Les Origines De La Saga Des Esclaves Au Château... (Épisode 159)

- Année 1784 : Toutes les voies de l'humilité - (suite de l'épisode 154) -

Le Marquis d'Evans était comblé par la façon dont son esclave avait été éduquée dans
les lointaines contrées des Indes Orientales. Le Marquis, passionné entre autres des
connaissances du monde, d’alchimie, d’Art telles que la peinture et de littérature
mais surtout passionné de politique ayant également d'excellentes intuitions
économiques, avait des correspondants sous toutes les latitudes. Ceux-ci lui faisaient
suivre de nombreuses informations sur les flux commerciaux, mais ils lui servaient
également de relais pour accueillir des esclaves de confiance, expédiés ici ou là afin
d'y être initiés aux plus mystérieuses des pratiques sexuelles, qui revenaient ensuite
sur les Terres d'Evans pour en révéler tous les secrets. Laetitia, l'esclave favorite
du Marquis, avait ainsi été envoyée aux Indes, porteuse de lettres confidentielles Du
Marquis qui prenait par celles-ci avec la très britannique et très puissante Compagnie
des Indes Orientales dont une loi venait, cette même année, de confirmer le pouvoir
absolu sur le commerce dans cette partie du monde. Mais surtout, Le Marquis avait
confié à Laetitia la mission de découvrir tous les arcanes du sexe dans ce pays où
Vâtsyâyana avait rédigé bien des siècles plus tôt le mythique Kâmasûtra dont Le
Marquis détenait désormais un précieux exemplaire ramené par la plus belle femelle de
Son cheptel, à l'issue de plusieurs mois d'éloignement au cours desquels elle avait
subi la plus longue et épuisante des initiations, dont elle faisait maintenant le
récit, pour Le Marquis et son hôte le Marquis de Sade...

Tandis que, installé à un écritoire auquel il était enchaîné, philippe "le gueux"
transcrivait, avec application, chacun des mots de l'esclave laëtitia qui, tout en
poursuivant son récit, effectuait comme une danse lente, faisant onduler son corps de
la plus lascive des façons.

Ondulant avec souplesse, l'esclave évoquait ses
expériences sexuelles tout en contorsionnant son corps pour s'offrir de la plus
obscène des façons, livrant ses plus intimes parties et parfois, jouant de ses
doigts... elle parlait toutefois sur un ton calme et précis, sans jamais laisser les
ondes de plaisir qui la traversaient visiblement, venir entraver la clarté de son
récit... Les Deux Marquis, fascinés autant par ce corps parfait qui se dévoilait si
impudiquement que par les aventures que leur contait sa voix presque hypnotique :

A l'issue de plusieurs semaines passées sur les routes, le cortège des sages finit par
retourner à Pondichery. Là, après avoir été à nouveau "offertes en sacrifice" à tous
ceux qui désiraient les posséder, les cinq femmes dont laëtitia, furent amenées
jusqu'au grand palais du Maharaja d'Uttar Pradesh, homme de grand importance et,
justement, l'un des contacts les plus amicaux du Marquis d'Evans aux Indes. Lorsque
les sages lui présentèrent les "sacrifiées", le Maharaja intima à tous l'ordre de
quitter Ses appartements, à l'exception de laëtitia qu'Il choisissait donc pour
pratiquer à son Tour le sacrifice à la Déesse... Tandis que l'esclave se cambrait sur
le dos et ouvrait ses cuisses, ainsi qu'elle l'avait fait à chacune des dizaines,
voire centaines de sollicitations de ces dernières semaines, Le Noble Seigneur se
défit de Ses atours princiers et vint sur elle... avec délicatesse, mais avec
l'aisance d'Un Homme de grande expérience, Il vint sur elle, la pénétra et la posséda
longuement, lentement, exigeant d'elle qu'elle le regarde droit dans les yeux tandis
qu'il jouissait d'elle à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'elle sente son sexe en feu
d'avoir été si maintes fois pénétré... Il se tenait au-dessus d'elle, maintenant ses
poignets au-delà de sa tête dans l'étau de ses mains à la peau douce, mais à la poigne
ferme comme de l'acier.
Il ne disait rien, mais avait planté Son Regard brûlant et
sombre dans les yeux clairs de la femelle qui gémissait sous les coups de boutoir du
Seigneur.

