Les Deux Pestes
Cela faisait déjà plusieurs mois que je supportais tant bien que mal ces deux filles. Je navais pas le choix car nous travaillions tous les trois sur le même projet dans un laboratoire de recherche universitaire. Cétait donc cohabitation e, dix heures par jour, cinq jours par semaine. Et je nétais pas au bout de mes peines : encore au moins un an à tirer avant de pouvoir passer à autre chose !
Au début, jai fait beaucoup defforts pour Élodie, la plus sympa des deux.
La première fois que je lai vue, jen suis tombé raide amoureux. Il faut dire quelle était vraiment craquante avec son grand sourire, ses taches de rousseur et ses yeux malicieux. Sans parler de sa poitrine de compétition et de son derrière. Un tout petit peu enrobée, juste ce quil faut, comme je les aime.
Malheureusement pour moi, Élodie est aussi délurée et bavarde que je suis timide et jai tout de suite compris que je navais aucune chance. Que voulez vous, dans la vie, il faut savoir admettre ses limites et faire avec ! Je me suis donc contenté de fantasmer, en traquant la marque de son string sous son jean ou en louchant dans son décolleté et dans lemmanchure de ses t-shirts.
Mais attention, si je suis coincé avec les filles, je ne suis pas plus stupide que la moyenne et jai rapidement compris son petit jeu : elle a vite senti que je voudrais bien mais que je nosais pas, donc elle a abusé de la situation. Les nanas, cest toujours comme ça. Même si on sait quelles nous prennent pour des pigeons, quand elles nous plaisent, on ne peut rien leur refuser, surtout avec un sourire ou un petit mot gentil. Alors, les premiers temps, je me suis tapé pas mal de boulot à sa place. Inconsciemment, je devais espérer que ça linciterait à faire le premier pas. Cest fou ce que je peux être naïf, parfois !
Lautre oiseau rare, cest Mademoiselle Anne-Sophie. Un poème, celle-là. Magnifique petite blonde au look hyper sophistiqué, cheveux très courts savamment coiffés en pétard avec des mèches colorées, piercings à gogo, du genre à changer de tenue trois fois par jour.
Alors au fil des semaines, la situation sest tendue. Jen ai eu assez dêtre le bouffon de service, et jai trouvé mon costume damoureux transi de plus en plus pénible à porter. Il ma même semblé quelles devenaient toutes les deux de plus en plus chiantes. Certains jours, on aurait dit quelles le faisaient exprès.
Javais jusquà présent toujours réussi à éviter le conflit ouvert, mais vendredi dernier, ça a été plus fort que moi et jai explosé.
Élodie nen faisant quà sa tête, comme d habitude, avait planté une de mes manips en cours depuis une semaine. Et lorsque jai râlé, lautre pimprenelle sest mise à jeter de lhuile sur le feu, maccusant dêtre le boulet du labo, champion toutes catégories de lenteur et dincompétence. À croire quelle nattendait que ça !
Déclaration de guerre en bonne et due forme :
Mon travail nest sûrement pas parfait, mais pour un gars qui doit supporter toute la journée un gros thon et une mal baisée, ce nest déjà pas si mal !
Quelques secondes de silence.
Premier tir de riposte, avec armes conventionnelles : je prends en pleine figure un classeur, des pots à crayons et une bouteille deau minérale.
Immédiatement après, Anne-Sophie dirige vers moi un missile à tête nucléaire :
Écoute-moi bien, connard. Jai la preuve que les résultats de ta soi-disant « super publication », dont tu nous rebats les oreilles à longueur de journée, sont complètement bidouillés. Je me doutais bien quun abruti comme toi ne pouvait pas pondre un truc pareil. Jai épluché les fichiers de sauvegarde des ordinateurs. Ils gardent la trace de toutes les modifications apportées aux résultats avec en prime le jour, lheure et lidentifiant de celui qui les a faites. Pas besoin de te dire ce que jai trouvé, tu le sais aussi bien que moi. Ça sera lundi matin sur le bureau du patron. Il te reste le suicide ou lANPE. Salut !
Jeus à peine le temps de répondre par un soupir dédaigneux, genre « même pas mal », que la porte du labo claqua dans un bruit de tonnerre, faisant tout trembler, me laissant seul, en proie à une angoisse terrible. Parce que ce quelle avait dit était vrai !
Bien sûr cette garce avait beaucoup exagéré. Je navais modifié que quelques résultats, à la marge, jallais dire comme beaucoup dautres étudiants, histoire de présenter un travail nickel. Mais pas de bol, je métais fait pincer. Il avait encore fallu quelle se mêle de ce qui ne la regardait pas, celle là. Cest incroyable !
Jimaginais tout à fait ces deux pestes allant pleurnicher dans le bureau du patron, lui expliquant que je les empêchais de travailler et que je les insultais.
Et en plus, Monsieur, il falsifie ses résultats. Sur des publications qui engagent la réputation du laboratoire, avec votre nom en caution !
Non seulement jallais être viré sur le champ avec les félicitations dusage, mais il est certain que le boss mettrait un point dhonneur à mempêcher daller plus loin dans mes études. Et compte tenu de son aura dans le milieu, il ny avait pas à parier un centime sur mon avenir !
Difficile dêtre plus mal.
Je nai pas fermé lil de la nuit, cherchant désespérément une parade qui nexistait pas.
Sauf à négocier avec ces deux horreurs, la fin de ma carrière était inexorablement programmée pour lundi matin.
Javais le numéro de portable dÉlodie mais elle était sur répondeur. Samedi, jai dû laisser dix mille messages limplorant sur tous les tons de bien vouloir me rappeler. Je me suis excusé, jai proposé de les rencontrer, de les inviter au restaurant pour discuter, de leur offrir la lune si elles le voulaient
Rien à faire, aucune nouvelle.
Encore une nuit blanche avec une énorme boule à la place de lestomac.
Nouvelles tentatives dimanche matin, toujours la messagerie vocale.
Miracle, à midi, Élodie décroche.
Cest quoi ce cinéma, tu as saturé ma messagerie avec tes appels, tu crois que je nai que ça à faire, découter tes jérémiades ?
YESSSSSS
je lavais et je ne la lâcherais pas. Plus question dêtre timide, il en allait de ma survie. Je finis par obtenir à larrache un rendez-vous chez Anne-Sophie, à dix neuf heures.
