Jules & Nathan - Saison 02 - Episode 7

- « Tousse encore une fois. »
- « Encore ? »
- « Oui encore ! Voilà… et une dernière fois. »
- « Tu veux que je crache un poumon ? »
- « Mais tousse une dernière fois ! T’es pire qu’un vieux ! »
Nathan ôta son stéthoscope et le passa autour de son cou « C’est bien ce que je
pensais, tu fais une sévère laryngite. »
- « Super ! Condamné à bosser malade et sous médocs… » dit Jules, alors qu’il
renfilait son hoodie.
- « Alors là je t’arrête tout de suite mon p’tit gars, tu ne quitteras pas cet
appartement dans cet état, encore moins pour aller contaminer tous tes mioches ! Tu
restes au lit ! »
- « Mon p’tit gars ?! Tu m’appelles mon p’tit gars ? »
- « Oui. »
- « T’es pas sérieux docteur, je suis blindé de boulot, j’ai des piles de
dossiers aussi hautes que moi à remplir et puis faut que le service tourne… »
- « Bah ils devront apprendre à se passer de toi. Quant à tes dossiers j’irai
te les chercher si tu veux, comme ça tu pourras les bosser ici. Et puis qui voudrait
d’un médecin malade ? »
- « Toi j’espère. »
- « C’est vrai que t’es mignon quand t’es malade… » dit Nathan, déposant un
baiser sur sa joue « Mais ça ne change rien au fait que tu restes ici. Bon je descends
à la pharmacie chercher tes médicaments, ensuite je file dans ton service et je
reviens m’occuper de toi, reste au chaud. »
- « Pour une fois que j’suis obligé de rester au lit, je ne risque pas de
bouger… »

Comme il l’avait annoncé, Nathan revint près d’une heure plus tard avec la pile de
dossiers de Jules sous un bras, et ses médocs sous l’autre.
- « Et voilà. Tu es assez grand pour savoir comment les prendre… Et tes dossiers
sont sur le bar. » dit Nathan, en venant s’asseoir au bord du lit.
- « Merci mon docteur préféré. » répondit Jules, couché et à moitié endormi.
Il ouvrit un œil, puis ouvrit ses bras pour inviter Nathan à venir se coucher contre
lui, ce qu’il fit sans hésiter.


- « Je vais t’avoir pour moi tout seul tous les soirs alors ? »
- « On dirait bien… mais je suis très malade tu sais ! » répondit Jules,
faisant semblant de tousser avec son sourire farceur.
- « Oui mais en tant que médecin, je suis à même de te dire que l’orgasme a des
effets incroyables sur le corps… »
- « Ah oui ? »
- « Scientifiquement prouvé ! »
Nathan s’était retourné et regardait Jules dans les yeux. Ses petits yeux fatigués, sa
barbe de trois jours, ses cheveux en bataille… même malade il le trouvait sexy.
- « M’ouais… moi je demande à voir. » dit Jules, les yeux fermés mais toujours
avec ce sourire craquant affiché.
- « Je rêve ou c’est un défi ? » dit Nathan, qui déjà passait sa main sur la
joue piquante de Jules, caressant sa barbe à l’aide de son pouce.
- « Disons que je cherche tous les moyens d’aller mieux… »
Nathan commença par embrasser sa joue, puis son cou, tandis qu’il glissait sa main
fraiche sous son sweat pour caresser ses abdos et effleurer sa peau brulante suite à
la fièvre, lui provoquant des frissons. Il continua de remonter sur ses pectoraux tout
en relevant son sweat au fur et à mesure pour dévoiler son torse qu’il embrassait. Il
finit par lui ôter totalement et se retrouva à califourchon au-dessus de lui, tout en
continuant de l’embrasser. Jules à son tour fit glisser ses mains le long de son dos
et arriva à lui enlever son t-shirt, exhibant son torse de sportif. Nathan reprit lui
aussi ses caresses, sa main remonta le long de la cuisse de Jules pour s’immiscer sous
son caleçon, puis d’un coup il le baissa pour enfin mettre Jules à nu.
- « C’est comme ça que je te préfère ! » dit-il en souriant.
- « Malade ? »
- « Aussi oui. En fait je te préfère quand tu es tout à moi ! »
Nathan reprit ses baisers sur le torse de Jules, descendant progressivement vers son
sexe qu’il commença par embrasser tandis que sa main continuait de caresser ses abdos.

