Factures (3) - Instantanés
Les factures (3)
Instantanés- Misa 10/2012
((Troisième « vision » toujours sur une idée dhistoire qui mavait été soumise par
un lecteur.))
Comment je paye mes factures ? Cest une longue histoire. Vous avez le temps ? Parce
quil faut que je raconte depuis le tout début, sinon vous ne comprendrez pas.
Je réfléchis, attendez
oui voilà : au tout début, mon petit ami de lépoque voulez
quon se filme en faisant lamour ...
Au début, pas moyen, je ne voulais même pas en entendre parler !
Une idée débile ! Mais ça va pas, non ? Pas question !
Et puis
Juste une fois, allez ! Pour déconner !
Jai fini par céder.
Il a tout préparé, ambiance pour se chauffer, décor, matériel, tout.
Sauf quil faut un minimum de savoir-faire, et que lui, même ce minimum, il ne lavait
pas.
Se filmer en train de faire lamour, ça na lair de rien, mais cest pas si simple.
Alors jai un peu réfléchi : le soir, en rentrant du travail, jécrivais, oh, pas
vraiment un scénario, mais des idées : quoi, qui, comment, où
je réfléchissais.
Et puis, ça compte, à ma grande surprise, la caméra mexcitait plutôt, alors que lui,
il avait parfois du mal à bander.
Il faut dire quavant que je my intéresse, cétait vraiment nimporte quoi : il se
filmait les pieds, il bougeait sans arrêt, cadrait mal, et le son ! une catastrophe !
Il oubliait sans arrêt que tout ce quil disait était enregistré : « merde ! jai pas
enlevé mes chaussettes ! on voit mes pieds, cest con ! », ben oui cétait con !
surtout que chuchoté, au milieu dune fellation, ça le fait pas vraiment ! ça gâche un
peu !
Regarder les petits morceaux quil filmait, cétait au mieux hilarant de nullité, au
pire dune tristesse à pleurer, selon lhumeur, et on navait pas toujours la même
humeur lun et lautre.
Une pipe commencée et jamais finie cest pénible, à force : moi, jen avais marre de
devoir le sucer sur commande, et lui, aurait bien aimé que je finisse, film ou pas.
Ce qui magaçait le plus dans ses plans à lui, cest quil fallait toujours le sucer,
et quil finissait toujours par se filmer la queue ! en gros plan ! Ben oui, il
sétait aperçu quen plan large, cétait pas génial ! Monsieur est un buveur de bière,
suivez mon regard ! De moi, on voyait ma bouche, parfois un sein, quand cétait pas le
vieux t-shirt que je mets pour dormir, et jamais plus que ça. Un peu décevant !
Le seul film à peu près réussi, cest quand je lui ai dit de me filmer en train de me
caresser. Au moins il ne bougeait pas et pouvait se concentrer sur le matériel.
Demi-succès, demi-échec ! Le film ne durait que deux minutes 35 : il avait fini par
poser la caméra pour me rejoindre sur le lit !
On a arrêté. Je regrettais un peu, jy avais pris goût. Tant pis.
Un jour de match de foot, il avait invité ses copains. Pendant que je réchauffais des
pizzas au micro-ondes, un des copains ma rejointe dans la cuisine.
Je vous le fais en live, de mémoire, ça donnait quelque chose comme ça :
- Cest déjà la mi-temps ?
- Non, non, ça joue encore
- Tas faim à ce point-là ?
- Non, je suis venu te tenir compagnie
- Cest sympa ! Quest-ce que me fais, là, tas un truc à me dire ?
Celui-là, je me méfiais pas trop. Il est plutôt timide, et il était venu avec sa
copine.
- Euh
ouais
- Ben vas-y, crache !
-
cest spécial
- Jette-toi, accouche !
- Pierre ma dit que
des fois
vous faisiez des films
- Hein ? Il a dit quoi ?
-
juste ça
- Attends, attends ! quest-ce quil a dit exactement ?
-
ténerve pas ! il a juste dit ça, que des fois vous vous filmiez !
- Et quoi ? Tu veux voir les films, peut-être ?
- Non ! Non ! Mais
je
non ! laisse tomber, excuse
- Oh oh oh, ten dis trop ou pas assez, là, va au bout !
- Ok, ok
jaime bien filmer
voilà !
Et là, je vous jure, pile à ce moment-là, le micro-ondes a fait « DING » ! Jai pris
mon temps, respiré un grand coup en sortant la première pizza.
- Dis-donc, toi, tu serais pas en train de me proposer un plan cul ?