Il la baisa ainsi durant un temps qu'elle aurait eu bien de la peine à définir
autrement que... très longuement... Il se contrôlait parfaitement, économisant
remarquablement sa semence mais s'appliquant à la faire jouir à plusieurs reprises,
jusqu'à ce que, le sexe brûlant, les cuisses tremblantes, dégoulinante, elle laisse
échapper la plainte rauque d'une femelle qui ne peut plus se contrôler... Il se retira
alors d'elle, sans avoir éjaculé et la laissa ainsi, indolente, épuisée, fascinée...
Il frappa alors dans ses mains et une nuée de jeunes esclaves nues vinrent s'affairer
autour d'eux. Tandis que l'une d'elles s'agenouillait afin d'offrir sa bouche au sexe
dressé du Maharaja qui laissa enfin exploser sa jouissance, d'autres relevaient
laëtitia de sa couche et la dépouillaient de toutes les marques de son statut
sacrificiel. Les jeunes femmes hindoues la menèrent alors devant leur Maître et la
firent s'agenouiller... Ce n'est qu'alors qu'elle put entendre enfin sa voix. Il
s'exprimait dans un français parfait...

- "Tu es donc l'esclave de mon Bon vieil Ami, le majestueux Marquis d'Evans... Je vois
que ton initiation a commencé et je m'en réjouis pour mon très cher Ami le Marquis. Je
constate aussi que tu sais obéir et recevoir, ce qui est un bon début. Mais je vois
aussi que si tu sais accepter l'humiliation, tu n'as pas encore acquis la plus haute
des vertus d'une esclave... l'humilité; la véritable humilité, celle qui s'oppose à
toutes les visions déformées que l'on peut avoir de soi-même. Saches que cette
humilité n'est pas innée mais s'acquiert avec le temps et pour les esclaves, à l'issue
d'un long dressage... Si tu sais l'atteindre, cela voudra dire que tu auras acquis une
réelle maturité affective et spirituelle.
Que tu auras réellement conscience de ta
condition et de ta place au milieu des autres et de l'univers. J'ai vu tes yeux
pendant que je te possédais, tu es soumise, mais tu n'as pas d'humilité ! C'est pour
cela que je n'ai pas daigné t'accorder ma semence. Mais je tiens à combler les espoirs
de ton Maître, aussi cette humilité, tu vas l'apprendre, fais moi confiance"…

Tandis qu'il parlait une esclave avait amené au Maharaja une cravache. Il jaugea la
souplesse et la qualité du cuir, puis d'un simple signe, ordonna à ses esclaves de
relever l'européenne et de la Lui présenter penchée en avant, la croupe offerte...
c'est donc ainsi que deux filles positionnèrent laëtitia pour l'offrir aux coups de
leur Maître... et tandis qu'il frappait, l'une des filles s'était glissée entre les
cuisses de l'européenne, léchant avidement son clitoris, tandis qu'une autre venait
l'embrasser à pleine bouche... La douleur et le plaisir ainsi mêlés prirent ainsi
possession de l'esclave blanche jusqu'à ce que, épuisée, elle sombre dans
l'inconscience ... A son réveil, elle était allongée sur un épais tapis Kilim de
Turquie et constata qu'elle avait été lavée et ointe d'huile parfumée... que les
zébrures du cravachage avaient été atténuées par un onguent... elle se sentait
rassérénée mais sentit brusquement une présence. Le Maharaja se tenait debout à
quelques pas et la contemplait. A quelques pas de Lui se tenait un homme en guenilles,
petit et maigre, rabougri même, à la peau sombre rehaussée par le tissu d'un blanc
crasseux dont il était vêtu... Cet homme aussi la contemplait, mais si le Seigneur
était impassible, lui ne cachait rien du désir que lui inspirait le corps nu et
alangui de la belle blanche... Le Maharaja frappa dans ses mains en la regardant...
elle comprit, instinctivement et se mit à quatre pattes pour ramper jusqu'à Lui, ainsi
qu'elle le faisait, en France face à son Maître Le Marquis.
Elle s'immobilisa à
quelques centimètres Du Maharaja et se prosterna, face contre terre