Et ne timagine surtout pas quon va te pardonner !
Je nimagine rien, jai juste besoin de vous parler.
Et bien tu ne vas pas être déçu.
Pas très engageant tout ça, mais je men moquais. Au moins le contact était rétabli.
* * *
Drinnnngggg
Des secondes qui nen finissaient pas, un bruit de bottes qui se rapprochait en claquant sur le parquet et Élodie qui ouvrait enfin, lair plus renfrogné que jamais.
Je dis bonjour, sur le ton le plus humble possible. Pas de réponse. Elle claqua la porte derrière moi, sans un mot, et repartit dans la pièce voisine causer avec Anne-Sophie.
Laccueil était à la hauteur de ce que je craignais mais il fallait positiver. Après tout, ça partait tellement mal que la situation ne pouvait que saméliorer ! Allez, courage.
Pour ne pas brusquer les choses, je préférais attendre en regardant les photos sur les murs, en faisant semblant de mintéresser aux livres dans la bibliothèque, aux CD, en passant le temps
Mais rien ne bougeait, elles papotaient toujours, une histoire de voyage au Maroc, me semblait-il.
Cela faisait maintenant plus dun quart dheure que je tournais en rond dans le séjour, et toujours pas de signe de vie de lautre côté. Cest sûr, je ne leur demandais pas de me sauter au cou mais je nétais pas non plus venu pour faire , et il allait bien falloir passer aux choses sérieuses. De toute façon, je nétais pas dupe, elles le faisaient exprès, cétait bien leur genre. Sûr quelles devaient samuser à voir combien de temps jallais tenir comme ça, à attendre leur bon vouloir.
Avec une audace qui me surprit moi même, je finis par passer la tête dans lencoignure de la porte. Cétait la chambre et les deux filles étaient allongées sur le lit, avec une pile de catalogues de voyage.
Jessayais lhumour pour détendre latmosphère, on ne sait jamais, si ça marchait :
Dites, je ne voudrais pas déranger, mais si vous vous occupiez un peu de moi !
Anne-Sophie laissa bruyamment tomber son livre, lair excédé.
Il va encore nous casser les pieds longtemps, celui-là ? Mais pourquoi las-tu fais venir ?
Élodie ne répondit pas. Elle posa doucement ses revues et prit tout son temps pour sasseoir confortablement sur les coussins, adossée au mur. Elle me regardait fixement, droit dans les yeux, un petit sourire en coin. À mon avis, elle attendait cet instant depuis pas mal de temps, jai une bonne intuition pour ce genre de choses.
Laisse, Anne-So, laisse. Je vais men occuper.
Ça y était, le match allait enfin pouvoir commencer !
Je profitais de ce moment de franche convivialité pour essayer de placer mon baratin. Peine perdue. Je neus pas le temps de finir la première phrase quelle me coupa la parole.
Alors comme ça, je suis un gros thon. Cest une question de physique ? Je sens le poisson ? Tu dois vachement ty connaître en filles, pour avoir un jugement aussi fin ! Mais tu as peut être raison. On va voir. Ok ? Donc, il pèse combien le gros thon à ton avis ?
Écoute, Élodie, cest une expression idiote, je
STOP ! Deux options : tu réponds aujourdhui à mes questions, ou lundi à celles du patron. La règle du jeu nest pas négociable. Et remarque bien quon ne ta pas à venir. Alors, combien ?
Nouvelle tentative dexplication. Élodie répondit dun air agacé, en me montrant du doigt la porte de sortie.
Tu peux y aller, on a plus rien à se dire.
Ok, Ok, jai compris, ne ténerve pas.
COMBIEN ? DÉPÊCHE ! cria-t-elle, me faisant sursauter.
Jessayais de faire galant.
Disons 60 kg ?
Perdu, tes un gros nul. Tu retires ta chemise.
Pardon ?
Tu as bien entendu. Grouille, parce que je nai pas que ça à faire. À moins que tu préfères rentrer chez toi pour une nouvelle nuit blanche ?
Mais il nen est pas question, enfin. Tu me prends pour qui ?
Dépêche, ou tu vas le regretter.
Je te rappelle que nous sommes presque des universitaires maintenant. Nous ne sommes plus à la maternelle ! Il serait temps davoir un comportement responsable.
Parce que tu penses quinsulter ses collègues en les traitant de gros thon et de mal baisée, cest responsable comme comportement ?
Le ton commençait à monter. Je naimais pas ça.
Écoute, Élodie, on a tous les deux passé lâge de ces jeux dadolescents
On pourrait
Elle minterrompit en hurlant, rouge de colère :
ALORS CASSE-TOI, ON TA ASSEZ VU ! TU AURAS CE QUE TU MÉRITES LUNDI. DÉGAGE !
Je pris peur. Élodie ne se maîtrisait plus et je risquais de tout perdre dune seconde à lautre, si ce nétait pas déjà fait. Je me dépêchai dobéir, défaisant en tremblant mes boutons, avant douvrir ma chemise et de la poser sur le lit.
Elle se calma un peu, mais la situation restait tendue.
Deuxième question : tour de poitrine du gros thon ?
Allez, arrête. Je suis sincèrement désolé, je ne pense pas un mot de ce que je vous ai dit
Elle me fusilla du regard. Je sentis quelle allait de nouveau se mettre à crier. La balle était dans mon camp mais je savais bien que je navais pas le choix et que si je partais maintenant, je le regretterais toute ma vie.
Euh ! 95C
Elle sourit.
Affligeant, tu as perdu tes chaussures ! Les deux.
Grosse angoisse. Je compris tout à coup comment cette histoire allait se terminer. Non, ce nétait pas possible. Moi, le garçon le plus pudique de la terre, je nallais quand même pas devoir faire un strip-tease devant ces deux nénettes !
On continue : je mesure combien ?
Jessayai 1,72 m.
Pas loin, mais raté. Tes chaussettes, sil te plaît.
Mon cur navait jamais battu aussi fort. Pas dissue de secours en vue. Dans quelques instants, jallais me retrouver à poil sous lil narquois dÉlodie. Quant à Anne-Sophie, fidèle à elle même, elle avait le nez dans ses catalogues, ne daignant même pas lever la tête.
Bon, on passe aux questions difficiles maintenant. Tour de hanches ?
80 ?
Ben voyons, et puis quoi encore ? Ton pantalon, vite.
