Aujourd'hui Je Suis À Toi...
Cest une belle journée de printemps. Le soleil perce à travers les persiennes et me
réveille en douceur. Je peine à ouvrir les yeux et savoure la sensation des draps sur
ma peau. Il existe peu de choses aussi agréables que de flâner au lit dans le plus
simple appareil. Jai alors tout le loisir de penser à toi et aux plaisirs que nous
pourrions connaître aujourdhui. Je tends le bras vers le chevet et att mon
téléphone. Je tenvoie ce message afin de te faire partager mes pensées : « envie de
toi »
Je reste encore ainsi quelques minutes puis métire paresseusement avant de me lever.
Je traverse lappartement nue et me dirige vers la salle de bains. Je mets en route la
douche et laisse la condensation recouvrir le miroir. Je me glisse sous leau et me
savonne. Lodeur de vanille embaume bientôt la pièce et laisse ma peau délicatement
parfumée. En sortant, je menroule dans une serviette et vois que tu mas répondu : «
14h sois prête » Cela résonne comme un ordre, auquel je mempresse dobéir, je
nattendais que ça ! Je retourne dans ma chambre et ouvre mon armoire, choisis une
guêpière rouge et noire avec un string assorti. Je sors une paire de bas du tiroir et
commence à mhabiller. Je me regarde dans le miroir et imagine déjà tes mains dessiner
le contour de mes dessous, se promener sur le galbe de mes seins, se glisser avec
malice sous mon string pour apprécier mon excitation. Le simple fait dy penser et je
me sens déjà dans un état dexcitation difficile à décrire, entre le trouble et la
passion, cherchant à la fois à le refouler et lentretenir. Mes doigts sabandonnent à
cette seconde possibilité et me caressent avec habilité. Mes lèvres se pincent, mon
corps fourmille.
Je marrête alors, je te réserverai mon premier orgasme de la journée. Je cherche
quelle tenue enfiler, et opte pour une mini-jupe en cuir et un débardeur transparent.
Je jette un coup dil à lhorloge, il est déjà 11h30. Il me faut encore me coiffer,
me maquiller afin de tattendre avec impatience en regardant les dernières minutes
ségrainer. Après un rapide coup de sèche-cheveux, jattache mes longs cheveux bruns,
laissant quelques mèches séchapper et caresser mes épaules. Je mattèle alors au
maquillage et souligne mon regard de crayon noir charbonneux, et allonge mes cils de
mascara ce qui rend mon regard intense et fait ressortir mon désir. Jétale sur mes
lèvres un rouge à lèvres cramoisi, qui souligne le contour fin de ma bouche. Jenfile
des bottes à talons aiguilles et il ne me reste plus quà tattendre. Il est 13h30. Je
reste dans lentrée, regarde lheure passer, et des images, des sensations défilent
dans ma tête. Tes mains qui enserrent mes poignets, ta main sabattant sur mes fesses,
tes ongles senfonçant dans ma chair. Je tarde de te voir arriver, même si je sais que
rien ne sera simple. Il faudra que je tobéisse sans sourciller, que je me donne sans
contrainte et sans restriction. Je porte comme unique bijou un bracelet en cuir. Cest
le symbole de ma soumission, en le voyant tu sauras que je ne suis plus que
linstrument de ton désir aujourdhui, jusquà ce que tu me le retire. Je moffre
ainsi à toi.
Des pas derrière la porte, des voix. Tu as du croiser un voisin. Les battements de mon
cur semballent, je me mets à quatre pattes et fixe la poignée de la porte. Alors que
je la vois sabaisser mes muscles se crispent, mon antre brûle de désir et je me sens
déjà humide à lidée de ce que tu vas me faire vivre. Tu prends le temps dentrer, de
poser ta veste, retirer tes chaussures, puis tu te tournes vers moi. Tu tefforces de
rester impassible mais je peux voir la fierté briller dans ton regard. Cest toi qui a
fait de moi celle que tu as sous les yeux.
de découvertes que tu as rencontrée il y a quelques années en véritable accro au sexe
comme tu dis. Tu tapproches tout près de moi. Alors que je mapprête à déboutonner
ton pantalon tu mannonces : « non, sans les mains ». Je souris, je devais bien me
doutais que cela se ferait à ta façon dès le début. Jai choisi le jour, ma tenue, la
situation dans laquelle cela commencera, à toi de déterminer la suite. Je tire entre
mes dents la boucle de ta ceinture, la défait et mattaque au bouton. Je tire ensuite
doucement la fermeture éclair tout en te regardant dans les yeux. Je sens ton jean se
déformer, jai hâte de découvrir ton sexe avide de ma langue, de ma bouche, de mes
dents se promenant le long de sa tige tendue. Après avoir tiré sur ton pantalon pour
le faire tomber au sol et avoir retiré ton sous-vêtement de la même façon, jadmire ce
sexe dressé attendant mes faveurs. Je le prend en bouche tout en te regardant.
