L'Étudiante Et Le Cinéma.
A cette époque, javais choisis détudier le droit pour ce quil avait dexaltant et de passionnant. Je rêvais alors de porter la robe, de me faire avocat et davoir entre mes mains le destin dun homme accusé dun crime ou dun délit.
Il est peu de dire que nous sommes aujourdhui biberonnés aux thrillers policiers, le nombre de séries représentant le système judiciaire américain est en train dexploser, faisant naître dans son sillage des vocations, faisant naître en ce qui me concerne lavocation.
Confronté depuis ladolescence à limage fantasmatique des Universités américaines, quelle ne fut pas ma déception lorsque je me suis retrouvé dans une petite faculté de province du Nord de la France, une ville de taille moyenne, des professeurs moyens et des maîtres de conférence tout juste diplômés nayant pas encore trouvé de poste dans les grandes Universités.
Lincompétence de certains enseignants se reflétait sur la facilité des examens. Je compris très vite que jaurai besoin de pimenter cette année universitaire. Lorsquon a dix sept ans et demi, le piment, cest le regard de lautre.
Javais à cette époque un léger problème de sociabilisation, je savais quil fallait que je me lance dès le premier jour de cours. Va vers les gens, souris, tu te feras naturellement des amis ! Voilà ce que je fis le jour de la rentrée, je suis parti masseoir à côté dune jeune femme en prenant soin de massurer quelle nattendais personne.
- « Salut, moi cest Romain ! »
- « Sophie, enchantée ! » - me rétorqua t-elle avec un sourire gêné.
Soyons clairs, Sophie nétait pas mon type de femme. Elle était de taille moyenne, un mètre soixante-cinq, les cheveux châtains légèrement ondulés et tombant sous les épaules, ses formes généreuses se laissaient deviner malgré les vêtements amples quelle portait habituellement. On était bien loin de mon type de femme -, les femmes minces, timides, aux cheveux colorés.
Cette jeune étudiante avait toutefois un atout de taille : sa bouche. Sophie avait un sourire radieux, des lèvres fines et des dents parfaites, un véritable rayon de soleil.
Le Doyen de la Faculté de droit est entré dans lamphithéâtre à moitié plein avant que nous nayons eu le temps de faire plus ample connaissance avec Sophie. Ce professeur but son café dune traite et prit la parole sans utiliser de micro, ce qui est souvent lapanage des grands professeurs dUniversité, en tout cas des plus éloquents.
Il commença le speech classique servit aux étudiants de première année, nous parla des 30 % de réussite, puis nous demanda « Regardez la personne à votre droite, celle à votre gauche. A la fin de lannée, seul lun dentre vous passera en deuxième année. ». Je navais personne à ma droite et me trouva alors de regarder à ma gauche, Sophie.
A vrai dire, je nen avais pas grand-chose à faire du discours du Doyen sur la réussite en droit, mais jai vu dans son invitation à regarder nos voisins loccasion de plonger mon regard dans celui de Sophie. Cette jeune étudiante ne me plaisait pas nécessairement, mais je sais que mes yeux bleu océan sont mon principal atout et jaime en r en soutenant le regard des femmes. Sophie rougit.
Cest sans doute loccasion pour moi de me décrire, et donc de vous dire lhomme que Sophie avait à ses côtés ce jour là. Jétais âgé de dix sept ans et demi, blond aux yeux bleus océans, socialement inadapté mais particulièrement à laise lorsquil sagit de sadresser aux femmes, une taille moyenne et un corps moyen que jai appris, avec le temps, à mettre en valeur sous des costumes taillés sur-mesure.
Quoi quil en soit, nous nous quittâmes rapidement après lintervention du vieux professeur, il était 11h45 et javais déjà faim
Ma gourmandise me perdra.
Le destin mautorisa toutefois à retrouver Sophie très régulièrement. En effet, si nous ne traînions pas avec le même groupe damis, nos noms étaient homonymes.
On sentendait bien avec Sophie ! Cétait une jeune femme brillante, jétais convaincu que le Doyen sétait trompé : ni moi ni elle nallons échouer à la fin de lannée et nous serons tout deux dans les 30 % détudiants à passer en deuxième année.
On saidait pas mal moi et elle, nous allions souvent à la bibliothèque universitaire, je riais parfois par politesse à ses vannes. Cétait, à mon sens, une amie.
Lannée universitaire sécoula très lentement. En dehors de la fac, la ville était morte. Javais limpression quil ny avait que des collèges et des lycées dans cette ville de province, par de bars ou de boites de nuit, pas de lieu où faire des rencontres, limpression que la vie sarrêtait à dix huit heures en somme.