Je tremblais tellement que jeus du mal à défaire ma ceinture. Je fis glisser mon pantalon jusquà mi-cuisse, écartant les jambes pour le bloquer, en le retenant avec les mains
Pas comme ça. Donne-le moi.
Je pris une grande bouffée dair et je le retirai rapidement, en essayant de ne penser à rien.
Jétais maintenant en caleçon, rouge comme une tomate, ne sachant pas où mettre mes bras pendants. Élodie faisait durer le plaisir et prenait tout son temps.
Non, ça ne pouvait pas arriver, il fallait absolument que je trouve quelque chose pour arrêter ce jeu. Après tout, ce serait comme si elles mavaient vu en maillot de bain, pas de quoi dramatiser.
Elle interrompit brutalement le cours de ma pensée :
Dernière question pour monsieur super macho. Écoute bien : quel est mon tour de fesses ?
Ses yeux pétillaient de plaisir.
Écoute, Élodie
Mon regard se fit suppliant. Tout ce que tu voudras mais ça, je ne peux pas
Comprends-moi
Alors, combien ?
Je répondis timidement 90, sans y croire.
Mauvaise pioche. Donne-moi ton slip.
Et elle tendit la main dans ma direction.
Je navais pas dautre alternative que dobéir à cette petite garce
et je baissais lentement mon caleçon dune main, essayant de protéger avec lautre ce qui me restait dintimité.
De toute ma vie, je navais jamais ressenti un tel sentiment de honte. Jétais vaincu, tout nu, les yeux baissés et les mains crispées sur le pubis devant ces deux filles qui me mataient avec un sourire complice et un air triomphant.
Élodie se leva lentement et vint vers moi, arrogante, la poitrine en avant, faisant bruyamment claquer ses bottes sur le parquet.
Elle me tourna longuement autour, me détaillant de la tête aux pieds. Par moment, elle sapprochait tellement que je sentais sa peau contre la mienne, puis elle se reculait pour mieux mobserver, comme un chat qui aurait enfin réussi à attr une souris et sapprêterait à jouer avec elle.
Jespérais que la partie allait bientôt prendre fin. Erreur, elle avait à peine commencé.
Élodie se campa devant.
Regarde-moi dans les yeux.
Une fois de plus, je dus lui obéir.
Maintenant, mets les mains dans le dos.
Jeus limpression que la terre sentrouvrait sous mes pieds. Je voulus protester mais je narrivai quà bégayer quelques syllabes. Jétais tétanisé. Pour la première fois depuis très longtemps, je crus que jallais pleurer.
Elle recommença son petit numéro.
Je compte jusquà cinq. Cest la dernière occasion quil te reste pour te faire pardonner. Après, cest le bureau du patron lundi
Un
Jessayai de me motiver. Ce poste de chercheur, jy tenais tellement. Je travaillais pour cela depuis des années. Je nallais pas tout gâcher aujourdhui. Dans dix ans, jaurais tout oublié de cette histoire.
Deux
Cest idiot, si jétais très malade et quelles soient infirmières ou médecins, je ne ferais pas tant de difficultés pour me déshabiller.
Trois
Je nai quà me dire que cest un bizutage, comme en subissent chaque année des tas détudiants. Et encore, jai de la chance, elles ne sont que deux. Dhabitude cest toute lannée du dessus qui te voit à poil sur lestrade.
Quatre
Non, ce nest pas possible ce qui marrive, je ne peux pas, je ny arriverai pas
Et cinq !
Élodie ouvrit encore une fois la bouche mais je ne saurais jamais si cétait pour me laisser encore une chance ou pour porter lestocade, parce quà cet instant, sans même me rendre compte de ce qui se passait, je me jetai à leau et mis les mains dans le dos.
Elle prit un peu de recul, et passa de longues secondes à mexaminer en détail, un grand sourire aux lèvres, savourant sa victoire.
Et bien, ça ne valait pas le coup de faire tout ce cinéma, il ny a vraiment pas grand-chose à cacher. Tu sais, Anne-So, monsieur super macho a de toutes petites couilles !
Lautre peste jeta vaguement un il, avant de reprendre sa lecture :
Et cest quoi, ce machin ridicule ? Mon neveu de dix ans a une bite plus grosse !
Attends, cest normal, un gros thon et une mal baisée, comment veux-tu que ça lexcite ?
Là, elle avait tort. Si me trouver nu en public, surtout devant des filles que je connaissais, était le pire cauchemar imaginable, je naurais jamais pensé que cette situation puisse être aussi troublante. Pourtant, ce que je commençais à ressentir entre les jambes ne me laissait aucun doute sur la suite des événements et je sentais bien que je nallais plus pouvoir maîtriser longtemps la situation. Jétais déjà assez humilié comme ça, si en plus je me mettais à bander !
Élodie sassit au bord du lit et me tendit une jambe.
Retire mes bottes.
Je maccroupis, profitant de cette opportunité pour tenter de masquer ma nudité.
Elle était habillée tout en noir, avec de grandes bottes à lacets qui laissaient voir de magnifiques bas sous une petite robe tenue par un gros ceinturon argenté. Superbe, mais pas vraiment le moment pour faire attention à ce genre de détail.
Je pris un maximum de temps pour délier et ôter ses bottes, redoutant linstant où je devrais me relever. Peine perdue. Une fois ses jambes libérées, elle posa ses pieds sur mes épaules, puis les descendit lentement sur mes pectoraux pour venir frotter le tissu de ses bas sur mes mamelons. Leffet fut immédiat et je vis ses yeux prendre un air gourmand, alors que ma queue se mettait à pencher lourdement sur le côté.
Tu vois, dit-elle, il peut y arriver, quand on laide un peu.
Anne-Sophie était absorbée par ses catalogues. Elle me regarda à peine :
Pour le même prix, on a une semaine à Agadir !
Élodie continua, un sourire sadique aux lèvres, et fit glisser un pied sur mon ventre, avant de linsinuer entre mes cuisses quelle écarta sans ménagement.
Maintenant, debout.
Et elle joignit le geste à la parole, repoussant avec ses orteils mes testicules vers le haut.
Je dus me relever, tout honteux, à moitié recroquevillé sur moi-même, essayant de cacher ce début dérection avec les mains.
