La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 180)

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Histoire écrite par esclaveCyriliaMDE - La communion - Suite de l'épisode précédent N°179 -

C'est intriguée que j'enfilais donc la tenue que eLaetitia nous avait indiquée. Les trois vêtements semblaient à taille unique, mais c'est avec surprise que nous, les esclaves de Monsieur le Marquis D'Evans, découvrîmes que les atours étaient parfaitement à notre taille. C'était une sorte de longue chemise blanche laissant apparaître nos épaules dans trop divulguer notre torse, avec de longues manches. Des broderies fines étaient délicatement dessinées sur le col, le bout des manches et le bas du vêtement. Le tissu nous tombait jusqu'au bas des fesses, gommant nos formes, ne laissant apparaître que nos jambes et apportant l'ambiguïté sur notre sexe ou presque. Pour e6934 et moi même, eLaetitia prit la peine de nous passer un coup de fond de teint sur notre visage, faisant disparaître notre pilosité masculine.

Il ne manqua alors plus qu'une sorte de bandana blanc sur nos cheveux, un petit peu de rouge discret sur nos lèvres pour passer pour de magnifiques petites bonnes sœurs d'une blancheur virginale. Etions-nous si pures ? Si quelqu'un nous regardait en cet instant, je pense que le doute était permis. Plus de marques visibles, juste trois personnes aux visages nus et glabres. Notre guide nous mena dans une petite pièce, une sorte de réserve, cachée près de l'entrée de cette chapelle. Là elle nous indiqua trois meubles à transporter jusque devant la marche précédant l'autel. Je crus tout d'abord que c'était un siège. Mais bien vite je remarquais le dossier était plus bas que la normal, trop creux et bien trop inconfortable pour en être un. Je me souvins alors de certains poste de prières utilisés jadis par les moines et nonnes et que l’on nommait le prie-Dieu.

- « Installez vous, il ne nous reste pas beaucoup de temps. Vous allez à avoir 4 phrases à apprendre avant l'arrivée des premiers Invités du Maître.

La première est simple, vous la dites tous les matins et soir : ''Je suis l'esclave de Maître Sir D'Evans, mon corps et mon âme Lui appartiennent, Il peut en disposer comme bon Lui semble, je suis Son vide couilles''. Je ne pense pas qu'il y aura de problème donc à retenir ces mots. La deuxième maintenant : ''Merci, Maître Vénéré, de nourrir la chienne servile de cette hostie de luxure offerte par Votre Invités ''. La troisième : ''Que mon corps soit l'outil du plaisir de mon Maître et de ses Invités, car je ne suis qu'une catin lubrique à Son service''. Et enfin la quatrième est un peu difficile : ''Puisse les jouissances de mes bienfaiteurs être exposées à la vue de tous, qu'elles soient ma fierté devant tous ceux qui poserons les yeux sur moi, le vide couilles du Marquis D'Evans''. Lorsque les Invités arriveront, ils vous donneront un ou plusieurs numéros de phrase, vous devrez les réciter et accepter tout ce qu'ils vous demanderont sans refuser ni bouger de vos places

J'avais une bonne mémoire, mais je me savais distrait et les récitations n'avaient jamais été mon fort. Heureusement, nous étions trois et eLaetitia nous fit répéter plusieurs fois pour bien ancrer ces phrases dans nos esprits. Installés sur nos chevalets de prière, elle posa une cravache sur le petit présentoir à bible. Sûrement pas pour nous, mais cela laissait entrevoir ce qui arriverait si nous ne connaissions pas assez bien nos psaumes. Il restait du temps, mais nous étions déjà à nos pupitres. Les genoux confortablement installés sur un rembourrage en velours rouge, rendait la prière nettement plus agréable que sur la pierre nue. Notre corps légèrement en avant, nos mains furent attachées sur le reposoir en acajou, les paumes jointes comme si nous étions vraiment en train d'entrer en communion avec Dieu. De son coté, eLaetitia quittait sa nudité pour enfiler une tenue de mère supérieure avant de venir, retirer les plugs du fondement de e6934 et de moi même. Comme pour nous tester, elle nous lançait des numéros de phrases.
En choeur, nous récitions comme de jeunes s devant une maîtresse d'école. Au départ nous n'étions pas parfait et chacun d'entre nous se trompa sur une phrase au moins. Notre gardienne, prit alors nos cravaches pour nous cingler le fessier dévoilé facilement. C'est au milieu de nos phrases que nous entendîmes une cloche sonner.

