Une Soirée De Trop (1/2)
Une soirée de trop
Misa- 11/2012
1ère partie (1/2)
La soirée séternisait, Laure sennuyait. Patrick discutait dans un coin du salon avec des amis. Il buvait, trop, comme souvent ces derniers temps ; elle serait obligée de conduire pour rentrer.
Patrick lui avait dit de se tenir prête ce soir, que peut-être ils feraient connaissance au cours de cette soirée dun, ou dune, avec qui ils prolongeraient la soirée chez eux comme ça leur arrivait parfois.
Cest toujours lui qui choisissait. Il attendait delle quelle joue son rôle sans discuter, quel que soit celui ou celle quil choisissait, et elle se pliait à ses choix.
Quil lui impose un partenaire dun soir, quelquun quelle naurait certainement pas choisi elle, ne lui avait jamais plu, mais il ne lui laissait guère le choix. Patrick aimait lui faire lamour devant des inconnus et la voir dans les bras détrangers dun soir. Elle avait très rarement pris plaisir aux étreintes de ces inconnus quil lui imposait : simplement, elle acceptait.
Le rôle de femme obéissante que Laure tenait dans leurs jeux nétait pas si éloigné de la réalité quotidienne. Elle avait dix-huit ans et lui trente-deux quand il lavait épousée huit ans plus tôt, transférant son autorité de chef de service à celle dépoux. Il disait souvent lavoir « façonnée » à son goût.
Depuis quelques mois, en grande partie à cause de problèmes professionnels, il était plus tendu, se montrait jaloux, dautant plus dur et injuste avec elle que ses soucis au travail saggravaient. Il lui reprochait vertement la moindre petite bêtise du quotidien, critiquait souvent les tenues quelle portait pour aller travailler : trop court, trop moulant, trop décolleté, il trouvait toujours quelque chose à redire et lobligeait à se changer, ne la voulant désirable quà son bras : le plaisir de lexhiber, en propriétaire, prenait alors le pas sur sa jalousie.
Elle avait beaucoup changé depuis leur mariage.
Lorsquil avait en projet lune de ces soirées, il la voulait exposée ; sétant très vite aperçu que son propre physique assez commun naurait jamais réussi à lui procurer les aventures quil recherchait, il exploitait lattrait quexerçait Laure, sans que pourtant elle ne fasse rien pour cela, sur eux ceux et celles parmi lesquels il choisissait, la plupart du temps des hommes discrets au physique peu attrayant, et parfois, plus rarement, de jolies femmes.
Sans artifices, vêtue normalement, la silhouette de Laure attirait déjà les regards, de convoitise ou denvie, mais lorsquil voulait organiser lune de ces soirées particulières, il sélectionnait pour elle les tenues les plus improbables, soit franchement vulgaire soit très dénudée, pour lexhiber aux regards de tous malgré ses timides protestations ; il se moquait totalement de la honte quelle ressentait et elle nosait pas sopposer à ses exigences :
Rien à foutre quils voient une belle femme, je te veux en pute !
Elle portait ce soir là une robe noire très courte en voile de tulle seulement retenue autour de son cou dun unique bouton caché sous ses cheveux, laissant ses épaules et son dos entièrement dénudés, dune échancrure si profonde que les minces fils de maintien de son string épousant larrondi de la naissance de ses fesses étaient clairement visibles de même que le petit pendentif de strass qui plongeait entre ses rondeurs. Le voile flottait sur elle écarté de son ventre et ses jambes par sa poitrine nue à peine couverte par lempiècement étroit, la courbe de ses seins se découvrant sous ses bras quand elle portait un verre à ses lèvres.
Laure avait lhabitude de porter des vêtements qui soulignaient sa nudité plus quils ne lhabillaient, et senfermait dans une bulle lisolant de son entourage.
Elle se tenait à lécart des petits groupes constitués lorsquil la rejointe :
On rentre ! Jai une surprise pour toi !
Elle na pas posé de questions. Il avait un drôle de sourire aux lèvres en la prenant par le bras pour quitter la soirée.
Comme elle le pressentait, il nétait pas en état de conduire ; il dodelinait de la tête sur le siège passager ; il se retournait souvent pendant quelle conduisait, lui demandait parfois de ralentir. Elle ne remarquait pourtant rien de particulier dans la circulation clairsemée en surveillant le rétroviseur.
Ils étaient rentrés depuis quelques minutes à peine, lorsquelle a entendu frapper à la porte.
Va ouvrir, Laure !
Elle a dabord cru que les trois jeunes-gens qui attendaient sagement devant la porte sétaient trompés de porte, a ouvert de grands yeux étonnés puis a violemment rougi quand la jeune-fille lui a tendu la main :
Nous sommes bien chez Patrick ?