Ça rime à quoi, cette tenue ? Comporte-toi un peu en mec ! Les mains dans le dos ! Tiens-toi bien droit ! Et écarte les jambes, quon en profite !
Pour un garçon aussi pudique que moi, devoir sexhiber de la sorte était insupportable et javais une envie irrésistible de la claquer très fort. Il fallait vraiment que je naie pas le choix, pour supporter une pareille humiliation.
Si mon sexe avait durci, il pendait encore vers le bas et jespérais pouvoir en rester là.
Mais Élodie ne lentendait pas ainsi :
Cest mou tout ça, je suis sûre que tu peux bander bien plus fort. Tiens, allez, pour taider, je vais me déshabiller un peu.
Et alors que jétais debout devant elle, tout nu, elle retira doucement ses collants, me dévoilant des jambes de rêve.
Je nen croyais pas mes yeux et sentis, sans rien pouvoir faire, que ma queue se redressait inexorablement, passant par lhorizontale pour venir pointer vers le ciel, raide comme un pieu, gonflée comme jamais. Les deux filles éclatèrent de rire en me regardant durcir devant elles.
Je fermai les yeux, attendant la fin de mon calvaire.
Malheureusement, tout cela nétait rien à comparer de ce qui mattendait.
Élodie mordonna ensuite de me rapprocher puis elle se pencha en arrière sur le lit, prenant appui sur ses coudes. Elle menserra très adroitement le sexe avec ses deux pieds et, lentement, me décalotta, repoussant au maximum mon prépuce, découvrant un gland rouge et humide quelle se mit à masser délicatement. Le contact de ses pieds nus sur ma chair était terriblement excitant et malgré tous mes efforts, je ne tardai pas à perdre le contrôle de la situation, ne parvenant plus à rester immobile.
Pisse-vinaigre se rappela à nous :
Je te préviens, sil se laisse aller sur ma moquette neuve, ça va mal aller. Il me nettoie tout avec la langue.
Mais Élodie continuait de plus belle, alors que chaque pression de ses pieds marrachait maintenant un petit gémissement qui lamusait beaucoup.
Anne-Sophie jetait de temps en temps un coup dil, entre deux pages, beaucoup plus intéressée par son voyage que par mes fesses.
Au bout de quelques minutes, je fus au bord de lexplosion, me tortillant dans tout les sens pour essayer de tenir.
Je ten supplie, Élodie, arrête. Je nen peux plus !
Déjà ? Il ten faut vraiment peu. Finalement, ce nest pas une question de physique, mon côté gros thon, puisque je lexcite.
Je te lai déjà dit, cest sûrement un problème dodeur, il doit être sensible de la narine ce type là. Il y a une autre possibilité, cest faire trois jours à Agadir et quatre à Marrakech.
On va voir. À genoux, vite !
Jobéis, trop heureux de ne plus avoir à me donner en spectacle.
Elle posa ses plantes de pieds sur mon visage.
Ça sent mauvais ?
Non.
Non, mon chien ?
Non, Élodie.
Non, Mademoiselle Élodie, sil te plaît. À partir de maintenant, tu ne tadresseras plus à moi que de cette manière et tu me vouvoieras, ou tu seras sévèrement puni. Cest compris ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Alors lèche-moi les pieds, et sans me chatouiller, je suis très sensible.
Cette fille était vraiment une grande malade, mais pendant ce temps là, au moins je ne risquais pas de jouir devant elle. Il naurait plus manqué que cela !
Et elle remit le nez dans les catalogues avec lautre peste, comparant le prix des demi-pensions à Agadir et des hôtels à Marrakech. Mais quest-ce que jen avais à foutre de tout ça ! Quelle aille au bout de ses fantasmes de nymphomane refoulée et quon en finisse rapidement.
Lèche bien entre les orteils, cest ce que je préfère, et nabîme pas mon vernis avec tes dents, ou gare.
Oui, Mademoiselle Élodie.
Lexercice dura un bon quart dheure, le temps de lui bichonner les deux pieds. Il faut dire que cétait plutôt agréable. Elle avait une peau très douce, sentant un peu le cuir de ses bottes et jeus même parfois le plaisir de la sentir sursauter sur des petits coups de langues bien appuyés. Pour un garçon, cest toujours plus sympa que de recevoir des ordres. Je ne dis pas que jétais content dêtre là, loin sen faut, mais il y avait de petits avantages à la situation.
Tu sais, Anne-So, ce nest pas un problème dodeur de pieds, il a lair de bien aimer. Tu crois que ça vient des dessous de bras ?
Peut-être. En tout cas, maintenant il bande mou.
Ouais, cest lamentable. Ça suffit. Avoue, tu as aimé ?
Oui.
Je me ravisai tout de suite :
Oui, Mademoiselle Élodie.
Trop tard. Elle nattendait que ça !
Je vais tapprendre à mobéir, tu vas voir. Mets-toi debout.
Je mexécutai, redoutant le pire. Elle se leva aussi.
Tu mas manqué de respect, tu mérites une punition. Pour ta peine, tu vas te branler devant nous !
Écoute Élodie, euh ! Mademoiselle Élodie
Je vous en prie
Vous ne croyez pas que ça a suffisamment duré ?
Tu peux arrêter quand tu veux, mais tu connais la règle du jeu !
On peut aussi passer par Marrakech.
Je pensais tout bas « la ferme, toi, tu me stresses encore plus que lautre ! »
Je commençai à me tripoter tout doucement du bout des doigts mais ce nest pas du tout ce quelle attendait.
NON, NON, NON
Vas-y franchement, comme si on nétait pas là. Tous les garçons adorent se branler, on sait ça depuis Freud. Tu ne vas pas essayer de nous faire croire que tu es une exception. Allez plus loin, plus vite
Je navais pas le choix et la mort dans lâme, je dus me donner en spectacle.
Voilà, ça commence à ressembler à quelque chose
Allez, allez, plus vite
Je ne pensais plus à rien, essayant doublier leur présence.
Cest bien, tu continues comme ça, et je préfère te prévenir que si tu tarrêtes ou si tu jouis, ça va aller très mal pour toi. Maintenant, tu me regardes.
Et devant mes yeux ébahis, elle défit son ceinturon et retira sa robe. Élodie, sur laquelle javais fantasmé des nuits entières, était debout devant moi, seulement vêtue dun string et dun soutien-gorge noirs, magnifique, avec ses petites taches de rousseur sur les épaules et dans le décolleté, et sa poitrine de rêve. Elle prenait un malin plaisir à se retourner, me montrant des fesses pour lesquelles jétais prêt à me damner.