- « L'heure de la messe. Faites honneurs à Notre Vénéré Maître à tous, mes sœurs, nous dit eLaetitia »

Elle passa devant chacune d'entre nous, vérifiant que nous étions des sœurs, parfaites pour leur sacrement. Des pas se faisaient entendre dans le couloir au loin. Nos têtes se baissèrent naturellement donnant à nos corps une allure de sainteté et pureté. Les apparences étaient parfaitement trompeuses, mais c'était aussi pour cela que l'épreuve était attrayante. La lourde porte s'ouvrit, grinçante sur ses gonds anciens et ce grincement résonnait comme dans une église. La lumière des rayons du soleil filtrés par les vitraux était quasiment sur nos épaules. Le moment était parfait. Impossible de se retourner, pas le droit de toutes manières, nous restons impassibles en apparence, mais mon cœur battait fort. Être attachée a toujours été quelque chose qui m'excitait et les personnes venant d'entrer ne semblaient pas avares en compliments quant à notre état de faiblesse.

- « Comme c'est mignon. Monsieur le Marquis nous gâte, Walter ! Dit une voix d'homme
- En effet Monsieur. Monsieur le Marquis souhaitait, je le cite, vous permettre de considérer cette semaine et cette compétition sous une augure de sainteté.
- Devons-nous libérer ces vierges de leur couvent ? Demanda une femme avec ironie. Leur faire briser leur vœux ?
- Une démonstration sera plus simple, Madame ... Soeur Laetitia, si vous le voulez bien procéder... »

Notre Grande Soeur se rapprocha alors de nous avant de nous exiger sur un ton sec d'enchaîner les quatre phrases sans la moindre erreur. D'une voix claire nous commençâmes.


- « Je suis l'esclave de Maître Sir D'Evans, mon corps et mon âme Lui appartiennent, Il peut en disposer comme bon lui semble. Je suis son vide couilles ... Merci, Maître Vénéré, de nourrir votre chienne servile de cette hostie de luxure offerte par Vos Invités ... Que mon corps soit l'outil du plaisir de mon Maître bien aimé et de ses Invités, car je ne suis qu'une catin lubrique à Son service ... Puisse les jouissances de mes bienfaiteurs être exposées à la vue de tous, qu'elles soient ma fierté devant tous ceux qui poserons les yeux sur moi, le vide couilles du Marquis D'Evans …

Chaque mot furent prononcé de manière claire et régulière. Ils rebondissaient sur les murs, nous revenant dessus, revenant dans notre âme. Notre profession de foi était écoutée dans un silence de cathédrale qui subsista jusqu'à ce que les échos se taisent. Nous ne voyions pas les Invités de Monsieur le Marquis, mais nous entendions des rires sadiques, des mains qui se frottent, des pas de chaussures et de talons fins qui s'approchent, des chaînes qui raclent le sol. Autant de bruits qui me firent lever les yeux vers la croix, non pas pour la prier, mais pour voir les ombres des personnes entrées s'afficher. Comme dans la grotte de Platon, nous étions enchaînés, mirant les ombres de ce qui se passait derrière nous. Mais la réalité était acquise grâce à notre imagination. Les Maîtres et Maîtresses, leurs esclaves même, amenée ici pour nous utiliser. Dans nos tenues de bonnes sœurs virginales, nous nous devions d'être altruistes, nous nous devions de servir Notre Seigneur en servant les personnes qu'Il avait choisies.

