ! Maxime ? Tu viens nous servir ?
Nathalie est venue sassoir à ses côtés sur le canapé quand Maxime est arrivé dans le
salon. Il les a servies et leur a tendu un verre à chacune avant de regagner la
cuisine.
Dun bras posé sur les épaules de Nina, Nathalie joue avec ses cheveux, caresse sa
nuque dun doigt.
La pièce tourne
ne pas bouger. Juste attendre. Mains crispées et muscles tendus
jusquà la douleur, le front barré dune profonde ride.
Elle sait quelle a trop bu ce soir encore, la tête lui tourne, toutes ses perceptions
sont déformées, trop de choses qui semmêlent.
Elle se sent oppressée. Et en colère. En colère contre Nathalie, parce quelle sait
que leur rencontre a été soigneusement préméditée pour la séduire, contre Philippe qui
la menacée. Colère contre elle-même, contre elle-même avant tout.
Philippe ? Elle savait. Intuitivement elle savait et avait refusé de comprendre ce
quElodie lui disait, sétait aveuglée elle-même, préférant le confort des non-dits à
la réalité trop perturbante qui remettait sa vie en cause.
lobligeait à choisir, agir
Elodie ... à sa grande honte, il lui arrivait de lui en
vouloir davoir chamboulé sa vie.
Elle est en colère, consciente de sa faiblesse, vexée davoir été manipulée si
facilement, mortifiée davoir succombé au charme de Nathalie quelques jours à peine
avoir quitté Elodie.
Elle se sent lourde, se cramponne à sa coupe de Champagne bue trop vite comme la vodka
avant de partir de chez ses parents, pour sétourdir, trouver une excuse facile à sa
passivité.
Elle essaie de lutter contre ses vertiges en gardant le regard fixé sur la baie vitrée
et le voilage blanc qui ondule dans la brise du soir. Elle frissonne au contact des
doigts de Nathalie dans ses cheveux et dans son cou et cest dune voix mal assurée,
dune agressivité e quelle sadresse à Nathalie :
- Quest-ce que vous me voulez, à la fin ? Vous vous êtes bien moqués de moi !
ça ne vous suffit pas ? A quoi vous jouez ?
- Ne prends pas ce ton-là, Nina ! pas avec moi
sil te plaît ! On voulait
juste te connaître, Nina. Tu tintéressais à nous, cest bien normal quon en fasse
autant, non ?
- Mais, Philippe
- Philippe nous raconte tout, Nina. Vos petits jeux
oh, sil te plaît ! Ne
prends pas cet air scandalisé ! Il ne me cache rien ! Les massages, les caresses de
ton amie
Et puis elle sintéressait à nous, alors on sest intéressés à elle et à
toi
Elle a des amis, ils posent des questions. Tu ne savais pas ? Elle ne tas rien
dit ?
Nina ne peut retenir un rire nerveux en se souvenant la première fois où Elodie avait
massé Philippe :
- Ah
il vous raconte tout ? Eh ben ! Mais
je savais pas que des amis à elle
je les connais pas, moi
et Philippe
et vous, cest
- Bien
Je vais faire court ! Ton mari a
des désirs, des besoins, que tu ne
satisfais pas, Nina, cest comme ça, et tu ny es pour rien.
quil cherche
Il te croyait frigide, figure-toi ! Alors il est un peu déboussolé
par ton histoire avec cette fille, ça le perturbe ! Pauvre Philippe
tellement
complexé ! ça te suffit ou tu veux des détails ?
-
ils sembrassaient
et toi
- Et moi je le caressais. Tu nétais pas censée nous surprendre.
- Depuis quand ?
- Environ deux ans. Autre chose ? Une autre coupe ? Maxime ?
Nina la regardé approcher de la table du salon. Aujourdhui encore, il était nu.
Nathalie a remarqué que Nina rougissait et détournait les yeux en fronçant les
sourcils. Elle a eu un rire de gorge :
- Ça tintrigue, nest-ce pas ?
-
quoi ?
- Maxime, ton mari. Notre relation. Tout ça
Nina a haussé les épaules, abandonnant le regard de Nathalie pour un bref coup dil à
la nudité de Maxime :
- Cest bizarre
- Je te laccorde. Ce nest pas commun. On ne vit pas toujours comme ça, tu sais
! Allez, Nina, détends-toi ! Il ne va rien tarriver que tu ne veuilles pas !
- Philippe
- Quoi, Philippe ?