Ça te plaît ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Il faut dire que tu as passé tellement de temps au labo à regarder sous mes bras ou dans mon décolleté, que tu as bien mérité une récompense.
Jétais au bord de lorgasme. Il fallait que jarrête tout de suite, ce nétait plus tenable.
Mademoiselle Élodie ?
Oui ?
Je vous en prie, je nen peux plus. Laissez-moi arrêter, sil vous plaît !
Cest bien, je vois que tu commences à comprendre. Mets les mains sur la tête.
Je me dépêchai dobéir. Il était temps. La chaleur menvahit le bas ventre, irradia dans mes testicules, et se répandit dans ma queue qui fut prise de secousses incontrôlables. Chaque muscle de mon corps se banda. Je ne bougeais plus, je ne respirais plus. Même les deux filles retenaient leur souffle. La vague finit par sarrêter tout près de lexplosion, avant de refluer lentement, laissant régulièrement passer de petites contractions, me faisant craindre à tout instant une éjaculation tardive incontrôlée, devant ces deux chipies qui nattendaient que ça ! Quelques secondes de frémissements et je pus enfin me détendre. Ça y était, cétait fini. Je venais de passer à deux doigts de la pire humiliation. Élodie posa son index sur mon gland et vint masser mon orifice pour vérifier que je nétais pas en faute.
Cest bon, pas de sperme. On continue, mais la prochaine punition sera pire, alors fais bien attention à ton comportement. Maintenant, va te laver les mains, cest dégoûtant ce que tu as fait.
Oui, Mademoiselle Élodie.
Nouvel exercice : il me fallut traverser tout lappartement sous leurs yeux et leurs rires moqueurs, la queue au garde-à-vous, pour rejoindre la salle de bains.
Au retour, après une inspection scrupuleuse de mon index, Élodie me colla ses aisselles sous le nez.
Tu aimes lodeur ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Elle sallongea sur le lit, les bras étendus en arrière. Sa voix se fit tendre.
Alors lèche-moi, tout doucement
Jobéis. Cétait très agréable. Sa peau était veloutée sans la moindre irrégularité et elle était impeccablement épilée. Sur le devant, ma langue se hasarda près de la naissance de son sein. Elle ne dit rien. Si seulement josais
Non, elle avait gardé son soutien-gorge et javais trop peur dune autre punition. Jallai dun bras à lautre, léchant, sentant, embrassant. Je me sentais presque bien.
On peut aussi rajouter un raid dans le désert, mais ça fait monter le prix.
Lenquiquineuse de service était de retour.
Élodie replia ses bras en soupirant. Fin de lépisode. Dommage, jaimais bien.
Tu sais, ce nest pas un problème dodeur sous les bras. Ça lui a plu aussi.
Ah bon, ça vient peut être de tes fesses.
Tu crois, Anne-So ? Toi, assois-toi au bord du lit.
Oui, Mademoiselle Élodie.
Elle se leva et se campa debout devant moi, les poings sur les hanches. Javais une érection denfer que je ne cherchais même plus à cacher. Aussi étrange que cela puisse paraître, il me semblait que je commençais à prendre plaisir à ce petit jeu !
Branle-toi pour nous.
Oui, Mademoiselle Élodie.
Tu connais la règle ?
Oui, Mademoiselle Élodie. Je ne dois ni marrêter avant que vous men donniez lordre, ni jouir, sous peine dune punition.
Bien, tu apprends vite
Vas-y, on te regarde.
Jétais terriblement excité et tout pouvait arriver dun instant à lautre. Jessayais de maîtriser la situation par des mouvements du poignet aussi rapides que courts, juste au contact de la peau, sans serrer la main, mais Élodie ne fut pas dupe.
Attention, si tu triches tu seras puni. Serre bien ta bite avec tes doigts. Plus fort, et va jusquau bout. Voilà, et plus vite. Et ne tavise pas dessayer de mr encore une fois.
Oui, Mademoiselle Élodie. Excusez-moi, Mademoiselle Élodie.
Je dus ainsi me donner de nouveau en spectacle avec, en arrière fond, Anne-Sophie qui analysait maintenant les locations de 4x4 dans le désert !
Se masturber en position assise était moins humiliant que debout, mais la belle Élodie ne manquait pas dimagination pour me chauffer à blanc. Elle se rapprocha lentement de moi, jusquà effleurer mon visage avec son bassin, puis tout doucement, elle fit glisser son string vers le bas, me dévoilant dabord une toute petite toison taillée très court au milieu de son pubis, puis des lèvres gonflées, que je devinais déjà humides. Je nen croyais pas mes yeux. Elle était presque nue, ne gardant plus que son soutien-gorge.
Tu aimes ?
Oui, Mademoiselle Élodie, dis-je en tremblant, dune voix mal assurée.
Cest quand même mieux que de mater le string des filles au labo, non ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Et tu crois que je ne te voyais pas faire, gros vicieux ?
Je mexcuse, Mademoiselle Élodie.
Ça te faisait quoi ? Dis-nous un peu, pour voir.
Ça mexcitait, Mademoiselle Élodie.
CONTINUE ! dit-elle en élevant la voix. Je ne vais quand même pas être obligée de tarracher les vers du nez ?
Et elle mattrapa les testicules avec une main en tirant vers le haut, me forçant ainsi à me lever.
Tu racontes tout, sans rien nous cacher, cest un ordre. Compris ? Mets donc les mains sur la tête quand je tinterroge.
Compris, Mademoiselle Élodie. Jy repensais après, quand vous nétiez plus là.
Et puis ?
Je ne savais pas quoi répondre, cela devenait trop intime. Elle serra de plus en plus ses doigts, jusquà ce que je reprenne ma confession.
Jy pensais le soir chez moi dans mon lit
et je me masturbais en imaginant que vous vous déshabilliez devant moi
Je lai fait souvent
tous les soirs au début
Des fois, jimaginais que je vous faisais lamour aussi
Ma voix tremblait de plus en plus, je ne pouvais plus contenir mon émotion.
Ben voyons ! Et pourquoi pas à trois avec Anne-So, pendant que tu y es ! Je suis sûre que tu y as déjà pensé, nest-ce pas ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Silence. Sa main se referma de nouveau. Je repris :
Jaimais bien imaginer que vous faisiez lamour toutes les deux devant moi.
