Once Upon A Night - 1
Le dernier de mes SMS du soir te sera adressé, mon amour. Je me glisse, uniquement vêtue d'une petite culotte encore parfaitement blanche, sous les draps : il faut dire qu'en cette fin de mois d'août, il fait encore particulièrement chaud. Voilà le message que tu recevras dans quelques instants : « Passe une bonne nuit mon cur, merci encore pour cet après-midi absolument parfait. Je t'aime. » Cet après-midi ? J'y repense avec un large sourire aux lèvres. Mais... C'est une autre histoire. Il ne me faut finalement que très peu de temps pour succomber et me laisser glisser dans les Bras de Morphée.
Puisqu'il faudra sans doute me décrire, du haut de mes dix-huit ans, je ne me considère pas comme un pur canon de beauté. Un mètre soixante à peine pour cinquante kilos, de longs cheveux bruns naturellement lisses. S'il y a une partie de mon corps que je devrais citer, il s'agirait certainement de mes yeux : j'aime leur couleur verte et leur éclat plus clair, quasiment jaune. Tu dis qu'ils te traversent, te transpercent, t'hypnotisent et t'envoûtent. Je sais que tu aimes également mon 95 C et mes fesses rebondies, qui t'attendent souvent avec impatience.
Quand j'ouvre à nouveau les yeux, je me retrouve totalement dénudée, livrée dans mon plus simple appareil. Je suis sur une plage déserte : mis à part le sable fin qui me brûle les pieds, l'eau translucide et le soleil qui brille tout en haut du ciel turquoise, il n'y a rien. Absolument rien. Où suis-je ? Cette question ne me traverse même pas l'esprit ; il faut dire que le Monde des Rêves n'est qu'un immense mystère que personne n'élucidera certainement jamais. La mer m'attire tel un aimant gigantesque. Je m'y glisse avec délicatesse. Je frissonne. L'eau, même si elle doit quasiment atteindre les trente degrés, paraît fraîche face à la température caniculaire environnante. Je m'immerge totalement, bascule la tête en arrière, mes cheveux viennent chatouiller le bas de mes reins.
Je m'arrête quelques instants, le niveau de la mer m'arrive en haut de la poitrine. Je ne tiens plus. Je ferme les yeux, glisse une main le long de mon ventre, atteint mes premiers poils pubiens, descend encore un peu, juste un peu, atteint des endroits interdits. D'une main, j'écarte mes lèvres. L'autre glisse entre, effectue un délicieux mouvement de va et vient...
Mais, malheureusement, le plaisir est de courte durée. Je sens une main de fer attr mes deux poignets, les glisser en arrière, telle une paire de menottes. Je reconnais immédiatement ton odeur, celle qui me rend littéralement dingue. Je souffle :
« Tu en as mis du temps. »
« Navré princesse, laisse-moi me faire pardonner comme il se doit. »
Tes lèvres agrippent mon cou, tu me noies sous tes baisers. J'aurais certainement quelques marques, quand tu t'arrêtes et commence à me faire quelques suçons. Tant mieux. J'aime t'avoir dans la peau. Mes mains se rejoignent derrière ta tête, je caresse tes cheveux bruns bouclés. Sur mes fesses je sens déjà ton pénis gonfler, qui laissera bientôt apparaître dix-huit centimètres de puissance bestiale. Tes mains sont plus baladeuses qu'à l'ordinaire, elles rejoignent mes seins gonflés et mes petits tétons déjà durcis par l'eau fraîche. Tu agrippes ma poitrine, la malaxe, titille les petits bouts de chair plusieurs minutes jusqu'à ce qu'ils prennent un éclat un peu plus rouge, je souffle longuement. Je tourne la tête, ta langue vient se mêler à la mienne avec passion alors que tes doigts continuent leur longue exploration. J'écarte les jambes dans un automatisme. Tu m'arraches un premier gémissement quand tu glisses deux doigts dans mon antre sans t'attarder ailleurs au préalable.
« Prends-moi. »
« Tes désirs sont des ordres. »
Tu me susurres les mots suivants à l'oreille, je me retourne. Tu atts mes jambes, me hisse dans tes bras, je m'agrippe autour de ta taille et de ton cou. Dans l'eau, je ne suis plus qu'une poupée, un pantin ; j'aime cette idée de t'appartenir corps et âme.
Tu me sors de l'eau, tu me laisses reposer sur le sable, juste au bord de l'eau, alors que mes pieds sont encore à l'intérieur. J'écarte les cuisses. C'est à peine si j'ai le temps de voir ton sexe durci au plus haut point que tu l'enfonces au plus profond de moi, sans aucune autre forme de jugement. Tu viens m'embrasser dans le cou, à nouveau. Tu sors de moi, je sens parfaitement la forme de ton pénis en moi, je deviens folle. Je ferme les yeux. Tes pénétrations sont de plus en plus brutales, le bruit de tes couilles contre mes fesses accompagne celui de mes hurlements aigus. Je sens bientôt mon sexe dégouliner de mouille. Je glisse une main, m'acharne sur mon clitoris. Alors que tu commences à ralentir, je sens un premier orgasme monter en moi.
« Par pitié, ne... T'arrête pas ! »
Tu repars de plus belle. De tout mon être, je me retrouve agitée d'un long électrochoc, brutal, violent, mais tellement, tellement bon ! Ton sourire satisfait m'envoie plus loin encore. Tu peux être fier de toi, beau prince. Tu te retires, m'ordonne de retourner. Me voilà à quatre pattes, tête baissée, les cheveux trempés et recouverts de sable.
« Reste... Reste, je veux... Te sentir ! »
Je te supplie encore quelques instants, je suis trempée.
Je me réveille brutalement, trempée de sueur et de mouille. J'arrache ma petite culotte, mais... Je doute que la fin de ma nuit intéresse qui que ce soit, pas vrai ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!