Javais beaucoup trop de temps à consacrer à mes pensées, beaucoup trop de temps pour penser aux femmes donc. Dans mes rêves, elles y passèrent toutes. Toutes mes amies étaient susceptibles de devenir, le temps dun songe, objet de désir. Je sais davance que certains de mes lecteurs comprendront ce que jexprime ici, ce moment où ça fait tellement de temps que lon ne sest pas offert à lautre quon est prêt à tout donner à nimporte qui.
Et évidemment, Sophie était un « nimporte qui ».
Jai finis par me laisser convaincre du fait quelle pouvait être celle qui épancherait ma soif. Plus je pensais à sa bouche, plus jen étais convaincu.
Je me suis décidé à lui envoyer des SMS plus régulièrement. Traditionnellement, nous discutions des cours et je mettais un terme à la conversation dès que celle-ci cessait dêtre « professionnelle ». Désormais, jentrais délibérément dans un jeu de séduction avec la jeune femme, jétais ambigu, je la complimentais à demi-mot, je lui parlais de sexualité.
A dix huit ans (mon anniversaire était intervenu depuis la rentrée), tout le monde parle de sexualité avec ses amis. Évidemment, mon objectif nétait pas de parler pour parler, je voulais faire naître le désir chez elle, r des mots pour accéder à son corps.
Jappris que Sophie était vierge, quelle souhaitait se préserver pour « le bon ». Elle me fit également comprendre que jétais peut être « le bon », sans me le dire expressément, je compris que Sophie était tombé amoureuse de moi. - Et merde -.
Je crois que jaurai plutôt tendance à reculer devant ce genre de situations aujourdhui. Sophie nétait pas mon style de femme, elle était parfaitement gentille mais navait pas particulièrement de folie, elle était plan-plan à souhait comme on peut lattendre dune étudiante qui aime le droit civil.
Mais bordel, javais faim. Je me suis autorisé à faire ce que font les hommes de peu de scrupules, cest à dire la plupart des hommes, profiter de cet amour non réciproque pour parvenir à mes fins.
Je donna rendez-vous à Sophie au cinéma un lundi après-midi, entre deux cours. Le cinéma était étonnamment grand, mais il restait à limage de toute cette foutue ville : vide.
On échangea quelques mots avec Sophie. Des mots banals, bien trop banals pour que puisse men souvenir, je ne vous ferais donc pas loffense de les coucher dans cette histoire que je veux honnête et fidèle à la réalité. Tout ce que je peux vous dire, cest que Sophie rougissait. Lamour
Jai convaincu Sophie daller voir une comédie française déjà au box office depuis bien trop longtemps et qui sétait faite démonter par la critique. Mon but était davoir une salle vide. Il y avait finalement une personne dans la salle immense de ce cinéma, elle sétait placée au dernier rang. Sans doute faisait-elle partie de ces personnes qui ont un abonnement au cinéma si bien quelles peuvent se permettre daller voir des navets sans regretter davoir payé le prix du billet.
Quoi quil en soit, jai décidé daller minstaller dans les premiers rangs avec Sophie. Personne ne choisit cette place de son plein gré, les gens préfèrent naturellement se placer au milieu de la salle ou en hauteur pour éviter de se les yeux. Jétais toutefois convaincu que personne ne viendrais sinstaller près de nous si des personnes venaient à entrer dans la salle, cest ce qui a motivé mon choix.
Sophie, sans doute très intimidée, na pas osé ou na pas voulu contredire mon choix. Connaissait-elle mes intentions ?..
Après un début de film assez calme, cette énième bouse du cinéma français nous proposa enfin une scène de baiser. Cétait le moment. Je posai ma main droite sur le visage de Sophie et le tourna direction du mien, doucement, pour lembrasser tendrement.
La jeune femme nétait clairement pas une experte du baiser, ce nétait de toute façon pas mon cas non plus à lépoque et la beauté de ses lèvres me suffisait bien que jaie dû me contenter de les imaginer dans lobscurité de cette salle de cinéma.
Ce baiser devait être une consécration pour Sophie, le début et la fin du film. Lorsquon se rend au cinéma pour la première fois avec la personne quon aime, on donnerait tout pour un baiser, mais pour rien dautre quun baiser.
Je naimais pas Sophie. Je ne partageais pas la sensation des papillons qui explosent au dessus de labdomen. Ce baiser ne me suffirait pas, je voulais utiliser sa bouche autrement.