- Non, non
je photographie, je filme, cest tout ! Je
jaime bien, voilà
- Tes un peu tordu, toi !
- Bon, laisse tomber
enfin, si tu veux, je te montre ce que je fais, et puis
tu peux venir voir comment je travaille
mais laisse tomber, va
- Mmm
mais pourquoi tu men parles au juste ?
- Il nous a dit
- Quoi ? faut finir tes phrases mon gars, cest chiant !
-
que taimais bien
Jai mis la deuxième pizza au four. Il est parti voir la fin du match. Il avait dû
voir à ma tête quil valait mieux se barrer assez vite.
Le soir, jai eu une explication avec mon copain. Il a vaguement bégayé trois
conneries pendant que je lui gueulais dessus.
Et puis un jour, cest chez lui quon a fait une soirée, « soirée blanche », moi
javais fait des trous dans un vieux drap pour la tête et les bras. Je sais, pas
génial, mais javais pas didées.
Cest sa copine qui ma fait visiter la maison, et surprise, au sous-sol, un vrai
studio, hyper équipé. Un truc de pro. Des trépieds pour les appareils, des réflecteurs
de lumière, des fonds de décor sur rail, un truc de ouf ! Il y avait même un vestiaire
à côté avec pleins de vêtements sur des cintres et une table face à un miroir avec
tout un tas de produits de maquillage.
En douce, lair de rien, elle ma montré quelques albums. Des nanas, des mecs aussi,
des portraits et des nus, un peu de tout. De chouettes photos.
En demandant à sa copine de me faire visiter, il avait bien joué ! ça ma plu !
Jai trouvé un moment dans la soirée pour lui dire que javais visité, que je trouvais
ça bien
et nanana
et jattendais
et il a fini par dire ce que jespérais :
- Tu veux essayer ? Des photos ?
Jai fait semblant, pas trop longtemps quand même, et on a pris rendez-vous.
midi de la semaine suivante. Je suis étudiante. Ça laisse du temps libre, et javais
pas envie de mettre mon copain au courant, pas tout suite, dabord voir ce que ça
donnait.
Sa copine était là quand je suis arrivée. Bien, un bon point pour lui. Il ma
installée devant des voilages de différentes couleurs, a mitraillé un moment. Debout,
assise, en pied, visage
la totale. Il ma montré le résultat sur un écran
dordinateur. Cétait pas mal. Mais bof. Des photos, quoi. Et puis sa copine nous a
rejoints et elle ma maquillée, elle a arrangé mes cheveux, et il a recommencé, avec
un autre appareil.
Sa copine a ouvert mon chemisier, un bouton, un autre
jai fini par lenlever, le
dos tourné à lappareil, par dégrafer mon soutif
jai pris des poses. Lui me disait
quoi faire, sa copine arrangeait les détails : une mèche de cheveux, du gloss pour
faire briller mes lèvres. Cétait amusant. Et soft, très soft. Mais là, pas moyen de
voir le résultat tout de suite sur son micro. Il ma expliqué, mais jai pas bien
compris, sauf quil fallait attendre.
Jai vu les photos que la semaine suivante. Il avait fait un album avec, un press-
book, une vingtaine de photos.
Vous foutez pas de moi ! Je me suis trouvée
différente, belle
Il ma aussi montré dautres photos quil avait faites. Des nus. Des filles et des
hommes, des couples. Certaines étaient assez « chaudes ». Tous les visages étaient
soit masqués, soit maquillés, en chats, en lions
Il ma expliqué que cétaient tous
des amateurs, quils ne voulaient pas être reconnus.
- Tu veux essayer ?
Un peu que je voulais ! Jattendais quil en parle le premier en croisant les doigts.
Bon, vous voyez bien, je suis un peu ronde. Pas complexée, croyez pas, mais je
ressemble pas aux mannequins des magazines, on est daccord, non ? Pas « Rubens » non
plus, quand même, mais jai des formes.
Mon press-book a grossi de nouvelles photos. Certaines posées, dautres en mouvement.
Il mitraillait beaucoup, et je ne me rendais compte des photos prises quen voyant les
tirages.
Pas mal. Prétentieuse ? Non
plutôt fière de moi. Jétais plus belle sur les photos
que devant ma glace.
Un jour, il ma proposé de poser pour des photos quil devait faire pour un dépliant
publicitaire. Louverture dun sex-shop. Si ça se trouve, vous avez eu une photo de
moi dans votre boîte aux lettres ! Parce que jai accepté, bien sûr. 300 euros, quand
on est étudiante, cest beaucoup.