- « Celle là est pour moi ! Dit une Domina qui apparut devant moi

Altruistes, il était temps de commencer à le prouver. Le coup d'envoi était lancé et déjà d'autres Invités se plaçaient autour de nous. Nous ne voyions plus rien si ce n'est les bustes du troupeau de Notre paroisse, qui, pour l'occasion, affichaient des regards et des sourires d'une meute de loups affamés.
La Domina qui avait pris possession de mes services prit la cravache et s'installa sur la chaise, relevant sa jupe noire et dévoilant des bas et des porte-jarretelles sombres à la dentelle ravissantes. Plaçant l'oeuvre d'art que sont ses fesses devant moi, elle me demanda :

- « Récite-moi la deuxième phrase, et lèche-moi bien. Je viens d'aller aux toilettes et je me dis que tu pourrais me nettoyer un peu, petite chienne, commanda-t-elle.
- Merci, Maître Vénéré, de nourrir votre chienne servile de cette hostie de luxure offerte par Vos Invités »

Sitôt ma phrase prononcée, j'approchais ma tête de la merveilleuse sculpture qui s'affichait devant moi pour y faire mon office. Je ne doutais pas de l'hygiène de l'Invité Monsieur le Marquis, mais le goût n'avait nul besoin d'être différent. Les mots seuls rendaient la tache avilissante et excitante à souhait. Le service dura jusqu'à ce que j'eu l'honneur de goûter la jouissance de la Domina, un petit jet m'arrosant la figure, me léchant les lèvres pour en récolter quelques gouttes sur mon palais. La jouissance … ce lieu saint normalement pur et chaste, se métamorphosait en un temple dédié à Aphrodite. Nous récitions collégialement et étions utilisés sans retenue. Mais nos bouches n'étaient pas ment suffisantes pour le troupeau de fidèles qui nous consultaient. Ce fut Soeur e6934 qui en fit expérience la première. Le fidèle en question, semblait plus apprécié les charmes d'une croupe plutôt que celle des lèvres vermillon ou d’une confession longue et dure. Il toucha profondément en elle alors que sa respiration était de plus en plus forte. La chair claquant pendant les coups de boutoir eurent l'effet étrange de perturber ma récitation, provoquant la fureur divine de la brebis en face de moi … ou plutôt du bélier à en juger la protubérance qu'il me montrait.

- « Je savais bien que tu n'étais pas une Soeur mais une putain excitée par le son d'une de ses consoeurs en train de se faire prendre, dit le Dominant. Tu l'envies, n'est ce pas ?
- Je …
- Ne répond pas souillon ! Voyons si nous arrivons à extirper le Malin de toi, petite catin. Nous verrons si j'honorerai tes orifices purifiés après

Dix coups de cravaches retentirent accompagnés de jappements de ma part, tentant de ne pas crier alors qu'on me rougissait l'arrière train. Je ne criais pas, je voulais paraître la plus désolée des Soeurs, pour avoir l'honneur d'accueillir son membre pur. Je devais l'avouer, le son de Soeur e6934 m'excitait terriblement. Mais je n'étais pas le seul à avoir des idées en entendant ses gémissements. En effet, comme si tout le monde avait attendu un signal, nous dûmes subitement prendre soin de plusieurs fidèles à la fois. Ma punition gênant momentanément l'arrivée de nouveaux demandeurs, Soeur eEmeline fut la première à se faire surprendre alors qu'elle offrait l'absolution par une profonde fellation. Un vît énorme et bouillant entra dans ses chairs mouillées d'excitation. Elle non plus n'était pas en sucre, malgré l'apparente sérénité qu'elle affichait, la rougeur de ses joues la trahissait. L'étalon qui la prenait pour femelle, lui fit remarquer la chaleur du fourreau et la facilité de s'y loger ce qui fut accompagné de qualificatifs mettant en avant la perversité de la jeune novice. Mais nulle jalousie en moi, car déjà les coups cuisants sur ma croupe prenaient fin et un corps délicieusement chaud prenait place en moi. Je ne voyais rien de la personne qui me pénétrait de sa foi ardente si ce n'est ses mains qui s'accrochèrent au reposoir devant moi. Les coups de reins étaient puissants alors que je me cambrais bien pour permettre à ce que nulle longueur n'échappe à la tendresse que je pouvais offrir.