Désormais je ne te quitterai plus du regard jusquà ce que tu le décides. Ma langue se
fait tantôt lente et douce, tantôt rapide et brûlante. Je laisse ton gland se loger au
fond de ma gorge, cherche à le faire entrer le plus profondément possible en moi. Ma
langue se promène par moments, le long de ton sexe, puis elle descend caresser tes
testicules. Mon nez se promène maintenant à sa suite, senfouit dans ton intimité.
Puis je te dévore, je suis telle une bête affamée à laquelle on a cédé un morceau de
viande, je ne te lâcherai pas sans avoir obtenu une récompense, sentir ton plaisir
sécouler dans ma gorge. Tes doigts se mêlent à mes cheveux, je nai pas
déchappatoire, alors que tu tenfonces au fond de ma gorge je ne peux plus esquisser
un mouvement de recul. Les larmes me montent aux yeux tandis que tu gonfles dans ma
bouche, et te déverses ainsi. Je ne peux mempêcher de fermer les yeux pour contenir
mes larmes et ne pas tousser.
souffle coupé.
Tu me tends la main pour que je me relève, à peine suis-je debout que tu massènes ma
première fessée, je naurai pas dû fermer les yeux je le sais, mais que veux-tu, je
dois encore me perfectionner. Tu me prends par la main et memmènes dans notre
chambre. Tu mordonnes alors de te déshabiller, je peux utiliser mes mains cette fois.
Tandis que je fais passer ton tee-shirt par-dessus ta tête je me languis de déposer
mes lèvres sur chaque millimètre de ton corps. Mes doigts te parcourent avec envie
mais tu me saisis rapidement les poignets, toutes les bonnes choses ont une fin. Tu
mallonges sur le lit, retire mes bottes puis mes bas. Tu les tiens entre tes mains et
me regarde intensément. Tu les promènes sur mon corps, ils frôlent lintérieur de mes
cuisses, ma mini-jupe est relevée. Ils remontent jusquà mon décolleté et arrivent au
niveau de mon cou. Tu te places au-dessus de moi et, les tendant entre tes mains, tu
les appuies sur mon cou, me regardant dans les yeux. Jai le souffle coupé, et tu sais
que jaime ce moment où tu me possèdes totalement. Ma bouche sentrouvre, mon ventre
se tend, et tu relâches la pression. Tu me demandes de retirer mon débardeur et
découvre ma guêpière, sans bretelles, mettant en avant la finesse de ma taille et le
galbe de mes seins. Ton regard me parcourt avec attention. Tu atts alors mes mains
et les attaches au lit avec les bas. Ton pouce se promène sur mes lèvres, étale mon
rouge à lèvres. Il passe ensuite dans mon décolleté jusquentre mes seins, laissant
une traînée rouge derrière lui. Ta langue saventure à sa suite. Ma peau bouillonne,
mon corps voudrait te crier de ne surtout jamais tarrêter tant la sensation est
agréable. Dune main tu tes glissé dans mon string et caresse mon clitoris avec
ferveur, de lautre tu maintiens fermement mon épaule et me griffe.
tandis que ma respiration saccélère. Après quelques minutes de ce traitement tu
téloignes un instant et reviens avec un bandeau. « Maintenant je vais te bander les
yeux, laisse toi guider par tes sensations, laisse toi aller et savoure. »
Comment résister à une telle invitation ? Je me fais docile et te laisse serrer le
bandeau, à ce moment précis je tappartiens et tu pourras faire ce que tu veux de moi
sans que je le sache. Tu reprends tout dabord tes caresses là où tu les avais
laissées. La sensation est plus forte les yeux ainsi bandés, je sens la pulpe de tes
doigts tourner autour de mon clitoris puis senfoncer sur lui tandis que tes ongles
pénètrent la chair de mon épaule avec douceur mais fermeté. Ma tête basculant en
arrière je gémis, les lèvres serrées. Tu me relâches et je tentends te lever, puis
revenir au bout de quelques secondes. Alors que je me demande ce que tu as pu aller
chercher, je sens un liquide épais se déverser sur mes seins. Je sens une odeur sucrée
que je ne saurai définir. Ta bouche se fait alors gourmande, elle se glisse entre mes
seins, ne veut pas perdre une goutte de ce précieux nectar. Puis je sens tes mains se
glisser dans mon dos et dégrafer ma guêpière, je suis bientôt libérée et sens ma
poitrine se déployer sous tes yeux. Tu tempresses dy verser quelques gouttes de ce
mystérieux liquide pour titiller mes tétons, les aspirer, en faire le tour du bout de
ta langue. Je sens contre ma cuisse ton sexe qui est à nouveau de la partie, jaime le
sentir ainsi, dur contre moi, me désirant.