Oui, cest ici.
Ah
euh
Cest vous la pute ?
Les deux garçons lui ont aussi serré la main en la contournant, et ont pris la direction du salon doù son mari leur faisait signe davancer, et elle a entendu lun des deux chuchoter à la fille :
La vache, plutôt canon, la meuf !
Laure est restée un instant adossée à la porte dentrée avant de les suivre. Elle se souvenait avoir aperçu lun des jeunes garçons au début de la soirée.
Ils sétaient tous les trois installés sur le canapé quand elle est entrée dans le salon à son tour. Ils avaient lair plutôt gênés, encombrés de leurs mains croisées sur leurs genoux. Ni eux ni Patrick qui sétait accroupi devant eux ne la regardaient.
Alors les garçons ! Qui se lance le premier ?
On va où ?
Mais ici, mon grand, ici ! Tes pas bien ici ? Attends, je vous fais de la place !
Il sest redressé et a tiré la table jusque sur le carrelage, découvrant entièrement le tapis de laine au pied du canapé :
Voilà ! Cest mieux comme ça ?
Mais
les autres
on attend dehors, alors ?
Ils se regardaient les uns les autres, échangeaient de brefs regards et baissaient très vite les yeux.
Ça vous gêne que mademoiselle vous regarde ? Cétait prévu comme ça, non ? Laure, approche ! Si je me souviens bien, ce jeune homme a choisi une pipe, et celui-là veut faire lamour avec toi ! La jeune-fille na encore rien décidé, nest-ce pas, mademoiselle ? Mais elle a dit quelle aimerait bien regarder ! ça les amusait beaucoup tout à lheure, mais je les sens un peu coincés ! Viens, laissons-les réfléchir un peu
Patrick a entraîné Laure vers la cuisine.
Patrick, cest des gamins ! Quest-ce qui tas pris de les amener !
Depuis quand tu discutes ? Tu fais ce que je te dis ! Point ! Et ils sont pas si jeunes, tous majeurs, ils le disent en tout cas ! Taime pas les jeunes ?
ça me plaît pas
Ça, je men fous !
Mais
et la fille ? Elle a lair si jeune
Elle sait pas encore ce quelle veut, mater ses copains, sans doute ! On sen fout ! Débrouille-toi ! Donne-leur ce quil veulent ! Pour eux tes une pute, alors soit une pute !
Il avait la voix pâteuse et les yeux très rouges. Il est reparti vers le salon dun pas chancelant.
Les trois jeunes discutaient encore à voix basse :
Vas-y toi, cest ton idée
Cest la fille qui venait de parler au plus grand des deux garçons. Il sest levé, a fait un pas et a regardé Laure avec un sourire . Il se balançait dun pied sur lautre :
On peut aller dans une chambre ?
Patrick a répondu sèchement :
Non ! Ici ! Décide-toi !
Et
et vous, vous restez aussi ?
Je te dérange ? Bon, OK, si ça peut taider, je vous laisse avec madame !
Patrick a quitté le salon en laissant Laure seule, aussi embarrassée queux :
Bon
eh bien
déshabille-toi
Jenlève tout ?
Euh
oui !
Il sest déshabillé lentement en tournant le dos à ses copains dans la lumière crue du salon, sest arrêté quand il na plus eu sur lui que son slip et ses chaussettes.
Laure était agacée et amusée en même temps, de sa timidité, des coups dil que les deux autres jetaient vers celui qui se déshabillait, du rire nerveux que la fille cachait sous sa main, agacée aussi dêtre livrée à elle-même avec ces trois jeunes, situation très inhabituelle.
Elle avait vu Patrick se diriger vers la chambre dune démarche hésitante et le soupçonnait de sêtre effondré sur le lit. Elle a eu la tentation de mettre les trois jeunes à la porte, mais a eu peur du retour de Patrick et de sa colère.
Au lieu de rejoindre le garçon au milieu du tapis, elle est allée sasseoir sur le canapé à côté de la jeune-fille :
Allez, viens !
Il sest retourné à contrecur, les joues cramoisies, les mains croisées devant lui. Il ne regardait quelle, le regard perdu. Elle a tendu la main pour lattirer vers elle, et sans le quitter des yeux elle a étiré la taille de son slip et la abaissé jusquà ses chevilles, linvitant à lenjamber dune petite tape sur le mollet. La jeune-fille à côté delle a eu un hoquet de rire en voyant le garçon nu devant elle.
Bon, ça suffit, maintenant ! Soit vous partez, soit vous vous déshabillez vous aussi ! Et arrêtez avec ces ricanements idiots !
Mais
moi je fais rien
je suis juste venue pour
Pour quoi ? Tes venue pour quoi ?