- "Bien ! Tu es soumise et obéissante. Cela je le savais. Mais tu n'es pas humble ! Je
le sens dans la moindre ondulation de ton corps ! J'y ressens la moindre parcelle de
cette inutile fierté qui t'habite encore à travers la conscience de ta beauté et de
l'attirance que tu suscites chez les hommes... C'est cela que nous allons effacer..."
Elle ne bougeait, pas, prosternée, aussi humblement qu'elle le pouvait... Le Maharaja
poursuivit...
- "Lui à mes côtés, c'est Harijan Dalit, le "roi" des Intouchables. Sa seule présence
souille la sérénité de ce palais que je devrai faire purifier ainsi que Moi même. Mais
toi... tu vas lui appartenir pendant trois jours ! Il pourra faire de toi tout ce
qu'il lui plaira et tu obéiras, sans jamais rien dire, sans jamais rechigner...
Ensuite il te ramènera à moi..."

Le Maharaja se tourna vers l'homme qui se tenait respectueusement à distance, puis il
quitta la pièce. Harijan Dalit s'approcha de laëtitia qui n'avait pas bougé, il se
pencha sur elle et lui passa une corde autour du cou, dont il garda un bout en main
afin de s'en servir comme d'une laisse et il entraîna l'esclave vers une porte dérobée
qui donnait sur un étroit escalier... L'escalier s'enfonçait dans les profondeurs du
Palais, jusqu'à des souterrains dont l'odeur et l'ambiance humide semblait celles d'un
égout. Laëtitia évoluait difficilement à quatre pattes dans la fange à travers
laquelle Harijan Dalit la menait au bout de sa corde crasseuse... La puanteur des
lieux prenait l'esclave à la gorge, à plusieurs reprises, elle fut prise de hauts le
coeur, mais jamais celui qui la tenait en laisse ne ralentit le pas, la forçant à
suivre à quatre pattes dans l'immonde ruisseau... Après une longue progression, ils
parvinrent enfin au jour. La luminosité blessa les yeux de l'esclave qui dut attendre
un instant avant de les ouvrir pour découvrir les plus bas quartiers de la cité. Là où
les réprouvés, les déclassés, les Intouchables (!) vivaient dans le promiscuité, la
saleté, la puanteur... Harijan Dalit entraînait maintenant l'esclave à travers des
ruelles boueuses où des s maigres jouaient nus, ou presque, où des femmes
triaient des légumes à moitié ou totalement pourris... et laëtitia, belle esclave
européenne était menée comme une chienne, ses mains et ses genoux s'enfonçant dans un
sol instable, fait de boue, de terre, d'excréments mêlés. Elle ressentait une sorte de
terreur sans fondement particulier. Mais une telle saleté ! Une telle misère ! Elle
était bien loin du luxueux château de son Maître en Royaume de France. Jamais elle
n'aurait pensé que cela puisse exister... et dans ce milieu, elle était moins encore
que la plus humble des créatures, puisqu'on l'avait livrée à celui qui régnait sur ce
monde crasseux.

Tandis qu'ils progressaient dans des ruelles immondes, certains commençaient à
s'intéresser aux belles formes et à la peau fraîche et blanche de l'esclave...
Certains tendaient un bras décharné pour toucher les courbes de la croupe... Et
Harijan Dalit prenait tout son temps, il lambinait presque, visiblement heureux de la
curiosité qui entourait cette superbe créature qu'il menait ainsi au bout d'une corde.
Volontairement, il faisait parfois halte, pour laisser le temps à quelque infirme de
venir la toucher, la peloter un bref instant... les membres atrophiés, les doigts
griffus, s'attardaient sur le corps nu... mais déjà Harijan Dalit avait repris sa
marche jusqu'à une masure un peu plus haute et mieux conservée que les autres... une
brève volée de marches en bois menait à une ouverture sans porte donnant sur une vaste
pièce ouverte... Là, des couples copulaient sans vergogne au vu des autres... Harijan
Dalit défit la corde qui avait laissé une trace rouge et une irritation au cou de
l'esclave blanche.