Et on faisait comment ? Dis-moi pour voir.
Ses questions devenaient vraiment gênantes. Cétait encore pire que dêtre à poil. Mais cette folle était capable de me broyer les testicules si je ne parlais pas.
Dabord, vous vous embrassiez
Puis vous vous caressiez
À chaque fois que je terminais une phrase, elle serrait le poing jusquà ce que je reprenne.
Vous vous caressiez partout
Puis vous vous masturbiez
Vous vous pénétriez avec les doigts.
AH, ÇA SUFFIT ! sécria Anne-Sophie. Cest dégoûtant dentendre des choses pareilles ! Ce gars ne pense quà ça. Cest un véritable obsédé !
Oui, tu as raison, renchérit Élodie, lair grave. Quand je pense quon a travaillé dans la même pièce que lui, nous, des filles innocentes, sans défense, à côté de ce pervers !
Alors celle-là, cétait la meilleure ! Depuis tout à lheure, ces deux espèces de détraquées me forçaient à assouvir leurs pires fantasmes, et cest moi qui passais pour un délinquant sexuel ! Dans dautres circonstances, je crois que jen aurais éclaté de rire.
Élodie me regarda droit dans les yeux en recommençant à serrer sa main.
Est-ce que tu regrettes, au moins ?
Oui, Mademoiselle Élodie. Je mexcuse, Mademoiselle Élodie.
La pression devenait difficile à supporter. Javais vraiment mal et commençais à me tortiller de douleur, la suppliant du regard, mais elle restait impassible. Plus je grimaçais et plus elle souriait.
Ne bouge pas, je suis sûre que tu aimes ce que je te fais, nest-ce pas ?
Je murmurais « oui Mademoiselle Élodie », entre deux gémissements.
Tu veux que jarrête ?
Sil vous plaît ! Mademoiselle Élodie.
Alors, ne tavise plus jamais de nous manquer de respect, compris ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Et elle desserra tout doucement sa main, me laissant reprendre petit à petit mes esprits, avant de retourner sallonger à plat ventre sur le lit et de reprendre sa discussion sur les hôtels marocains avec Anne-Sophie, comme sil ne sétait rien passé.
Jattendis debout, la queue au garde-à-vous, sans savoir que faire. Cétait incroyable. Jaurais dû souhaiter plus que tout que ce jeu sarrête mais non, cette petite peste avait raison, jaimais ça. Jétais nu devant ces deux filles, humilié, soumis et pourtant je navais jamais été aussi excité de ma vie.
Plusieurs minutes passèrent avant quelle ne sadresse de nouveau à moi.
Tu mets les mains dans le dos et tu membrasses dans le cou.
Je ne me fis pas prier, finalement heureux de quitter le monde de la punition pour retrouver celui du plaisir. Sa peau était tellement douce, elle sentait si bon.
Descends.
Je mattardai sur les petits grains de beauté qui parsemaient son dos et le creux de ses reins. Je promenai mes lèvres sur ses petites rondeurs qui mattiraient tant.
Descends, je tai dit.
Jarrivai à la naissance de ses fesses, là où ses formes sarrondissaient. Je les embrassai, les caressai avec mes lèvres, ma joue, ma langue.
Au milieu.
Ma bouche se rapprocha de son sillon pour venir lembrasser. Je le parcourus de haut en bas, mes lèvres humides collées dessus.
Élodie se cambra et, tout en continuant sa discussion sur les hôtels marocains, se mit à genoux, soulevant les fesses et écartant les cuisses, offrant sans aucune pudeur à mon regard incrédule toute son intimité.
Ta langue. Entre mes fesses.
Jobéis, glissant ma langue là où la peau se fait plus humide. Élodie commença à bouger le bassin, me forçant à la lécher sur toute la hauteur de son fondement.
Tu aimes cette odeur ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Continue. Plus profond.
La pointe de ma langue touchait maintenant le fond de son sillon, glissant au rythme des ondulations de son corps.
Elle simmobilisa alors que jétais juste sur son anus.
Lèche bien.
Je commençai doucement, un peu gêné.
Mieux que ça, cest un ordre.
Je mappliquai alors, sans retenue, sur la peau luisante et plissée de son petit orifice, que je sentais se contracter au contact de ma langue.
Très bien. Tu aimes mon goût ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Alors, pousse ta langue.
Vous voulez dire, à lintérieur
Mademoiselle Élodie ?
Oui, et si tu nobéis pas tout de suite, tu vas vraiment le regretter.
Je préférai mexécuter et jintroduisis le bout de ma langue à lintérieur de son anus, léchant les premiers centimètres de sa muqueuse.
Ça te plaît ?
Oui, Mademoiselle Élodie.
Tu vois, Anne-So, ce nest pas non plus lodeur de mes fesses, le côté gros thon.
Bon. Et bien je crois quil ne nous reste plus que la foufoune.
Élodie se retourna et me regarda avec un immense sourire.
On va voir ça. Va te rincer la bouche, cest dégoûtant ce que tu as fait.
Éclats de rires des deux nénettes et nouveau défilé dans lappartement, la queue au zénith.
Tu as vu, côté bite, cest quand même autre chose que tout à lheure !
Ah, ces petits jeunes, il faut tout leur faire découvrir !
Et voilà quAnne-Sophie se mettait à faire de lhumour, jaurais vraiment tout vu aujourdhui. Finalement, elle gagnait peut-être à être connue.
Au retour, Élodie mordonna de mallonger sur le lit. À côté de moi, Anne-Sophie, repartie dans son trip à dos de chameau, ne regardait même pas ce qui se passait. Elle est vraiment incroyable, celle-là !
Élodie vint se mettre à genoux sur moi, le pubis juste au-dessus de ma bouche.
Lèche-moi lintérieur des cuisses.
Oui, Mademoiselle Élodie.
Que du bonheur. Jétais le plus heureux des hommes. Je pris tout mon temps, dessinant avec ma langue de longues arabesques sur sa peau, alors que je sentais lexcitation monter en elle.
Elle avait fermé les yeux. Ses lèvres toutes humides, gonflées de désir, avaient rougi. Je la pénétrai avec la langue et la léchai en profondeur, alors que son vagin ruisselait et que sa cyprine sécoulait lentement dans ma gorge.