Après que Sophie eut repris ses esprits, je déposai ma main gauche sur sa cuisse afin de la caresser coquinement. Mes doigts, malhabiles à lépoque, se glissaient progressivement entre ses cuisses afin de la caresser par dessus son jean. Sophie aimait ça, mais je compris rapidement par ses réactions que cette jeune vierge ne me laisserait pas aller plus loin.
Personne navait encore accédé à lintimité de cette étudiante, ça ne serait pas moi, pas dans de pareilles conditions. Je suppose quil lui eut fallu un lit, un peu plus de temps et un peu plus de parlotte.
Mais bordel, moi javais faim. Je pris sa main et la guida sur mon corps, sur mon torse, puis jusquà lintérieur de mes cuisses
Elle ressentit alors mon large sexe en érection, sous mon pantalon beige.
On en a rien à faire de ce pantalon beige, et javais encore moins de considération pour lui à lépoque, raison pour laquelle je pris sur moi de le baisser afin de découvrir mon caleçon. Sophie avait directement la main sur celui-ci. Cétait la première fois de sa vie quelle sentait le sexe dun homme sous ses petits doigts.
Je décidai alors de tout retirer afin de me confronter directement à la sensation de la main de Sophie sur ma queue en érection. Quelle douceur.. Je dus déposer ma main droite sur le poignet de la jeune étudiante afin de linitier au mouvement : ça yest, cette femme amoureuse me branlait au beau milieu dun cinéma vide.
Tout ça était insuffisant. Dans mes rêves, cétait de la bouche de Sophie que je profitais, pas de sa main. Je me retrouvai alors à glisser ma main gauche dans ses cheveux tandis quelle me masturbait, mes lèvres sapprochèrent de son visage afin de lui murmurer « va poser ta bouche là-dessus ».
Elle neut pas le temps de répondre à mon ordre que ma main poussait son visage vers mon sexe en érection. Elle se laissa faire. Lamour rend dépendant.
Elle membrassa tendrement le sexe avant de laisser ses lèvres épouser instinctivement la forme de mon gland. Sophie était vierge, sa bouche également, mais bordel quelle était douce.
Sa bouche descendit progressivement sur ma queue pour moffrir des vas et viens généreux. Jadore les femmes amoureuses, elles sont systématiquement passionnées. Elle me donnait ce que je voulais, je lui donnais en échange un peu despoir : « Hmm, cest bon petit Ange ».
Ces mots, semblables à des mots damour, lui faisaient sucer plus intensément ma queue. Je ne men privais plus : « Mange moi petit coeur... ».
Me voilà au beau milieu dun cinéma vide, avec une femme éprise de passion en train de me dévorer le sexe devant une comédie française dont, à ce stade de lhistoire, plus personne na rien à cirer.
Je sentais ses douces mains me caresser les couilles, jétais sur le point de jouir. Javais pris tout ce que je voulais prendre, et ce nétait toujours pas suffisant.
Mes deux mains sont alors venues se glisser contre son crane et pousser, légèrement, afin de la forcer à descendre jusquà pratiquer une gorge profonde. Sa bouche était inexpérimentée, mais bordel ce quelle était bonne et douce
Je sentis sa salive couler contre mon corps, jusquà mes couilles quelle caressait sagement.
Je frémis encore aujourdhui en repensant à cette situation. Sophie était venue en espérant une belle histoire damour, elle sest retrouvé dans lobscurité dune salle de cinéma à s avec lentièreté de ma queue dans la bouche.
Jétais au bord de lexplosion. « Je vais te donner tout mon sperme petite chienne. ».
Je nen pouvais plus, jai déversé mon liquide dans sa gorge après mêtre servi de cette jeune femme amoureuse comme dun vulgaire vide-couille. Elle a tout avalé, pour sa première fellation
Je me suis rhabillé. Nous ne nous sommes plus embrassés et sommes allés à la bibliothèque universitaire après la fin du film. Nous avons croisés ses amis là-bas, je me souviens les avoir salués en me disant « si ils savaient... ».
Jai coupé les ponts avec Sophie les jours qui ont suivi. Javais eu ce que je désirais, ses lèvres.
A défaut de motiver notre Gouvernement à rouvrir les salles de cinémas, jespère que mon premier récit érotique vous a plu. Ce nétait pas ma première fois dans un cinéma, jai encore beaucoup de choses à raconter, mais pour cela jaimerai être sûre que certains ont pris du plaisir à me lire autant que jen ai eu à écrire. Nhésitez pas à me laisser vos commentaires et vos remarques, je dois maméliorer !
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