- "Te voilà chez toi pour les trois jours à venir, lui dit-il dans un anglais
maladroit, ils vont être très nombreux à payer pour pouvoir te posséder et moi je vais
devenir riche ! Que le Bon Maharaja en soit mille fois remercié et Sa Descendance
mille fois bénite ! Tu es un trésor ! Tous t'ont vue, tous t'ont désirée... Ils vont
pouvoir t'avoir, il suffira qu'ils donnent quelques pièces !"

Et il s'éloigna, abandonnant laëtitia au milieu de cette pièce où tous les regards
étaient désormais fixés sur elle... Souillée par les immondices de l'égout et des
rues, elle se recroquevilla en sanglotant... mais pas longtemps car, déjà, un homme
horrible, au corps difforme la touchait, ouvrait ses cuisses et la forçait... Et il en
fut ainsi durant trois longs jours... Trois jours durant lesquels elle fut moins
qu'une intouchable, où elle fut la putain des intouchables....

Lorsqu'elle fut, trois jours plus tard, ramenée devant le Maharaja d'Uttar Pradesh,
laëtitia était épuisée, sale, puante, emplie d'un sentiment d'humiliation tel qu'elle
n'en avait jamais connu... et c'est dans cet état dégradant qu'elle fut menée devant
Le Prince, dans l'une des petites cours du palais de marbre blanc. Le Prince toisait
la créature à Ses Pieds :

- "Te voilà... je vois qu'Harijan Dalit a su rabaisser un peu de ta superbe. Tel était
son rôle. En cet instant, même mes chiens ne voudraient pas de toi ! Tu as été
souillée par ce qu'il y a de plus vil et tu es plus vile encore ! Même ceux qui
nettoient les latrines de mes esclaves ont plus de dignité que toi, qui a été saillie
par les êtres les plus impurs ! Il va falloir des jours pour te purifier... Tu devras
être lavée, purifiée, et tu réciteras des mantras pour purifier aussi ton être
intérieur... Regardes moi !" ordonna-t-il et laëtitia leva des yeux désespérés vers
Lui. Il la fixa longuement :
- "M'houi ! Je vois que l'humilité commence à poindre en toi... Pourtant, je devine
encore une flamme qui n'y a pas sa place... Mais lorsque tu seras à nouveau digne de
m'être présentée, je te dirai la prochaine étape de ton initiation, qui contribuera
très fortement à faire de toi celle que tu es vraiment. Là où tu apprendras la
véritable humilité, celle qui est éternel apprentissage... Bientôt..." dit-il en
s'éloignant, abandonnant l'esclave du Marquis au centre de la petite cour, nue et
prosternée... couverte de fange malodorante...

Tandis que laëtitia en était là de son récit, son Maître le Marquis d'Evans se leva,
s'approcha d'elle et la saisit dans Ses Bras...- "Ma chère, si chère esclave... je
suis conscient de tout ce que tu as subi pour Ma satisfaction... J'apprécie tout ce
que tu as fait afin de combler Ma Volonté. Et même si ce n'est là que ton simple
devoir, je sais cependant combien certaines choses sont difficiles..."

Laëtitia, toute souplesse et abandon dans les bras de son Seigneur et Maître glissa
ses lèvres dans son cou et Lui susurra...

- "OOh mon Seigneur et Maître, j'ai tant appris... je n'ai plus le coeur fier, ni le
regard hautain... Mais grâce à Vous et à l'apprentissage, je me tiens en paix et en
silence... sereine et apaisée, consciente de mon état, telle est mon âme en moi. Et
mon âme Vous appartient, tout comme ce corps que Vous tenez et qui par tous ses
mouvements Vous rend hommage. C’est pour cela que j’ai subi tout ce que je vous ai
conté, oui pour cela que rien ne m’a été fait contre ma volonté, car à chaque instant
je savais pour Qui j’acceptai de me soumettre, pour Vous mon Seigneur et Maître"...

(à suivre)

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