Rapidement, elle ne tint plus en place et son bassin se mit à onduler au rythme de ma bouche. À chaque fois que jeffleurais son petit clitoris, elle sursautait, renvoyant la pointe de ma langue toujours plus loin en elle. Les rôles étaient maintenant inversés, et cest moi qui la regardais alors quelle tentait en vain de se maîtriser, ne pouvant plus retenir les premiers soupirs de plaisir.
Je lui massais le dos, les reins, les fesses. Elle serrait les cuisses de plus en plus fort, se penchant en avant sur moi. Lorsque mes mains atteignirent enfin ses lèvres, elle se jeta en arrière avec un gémissement avant de se reculer sur mon ventre pour venir sempaler sur mon sexe, en dégrafant son soutien-gorge, enfin totalement nue, me dévoilant les seins que javais tant rêvé de voir.
Il ny avait maintenant plus de Mademoiselle Élodie qui tenait et jentendais bien prendre ma revanche en la faisant hurler de plaisir, sans aucune retenue, devant Anne-Sophie. À chaque coup de boutoir dans son ventre, elle gémissait un peu plus fort. Je lattirais vers moi, prenant ses seins lourds dans la bouche, léchant ses aréoles, mordillant ses tétons, caressant chaque recoin de son corps. Elle se mit à crier, me suppliant de continuer et jaccélérai le rythme, poussant de plus en plus fort dans son vagin, lui écartant les fesses avec les mains. Lorsque je forçai enfin son petit orifice pour y glisser un doigt, elle se redressa, en poussant un grand cri.
Maintenant, maintenant
oui
Encore, vas y
oui
oui
oui
Ça y est presque
encore
ça y est
Je jouis en même temps quelle, la faisant tressaillir de nombreuses secousses, continuant encore longtemps à danser dans son ventre, goûtant jusquau bout mon bonheur, avant quelle ne finisse par seffondrer sur moi.
Quelques secondes passèrent et pisse-vinaigre ramena sa fraise, levant enfin le nez de son catalogue.
Dites, faudrait voir à pas dégueulasser mon couvre-lit, et toi, va te laver la bite avant den mettre partout, cest dégoûtant !
Élodie rigola, moi je préférai ne rien dire. Il ne sagissait pas de tout gâcher maintenant.
Troisième aller et retour dans la salle de bains, je commençais à connaître le chemin. Ça tombait plutôt bien car javais une furieuse envie de vider ma vessie. Et lautre maniaque qui croyait que jallais mastiquer la zigounette !
Tout bien réfléchi, javais passé une soirée denfer, même si le début avait été un peu difficile. Javais pris un pied incroyable avec la petite Élodie et si lautre enquiquineuse avait eu la correction daller voir ailleurs si on y était, ça aurait été franchement génial ! Dailleurs, au sujet dÉlodie, javais bien lintention de mincruster un peu maintenant. Je crois que javais réussi à la fois à désamorcer la bombe atomique qui devait mexploser à la figure lundi, et à me trouver une nana dont les fantasmes feraient pâlir denvie tous mes copains.
Finalement, j avais très bien fait de me comporter comme ça vendredi soir. Jaurais même dû gueuler avant, ça nous aurait fait gagner du temps à tous les deux.
Jétais perdu dans mes pensées, assis sur le trône, lorsque la porte souvrit et Anne-Sophie me lança :
Quest-ce que tu fous encore, dépêche-toi un peu, on na pas que ça à faire.
Comme dhabitude, Mademoiselle Anne-So avait parlé sans même me regarder, en me tournant le dos. Je levais les yeux et vis dabord sa main sur la poignée, puis son bras, avant de mapercevoir avec effarement quelle était
toute nue !
Je finis de pisser à toute allure et ressortis, lair ahuri, de la salle de bains, pour découvrir une scène surréaliste : les deux nénettes étaient à poil, assises sur le lit, et avaient remis le nez dans leurs catalogues de voyage. Les bras men tombaient. Je croyais avoir tout vu aujourdhui mais là, ça dépassait lentendement.
Il faut dire quAnne-Sophie était aussi agréable à regarder quelle était difficile à supporter : bronzage presque intégral, musclée, des seins plus petits mais beaucoup plus fermes que ceux dÉlodie, la fesse haute, un vrai physique de rêve. En plus des piercings aux oreilles, à la lèvre, à larcade sourcilière et à la langue que je connaissais déjà, elle arborait un large tatouage en forme darabesque en bas du dos et un bijou au nombril, au-dessus dune petite toison pubienne impeccablement taillée en triangle.
Mets-toi à quatre pattes sur le lit.
Écoute, Anne-Sophie, là je ne me sens plus tellement en forme, tu vois.
Pour sûr quelle pouvait voir, mais elle sen moquait complètement.
Dépêche, je te dis.
Jobéis, une fois de plus. Il y a des moments où cest lassant. Élodie vint sasseoir en tailleur face à moi et commença par me faire de petits bisous sages sur le nez, puis alors que, très inquiet, je surveillais du coin de lil Anne-Sophie qui enfilait un gant en latex, elle glissa sa langue dans ma bouche et membrassa avec fougue. Cest à ce moment que lautre me pénétra, bougeant dabord doucement ses doigts dans un lent va-et-vient, puis me massant de plus en plus fermement, appuyant sur des points exquisément sensibles, avec des gestes dexperte.
La vue dÉlodie nue, collée à moi, sa langue dans ma bouche et les doigts de fée dAnne-Sophie me firent rapidement bander comme un âne, ma queue se relevant par petits à-coups quelle accompagnait de la main en me décalottant progressivement, tout en me massant les testicules. La langue dÉlodie allait au rythme des mains dAnne-Sophie, ses lèvres sur les miennes mempêchaient de gémir et ses yeux devenaient de plus en plus malicieux alors quelle sentait le plaisir revenir en moi. Je fus rapidement de nouveau dans un état dexcitation insupportable et Élodie fit encore monter la pression dun cran en se mettant à me caresser les seins.