Laure a repoussé le garçon debout devant elle et sest levée, a pris une main de la fille et la redressée, la entraînée jusquau milieu du tapis. Elle la regardée un moment sans rien dire et sest tournée vers le second garçon :
Toi, tu te déshabilles, tout de suite ! A nous deux, mademoiselle
cest amusant de voir tes copains nus ?
nnnon
Alors à nous deux !
Laure a reculé dun pas pour se déchausser hors du tapis, puis est revenue vers la jeune fille :
Déshabille-moi, tout doucement ... le bouton dans mon cou
La jeune-fille a levé des yeux étonnés. Elle avait craint que Laure ne lui dise à elle de se dévêtir, et que ce rôle lui soit confié à elle la prenait de cours. Elle a un peu hésité, a adressé un sourire aux deux garçons qui les regardaient, debout devant le canapé, tous les deux les mains croisées devant eux pour cacher leur sexe.
La jeune-fille sest mise sur la pointe des pieds pour soulever les cheveux de Laure et défaire dans son cou le bouton qui retenait la robe, la laissant glisser au sol dès le bouton défait. Après un instant dhésitation elle a posé un genou au sol pour écarter la robe. Laure ne portait plus quun string en fine maille noire transparente dont le large triangle était gonflé dune épaisse toison brune. Laure a empêché la fille de se relever dune main sur ses cheveux :
Continue !
La jeune-fille a abaissé le string et la jeté sur la robe derrière Laure qui a ébouriffée sa toison dune main en maintenant la jeune-fille agenouillée devant elle dune main sur sa tête.
Elle la retenue des deux mains sur ses joues quand elle a voulu se relever et a plaqué son visage contre son ventre, la gardant là un long moment, caressant ses joues, noyant son nez dans sa toison de lents balancements des hanches, avant de laider à se relever :
Comment tu tappelles ?
Martine
Eh bien à mon tour, Martine
non ! Regarde-moi, pas eux ! Ne tinquiète pas, Tu ne rateras rien, ils ne sont pas encore très
gaillards ! Je te dirai, regarde-moi !
Elle a soulevé son t-shirt et dégrafé son soutien-gorge, lui a caressé les seins, pinçant ses tétons de ses deux mains.
Martine nosait pas bouger et fermait les yeux. Elle tremblait. Laure a déboutonné son pantalon, et en glissant ses mains sur les hanches de Martine sous sa taille, a abaissé le pantalon et la culotte en même temps à mi-cuisses, a remonté ses mains le long des cuisses pour caresser ses fesses. Elle lui a relevé le menton dun doigt et sest penchée pour déposer un baiser sur ses lèvres, sest reculée légèrement pour capter son regard.
Très lentement lèvres entrouvertes, elle sest penchée à nouveau pour prendre sa bouche, forçant ses lèvres de sa langue en même temps que dune main elle caressait une fesse, remontait sur la hanche et glissait vers le ventre, prenait la toison de Martine à pleine main ; la jeune-fille gémissait sous sa bouche et tremblait, bras écartés du corps, dressée sur la pointe des pieds.
Laure sest écartée et a pris le visage de Martine entre ses mains :
Tu ne savais pas si tu voulais participer
Et maintenant ? Tu sais ?
Je
je peux pas
je veux pas avec eux
Elle regardait Laure avec du désespoir dans les yeux ; elle sest dressée sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille :
Je
jai jamais
je suis vierge
Ooooh
et tu veux le rester ? Et puis il ne sagit pas deux mais de moi ! Quest-ce que tu veux de moi ?
Martine la regardait sans comprendre.
Bon
plus tard, Martine, tu te décideras plus tard
Laure sest accroupie et lui a enlevé le pantalon et la culotte, a embrassé son ventre avant de se relever et de la prendre par la main, lentraînant vers les deux garçons :
Regarde, Martine, je crois quils ont aimé notre effeuillage ! ou nos baisers, peut-être ? Quen penses-tu ?
De sa main libre, elle a écarté les mains dun garçon, puis de lautre. Tous les deux avait le sexe dressé et décalotté, une perle translucide brillait sur le méat de la verge du plus petit des deux, quelle a étalé du bout du doigt sur le gland gonflé. Le plus grand des garçons avait un sexe cambré, assez fin et court, entouré dune broussaille blonde.
La verge du plus petit était plus imposante, épaisse et droite, avec un gland turgescent, violacé de tension. Son sexe battait de petites contractions. Il avait des poils noirs et fins au-dessus du sexe qui montaient en pointe vers le nombril, et sétait visiblement rasé autour de la racine de la verge et sur le scrotum crispé.
Alors, Martine, toi qui as discuté avec eux, lequel a choisi quoi ?
Jérôme voulait une
une pipe
Elle désignait le blond du doigt.