- Il ma menacé, hier
- Que tu le surprennes avec nous lui a fait peur, je sais, ne tinquiète pas,
Nina, je lui parlerai. Ne tinquiète pas
La voix calme de Nathalie, la main qui caressait son cou, la seconde coupe de
Champagne, Nina oubliait sa peur et ses griefs. Elle souhaitait tellement être
rassurée !
- Ça tourne
Nathalie la attirée contre elle et a posé sa main sur son front :
- Déjà la dernière fois, tu avais trop bu, ce nest pas raisonnable !
- Jai pas lhabitude
- Je vois ça !
Nina a fermé les yeux quelques minutes, appréciant la main fraîche de Nathalie sur sa
joue, a embrassé comme par réflexe le pouce qui suivait le contour de ses lèvres.
Maxime les a rejointes, a échangé un sourire de connivence avec sa compagne qui
linterrogeait du regard, a hoché la tête, puis sest approché pour poser sa main sur
un genou de Nina, qui a lentement ouvert les yeux.
- Une autre coupe ?
- Non. Plus dalcool
Elle papillonnait des yeux comme au sortir dun rêve en regardant Maxime :
- Tes puni ?
- Pourquoi cette question ?
- Tu nas pas de bijoux aujourdhui
Nathalie a éclaté de rire :
- Tes déçue Nina ? Tu le préfères avec ses bijoux ? Il en porte bien un,
pourtant !
Nathalie sest penchée pour murmurer à son oreille :
- Il est caché
caché au creux de ses fesses
tu veux voir ? Maxime, tourne-
toi
approche, plus près
Maxime a tourné le dos à Nina, ses mollets contre lassise du canapé.
En riant, Nathalie a avancé une main, étiré vers elle une fesse de Maxime, découvrant
un éclat rouge au creux de ses reins.
- Ça ne te plaît pas, Nina ? Ton mari adore en porter un pour moi, tu sais ! Tu
veux voir nos jouets ?
Maxime, va donc chercher ton coffret pour notre invitée !
Nathalie enserrait les épaules de Nina dun bras, frottait son bras pour en calmer les
frissons :
- Tu as froid ? Tu trembles !
- Oh non ! Jai
jai chaud
- Pose ton verre, tu vas finir par le casser !
Nina sest penchée pour poser maladroitement son verre sur la table du salon :
- Jai pas lhabitude de boire
cest bizarre ces
bijoux
- Ceux quils portaient la dernière fois ou celui-ci ?
- Les autres, ça lui fait pas mal ? Et cest vrai ? Philippe
il
met ça aussi
?
- Pas tous. Jai bien essayé de lui mettre une bague, mais je ne tapprends
rien, il lui faudrait du sur-mesure ! La nature na pas été généreuse avec Philippe !
Enfin, un lacet convient très bien. Tu ne las jamais attaché ainsi, Nina ? Il ne te
la jamais demandé ?
- Un
lacet ? Non ! Non jamais
pas ça
- Pas ça ?
Nina a secoué la tête avec un hoquet de rire, sest essuyé les yeux dun revers de
main et a reposé son front sur ses mains, coudes appuyés sur ses genoux.
Subitement, elle pleurait. Sur elle. Sur son couple. Elle avait limpression davoir
basculé dans un autre monde en quelques jours, un monde quelle ne comprenait pas, qui
lui était étranger.
- Il
un truc, pour mettre
- Quel truc Nina ? De quoi tu parles ?
Maxime est revenu, tenant dans ses bras un grand coffre de bois dont le couvercle
ouvert reposait contre sa poitrine. Il la présenté à Nina qui y a jeté un coup dil
et désigné un gode du doigt :
- Un truc comme ça. Cest moi qui
lui mettait
au début
- Je vois ! Alors, tu lui choisis un bijou pour Maxime ?
Nina fouillait le coffre du regard, intriguée, a tiré sur une chaîne.
- Ah, celui-là est plutôt pour les femmes, Nina ! on va le mettre de côté, sors-
le
tire encore, cest emmêlé, tiens dailleurs, ce qui vient irait pour Maxime
donne ! Elle nest pas très tendre avec toi, chéri !
Nina a tendu à Nathalie une chaîne se terminant par une pince à chaque extrémité et
comportant un anneau au milieu. Nathalie a posé la première sur le canapé à côté
delle : trois chaîne plus fines que celles destinées à Maxime, attachées sur un
collier, chacune se terminant aussi par une pince.