Je secouais la tête pour lui faire comprendre, jessayais de repousser sa langue, je serrais au maximum les fesses mais rien ny faisait et elles continuèrent leur petit jeu, parfaitement en cadence, sourdes à mes appels. Je crus quelles avaient décidé de mhumilier jusquau bout et de me faire jouir comme ça, pris de toutes parts, devant elles. Jhaletais dans la bouche dÉlodie, mes cuisses tremblaient, ma queue ne tenait plus en place dans la main dAnne-Sophie, cen était presque fini
Soudain tout sarrêta en même temps, me laissant à la fois soulagé de ne pas perdre un peu plus mon honneur, et frustré dun orgasme qui sannonçait imminent.
Mais ce repos ne dura pas. Le temps de retirer son gant et Anne-Sophie sallongea sur le lit, mattrapant par les cheveux pour me forcer à masseoir sur elle. Là, jen avais plus quassez dêtre pris pour un vulgaire sex-toy par ces deux détraquées ! Dune main, elle saisit ma queue et la poussa sans ménagement au fond de son ventre. De lautre elle mempoigna les testicules et je compris immédiatement qui allait diriger la manuvre. Pour preuve, jeus juste le temps débaucher un mouvement des bras en direction de ses seins, quelle me broya littéralement les bijoux de famille, me renvoyant immédiatement dans la position de départ. Ça allait être gai !
Même quand elle baise, Anne-Sophie reste pareille à elle-même, aussi chiante quefficace. Au début je nai pas aimé du tout mais après, cest devenu incroyablement bon. Elle a commencé par de tous petits mouvements, très contrôlés, ne contractant que son vagin. Puis elle y a ajouté des ondulations des hanches, de plus en plus rapprochées, alors que son bassin se soulevait en rythme, me comprimant à chaque fois la queue contre son pubis. Quelques minutes de ce traitement et je nen pouvais plus. Je cherchais la faille qui me permettrait dimprimer mon rythme pour reprendre le contrôle, mais il ny avait rien à faire, jétais prisonnier de ses hanches et de ses mains qui me rappelaient que toute tentative de passage en force était impossible.
Pas un cri, pas un soupir, juste sa respiration de plus en plus rapide. Cette fille est vraiment incroyable, elle fait lamour comme dautres sentraînent pour un marathon. Cest moi qui maintenant gémissais de plus en plus fort, essayant en vain de maîtriser une situation qui risquait à tout moment de méchapper définitivement. Anne-Sophie continuait de me faire rouler sur son ventre, à son rythme, sous les yeux dÉlodie qui ne ratait rien du spectacle.
Lorsquenfin elle jugeât quelle avait assez joué et voulut en finir, elle lâcha mes testicules et accéléra, me plaquant sur elle en appuyant de toutes ses forces ses pieds sur mon dos. La réponse fut immédiate : je perdis tout contrôle sur moi-même et alors que son corps dathlète se contractait, arc bouté sur ses bras rejetés en arrière, jouissant en silence, je me cambrais et, dans un grand soupir, répandais ma semence au fond de son ventre.
Jaurais bien prolongé la chose par un petit câlin, mais Mademoiselle Anne-Sophie nétait pas du genre à perdre son temps. Je fus immédiatement éjecté sur le côté, sans égard ni commentaire, puis les deux filles ramassèrent rapidement leurs vêtements et disparurent dans la salle de bains, ne pensant déjà plus quau prix des chameaux à Ouarzazate !
Jen déduisis, désabusé, quelles nauraient plus besoin de mes services pour ce soir, et je me rhabillai en silence, me demandant finalement si tout cela nétait pas quun rêve.
Erreur ! Elles ressurgirent tout à coup comme deux petits diables, Élodie toujours aussi excitante avec ses bottes et sa mini robe noire, et Anne-Sophie déguisée en Lara Croft.
Bon alors, puisque tu voulais tant nous inviter au restaurant, finalement on accepte. On a réservé une table à ton nom. Dépêche, il ne faudrait pas être en retard.
Et elles navaient pas fait les choses à moitié. Restaurant grande classe, super repas, mon compte en banque sen souvient encore. Avec, bien sûr, une carte de poisson.
Tu vas pouvoir te régaler, il y a du thon !
Très drôle ! Dailleurs, à ce sujet, je pense que notre petite discussion de vendredi dernier est close, nest-ce pas ?
Va savoir, avec une mal baisée tout est possible.
À part ces quelques amabilités, la soirée fut plutôt agréable. Mademoiselle Anne-So alla même jusquà sadresser à moi en me regardant dans les yeux, cest vous dire !
Elles parlèrent de tout et de rien mais ne firent aucune allusion à ce qui venait de se passer. À chaque fois que jessayais dy revenir, elles détournaient fort adroitement la conversation. Jattendis en vain le dessert, puis le café, puis le moment où lon dut se quitter. Rien.
Et elles disparurent comme par enchantement à la sortie du restaurant, après un vague au revoir, me laissant seul sur le trottoir.
Inutile de vous dire que je nai pas fermé lil de la nuit. Dès le lendemain, la routine reprit ses droits au labo. Anne-Sophie redevint pareille à elle-même, ne me prêtant aucune attention, et Élodie recommença à virevolter en tous sens, me saoûlant de bla-bla sans intérêt et nen faisant quà sa tête.
Dire que ces deux petites pestes mavaient quasiment violé la veille et quelles faisaient maintenant comme si de rien nétait !
À chaque fois que mon regard croisait Anne-Sophie, je la revoyais nue devant moi, et lorsquÉlodie ouvrait la bouche pour parler, cest à dire à peu près tout le temps, je croyais entendre ses hurlements alors que je la faisais jouir. Cétait à devenir dingue.
Il me fallut plusieurs jours avant de retrouver un minimum déquilibre et de pouvoir prendre un peu de recul.
En bon scientifique, je me mis alors à analyser méthodiquement ce qui métait arrivé, recherchant dans mes souvenirs tout ce qui concernait ces deux filles depuis que nous avions commencé à travailler ensemble, recoupant les données, décortiquant leur comportement. Et la conclusion fut sans appel : elles me manipulaient depuis le premier jour. Elles cherchaient insidieusement à me pousser à bout depuis des semaines et avaient sûrement planifié leur petite orgie depuis fort longtemps.
Mieux, il était évident que les choses allaient continuer et que je devais maintenant mattendre à une deuxième manche. Mais là, je navais pas lintention de me laisser faire. Je décidai donc de prendre la main et de leur en faire baver à leur tour, le jour venu. Mais pour cela, il allait me falloir faire preuve, dans la plus grande discrétion, de beaucoup de perspicacité.
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