Simplement - Chapitre 1

Cette série de récits, même si légèrement romancés, est basée sur une histoire que j'ai vécue.

Les basses étaient assourdissantes, ce qui nous obligea, Loïc et moi, à hurler pour pouvoir nous comprendre. Depuis une demi-heure dans cette boîte et immédiatement, nous n'eûmes aucun problème à nous mettre d’accord, pour la ranger dans la catégorie des soirées ratées.
Nous avions pris quelques jours de vacances et nous passions une soirée à Paris, avant de repartir le lendemain pour Budapest. Le public du club était un peu jeune pour nous, qui venions de passer le cap de la trentaine. En ajoutant aux groupes d'ingénieurs en manque d’amour, arborant le T-shirt de leur école, les bandes de pseudo-racailles en manque d’action arborant des casquettes, on arrivait vite à 80 % de la population.

Nous pensions avoir perdu notre temps en venant ici et nous préparions à sortir, lorsque nous aperçûmes une fille un peu plus âgée (à vue de nez une petite trentaine), nous observer avec insistance. Le fait de ne pas appartenir à l'une des deux catégories mentionnées plus haut avait dû attirer son attention. Tous deux bruns, élégants, plutôt sveltes avec une attitude détachée, nous avions dû (modestement) nous faire remarquer. Je dois par ailleurs reconnaître, que Loïc avait les traits très fins et avait toujours été un « womanizer ». Je tentais en général de me rattr, avec un côté plus « cash ».

Un échange de regards plus tard, nous étions sur la piste de danse près de la demoiselle en question, tentant de faire bonne figure sur le dernier tube à la mode. La jeune femme nous jetait alternativement des regards mutins. Yeux bleus, brune aux longs cheveux, elle était vêtue d'un haut blanc qui mettait ses seins en valeur. Sans être imposants, ceux-ci semblaient être d'une fermeté particulièrement engageante. Au bas, elle portait un pantalon en cuir moulant qui soulignait sa chute de reins et ses jambes. Elle avait des chaussures à talons (7 cm, là encore à vue de nez), ce qui lui permettait de ne pas sombrer complètement dans la vulgarité, sans pour autant que l'on puisse la qualifier d'élégante.

Son déhanché et son petit jeu de regard nous avaient néanmoins d’ores et déjà conquis. Je m'approchai, lui demandai son prénom, l'obtins et lui proposai de prendre un verre, tout en veillant à ce que ma main s'égare sur sa hanche. Le temps de jouer des coudes pour atteindre le bar et nous commandions la première série de shots. Clothilde, c'était son prénom, était entre nous deux. Dès la deuxième tournée de vodka caramel, nous avions chacun une main sur ses fesses.

- Les garçons, je vous trouve plutôt entreprenants !

En guise de réponse, j'approchai mon visage du sien, marquai un temps d'arrêt, puis l'embrassai à pleine bouche, lui mordillant la lèvre en me retirant. Loïc enhardi par ma démarche, bisouta son cou. Ses mains s'égarant également un instant, elle se dégagea et nous emmena sur la piste de danse. La musique avait évolué vers quelque chose de plus sensuel et tout naturellement, elle se positionna entre nous. Collés à elle, nous avions perdu une part non négligeable de notre retenue et laissions nos mains vagabonder sur ses seins et ses fesses. De son côté, elle se contentait de flatter nos torses à travers nos chemises partiellement déboutonnées, tout en faisant des va-et-vient avec son bassin. J’étais derrière elle, position que devait m’envier Loïc. Il avait en effet, une attirance prononcée pour les fesses de ces demoiselles, pratiquant plus que volontiers la sodomie.

Étant bien membré, mon érection devenait de plus en plus sensible pour Clothilde. Elle se retourna pour m'adresser un grand sourire que, dans un autre contexte, j'aurais considéré innocent. Me mordillant l'oreille, elle me chuchota,

- J'ai envie de me mettre complètement nue devant vous. Allez-vous me laisser patienter encore longtemps ?

Il ne m'en fallait pas davantage ! Un clin d'œil à Loïc, vestiaire, taxi et nous voilà tous les trois dans notre chambre d'hôtel.

J'avais à peine fermé la porte, que Clothilde jeta sa veste à terre, défit sa ceinture et le bouton de son pantalon.
Prenant appui contre le mur, elle nous tourna le dos, se cambra, nous offrant une vue imprenable sur sa chute de reins. Loïc s'approcha et baissa d'un geste le pantalon de cuir, avec le string bleu nuit. Apparurent deux globes de chair, absolument irrésistibles.

Après s'être arrêté un court instant pour l'embrasser dans le cou, il entreprit de lui retirer chaussures, pantalon et string, avant de s’attaquer à son haut. Le top blanc libéra bientôt des seins très fermes de taille moyenne, aux aréoles très claires.

Clothilde se retourna, nous adressa tour à tour un sourire et lâcha :

- Alors les gars, satisfaits ?

Elle m'avouera plus tard, que malgré son air assuré (l'alcool aidant), c'était la première fois qu’elle se retrouvait dans cette situation. Qu'elle était néanmoins très excitée de se retrouver complètement nue devant nous, alors que nous étions encore habillés.

Nous nous plaçâmes alors de chaque côté d’elle et l'aidâmes à libérer nos sexes en érection.

Un pénis dans chaque main, elle nous suça tour à tour, prenant bien soin de nous regarder dans les yeux. Elle fit un commentaire admiratif sur ma virilité, y passa sa langue de haut en bas, puis l'engloutit à nouveau. Après quelques minutes de ce traitement, n’y tenant plus, je lui fis comprendre que j’allais exploser. Loin d’arrêter, elle continua de plus belle, jusqu’à ce que j'éjacule en longues saccades dans sa bouche.

Après un dernier coup de langue, regardant Loïc, elle se mit à quatre pattes sur le lit. Il ne se fit pas prier pour se placer derrière elle et la pénétrer. Après seulement une minute ou deux de va-et-vient dans son vagin, Clothilde poussa quelques soupirs appuyés, puis un long râle. L’ayant fait ainsi jouir, Loïc se retira et présenta son sexe à l’entrée de l'anus de la jeune femme. Celle-ci s'esquiva et le gratifia d’un sourire moqueur :

- J'adore la sodomie, mais je ne t’en ai pas donné l’autorisation !

Elle approcha ensuite son visage et prit son sexe dans sa bouche.
Là aussi, quelques minutes lui suffirent pour le faire éjaculer, puis disparut dans la salle de bain.

Nous échangeâmes un regard. Le lendemain, nous partions pour Budapest et la même idée traversa notre esprit. S'en suivit un rapide conciliabule. La conclusion fut vite trouvée.

Lorsque Clothilde réapparut en peignoir avec un grand sourire, je lui fis la proposition convenue avec Loïc :

- Demain, nous partons pour le week-end à Budapest. Nous payons le billet. Tu nous accompagnes ?

Ne nous connaissant pas, elle hésita…

- Nous passerons demain matin chez toi en taxi. Tu pourras y récupérer ton passeport et quelques affaires. Pas de stress, tu auras ta propre chambre à l’hôtel. Tu passeras un excellent week-end !

- mmmm… OK les garçons, je vous accompagne !

Elle fit glisser son peignoir et se mit à nouveau à quatre pattes sur le lit, en nous regardant amusée…

(à suivre)

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