Contrôle Judiciaire
J'ai à peine 25 ans lorsque, diplôme d'éducatrice en poche, je trouve un poste de contrôleur judiciaire dans une association. Après une courte période de doublure, le directeur mautorise enfin avoir mes propres dossiers. Les premiers rendez-vous sont d'une monotonie sans nom : deux ou trois alcooliques pratiquants, une comptable ayant détourné la caisse, quelques jeunes voleurs de petite envergure, un poli-toxicomane en cours de sevrage et enfin une jeune receleuse accompagnée de sa maman. Consciente de mes 40 kg et de mon physique in, je passe ma journée à me donner un air sérieux et adulte. Je ne quitte pas mes lunettes aux épaisses montures, me tiens bien droite et feuillette avec beaucoup d'application des dossiers quasi vides auquel j'ajoute quelques notes succinctes. Mes interlocuteurs saluent mon professionnalisme apparent d'une excessive déférence qui me sidère. Ils ne sont pas inintéressants, mais leur histoire s'avère assez commune.
La présence de la maman qui accompagne sa jeune délinquante de fille m'intrigue. Lorsqu'elles pénètrent toutes deux dans le bureau de permanence du service, la mère s'exprime pour minimiser la responsabilité de sa progéniture. Celle-ci semble amusée par la situation et son il pétille en me contemplant de la tête aux pieds. A ce moment, je me sens moins à l'aise que lors des premiers entretiens. J'explique longuement la mesure judiciaire et notamment l'obligation de rembourser les victimes, celle de formation ou de travail. La mère répète mes propos comme pour s'en convaincre. La fille semble s'en moquer comme d'une guigne. Lorsque nous nous séparons, elle caresse ma main au lieu de la serrer, son regard vissé dans le mien. Je me sens alors terriblement mal à l'aise. Je la regarde s'éloigner et remarque, malgré son physique trapu, l'élégance de sa silhouette. Ses vêtements très près du corps mettent en valeur des seins magnifiquement dressés et un bas du dos de princesse. Ses cheveux bruns et sa peau halée soulignent s'il en était besoin son regard clair si difficile à soutenir.
Au rendez-vous suivant, elle est seule. Sa mère a regagné sa région dorigine et la laissée sinstaller seule dans notre petite ville. Elle est revêtue d'une affolante mini-robe qui ne cache que l'essentiel de son anatomie. Je n'ai d'autre choix que de soutenir son regard si je ne veux plonger dans son décolleté ou vers ses cuisses nues. Je m'applique tout en sentant mes joues s'empourprer. Son regard me défie et je n'y peux mais. Je la questionne sur sa vie. Elle décrit avec plaisir ses expériences amoureuses en insistant sur sa capacité à séduire les femmes. Je perds contenance, me mets à bafouiller et réoriente la discussion sur sa condamnation. Elle justifie avec application de son scrupuleux respect des obligations judiciaires. Elle indemnise les parties civiles. Elle vient de trouver un stage de formation pour les métiers du transport routier. Je l'en félicite et m'apprête à la raccompagner vers la sortie lorsque, en me déshabillant du regard, elle me fait cette demande incongrue : « Pourriez-vous enlever un moment vos lunettes, s'il vous plaît ? ». Gênée, je le fais sans réfléchir. Elle contemple intensément mon visage, effleure mon avant-bras, me tourne le dos et s'éloigne en tortillant allègrement ses jolies fesses. J'en suis terriblement troublée et honteuse à la fois, consciente que mon attitude n'est pas celle d'une professionnelle. Mais à qui parler d'une telle attirance ? Toute fraternisation avec les délinquants est bien évidemment proscrite dans mon contrat de travail et je n'ai jamais ressenti une telle pulsion pour quiconque d'autre qu'un garçon. Me voilà dans de beaux draps !
Les mois passent et les attitudes provocatrices succèdent aux discours conformistes chargés de me rassurer. Elle décrit son stage qualifiant de chauffeur de bus, ses premières expériences professionnelles en CDD. A chaque entretien, je connais un moment de trouble en lien avec sa plastique ou son discours de séduction. Elle sen contente sans trop pousser son avantage.
Le temps passe et je me rassure de ses projets, dont elle me rend compte régulièrement par courrier. Jai décidé de ne plus la convoquer tant jappréhende notre prochaine rencontre ! Ses longues lettres qui accompagnent les justificatifs demploi et de paiement sont des modèles du genre. En apparence, elles ne parlent que de ce qui doit nous occuper, mais comportent de discrètes allusions affectives ou sexuelles qui ont lart de me faire rougir. Je rédige un rapport très favorable au procureur qui vient daudiencer laffaire. Les faits objectifs le justifient, même si sa provocation perverse ne cesse de me hanter.