Il s’attarda un instant sur ses bourses, puis entama de prendre en bouche cet imposant
membre de chaire. Il s’activait désormais vigoureusement, pour le plus grand plaisir
de son partenaire, sachant maintenant manier la langue de façon experte. Il remontait
parfois sur son gland qu’il suçotait, voire qu’il sortait pour le titiller du bout de
sa langue tout en fixant Jules de son regard malicieux. Puis à nouveau il reprenait
ses vas et viens, tantôt lents, tantôt rapides et agressifs. Jules de son côté
caressait amoureusement ses cheveux et, sa tête contre le mur, savourait ce moment de
pur plaisir. Nathan était réellement doué, après une dizaine de minutes d’action
intensive il reçut pour récompense la semence de Jules au plus profond de sa gorge, et
n’en perdit pas une goutte.
Nathan aida Jules à se rhabiller, renfilant son sweat, puis vint se blottir contre lui
et ils se rendormirent. Après plus d’une heure passée endormi dans ses bras, Nathan
ouvrit doucement les yeux.
- « Tu ronfles… » murmura Jules.
- « Tais-toi ! » dit-il en riant et se retournant vers lui pour se chamailler.
- « Hé, tu frappes un mec malade ? »
- « Non, je frappe mon mec ! Nuance ! » dit-il en souriant.
Ils se mirent à se chamailler comme des gamins, Nathan à califourchon au-dessus de
Jules se battant avec des oreillers.
- « Ok ok ! Je me rends ! » dit Jules.
- « Enfin ! Je vais préparer du chocolat chaud, t’en veux ? »
- « Du chocolat ? C’est mignon… Avec une madeleine ? »
- « Bah quoi ? C’est bon le chocolat… »
- « Ok bah va pour le chocolat alors ! » répondit-il en souriant.

Nathan se releva et pris la direction de la cuisine pour aller préparer son chocolat.
Instinctivement il jeta un œil à la pile de dossiers sur le bar.
- « Tu soignes vraiment autant de patients ? Y’a que toi qui bosses ou quoi ?
C’est dingue… Mais, c’est quoi ce… ? »
- « Non ! » dit Jules, sortant en courant du lit pour le rejoindre, devant le
regard consterné de Nathan.

- « Ça te prend souvent ? »
- « Le secret médical tu connais ? Tu n’as pas à lire mes dossiers. »
- « Tu me fais tout le temps lire tes dossiers… »
- « Oui mais pas celui-là. »
- « Et pourquoi pas ? » dit Nathan en commençant à l’ouvrir.
- « Parce-que… »
Jules se lança dans une course-poursuite après Nathan, qui tentait de lire ce qu’il y
avait à l’intérieur. Alors qu’il riait de la situation, il s’arrêta soudainement en
regardant Jules.
- « C’est quoi ça ? »
- « C’est pas… »
- « T’as soigné mon frère pour coups et blessures ? »

Jules raconta alors l’ensemble de l’histoire à Nathan, qui restait muet, les bras
croisés face à lui, le fixant du regard.
- « Et ça va, tu le vis bien de me prendre pour un con ? Ou tu vas m’annoncer
que tu allais me le dire ? »
- « Mais oui… »
- « Arrête ! N’en rajoute pas ! Mon frère se fait tabasser et toi tu ne me dis
rien ? Tu crois que je vais encaisser ça ? »
- « Mais tu voulais que je fasse quoi ? Il ne voulait pas que je te le dise ! »
- « Il a seize ans ! »
- « Mais s’il ne me faisait pas confiance il ne m’aurait rien raconté ! Et puis
je m’en suis occupé… »
- « Occupé ? Tu t’en es occupé ?! Non tu sais quoi, tais-toi ! Sérieusement
tais-toi ! »