Mes lèvres sur un sextoy, un gode entre mes seins, des dessous coquins, des boules de
Geisha tenues à deux doigts au dessus de mon pubis. Celle-là a pris au moins deux
heures en tout : parce quil a fallu mettre du vernis à ongle, maquiller mes doigts,
tailler et peigner ma toison, régler les éclairages. Parfois cest long, de prendre
une photo. Et dautres fois cest une seule seconde.
Il y en a une que jaime beaucoup qui a été prise comme ça : jétais en train de me
changer, je suis de dos, en train denlever mon slip devant le miroir du vestiaire. Il
la pas retouchée. Nature.
Il ma présentée à des « photographes amateurs ». Il mavait demandé la permission
avant, bien sûr. Javais besoin de fric. Jai fait deux séances chez lui. Ça me
rassurait de savoir que sa copine était dans la maison. Elle restait pas avec nous,
mais je savais quelle était pas loin. Cest elle qui ma prévenue en me maquillant
que parfois, les « photographes » se branlaient pendant la séance. Ça ma un peu
refroidie, mais finalement tout cest bien passé. Avec les spots, je voyais pas bien
ce qui se passait derrière lappareil, que des ombres, et
javoue, jai bien aimé.
Maintenant, il marrive de faire des séances privées, chez eux, avec ceux que je
connais.
Et puis jai aussi fait des photos en couple. Quand il men a parlé, jai dabord cru
quil voulait parler de mon copain. Sauf que je lui avais pas dit de ce que je faisais
certains après-midi au lieu daller à la fac. Je voulais pas lui dire, ça le regardait
pas.
Cétait pour des posters. Il avait une commande dun autre sex-shop, des posters pour
les cabines vidéos. Quand il me la expliqué, jai compris que mon copain était pas
dans le coup.
- Jai pas franchement le physique !
- Jai montré les photos que tas sélectionnées lautre jour au client, il est
partant, ça lui plaît.
- Ah bon ?
Vous imaginez pas ! la bouffée de chaleur que jai eue ! un mec que javais jamais vu
qui mavait choisie ! Un peu fière !
- Mais cest des photos en couple, je sais pas si tes partante
- Euh
cest avec qui ?
- Cest moi qui choisis
alors tu dis oui ou non
cest du boulot, tu sais
- Bon. Elle ressembleront à quoi, les photos ?
- Ben
pour des cabines de sex-shop, cest
- Ah
je vois !
- Jai huit posters à faire. Pour toi, 250 chacun
Waouh ! Cétait carrément la marche au-dessus !
- Tu peux quand même expliquer un peu ?
- Cest des photos
pas une partouze !
- Bon
je peux réfléchir ?
- Sûr. Pas longtemps
- Demain ?
- Ça marche, tu mappelles.
Cest comme ça que je me suis retrouvée à poil sous mon peignoir sur un lit quil
avait installé dans son studio du sous-sol à attendre quun mec que javais jamais vu
vienne me rejoindre. Sa copine mavait maquillée et coiffée. Jen menais pas large.
Jai sursauté en sentant quon faisait glisser mon peignoir sur mes épaules. En me
retournant, jai vu sa copine. Jai cru quelle venait faire un raccord de maquillage,
et puis jai vu quelle était à poil. Elle a rigolé en voyant ma tête :
- Il a pensé que ça serait plus facile pour toi de commencer avec une fille
quavec un mec
ça te gêne ?
-
Là, sur le coup, jai rien répondu. Jétais restée scotchée. Javais imaginé pleins de
trucs, mais pas ça ! Une nana ! Et sa copine, en plus ! Je savais même pas quelle
faisait des photos elle aussi, on nen avait jamais parlé !
Bon, STOP ! depuis le début, je vous parle dun copain, dune copine
ça devient
chiant de raconter comme ça ! Je croyais pas vous en dire autant et je voulais pas
vous donner leurs prénoms. Je sais bien quil y a peu de chance que vous les
connaissiez, mais bon
A partir de maintenant, mon photographe sera Paul et
jappellerai sa copine Lola. Ça marche ? Je continue.
Tout ça pour vous dire que je me sentais toute conne ! Pas à laise. Dun autre côté,
je peux pas savoir ce que ça maurait fait de me retrouver avec un mec ! Jarrêtais
pas dy penser depuis que la date de la séance approchait.