Je dors mal la nuit du lundi, tourmentée par ma promesse. Le mardi, jarrive dès 14h devant son domicile, terriblement mal à laise. Depuis mon départ, je me tortille sur mon siège de voiture comme sur des charbons ardents. Je conduis mal et suis oppressée par la situation. Je descends de voiture en fais les cent pas, nerveuse. Elle gare son bus quelques minutes après mon arrivée. Je la trouve magnifique à la manuvre. Elle en descend vêtue dune élégante salopette. Elle me sourit tel un félin qui contemple sa proie. Mes tempes bourdonnent. Elle me précède à lintérieur dune maison en désordre, meublée de bric et de broc. La porte franchie, elle me saisit par le bras. Lémotion monte et je commence à trembler. Pour la première fois, elle métreint, dépose un baiser sur ma nuque puis se colle à mon dos. Fébrile, elle marrache maladroitement mon pull puis se calme. Elle me déleste de mon soutien-gorge et me pousse, à demi nue, en pleine lumière au centre de la pièce. Jessaie de cacher mes petits seins de mes deux mains. Elle en profite pour baisser brutalement ma culotte et mon jean un peu ample sans déboutonner ce dernier. Jécarte les bras et libère mes pieds de lamas de vêtements et de mes mocassins. Me voici nue, entièrement à sa merci, et gonflée de désir autant que de culpabilité. Mon petit corps androgyne semble lui plaire car elle le dévore des yeux. « Jai fait ce que tu voulais pendant tous ces mois.
Elle commence par meffleurer du bout des doigts en restant à distance. Chaque contact provoque sursauts et contorsions. Jai détonnants hoquets de plaisir qui, à peine sortis, me font honte. Je voudrais quelle sapproche et membrasse mais elle sy refuse et continue sa douce . Je manque plusieurs fois de défaillir, mais elle continue, toujours plus sarcastique et distante. Mon corps embrasé se contorsionne en dacrobatiques positions dune rare indécence. Jambes et bras écartés, mon torse est tendu vers elle. Mon entre-jambe devient humide. Mes seins se durcissent. Je sur-ventile, mon cur bat la chamade et je finis par défaillir. Je meffondre au sol inconsciente.
Lorsque je reprends connaissance, elle est en train de me soulever de ses bras et me dépose, grotesque et disloquée, sur une imposante table de ferme. Armée dune plume de paon elle recommence à exciter ma peau. Je me tords encore, couchée sur le plateau, de plaisir et de manque. La plume excite mon téton tendu à lextrême. Elle sintéresse ensuite à lintérieur de mes cuisses qui sécartèlent et dévoilent mon intimité. Mon cul est en feu et ma vulve se détrempe. Je supplie : « Pitié ! » Elle ricane, enlève sa combinaison quelle porte à même la peau. Totalement nue, et (oh combien !) désirable, elle redouble dattention à mon égard sans plus sapprocher. Je meurs de désir et ne puis toucher son corps provoquant, maintenue à distance par dhumiliantes caresses. Elle a un peu grossi mais est toujours aussi belle. Son sexe est soigneusement épilé, tout comme ses aisselles. Ses grandes lèvres sont brunes et terriblement proéminentes. Ses fesses nues paraissent encore plus galbées que sous la toile. Ses seins ont pris une taille de bonnet mais paraissent toujours taillés dans lalbâtre. « Laisse-toi toucher, que diable ! » Elle sy refuse toujours. Jai honte de mon sexe et de mes aisselles poilues, de mes fesses presque plates, de mon bassin étroit, de mon absence de maquillage sur un visage sans relief, de mon il marron sans charme, de mes cheveux raides hérissés sur ma tête, en un mot de mon aspect petit garçon pré-pubère. Mais aussi, jai honte dêtre si totalement à sa merci.
Elle séloigne en me laissant ainsi inerte et offerte sans pudeur. Jai les yeux clos et la tête en révolution. Le bruit dun moteur électrique me tire de ma torpeur. Jentrouvre les yeux et la vois armée dune tondeuse prête à raccourcir mes pilosités. Elle me maintient fermement sur la table. Le froid de la tondeuse caresse la peau sensible de mon entre-jambes et de la proximité de mes seins. Je métire pour faciliter sa tâche. La cire froide vient relayer la mécanique. Quelques cris de douleur plus loin, me voilà soigneusement épilée et toujours plus nue, encore plus indécente. Mon sexe sans relief confirme mon aspect in. Mon amante (car cest bien de cela quil sagit !) masse maintenant les zones irritées avec un onguent à lodeur suave. Cette caresse tant désirée mincendie et je me tords et me cabre pour mieux sentir le contact de ses mains. Langle obtus de mes jambes invite à la pénétration. La cyprine coule entre mes fesses. Ses doigts agiles violent ma bouche et se détrempent de salive. Ils pénètrent ensuite doucement ma vulve et mon cul et sagitent en moi avec une progressive vigueur. Mon cur va éclater et mes poumons aussi. Ma tête bourdonne de mon sang bouillonnant. Le plaisir monte à la vitesse dun cheval au galop. Je jouis brutalement à trois reprises en hurlant, puis mon corps entier se détend. Je suis toute à elle, son objet, sa chose, esclave de mes sens.