Nathan attrapa son manteau sur le sofa et se dirigea vers la porte « Je préfère
partir… Je n’ai pas de raisons de rester. »
- « Attends ! » dit Jules, posant sa main sur son épaule.
- « Lâche-moi ! Je dois parler à mon frère d’abord… Je prendrai la décision de
te revoir ou pas après. »
Nathan s’engouffra dans le couloir, laissant Jules seul sur le pas de la porte. Ce
dernier la claqua violement en lançant « Et merde ! », avant de s’effondrer au sol,
dos au mur, tenant sa tête dans ses mains. Sa respiration était bruyante, il semblait
ne plus savoir reprendre son souffle tant il était à la fois énervé, triste et
angoissé.
Angoissé car Nathan ne lui avait jamais parlé comme ça, et qu’il ne voyait
aucune raison qui aurait pu le faire revenir. Il avait réellement peur de le perdre
définitivement.


Quand Nathan arriva dans sa voiture il laissa tomber sa tête sur le volant et resta
là, immobile. Pour lui c’était pire qu’un simple mensonge, c’était une trahison.
Jamais il n’aurait pu imaginer Jules capable de lui mentir, qui plus est sur un sujet
aussi grave. Toute la confiance qu’il lui avait allouée semblait avoir disparue à
l’annonce de cette nouvelle. Il prit la direction de chez son frère, et entra dans la
maison sans même frapper à la porte :
- « Max ?! Tu prends tes affaires et tu viens avec moi ! »
- « Mais Nathan, qu’est-ce que tu fais ? » dit Olivier, son parrain, se levant
du sofa.
- « Toi ne m’adresse même pas la parole si tu ne veux pas t’en manger une !
Toutes ces années où je pensais mon frère en sécurité et bien traité… Max ne mettra
plus jamais les pieds ici ! Et crois-moi qu’on règlera cette histoire d’une manière ou
d’une autre ! Franchement tu me dégoûtes… »
- « Nath’, qu’est-ce que tu fais là ? » s’interrogea Max depuis la mezzanine.
- « Je t’emmène avec moi » reprit Nathan, qui déjà montait les escaliers pour le
rejoindre. Il le serra dans ses bras, puis prit sa tête entre ses mains « On s’en va
d’ici. Prends toutes tes affaires, tu m’entends ? Toutes ! Tu ne reviendras pas. »

Moins d’une heure plus tard, et après un trajet dans un silence total et pesant,
Nathan avait ramené son frère à son appartement.
- « Tu prendras ma chambre en attendant qu’on déménage pour un appart plus
grand. Tu t’installes comme tu veux, tu es chez toi, ok ? »
- « Ok… Mais Nathan ? »
- « Quoi ?! »
Maxime fit une pause pour observer son frère, il le regardait, presque apeuré, ne
l’ayant jamais vu dans cet état. « C’est Jules qui t’as raconté ? ». Cette question
sembla sortir Nathan de son état de nerfs, qui tomba sur le sofa derrière lui, ses
mains sur son visage.
- « Disons que je l’ai découvert… »
- « C’est lui qui te l’a dit ou pas ? »
- « Non ! Si tu veux tout savoir, non, il ne t’a pas trahi ! C’est moi qu’il a
trahi ! Si je n’étais pas tombé sur ton dossier je n’aurai rien su… Et puis… Mais
qu’est-ce qui t’as pris de me cacher ça ? Je te parais à ce point étranger pour ne pas
avoir ta confiance ?! »
- « C’est pas ça Nath’, t’énerve pas… »
- « Comment veux-tu que je ne m’énerve pas ?! »
- « Je te l’ai pas dit parce-que j’avais honte ! Honte de me laisser battre sans
jamais avoir le courage de t’appeler ! Tu m’as toujours dit qu’il fallait être fort,
et je ne l’étais pas… »
Un nouveau silence pesant s’installa. Nathan et Maxime se regardaient, puis le plus
grand se leva pour venir prendre son petit frère dans ses bras et le serrer contre
lui. Ils se serraient si fort qu’il semblait impossible de les décoller.
- « Je suis désolé Max, je suis sincèrement désolé… C’est contre moi que je suis
en colère, je devais te protéger et je n’y suis pas arrivé, je t’ai laissé des années
là-bas sans jamais me rendre compte de rien ! J’ai fait passer mon travail et ma vie
avant toi… j’suis vraiment désolé ! »
- « C’est pas grave… »
- « Si c’est grave ! Si tu n’étais pas arrivé à l’hôpital je n’ose pas imaginer
ce qui aurait pu t’arriver par la suite… Et moi avec mes conseils à la con ! Si tu en
veux de conseil, prends celui-là : on a toujours besoin des autres ! Toujours ! On ne
peut rien faire tout seul ! Donc la prochaine fois que tu as un problème tu ne
réfléchis même pas et tu m’appelles ! »
- « T’inquiètes… Et Jules ? Tu ne vas pas le lâcher ? »
- « J’en sais rien pour l’instant… faut que je réfléchisse. Je ne peux pas
rester avec quelqu’un qui me ment… »
- « C’est pour moi qu’il l’a fait. Tu sais s’il n’avait pas été là… »
- « Peut-être mais il aurait dû me prévenir quand même. C’est trop grave Max, je
ne sais pas si tu te rends compte ?! »
- « C’est grave de m’avoir aidé ? »
- « Ecoute, je n’ai pas envie d’en parler pour l’instant… Faut que je remplisse
le frigo, tu veux venir ? »