Et, Lola, cétait devenue une amie. Elle mavait déjà vue à poil assez souvent pendant
les séances davant, mais je métais fait plein de films sur cette séance : sil
faudrait quon sembrasse, sil banderait, si je devrais simuler ou pas des caresses,
une pénétration, même. Après tout, pour exciter des mecs dans un sex-shop, fallait
sûrement pousser un peu. Mais javais pas une seconde imaginé de faire tout ça avec
une nana. Je sais que ça branche les hommes, mais jy avais pas pensé ! Et puis moi,
les filles, jamais ! Alors en plus Lola
gros malaise !
Paul a dû sentir que jétais pas bien. Il sest pas énervé. Dailleurs, je lai jamais
vu sénerver, ce gars, toujours cool. On a pris des poses. Lola essayait de me faire
rire, mais jétais contractée, pas bien, et on a arrêté au bout dune heure. Paul a
plié son matos et nous a dit quon reprendrait le lendemain matin.
Après
quand il est parti
Dabord elle ma remis mon peignoir, et ma démaquillée, comme elle faisait après des
séances normales. Elle racontait des conneries, des histoires avec des mecs qui
venaient prendre des photos et où ça sétait mal passé, parce qu ils voulaient
quelle prenne des positions que seules les contorsionnistes chinoises quon voit des
fois à la télé auraient pues prendre, un autre qui voulaient quelle se mette un gode
énorme quil avait amené avec lui exprès.
- Il la même pas repris ! Il est toujours quelque part par là, dans un carton !
Attends
il est là ! non mais ! regarde lengin ! Tu te vois toi avec un truc pareil
entre les jambes ? Y des mecs qui ont vraiment des fantasmes à la con !
Et moi, je regardais ce qui tombait du carton quelle renversait sur la table de
maquillage. Cétait surtout les objets qui avaient servi pour les photos du dépliant
publicitaire, quils avaient gardés.
Il y avait la ceinture avec le gode rouge, celui avec lequel javais fait une photo :
cadrée mi-cuisses et nombril, cambrée, avec ce gros machin rouge qui pointait.
Lola la sorti du carton. Elle le tenait dans sa main et me regardait en se mordant la
lèvre inférieure et en se balançant de droite à gauche. Je men souviens comme si jy
étais. Je la regardais et jai senti que mes joues devenaient rouge brique tellement
elles me brûlaient.
Elle a dit :
- Je crois que cest pour demain
ça va aller ? Viens
Elle ma pris par la main et ma ramenée sur le pieu dans le studio. On était assises
en tailleur face-à-face et elle me tenait les mains.
On a parlé un bon moment, elle surtout, une bonne heure, avant daller nous rhabiller.
Le lendemain, ça cest super bien passé. On déconnait entre les prises, de trucs dont
on avait parlé la veille. Des blagues idiotes. On avait fini en début daprès-midi et
Paul était content en partant dans son labo.
Elle sétait rendue compte ? Je crois que oui
Cétait pas elle, enfin, un peu quand
même, mais surtout lappareil. Elle avait mis du gel sur le gode, mais cétait pas
vraiment la peine !
Jai fait trois autres séances pour les posters : une toute seule, une avec un black
hyper sympa, une autre avec un sale con prétentieux.
Je vois bien que vous vous posez la question ! Cest non ! Il sest rien passé ! On a
fait nos photos, point barre.
Bon, on a un peu déliré dans le vestiaire avec Lola après que le black soit parti.
Franchement, cétait un beau mec !
Une des photos que jai faite avec lui, cétait drôle !
On devait faire une photo de profil où il était à genoux derrière moi. Il me tenait un
sein côté objectif, me tirait la tête en arrière par les cheveux de lautre main et
devait simuler une sodo. Sauf que Paul voulait quon voit un bout de sa verge entre
son ventre et mon cul. Lola mavait couverte de paillettes dorées et lui était huilé
de partout. On avait beau faire gaffe, il ramassait plein de paillettes sur lui, et
Lola avait du mal à les enlever. On a mis plus dune heure pour celle-là, Il y avait
sans arrêt un truc qui clochait. A la fin, le pauvre, il arrivait plus à bander et
Paul pouvait pas faire sa photo.
Lola la branlé, pour finir cette foutue photo, mais on rigolait tellement tous les
trois que ça marchait pas. Alors je lai pris dans ma main entre mes jambes et je lai
frotté sur mon sexe.
Cest la photo que Paul a prise. Jai la bouche ouverte et on voit des rides sur mon
front de chat, comme si javais mal. Cest pas lui. Il y est pour rien. Mais il
bandait et avec toute lhuile quil avait sur lui, en le frottant contre moi, ma main
a glissé : je lavais rentré dans ma chatte. Javais pas fait exprès.