Ta langue continue son chemin tandis que tu verses les dernières gouttes du flacon
dans mon nombril. Je tentends le jeter vide à côté du lit. Tu me dévores la peau, tes
dents senfoncent dans ma chair avec délice. Tu ne restes jamais au même endroit et
descends progressivement jusquà mon bas ventre. Après têtre attardé à mon nombril
que tu as aspiré avec passion, tu plantes désormais tes dents dans mon string. Après
le traitement que tu as réservé à mon clitoris, il faut dire que cette sensation est
douloureuse, mais elle est à la fois très excitante et je sens mes sens à laffût du
moindre mouvement dair qui mindiquerait tes mouvements. Tu me frôles, ton souffle me
fait frissonner. Tu dévores à présent lintérieur de mes cuisses, je replie mes jambes
de chaque côté de mon corps, afin de te les rendre plus accessible. Je ne me
soustrairai pas à ton emprise, même si je dois en avoir mal je la veux et la désire.
Tu agrippes mes genoux et relève encore un peu plus mes jambes, puis dun geste rapide
tu atts ma jupe et mon sous-vêtement et les fais glisser le long de mes jambes.
Je suis à présent entièrement nue. Je tentends ouvrir le tiroir de la table de nuit,
ou tant daccessoires sont rangés. Je ne sais lequel tu atts, son contact froid
sur mon ventre me fait sursauter. Il descend et me pénètre rapidement, sans
ménagement. Il entre avec facilité aux vues de mon état dexcitation. Je gémis à
présent.
« -Tu aimes ça ? »
« -Ouiii »
Tu retires soudainement lobjet et labat sur le côté de ma fesse dun geste brusque.
Je serre les dents. Quai-je donc dit qui a pu te déplaire ?
« -Oui qui ? »
« -Oui Maître »
Il est vrai que tu mavais prévenu de toujours tappeler Maître lorsque je porte ce
bracelet, mais ce nest encore quune découverte pour moi et le désir me déconcentre
parfois des règles à suivre. Tu me pénètres à nouveau, tes va-et-vient se font de plus
en plus rapides. Soudain tu me demandes : « Viens me remplacer sil-te-plait, jai
besoin de récupérer ma main ». Tu détaches une de mes mains qui sempresse de
descendre attr le vibro avec fébrilité. Que vas-tu faire de tes deux mains ? Il ne
me faut guère longtemps pour obtenir une réponse, et très bientôt je sens le bout de
ton sexe caresser la pointe de mes seins tendue vers toi, puis se promener sur mes
lèvres. Concentrée sur cette sensation, jen oublie ce que jétais en train de faire
et tu me rappelles vite à lordre. Je reprends le mouvement que tu avais initié. Ton
gland étale maintenant la fine couche de sperme qui perle à son extrémité sur mes
lèvres, je les pourlèche avec plaisir. A peine les ai-je entrouvertes que tu ty
engouffres. Commencent alors une entrée progressive jusquau fond de ma gorge. La
sensation est encore différente de tout à lheure, tu pénètres ma bouche au rythme que
je donne à mon vibro, et je me sens pleine de ton désir. Puis tu choisis de varier les
plaisirs. « -Ramène ton jouet par ici, il va me remplacer ». Je le fais alors glisser
dans ma bouche, et sens ce goût fort et sucré de mon antre se répandre dans ma bouche.
Tu cherches à nouveau quelque chose dans le tiroir, je sens bientôt sur mon anus la
pression dun autre de nos jouets, tu me masses avec soin et avance centimètre par
centimètre. Une fois que tu lestimes suffisamment entré, tu enfonces dun coup rapide
et je me sens comme transpercée. Tu ne me laisses pas le temps de mhabi à cette
sensation que tu me pénètres à ton tour. Je suis à présent totalement pleine de toutes
les façons possibles, et je prends conscience daimer cela, me sentir pleine, envahie
de sexe, de luxure, et ne ressent aucune culpabilité à aimer cela. Jengloutis mon
vibro, et me surprends à le sentir senfoncer entièrement dans ma gorge, mesurant
pourtant une vingtaine de centimètres. Mes gémissements saccélèrent, ton souffle
rauque se mêle à mes cris maintenant stridents tandis que je mords lobjet qui
memplit.
Tu synchronises les mouvements de lobjet qui me sodomise au rythme de ta propre
pénétration, les alternant, je nai quà me caler sur toi et je me sens alors partir
vers une jouissance inconnue. Tout se trouble dans ma tête, des larmes apparaissent à
mes yeux alors que je te sens te déverser en moi et ton corps saffaisse alors sur le
mien. Tu restes ainsi un instant puis te retires et récupères les objets qui tont
accompagné pour me mettre dans cet état dans lequel je suis : je me sens incapable
desquisser le moindre mouvement, tremblante, au bord des larmes, et tellement vide
dun coup.
Tu défais mes liens, et je mallonge sur le côté, sentant la torpeur menvahir,
épuisée par ces émotions.
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