Deux heures plus tard, Nathan et son frère rentraient chez, ce qui était désormais,
chez eux. Après le repas, Nathan était installé à son bureau avec ses dossiers lorsque
Max passa la porte.
- « Vous êtes vraiment identiques en fait… »
- « Qui ça ? » s’interrogea Nathan.
- « Toi et Jules. Lui aussi sort ses dossiers quand il a envie de ne penser à
rien… »
- « Je n’ai pas dit que je ne voulais pas en parler ? »
- « Si si. Tu peux m’aider pour mon devoir de maths ? »
- « Allez ramène toi ! » dit-il en souriant.
A peine Maxime s’était-il assis à côté, que le portable de Nathan vibra, affichant le
message suivant : « Jules est aux urgences. Laura. » Il fit mine de ne pas s’en
occuper et le posa sur le bureau.
- « C’est qui ? » s’interrogea Max.
- « Rien, du boulot. Alors, fais-voir ton exo… »
Maxime profita de la concentration de Nathan sur l’exercice pour s’emparer de son
téléphone et regarder le message.
- « Hey ! Tu ne vas pas rester là ?! »
- « Mais, rends-moi ça ! »
- « Sérieux Nath’, ton mec est aux urgences et tu ne vas pas aller le voir ? »
- « Déjà ce n’est pas mon mec… »
- « Ah bon, c’est quoi ? »
- « Bah c’est… un mec. Voilà… »
- « Non c’est ton mec ! Et je refuse que tu casses pour ça ! Alors tu sautes
dans ta caisse et tu vas le voir ! » dit Max, devant son frère ahuri par cet élan. «
Allez ! Tes dossiers t’aura le temps de les remplir plus tard, et mon exo je sais le
faire je venais juste pour discuter. »