Laure a lâché la main de Martine et sest agenouillée devant Jérôme :
Ecarte un peu les jambes Jérôme
encore
voilà
Elle a posé une main sur sa hanche et a pris ses testicules dans lautre, les caressant doucement du bout des doigts avant de prendre le sexe dans sa bouche, plongeant dun seul lent mouvement jusquà refermer ses lèvres à la racine de la verge, et restant là immobile, ne le caressant que de la succion de ses lèvres et de ses joues, de sa langue, faisant rouler ses testicules sous ses doigts.
En moins dune minute, une des jambes de Jérôme sest mise à trembler et il a poussé un gémissement de gorge, dents serrés, la tête rejetée en arrière, le bassin projeté vers la bouche de Laure.
Laure la gardé dans sa bouche, continuant le lent massage de sa langue en déglutissant.. Elle est restée ainsi une longue minute encore avant de remonter lentement, laissant le sexe brillant de salive, qui est lentement retombé par saccades quand elle la abandonné.
Elle a levé les yeux vers Martine qui la regardait bouche bée et sest relevée en saidant dune main de Jérôme :
Voilà jeune-homme, satisfait ? Et lui, quest-ce quil avait choisi ?
Max voulait faire lamour
Ah ! Faire lamour ! Mais il ny a pas vraiment damour là-dedans, on est daccord, hein ?
Elle sest tournée vers Max :
Tu veux baiser, Max ? Tu veux me baiser ? Cest ça ?
Max hochait la tête sans la regarder.
Max ? regarde-moi
dis-moi ce que tu veux !
Je voudrais vous
vous baiser
Bien ! Alors viens ! Comment tu veux ? dessus ? dessous ? par derrière ? sur moi ?
dessus ?
Tas pas lair très sûr de toi
bon
viens !
Laure a pris un préservatif sur la table du salon, en a déchiré lemballage avec ses dents et sest assise sur le tapis :
Approche
on se protège dabord, viens !
Max sest agenouillé entre les jambes ouvertes de Laure qui linvitait à sapprocher dune main tendue. Il ne détachait pas les yeux du sexe de Laure dont la toison souvrait sur des chairs rose pâle et luisantes.
Elle a déroulé le préservatif sur son sexe tendu en maintenant le réservoir entre deux doigts et sest allongée sur le dos, genoux relevés et cuisses ouvertes. Elle a tendu la main vers Martine :
Viens là. Tu voulais voir ! Approche
Viens, Max, viens, baise-moi ! et noublie pas, tas le temps ! Viens !
Max sest penché au-dessus delle en appui sur ses bras tendus de part et dautre de ses seins. Laure sest soulevée sur un coude et a pris son sexe dans sa main pour le guider à lentrée de son vagin, sest recouchée, le laissant décider de son rythme. Elle se savait parfaitement lubrifiée pour laccueillir. Elle la pris dans ses bras pour quil sallonge sur elle, a passé une main derrière sa tête pour quil niche son visage dans son cou. Il donnait de petits coups de reins et senfonçait en elle. Laure regardait Martine en lui souriant, pressant dans la sienne la main quelle navait pas lâchée.
Max a joui aussi vite que son copain, incapable de résister à la chaleur autour de son sexe, à la douceur des seins quil écrasait de son torse maigre. Il a joui en quelques brusques coups de reins et en gémissant dans son cou. Elle la gardé tout contre elle en caressant son dos jusquà le sentir samenuiser en elle, lui a fait comprendre quil devait se retirer dune petite tape sur les fesses. Elle a accompagné son retrait dune main pour éviter que le préservatif ne glisse de son sexe ramolli, le lui a enlevé et la fermé en lenroulant sur un doigt pour y faire un nud. Elle le lui a tendu :
Tiens, cest à toi ! Tu le jetteras en partant.
Laure est restée assise sur le tapis, gardant Martine près delle dune main sur sa cuisse pendant que les garçons se rhabillaient.
Ils avaient lair penauds et pressés, un peu déçus aussi. Sans doute navaient-ils pas imaginé leur première fois « avec une pute », comme Patrick lavait présentée, de cette manière.
Tu es venue comment, Martine ?
Avec mon scooter
Tu peux rentrer seule ?
Euh
oui
pourquoi ?
Tu restes un peu ?
Martine avait lair un peu déboussolée, par la soirée, par la question, par sa nudité, par cette jolie femme à côté delle qui lavait embrassée devant ses copains, qui venait de prendre le sexe de lun dans sa bouche et faire lamour avec lautre avec un naturel déconcertant. Elle était encore troublée de ses baisers. Sans trop savoir quoi attendre, elle avait envie de rester encore auprès delle, et a fait signe oui de la tête.
(à suivre) 
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