- Je garde celui-là pour plus tard. Tu lui mets le sien ?
-
je
cest quoi ?
Sans attendre dy être invité, Maxime sest agenouillé devant elle. Nathalie a tendu
lune des pinces à Nina :
- Tu poses les pinces sur ses tétons et ensuite tu enfiles lanneau autour de
son sexe. Cest assez joli, tu as bien choisi ! Allez, vas-y
il faut étirer ses
tétons, dabord, mettre la pince sur la peau au-dessus du téton.
Nina avait le teint rouge brique, et tenait ses mains enfoncées au creux de ses
genoux, doigts entrecroisés dans les plis de sa jupe :
- Je veux pas faire ça
ça va lui faire mal
- Sans doute un peu, mais ne crains rien, il a lhabitude
Regarde, je mets la
première, tu feras lautre.
Nathalie a pincé un téton de Maxime entre son pouce et son index. Elle pinçait,
tirait, relâchait et tirait à nouveau pour étirer le téton, fermant ses doigts au-delà
de la petite aréole pour le laisser dépasser et refermer la pince dessus. Maxime na
pas émis la moindre protestation et la seule manifestation qui lait trahi est un
tressaillement des épaules quand la pince sest refermée.
- A toi, mets lautre !
Nina gardait les mains serrées, se mordant les lèvres, son regard allant du visage de
Maxime au téton martyrisé, des yeux de Nathalie à la pince quelle lui tendait.
Elle sest décidée avec un profond soupir, a saisi la pince dune main tremblante.
Elle sy est prise à plusieurs fois, trop hésitante, a bien involontairement arraché
une plainte à Maxime en posant la pince directement sur le téton puis en larrachant
plus quelle ne louvrait pour recommencer. Elle tremblait et sexcusait dune petite
voix.
Maxime sest relevé et sest approché du canapé, encadrant les genoux de Nina de ses
jambes écartées. Lanneau se balançait mollement à hauteur de son sexe.
- Enfile-le dabord sur la verge
voilà, et maintenant tu dois faire glisser
les testicules à travers lanneau
celui-là, je lai mis à Philippe, une fois
sur
lui, cétait plus facile à enfiler !
Nathalie sétait assise dans le dos de Nina, une jambe repliée sous ses fesses, le
menton posé sur son lépaule pour lui souffler ses conseils à loreille. Elle
lentourait de ses bras, lui montrait comment sy prendre en tendant un doigt,
reposait ensuite la main sur la jupe ample que Nina avait enfoncée entre ses cuisses
de ses mains croisées. En la regardant faire, entre deux conseils, elle lui murmurait
comment la seconde chaîne, celle quelle avait écartée, se posait sur le corps dune
femme, pointait dun doigt sur le corps de Nina les endroits où les pinces se
fermaient, la faisant tressaillir à chaque effleurement.
Nina ne réussissait pas à repousser les testicules de Maxime à lintérieur de
lanneau, lopération devenant dautant plus difficile que ses manipulations
maladroites avaient provoqué une érection réduisant le passage disponible.
... dabord je ferai bander tes seins, comme le premier jour au bord du lac, quand je
tai privée de ton soutien-gorge, ils étaient bien droits, tendus, javais envie de
les mordre, de les faire rouler entre mes lèvres
tire sur la peau, fait la remonter au dessus, plus fort, encore, il faut leur
préparer une place
et puis je les étirerai entre mes doigts, pour les faire plus longs encore, je sais
que je te ferai un peu mal, je sais, mais tu aimeras, tu verras
voilà, essaie den pousser une, non, une seule, appuie avec ton pouce, naie pas
peur, oups : raté
mais cest quil bande ! ça va pas être simple
et tu sentiras la morsure de la pince, fort, comme un coup daiguille, et ça passera
vite, promis, alors je prendrai lautre sein, il bandera déjà, mais cest vrai, dis-
donc ! il bande déjà ! je le sens à travers ton chemisier et ton soutif, attends, fais
voir ?
