La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 164)
Histoire écrite par Scarlett - Scarlett au Château :
Scarlett, cest ainsi quon me surnomme. Scarlett, sans doute parce que tout comme
Scarlett Ohara, je ne recule devant rien, et que je ne laisse personne me dicter ma
conduite. Scarlett, pour mon caractère borné, indocile, inébranlable, rebelle et
rigide. Scarlett, pour mes cheveux bruns, mes yeux verts, ma grande taille, mon regard
condescendant, rendu froid par la clarté de ma peau et la délicatesse de mes traits.
Je vis à Lyon. Jai vingt ans. Je suis étudiante en droit. Je ne suis pas
Française. Jhabite en face dun marchand de journaux, le seul de la ville qui reçoit
quotidiennement, la presse de mon pays. Au fil des jours, jai pris lhabitude de
débattre et converser avec lui de lactualité internationale et donc de mattarder un
peu dans cette boutique. Jy croisais souvent un Monsieur à lair fort sérieux,
élégant, imposant. Jétais persuadée quil devait appartenir à la noblesse Française.
Chez nous, les nobles sont très faciles à reconnaître. Javais raison, cétait un
Marquis. Je me suis rendue compte que ce Monsieur mintimidait énormément, par son
physique et son statut ou peut-être par sa fermeté et sa perspicacité. Il avait un je
ne sais quoi qui me laissait muette, qui me faisait baisser les yeux, qui mempêchait
de riposter quand il disait quelque chose.
Un dimanche matin, je lai croisé « par hasard » dans un café pas loin de chez moi.
Je lavais entendu dire par mon marchand de journaux quil sy rendait souvent le
dimanche.
- Bonjour Mademoiselle
?
- Scarlett !
- Puis-je me joindre à vous ?
- Heu ... oui, bien sûr !
Je me forçais à avoir lair décontracté, bien que je sache que mes yeux me
trahiraient. Nous avons parlé de tout et de rien, avons fait plus ample connaissance
jusqu à ce quil me dise assez directement en me fixant droit dans les yeux :
- « Vous feriez une excellente soumise.
sens, je le vois. Vos yeux qui sont baissés quand je madresse à vous alors que
dhabitude vous navez pas peur de regarder qui que ce soit dans les yeux, de défendre
votre point de vue
».
Un rire nerveux, causé par une humiliation ressentie, un sentiment bizarre, ma
échappé. Il ne répliquait pas puis me dit que je devrais tenter lexpérience en
passant la journée dans son château. Tout devenait flou. Je ne me souviens pas davoir
dit oui, ni non. Tout ce dont je me souviens cest mon arrivée au château d'Evans et
ma métamorphose. La demeure est immense. Un homme, le majordome, vient nous
accueillir.
- Walter, tu accompagneras Scarlett en cuisine pour que Marie lui explique le
règlement
- Bien Monsieur le Marquis
Guidée par Walter, je me dirige vers la cuisine. Je croise dans les couloirs deux
femmes nues, lune est menottée, les jambes en grand écart, le sexe collé au sol froid
en marbre, lautre dans à peu près la même position mais avec des pinces sur les seins
et le clitoris. Walter mexplique quelles étaient punies, quelles devaient rester
comme ça toute la journée jusquà ce que Notre Maître lève la punition lui-même ou en
donne lordre, et que la punition est fondamentale dans léducation dun soumis. Nous
parvenons enfin à la cuisine où il mabandonne avec Marie. Elle devait avoir une
dizaine dannées de plus que moi et avait un regard sadique. A son tour elle me
demanda de la suivre autre part dans le château, à « la chambre des nouveaux » ;
cétait là où on initiait tous les soumis aux règles imposées par le Maître Pour
résumer, je devais obéir aveuglement aux ordres reçus de Monsieur le Marquis d'Evans,
être au service de Mon Maître, satisfaire les envies de Mon Maître, faire plaisir à
Mon Maître Je devais également, être toujours parfaite et présentable à nimporte
quel moment car, Mon Maître peut me convoquer nimporte quand, pour se servir de moi,
ou pour me prêter à qui il veut.
Dépassée par la vitesse des évènements je ne faisais qu hocher la tête en essayant
dassimiler tout ce que Marie, mexpliquait. Elle me regarde vicieusement et me dit de
me déshabiller intégralement pour voir si je suis bien épilée. Elle mexamine
minutieusement le corps, me donne une tape sur la fesse gauche qui marrache un cri de
surprise.
- Personne ne tas permis douvrir la bouche », me dit-elle.
Elle me laisse là et revient un instant plus tard, avec un panier contenant une pince
à épiler, du coton, du dissolvant, un ruban
Elle me tire fermement le bras puis me
pousse sur le lit violemment pour marracher, sans la moindre douceur, les quelques
poils qui mavaient échappés. Elle me fait lever mattache les cheveux avec le ruban,
comme les soumises punies que javais croisé et me dit que Mon Maître détestait le
vernis à ongles sombre, que si je voulais en mettre je devrais opter pour une nuance
discrète de rose ou de beige. Je ne comprenais pas ce qui se passait mais je me
rendais compte que cela mexcitait énormément, par la chaleur ressentie en bas du
ventre. Elle me toise et juge que je suis enfin présentable. Maintenant, je peux
rejoindre Mon Maître, le Marquis d'Evans.
Je ne pouvais plus réfléchir. Je savais juste quil marrivait quelque chose
dextraordinaire, tel un éblouissement, une renaissance. Je marchais ayant
limpression que mon insupportable caractère sestompait, sévaporait et je songeais
déjà à comment allais-je faire plaisir à Mon Maître, dans mon subconscient je
voulais déjà être la soumise parfaite, la préférée de Mon Maître...
(à suivre ...)
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