Presque poussé dehors par son frère, Nathan se retrouva aux urgences. Après avoir jeté
un œil au tableau, il se dirigea vers la salle où était censé être Jules. Lorsqu’il
entra, il reconnut sa voix en train de s’énerver derrière le rideau.
- « Bon écoute Laura, je suis assez grand pour faire un pansement… Donc tu es
sympa, tu me files le matériel, et dans cinq minutes je suis dehors. Je ne vais pas
attendre l’infirmière pendant trois plombes, et mes verres ne datent pas d’avant-
guerre donc je ne risque pas le tétanos. J’ai autre chose à faire, et je ne suis
vraiment pas d’humeur à rester ici ! »
Lorsque Nathan passa le rideau, Jules s’interrompit aussitôt.
- « S’il faut que je signe un truc je… Qu’est-ce que tu fais là ? »
- « Ah ! Tu tombes bien Nathan ! Je n’en peux plus ! Débarrasse-moi en avant
que je le pique ! »
- « Laura m’a prévenu, donc je suis venu voir si tout allait bien. Apparemment
oui… »
- « Laura… qu’est-ce que je t’avais dit ? »
- « Ah je ne m’en souviens plus subitement, excuse-moi. Et on m’attend ailleurs,
j’ai passé trop de temps dans la chambre du patient pleurnichard. Nathan, bon courage
! »
Laura s’échappa de la salle et Nathan vint prendre sa place sur le tabouret à côté du
lit.
- « Hum… euh, surtout ne prends pas ça comme une preuve de pardon ! C’est mon
frère qui m’a à venir. Je voulais juste voir, par… curiosité. Rien de grave donc
? »
- « Non je me suis juste entaillé la main avec un bout de verre. Mais il me
fallait quelques points… »
- « Ok ok. Bah, euh, je suis rassuré alors… Et tu en as encore pour longtemps ?
»
- « Bah vu que Laura ne veut rien me laisser faire seul, oui ! Mais te sens pas
obligé de rester, je comprends que tu n’en as pas envie… »
- « Arrête de dire des conneries deux minutes… ça fera une pause. Je vais te
faire ton pansement. »
Nathan ôta son blouson, prépara son plateau puis vint se rasseoir à côté de Jules pour
panser sa paume de main.
- « Tu as vu un chirurgien pour tes tendons ? »
- « Ils n’ont rien, j’ai regardé. »
- « C’est une chance… T’es passé juste à côté. Quelle idée de ramasser des
morceaux de verre aussi… » Jules le regardait attentivement sans plus rien dire. « Ne
me regarde pas comme ça… »
- « Pourquoi ? »
- « Parce-que je t’ai dit que je ne revenais pas pour te pardonner. Et que si tu
continues de me regarder comme ça, je risque de le faire… »
- « C’est le but… »
- « Ce n’est pas le mien, donc arrête s’il te plait… Je suis ici pour Max. Et
aussi parce-que je m’inquiétais. Mais je crois qu’il va me falloir du temps pour
digérer ça… »
Jules le fixait toujours tandis que Nathan finissait son pansement et repoussait le
plateau.
- « Pourquoi tu as fait ça Jules ? »
- « J’ai pas pris le temps de réfléchir Nath’. Il fallait faire quelque chose,
j’ai pris une décision voilà… Tu aurais voulu que je fasse quoi ? Dis-moi ce que
j’aurai du faire ? J’ai passé la journée à me retourner la tête, savoir ce que
j’aurais dû faire, la solution optimale tu vois ? Et je ne trouve pas… Je dis pas que
je me justifie, juste que je ne savais pas quoi faire et que j’ai improvisé. » Face au
silence de Nathan, Jules continua « Je suis désolé Nathan. Hé regarde-moi… » dit-il en
tournant sa tête du bout de ses doigts, « Je suis vraiment désolé. »
- « Comment veux-tu que j’arrive à te dire non moi aussi ? De toute façon quoi
que je fasse, je n’arrive pas à t’en vouloir… »
- « Nathan, je ne suis pas en train de te faire un numéro de séduction de
comptoir… Je te dis juste que je tiens à toi, je ne veux pas te perdre. Je t’aime. Tu
m’as demandé pourquoi j’ai fait ça ? Tu as ta réponse… »
- « J’ai besoin de réfléchir… Mon frère m’attend, tu veux que je te ramène ? »
- « Non ça ira, merci. Quand tu auras pris une décision… »
- « Tu seras le premier prévenu, t’inquiètes pas. Faut que j’y aille, prends
soins de toi. »
Nathan aida Jules à renfiler son blouson, déposa un baiser sur sa joue, puis s’en alla
rejoindre son frère.

Jules resta un instant assis au bord de la table, alors qu’il se levait la porte
derrière lui claqua à nouveau. Se retournant, il découvrit à nouveau Nathan, essoufflé
par sa course.
- « En fait ça y est, j’ai réfléchi, et comme promis tu es le premier informé… »

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