- « Ouiiii cambre toi bien petite putain ! Récite la troisième … phrase ! Ordonnait-il alors que le plaisir commençait à nuire à sa parole.
- Que mon corps soit l'outil du plaisir de mon Maître bien aimé et de ses Invités, ... car je ne suis qu'une catin lubrique à Son service
- Encore !
- Que mon corps soit l'outil du plaisir de mon ... Maître bien aimé et de ses Invités, car … je ne suis qu'une catin lubrique à Son service, disais je péniblement alors que son membre sursautait de plaisir.
- ENCORE !
- Que mon corps ... soit l'outil du plaisir de mon Maître ... bien aimé et de ses Invités, … car je ne suis qu'une … qu'une …, le plaisir m'envahissait bloquant les mots dans ma bouche, … QU'UNE CATIN LUBRIQUE A SON SERVICE ! je lâchai alors bien haut mes mots comme pour les forcer à sortir de ma bouche.

Alors que je hurlais, je voyais une esclave nue avancer vers moi, serrant les jambes, avant de se poser en face de moi. Son Maître prit alors la cravache avant de m'ordonner de réciter la deuxième phrase. Mais les coups de boutoirs rendaient ma diction erratique et d'autres coups cinglèrent. Lorsque j'eus fini, ma récitation, l'esclave femelle se plaça devant moi et ouvrit les jambes, laissant voir son sexe glabre, dégoulinant du nectar de son Maître mêlé au sien. J'approchais mon visage et lapait le fruit de la femelle alors que je remuais au rythme des assauts virils de l'homme dans mon fondement. Je m'en mettais partout sur le visage alors que le Maître de celle qui me nourrissait lui tripotait le clitoris avec vigueur. Elle tremblait, mais je n'arrêtais pas ma tache même quand ses chairs, encore écartées par sa saillie, se contractaient et me donnait un peu plus à boire. Un râle de plaisir se fit entendre dans mon dos alors que je sentais la semence inonder mon anus. Sans douceur, le Dominant se retira, laissant mon antre béante. Je tentais de la refermer comme je pouvais malgré la dilatation qu'il venait de subir.

Mais presque aussitôt, un autre appendice vint me combler, c'était une Dominante, me godant vigoureusement au god-ceinture, maintenant que j'étais bien ouverte et lubrifiée. Devenu temple du Plaisir, la chapelle devint alors le temple de la Débauche, et nous en étions les prêtresses toutes les trois. Soeur eEmeline ''L'Accueillante'', que la croupe blanche subissait les assauts de deux esclaves mâles alors que leur belle propriétaire lui faisait déguster son intimité. Soeur e6934 ''La Libératrice'', dont le postérieur était devenu propriété d'un groupe de Dominants, une toile que l'on peignait avec la cire des cierges qui dégoulinait petit à petit sur sa rosette, et dont la bouche était devenu urinoir. Sa robe était humide mais son estomac ne devait pas être en reste. Et moi, Soeur Cyrilia ''La Réceptable'', j'étais en train de savourer un autre sexe turgescent dont les sécrétions se répandaient à moitié sur mon visage et mon postérieur. Le jeu fut, même, de nous donner un nombre de phrase à réciter impossible à suivre afin de nous pousser à la faute et de nous faire cingler les fesses devenu carmin. Combien de Dominants nous montèrent ce jour là ? Impossible de le savoir car les Invités étaient passés sur nous, mais certains esclaves aussi, dont certains que j'avais cru reconnaître dans les cuisines. Le soleil se cachait quand nous reprenions nos esprits. Les candélabres étaient allumés, faisant une lumière tamisée autour de nous. Tremblotantes comme les bougies de la chapelle, nous n'entendîmes, dans le silence qui venait de s'installer, qu'un claquement de main venant de notre droite. Alors que nous nous tournions pour voir ce qui pouvait le provoquer, nous fûmes littéralement bouleversées d’émotions pures, de bonheurs...