Paul prenait en rafale. Sur les tirages suivants : on voyait la bouche du mec
sarrondir de surprise et on voyait apparaître peu à peu mon éclat de rire. Mais parmi
les premières, y en avait une super, cest celle que Paul a tirée en poster, vraiment
bien.
Lola me chambrait en disant que javais fait exprès pour me le taper.
Cétait la première fois de ma vie que je gagnais autant de fric et je pouvais pas
trop le dépenser sans rien dire à mon copain. Jai bien inventé « un chèque de ma
grand-mère » et « du fric que javais prêté quon ma rendu », mais je pouvais pas
tout expliquer.
Cest un peu après que jai fait aussi quelques séances privées qui rapportaient pas
mal.
En séance, je peux pas me maquiller comme Lola me le fait au studio, le plus souvent
en chat. Alors je porte un loup avec pleins de plume. Impossible de me reconnaître.
Un jour, je me suis fait 600 euros en une heure. Le type prenait des photos et sa
femme me regardait. Cest elle qui choisissait les poses. A un moment elle a voulu que
je me caresse et moi jai répondu « si vous le faites aussi ». Ni une ni deux, elle a
soulevé sa jupe, elle était à poil dessous, et sest mise à se caresser en face de
moi.
Lola avait un drôle de sourire quand je lui ai raconté :
- Je la connais, je suis déjà allé chez elle.
- Et ?
- Moi aussi
mais tas dû être meilleure, elle mavait pas filé autant !
- Jai fait semblant !
- Ben voyons, comme avec le black ?
- Je te jure !
On sest un peu bagarrées, pour rire, bien sûr. Cest là quon sest embrassées la
première fois
je sais plus comment cest venu, si cest elle ou moi, je sais plus.
Comme je pouvais pas trop dépenser mon fric, jai fait pas mal déconomies à cette
époque, en faisant une à deux séances par mois pour des amateurs et quelques contrats
avec Paul.
Jai aussi fait quelques séances de pause aux Beaux Arts : mes formes généreuses leur
plaisaient bien, mais ça rapporte pas tellement et cest finalement assez fatigant,
alors jen fais plus très souvent.
Les films ? Oui, cest vrai, cest comme ça que ça a commencé
Depuis le début, sans que je le sache
Dès le tout premier jour.
Paul filme tout. Il a des caméras partout, dans le studio, dans le vestiaire. Elles
tournent en permanence. Jen savais rien.
Il fait des montages de toutes ces heures denregistrement. Il y a des choses
surprenantes, gênantes aussi, ou un peu bête. Quand tes toute seule
cest très
intime.
Vous aimeriez, vous une caméra qui vous suive dans votre salle de bains, vos toilettes
? Partout ?
Quand jai vu les films, jétais déjà avec Lola et Paul, et eux aussi étaient sur les
films, alors cétait plus facile à accepter. Je leur en ai un peu voulu, pas
longtemps.
Et puis il y avait tout les autres, aussi, tous ceux qui étaient venus pour des
séances. Le grand black, vous vous souvenez ? On le voit dans le vestiaire, pendant
que Paul réglait ses éclairages. On le voit dans le vestiaire, il nous guette par la
porte entrouverte et il se branle. Cest chouette à regarder
celui-là, on se le
passe souvent, avec Lola. Un mec qui te mate, qui se cache, qui se fait jouir et en
fait cest toi qui finit par le mater
Lautre aussi, le connard qui avait quelques photos pour la même série, lui aussi il
sétait branlé. On le voit fouiller dans nos affaires et piquer ma culotte. Ce con, il
sétait mis un gode dans le cul et il sétait branlé en tenant sa queue avec ma
culotte, et avant de gicler, il sétait foutu lentrejambe de la culotte sur le nez,
il a joui avec lodeur de ma chatte dans le nez !
Et il y a des images surprises, de Lola, de moi, quand on était pas encore ensemble.
Des regards, delle sur moi, de moi sur elle
cest assez troublant.
Ces images-là, cest mieux que celles où on fait lamour.
Cest juste pour nous. Personne les verra jamais !
Je continue les photos ? Ben oui ! Tant que je plais !
Vous voulez quoi ? Une séance photo ? Chez vous ? Voyez ça avec Lola, cest elle qui
gère !
Mais vous faites pas didée, on me touche pas !
Instantanés- Misa 10/2012
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!