Elle a soulevé le chemisier pour le sortir de la jupe, a glissé sa main dessous,
défait les boutons de lautre main pour se donner de la place, a fait glisser le
chemisier ouvert sur ses épaules, et soupesé un sein de sa main ouverte avant que
lindex de la main libérée de lentrave du chemisier ne vienne tourner lentement
autour du téton écrasé par les dentelles blanches.
non, Il faut plus de peau du scrotum au-dessus, et appuie avec le pouce de lautre
main sur la verge, plus fort, faut de la place, tire encore ? oui, essaie, la plus
petite dabord, quoi laquelle ? je sais pas, cest toi qui a les doigts dessus, tu
dois bien sentir laquelle est plus petite, non ? ça y est ? pousse, allez ! pousse !
tinquiète pas ! Voilà, et dune
après, après, tes deux tétons seront prisonniers, je fermerai le collier autour de
ton cou, les deux chaînes pendront entre tes seins, et la troisième, la plus longue,
elle sera là, entre tes jambes, attends, je te montre
De ses mains sur les cuisses de Nina, à petits à-coups, elle a remonté la jupe en
indienne, découvert les genoux puis les cuisses. Elle avance un peu le menton sur
lépaule de Nina pour voir lavancée, lapparition du triangle blanc du slip au-dessus
des cuisses serrées, tourne la tête pour un baiser sur sa joue avant de reprendre son
murmure, le nez noyé dans les épais cheveux bruns.
ouvre tes jambes Nina, il faut que je te montre où pend la troisième pince, encore,
encore, pousse les genoux de Maxime, vas-y, écarte encore, il me faut un peu de place,
attends
- Maxime, recule un peu, tu gênes ! Voilà !
maintenant tu peux, allez, ouvre tes jambes, large, voilà, cest bien, tu sens la
chaîne qui pend, là ?
il faut que tu passes plus de peau à travers lanneau, oui, encore, nhésite pas,
allez, tu peux pas faire glisser lanneau plus bas, si ? ah, cest mieux, si tu ty
prends bien, ça devrait aller, mais non, tremble pas
En surveillant ce que fait Nina, Nathalie a gardé sa main à plat dans louverture des
jambes, sentant sous sa paume la chaleur humide du nylon tendu sur le bombé du mont de
Vénus, de chaque côté de ses doigts tendus les tendons épaissis de lécartement
des jambes, sous le bout de ses doigts le pli de la naissance des fesses et au milieu,
la souplesse du nylon où commence le creux entre les fesses de Nina qui creusent le
cuir du canapé. Lentement, décollant sa main du ventre de Nina, majeur appuyé sur la
souplesse du nylon tendu au-dessus du creux entre les fesses, elle remonte.
tu sens ? cest le poids de la chaîne, là, entre les lèvres de ton sexe, quil
faudra ouvrir, démêler ta toison, écarter, ce sera froid, un peu, et puis là, tout en
haut, là, tu sens ? moi je le sens bien
ah ! ça y est ! les deux sont passées ! cest une plainte, que jai entendue ? ah,
ces hommes, douillets comme pas permis ! arrange un peu, fait glisser lanneau, donne-
lui plus de place, tas vu ? il bande bien ! jaime bien, cest beau une verge bien
dressée, et ce gland tout lisse, touche comme cest doux, avec les ongles, Nina, avec
les ongles, voilà
Nathalie a glissé la deuxième main sur le ventre de Nina, sous lélastique de la
culotte blanche.
oui, là, cest là que jirai fixer la troisième pince, tu seras belle, Nina, oooh,
Nina, Nina, tu es trempée, que cest bon, tu sais que cest la première fois que je te
touche là, la toute première fois, viens, viens contre moi. Maxime ? déshabille-la
pour moi, lentement, la jupe dabord, soulève-toi un peu Nina, oui, voilà, sa culotte
maintenant, doucement, non ! stop ! laisse-la là, à mi cuisses, comme ça, cest
tellement plus joli, écarte les jambes Nina, grand, encore, encore, et toi avance
Maxime, entre ses jambes, bien écartées, oui, tu es belle, Nina, prends ses mains
dans les tiennes Maxime, oui, autour de mon cou, cest ça, cest bien, je vais te
montrer Nina, tu vas voir comme cest bon
Nathalie a pris sur le canapé à côté delle la chaîne que Nina avait tirée du coffre,
cherchant des doigts la plus longue des trois chaînes. De lindex et du majeur de sa
main gauche plongés entre les lèvres de Nina, en remontant, elle a ouvert grand son
sexe, étirant les lèvres, et en surveillant son geste, menton sur lépaule de Nina,
elle la caressée, tout doucement, dun seul doigt léger, sur son clitoris, longtemps,
guettant sur son visage la montée du plaisir, posant de petits baissers sur sa joue
brûlante. Elle sest arrêtée juste avant de la faire jouir et a refermé la pince sur
les chairs tendres étirées de ses doigts, très haut sous la tige du clitoris
découvert, la lâchée, accompagnant le cri aigu de douleur de Nina en plongeant trois
doigts raidis au profond du sexe.