Aussitôt elle malaxe mes seins tendus et presque douloureux. Sa langue pénètre ma bouche. Puis son corps sinstalle en 69 au-dessus de moi sur la table. Sa vulve se pose sur mes lèvres tandis que les siennes me guident dans lapprentissage du cunnilingus. Je mapplique à son plaisir autant quelle sapplique au mien. Elle guide mes mains vers ses seins imposants et fermes. Je les caresse avec douceur, fais rouler ses tétons entre mes doigts. Je sens son dos qui se creuse puis se courbe. Son cul est maintenant sur ma bouche. Je le détrempe dune langue gourmande. Elle guide ma main de son sein vers sa rosette, ramène dune bascule de reins ma bouche sur son clitoris. Mes doigts senfoncent profondément en elle et sagitent tandis que mes lèvres se meuvent autour de son organe. Son corps se raidit soudain et sa bouche émet un long soupir tandis quun nouveau spasme irradie mon ventre. Mon visage est soudain empli de lhumidité de ses sécrétions. Etonnant plaisir si discret ! Son corps seffondre lourdement sur moi. Elle est heureuse et je suis vaincue. Je serre fermement sa taille entre mes bras qui retrouvent du muscle pour loccasion. Jaime être ainsi écrasée par son corps abandonné.
Lorsque quatre heures arrive et la nécessité pour elle de reprendre le travail, elle ne veut plus me laisser partir. Elle a caché mes vêtements avant de se préparer à partir. Je la crois capable de menfermer dans la maison jusquau soir. Je me love, toujours insolemment nue, dans une confortable bergère et me prépare au repos. Au moment de quitter la maison, elle me prie de la suivre à bord du bus. Elle me tend, pour tout vêtement, une étonnante minirobe à demi transparente et des tongs que jenfile sur mon corps nu. Je sens quelle veut mempêcher de menfuir et, en même temps, pouvoir me contempler et mexhiber comme un trophée. Pendant tout son service, elle moblige à rester debout à lavant du bus. Plusieurs fois, elle trousse discrètement ma robe pour caresser mon entre-jambe, mes cuisses ou mes fesses. Mes sens restent en feu et je ressens en permanence un mélange de honte et de plaisir qui entretiennent la rougeur de mon visage. On devine ma nudité à travers le tissu sans vraiment en distinguer le dessin. Plusieurs passagers et passagères me contemplent curieusement. Je vois dans leur regard linsulte. Je suis la « salope » de la conductrice, « bonne à fourrer » . Il en faudrait peu pour quils en viennent à loutrage. Pourtant jéprouve du plaisir à être ainsi exhibée pour la première fois.
Dès notre retour à la maison, nous nous dénudons toutes deux. Je ne me lasse pas de regarder ses seins puissants, ses fesses galbées, la finesse du dessin de son sexe, son regard bleu sous la crinière brune, ses épaules très droites, ses jambes et ses bras musclés, en un mot son élégant physique râblé. Son regard denvie sur moi me permet de me réconcilier avec mon physique androgyne. Jaime laspect de moi-même quelle a contribué à renforcer : naturel, in et dune nudité absolue. Toute la soirée, entre la dégustation de deux pizzas achetées en route, nous nous livrons à des jeux sexués en nous abreuvant de rosé. A moitié ivre, jaccepte dêtre soumise à damusantes s. Je suis attachée, pendue par les pieds, fouettée au martinet, les orifices remplis de divers godemichés. Je découvre lassociation du plaisir et de la souffrance jusquà ce que nous nous endormions sur son grand lit, ivres de sexe et dalcool.
A mon réveil, elle est partie travailler. Un frugal petit déjeuner et un petit mot mattendent sur la table de la cuisine. « Merci de ta soumission. Je pense tavoir fait découvrir des choses que tu noublieras pas de sitôt. Pense au bonheur de lamour lesbien et à celui dêtre dominée. Bises et adieu. » Je sens immédiatement combien ma vie a changé. Je mhabille sans sous-vêtements comme à la recherche des traces du plaisir dêtre caressée et exhibée. Je savoure le frottement du tissu sur la pointe de mes seins et mes grandes lèvres. Une leçon de vie ma été donnée et je ne bouderai plus jamais mon plaisir ! Quant à mon amante, je lai revue deux ou trois fois de loin, sans jamais oser laborder. Qui irait au-devant du témoin-acteur de sa faute professionnelle ? Et pourtant, à chaque fois, jai été envahie démotion et de désir.
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