Leslie Ar63
Je suis dans lascenseur en train de remonter vers notre appartement, jexamine le reflet que me renvoie le miroir qui se trouve au fond de celui-ci, sans narcissisme, juste pour voir, et je suis plutôt satisfaite : malgré la vie trépidante que je mène et les aventures qui senchainent, je ne suis pas trop marquée par toutes ces aventures que je vis, et je me trouve encore séduisante.
Je nai pas pris un kilo depuis des années et mes traits sont toujours aussi fins, je me trouve même mignonne. Ma poitrine reste impeccable, les prothèses sont en place et je naurais pas besoin de repasser par la chirurgie esthétique avant quelques années.
Jadore mon look et mon tailleur me va à ravir, dautant plus que jen ai choisi un plutôt sexy dans ma garde-robe, ayant rendez-vous avec un client pour une réunion dans laprès-midi et jai remarqué quune apparence moins sage permet de captiver lattention, surtout si la clientèle est masculine.
La jupe de mon tailleur est assez courte et remonte bien au-dessus du genou, quasi mi cuisse pour être précise, et moule très bien mon bassin, mes bas noirs et mes escarpins finissent daffiner ma silhouette. Mon haut est plus sage et consiste juste en une veste classique, la couleur crème fait bien ressortir la couleur châtain clair aux reflets roux de mes cheveux, pas très naturelle pour être honnête.
Le bruit mécanique de lascenseur qui arrive au bon niveau me tire de ma contemplation certainement un peu narcissique il faut bien le dire, un dernier coup dil au miroir et javance vers notre appartement.
Je pense alors que Laure va être bien surprise de me voir arriver à cette heure, au milieu de laprès-midi. Mon prochain client vient de me téléphoner pour annuler le rendez-vous et donc jai terminé ma journée.
Laure est ma compagne depuis maintenant des années et nous vivons librement notre histoire damour, sans prise de tête.
Penser à elle me fait vibrer, jai hâte dêtre dans ses bras et de sentir son corps contre le mien.
Je rentre dans lappartement, me déchausse et avance le long du couloir. Je mapprête à appeler Laure quand il me semble entendre un bruit étrange venant du fond, au niveau de notre chambre. Ce bruit mintrigue et javance en restant finalement muette. En approchant le son devient plus clair et ressemble à des gémissements, cela vient de notre chambre.
Je passe la tête par la porte entrebâillée et ce que je vois me fait sourire.
Laure est allongée sur le lit, le string sur ses chevilles, jambes bien écartées ; elle utilise mon gode avec passion, le tiroir de la table de nuit où nous rangeons nos accessoires est grand ouvert.
Quand mon regard se porte de nouveau sur elle, je me rends compte que sa tête est tournée sur le côté et elle regarde le cadre quelle a posé à côté, sur le lit. Cest celui qui est normalement sur la commode, avec une photo de moi en lingerie prise par elle.
Je retourne dans lentrée et je rechausse mes escarpins, et faisant le plus de bruit possible javance dans le couloir, en hurlant presque :
- Laure cest moi, je rentre plus tôt ce soir, jespère que tu es heureuse !
Jimagine, Laure en train de paniquer, bien que plusieurs fois je lai surprise se donnant du plaisir, elle naime pas cela, volontairement je traîne pour déposer ma veste sur un dossier dune chaise et une fois avoir estimé que ma petite « amoureuse » a eu le temps de se reprendre, javance vers ma chambre.
À proximité cest maintenant la voix de Laure que jentends, et qui me lance :
- Ah tu es déjà là, super tu rentres tôt.
Elle a remis de lordre à la vitesse de léclair, seul le dessus du lit toujours un peu froissé me prouve que je nai pas eu dhallucination. Encore une fois je jette un il machinalement vers ma table de nuit, le tiroir est désormais bien fermé, le cadre lui aussi a retrouvé sa place.
A y regarder de près son visage est quand même quelque peu rouge.
- Je métais un peu assoupie.
- Ne tinquiètes pas, je suis crevée je vais mallonger un peu pour me reposer.
- Alors pendant ce temps-là, je vais préparer le repas de ce soir.
- Ok, à plus tard.
Je reste un instant, allongée et je maperçois que Laure, par lentrebâillement de la porte mobserve, visiblement elle ne sest pas rendue compte que javais repéré sa présence, il est vrai que je nai pas bougé mise à part mon regard. Elle est là à mobserver, la bouche légèrement entre ouverte, visiblement elle a lair de prendre du plaisir à me regarder ainsi couchée sur le lit.
Se sentir ainsi espionnée, fait monter en moi le plaisir, cela va être ce soir un jeu entre nous, je me rends compte quelle mobserve, la main passée dans son string, prête à se caresser. Jéprouve alors lenvie, le besoin de lui en montrer plus, elle veut du spectacle et être voyeuse, elle va être servie.
Je plie mes jambes en les écartant et dune main jécarte mon string pour sortir mon sexe et commence à me caresser, mon sexe durcit dans ma main et ne tarde pas à être prêt pour être branlé.
De la main gauche jouvre mon corsage afin de libérer ma poitrine pour que je puisse la caresser, ce que je fais aussitôt en me branlant doucement.
Je ne sais pas pourquoi, mais de me regarder me branler a toujours excité Laure. Un petit coup dil vers elle et je vois que sa main sactive sur son intimité, elle se caresse elle aussi.
Pendant que je me branlais, ma jupe sest retroussée jusquen haut de mes cuisses, gainées de mes bas, le spectacle que joffre doit être excitant.
De me sentir regarder décuple encore mon plaisir, ce soir va être un peu spécial car, excitée comme je suis, Laure va y passer.
Je ne veux pas jouir, me réservant entièrement pour Laure, alors pour la laisser sur sa faim, jarrête de me caresser et me positionne comme si jallais dormir. Bien évidemment quelques instants plus tard, Laure a disparu.
Jai laissé un peu de temps avant daller dans le salon et là je retrouve Laure allongée sur son divan, faisant comme si je nétais pas là, les jambes écartées, son intimité offerte à mon regard, en train de se masturber comme une folle.
Je la regarde, je vois distinctement les lèvres de son sexe glabre et je sens monter en moi le désir, des bouffées de chaleur commencent à me monter à la tête, je bande comme une folle.
Laure me voit et absorbée dans son plaisir me fait signe de venir en me disant :
- Je tai vu te branler et ça ma excité !
- Petite vicieuse.
- Maintenant prends-moi, me dit-elle.
Elle me rend folle de désir.
Je mapproche et lui enlevant le shorty, je lai prise sans un mot sur le canapé.
Nous avons passé une nuit de folie, se sodomisant tour à tour et ne sendormant que tard dans la nuit, épuisée mais heureuses den avoir bien profité.
A suivre
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