Le corps de Nina sest arqué contre elle, bassin soulevé du cuir, cuisses tétanisées
et tremblantes. Très vite, elle a joui des doigts qui la fouillaient, violemment, cri
de douleur et cri de lorgasme, entrecoupé de sanglots hachés, la bouche grande
ouverte et les yeux écarquillés.
Quand les spasmes de lorgasme se sont calmés et que Nina a lentement, par secousses,
commencé à rabaisser son bassin, Nathalie a abandonné le vagin pour saisir la chaîne
et a arraché la pince dun geste sec, arrachant un long cri à Nina. Aucun orgasme
cette fois na accompagné la douleur violente que rien ne pouvait atténuer.
Nathalie la serrait contre elle, pendant que Maxime la maintenait écartelée, lui
maintenant les bras haut levés au-dessus de la tête et les jambes ouvertes. Elle a
attendu que Nina retrouve son souffle pour un second cri et la une nouvelle fois
pénétrée des doigts tendus de sa main droite, plaquant la main gauche sur son clitoris
meurtri. Elle la pénétrée de longs mouvements de poignets, lents, profonds, ses
quatre doigts serrés. Nina, haletante, le visage noyé de larmes, a tremblé dun
deuxième orgasme qui la secoué plus violemment encore que le premier, que Nathalie
entretenait de petites tapes de la main gauche sur son clitoris martyrisé, sactivant
sans arrêt dans son vagin de l »autre main.
Nina pleurait, peinait à respirer, se débattait et jouissait, dents serrées, les reins
décollés du canapé, secouée de spasmes de plaisir entrecoupés de tremblements, le
ventre tendu vers la main qui la fouillait et les doigts qui la frappaient.
Nathalie a brusquement interrompu sa caresse, laissant Nina reprendre son souffle, a
cajolé ses seins à deux mains.
Très lentement, par secousses, Nina a repris contact de ses fesses sur le canapé, à
peine consciente que Maxime lui enlevait sa culotte pour essuyer le canapé quelle
avait souillé durine en jouissant.
Elle est restée inerte, le souffle entrecoupé de sanglots, sabandonnant aux mains de
Nathalie qui lui retirait son chemisier puis son soutien-gorge, de Maxime qui lui
enlevait sa jupe chiffonnée.
Nathalie a pincé ses tétons et a refermé les deux pinces de la chaînette dessus, sans
que Nina ne proteste ou se débatte, puis a retiré dentre ses jambes serrées la main
dont Nina se protégeait.
Sans résister, Nina lui a abandonné sa main en tournant son visage ravagé de larmes
vers elle, la suppliant du regard.
Nathalie la embrassée en effaçant ses larmes du pouce.
- Voilà
tout va bien, Nina, tout va bien
écarte les jambes maintenant
allez, la dernière
écarte toi bien, toi, à deux mains
ouvre tes lèvres Nina, plus
grand
oui, cest bien
Nathalie a doucement frotté du plat de lindex la tige du clitoris, la soulevé à deux
doigts pour poser la pince en dessous.
- Voilà, cest fait, tu vois
cest rien, cest fini
-
ne le fais plus, plus jamais, promets
ne le fais plus
- La prochaine fois, cest toi qui me le demanderas, Nina, cest toi qui voudras
Elle a pris des mains de Maxime le gant mouillé deau froide quil lui tendait, a lavé
le visage de Nina, la embrassée à nouveau.
Ouais
sacrée soirée
enfin, début de soirée ! Parce quils nont pas encore dîné !
Un détail, pensez-vous ?
Pas sûr
parce que Nina gardera les pinces en place pendant tout le repas ! et ces
choses-là, quand on les enlève
cest presque plus douloureux pendant quelques
minutes que quand on les met !
Nina ne voulait pas venir.
Quelque chose me dit quelle reviendra.
Surprenante Nina
Finalement, il y avait un piège ? Elle avait raison de se méfier ?
Souvenez-vous, le signe de connivence échangé entre Maxime et Nathalie, quand il est
revenu avec le coffret
qui sait ?
Une autre fois, je vous dirai une autre fois. Promis.
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