A La Découverte De Plaisirs Nouveaux (2)
Le matin suivant, dès les premières lueurs du jour, jenfourche mon vélo et, tout
troublé, je me dirige à bonne allure vers ma plage préférée. Il ny a pas une minute à
perdre. Je dévale le sentier, je me dessape, et en maillot de bain, jexamine les
alentours. Personne. Je scrute attentivement la falaise. Pas de pêcheur. Je suis à 5
ou 6 mètres du bord de leau. Je décide denlever le maillot et de le laisser sur la
plage. Mon cur bat vite. Je respire doucement pour tenter de maîtriser mon excitation
et me dirige lentement vers leau complètement nu, la queue un peu gonflée mais
toujours pendante. Je nage et batifole dans leau, complètement nu. Quelle agréable
sensation de liberté. Après-une bonne demi-heure, je décide de sortir. Toujours
personne à lhorizon. Je remonte sur la plage et marche un peu pour me sécher,
toujours entièrement nu. Je suis étonnamment calme et je surveille les environs
attentivement. Après une dizaine de minute de ballade à poils, je suis presque sec. Je
me rhabille et me dirige vers le petit chemin pour reprendre mon vélo.
Stupeur ! A quelques mètres, quelquun est assis sur lun des transats de la plage. Il
me semble reconnaître le mec qui ma déjà observé hier. Aujourdhui, il a du vachement
bien se rincer lil. Comment ne lai-je pas vu ? Un mec dune trentaine dannée,
cheveux courts et foncés en brosse, le teint super bronzé. Il doit faire à peu près
1,85 m, comme moi. Il porte des vêtements amples, mais on peut deviner un corps bien
dessiné légèrement musclé. Un mec finalement bien foutu. Je suis un peu gêné, je
continue mon chemin le plus naturellement possible.
Il me regarde dans les yeux, me dévisage et me lance une phrase en italien que je ne
comprends pas. Je réponds par un « no italiano » abominable.
- Tu parles français ? me lance-t-il.
- Oui.
- Je suis français. La baignade était bonne ?
- Un vrai délice.
- A te voir, jen suis persuadé. Et te regarder est aussi un délice
me dit-il avec un grand sourire
Je pique un fard pas possible et lui répond en balbutiant :
- Je suis content que ça taie plus. Je dois y aller
Et je poursuis mon chemin. Il aurait voulu mallumer quil ne sy serait pas pris
autrement. Mais les mecs, ça ne mintéresse pas ! « Je dois y aller
». Je nai pas du
avoir lair con moi !
Arrivé à mon vélo, je me rends compte que jai une trique denfer. Dans le feu de
laction, je ne men étais pas rendu compte. Il na pas pu la rater malgré mon short
ample. Il me regarde toujours. Je lui lance un petit signe poli et grimpe sur ma
bécane.
Tout en roulant, jessaie de me calmer. Je suis confus. Mais quest-ce quil marrive
? Un mec me reluque quand je me ballade à poils, il mallume, et moi, je rougis et je
bande comme un âne !
Toute la journée, jai repensé à ce moment bizarre, à mon plaisir dêtre nu sur la
plage et de nager ainsi, à lidée que peut-être que ce beau pécheur aie dautres
envies que de seulement me mater ou que dautres mobservaient plus discrètement. Des
sensations nouvelles mais finalement très agréables et excitantes. Il me tardait
dêtre demain pour ressentir encore ces émotions.
6 heures moins 5. Pas envie de perdre une minute ! Juste vêtu dun short ample et
léger et dun t-shirt, des tongs aux pieds, je saute sur ma bicyclette. Malgré que le
jour ne soit pas encore levé et quil fasse donc encore assez sombre, je me dirige à
vive allure directement vers la petite plage de mes fantasmes. Le vent frais gonfle
mon short et caresse délicieusement ma queue et mes couilles. Je suis persuadé que
joffre ainsi mon attirail à la vue de tous, mais à cette heure, je ne croise
personne.
6 heures 5. Je suis à pied duvre. Je dévale rapidement le petit chemin tout en
commençant à scruter les environs. Comme il fait encore sombre, je ny vois pas grand-
chose, mais tout semble désert. La vue est superbe. Tout au fond de la baie, la petite
ville voisine perchée sur sa falaise est illuminée et se reflète dans leau
parfaitement calme.
Je retire mes chaussures et avance sur la plage. Le sable est humide et froid, ça
tranche un peu avec la douceur matinale de lair. Je pars vers la gauche pour
mécarter un peu des transats. A quelques mètres de leau, je jette mes tongs, retire
mon t-shirt, et, après un nouveau tour dhorizon, tombe le short.
Comme il ne fait pas encore clair, je décide de faire quelques pas sur la plage et
respirant profondément et en essayant de me vider lesprit. Sans men rendre compte je
suis déjà à une cinquantaine de mètres de mes petites affaires, complètement à poils !
Ma hardiesse finira par me jouer des tours. Je fais demi-tour et me rapproche de
leau, au cas où
Après quelques mètres, je me jette à leau et continue à la nage.
Leau est délicieuse. Je retrouve cette très agréable sensation de liberté. Je me
lance dans un crawl assez rapide tout en méloignant. A une quarantaine de mètre du
bord, je suis un peu essoufflé, mais jai toujours pieds. Je me retourne pour admirer
le paysage qui commence à séclairer. Cest magnifique.
Au loin, japerçois quelquun qui descend le petit chemin. Daprès lallure, ce doit
être un homme. Restons ici le temps quil passe pensais-je. A ma grande surprise, je
le vois, non loin de mes vêtements, retirer son t-shirt et son short et se mettre à
leau. Je nai pas vu sil avait un maillot. Que faire ? Je me remets à nager, sans
énervement, pour méloigner vers la gauche.
Après avoir batifolé quelques instants près du rivage, linconnu nage maintenant dans
ma direction.
mouvement détirement. En quelques instants, il est à quelques mètres de moi.
- Salut. Tu vas bien ?
Je le reconnais, cest le beau pécheur allumeur de la veille.
- Super ! Cest génial de pouvoir se baigner à cette heure. Il fait si doux et
si calme.
Il est maintenant tout près de moi. Il est aussi à poils. A travers leau, je vois
furtivement une queue qui à lair de belle proportion qui flotte librement, et une
touffe de poils noirs pas trop importante. Je nose pas regarder plus.
- Tu as vachement raison. Surtout aussi peu vêtus que nous le sommes !
A ces mots, je sens un frisson qui parcourt tout mon corps, ma bite frétille.
Excitation et stress ce mélange, jarrive maîtriser un début dérection.
- Cela fait plusieurs jours que je tobserve le matin. Tu oses chaque fois un
peu plus. On dirait bien tu aimes être à poil.
- En effet, cest tellement agréable dêtre aussi libre
- Pour être libre, tu les ! Te balader nu sur la plage alors que quelquun peut
débarquer à nimporte quel moment
Tu ne serais pas un peu exhib ?
- Heu
Tu mas vu ?
- Oui. Jétais là haut. Joli spectacle ! Jespère quaujourdhui, tu es moins
pressé quhier !
« Voilà de nouveau quil essaie de mallumer ? » pensais-je. Je pique un bon fard. Mon
nouvel ami sen aperçoit et tente de détendre latmosphère.
- Une petite course à la nage, ça te dit ? Le premier qui grimpe sur le rocher
là-bas a gagné.
Pas possible de se dérober. Et nous voilà parti pour un petit concours. Javais
quelques mètres davance. Tout à coup, je pensais quen arrivant le premier, je devrai
monter sur le rocher
à poils
Alors, mine de rien, je ralentis un peu et le laisse
passer devant.
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