- « Bien mes petites putains, vous avez été magnifiques ! Dit Monsieur le Marquis, un sourire carnassier sur le visage. Je suis très très satisfait de votre … dévotion envers votre Seigneur et Maître »

Il était là … Oui bien là ! Mais depuis combien de temps ? Assez pour nous avoir vu offrir nos corps avec résilience. La douleur s'effaçait presque tellement l’immense joie de Le savoir là, de savoir qu'Il nous avait vu Lui rendre honneur par notre débauche et notre acceptation des plus blasphématoire en ce lieu. Trônant là, au coin de la pièce, à peine éclairé, Il s'imposait telle une figure royale, accoudé sur un fauteuil confortable alors que, entre ses genoux, Soeur eLaetitia ''L'Elue du Seigneur'' Lui offrait sa fleur intime en son sexe trempé pour réchauffer Son Divin pieu dressé. Le visage de notre Grande Soeur, crispée, se mordant les lèvres, soufflant, le regard vide, indiquait qu'elle se retenait de jouir. Mais Monsieur le Marquis, miséricordieux, d'une claque sur les fesses, L'autorisa à se laisser alors dans les bras du Plaisir, invoqué par notre sacrement. Le corps de la Prêtresse se tendit dans une immense jouissance de plaisirs en un orgasme violent alors qu'elle Le remerciait mille fois et se retirait avant de prendre un couteau. Encore légèrement hébétée de ses ébats, elle coupa nos liens qui avaient laissé une belle marque rouge sur nos poignets. S'Il nous avait ordonné de nous mettre debout, je ne pense pas que nous aurions pu Lui obéir tellement nos corps étaient courbaturés et échauffés.

- « Vous méritez une récompense. Venez la recevoir mes petites chiennes, nous Dit-Il. Alors que Son membre sursautait encore d'excitation, car si la belle esclaveLaetitia avait joui, Notre Vénéré Maître s’était abstenu de laisser éclater sa noble semence

A quatre pattes, nous avançâmes pour nous placer devant Lui comme les animaux serviles qu'Il avait dressé avec talent. Il écarta les jambes, laissant alors libre accès à Son sceptre viril. Nous comprîmes vite et nous nous approchâmes de cette délicieuse sucrerie, cerise sur le gâteau qu'est cette journée de gourmandise exacerbée. Très vite, les trois sœurs de soumissions que nous sommes, nous nous appliquâmes à couvrir le membre par baisers, léchages et succions du vît et des testicules. Notre Maître Bien Aimé nous caressait la tête à tour de rôle et nous félicitant d'être de bonnes chiennes avides du sperme de leur Seigneur. Puis dans un râle de plaisir, Il nous aspergea chacun d'un peu de sa semence qui se mit à couler sur notre visage mais Il ne nous autorisa pas à la lécher pour mieux sentir l'arôme de notre Maître.

Juste après, on nous conduisit toutes les trois, toujours habillées de nos tenues odorantes et souillées de plaisir, jusqu'aux cachots dans les sous-sols du Château après une pâtés fade, mais chaude et réconfortante servie dans nos gamelles. On nous installait, à e6934 et à moi même, nos cages de chasteté avant d'ouvrir la pièce qui était étonnamment vide. Aucune cage, rien si ce n'est des anneaux sur le mur et une grande couverture grise sur le sol. Attachés chacun à nos anneaux, nous remarquâmes que nous avions assez de longueur pour avoir des contacts. Nous restions cependant silencieux, n'ayant nul droit à la parole. Avions nous besoin ? Nos regards étaient bien souvent suffisants. Nos corps fatigués tremblaient du froid. Il nous fallait par dessus tout récupérer au maximum avant le lendemain, encore plus si les autres épreuves étaient aussi éprouvantes. Après une longue hésitation, nous nous rapprochâmes de la couverture épaisse qui pouvait nous tenir au chaud. Timidement, comme des animaux apeurés, nous nous glissâmes sous le tissu, nos extrémités reprenant des températures normales. Tous les trois, les pouliches du Maître, combattant le froid, nous rapprochâmes pour, finalement nous coller, non pas par envie sexuelle mais parce que nous nous sentions bien ainsi réchauffés sous nos trois couvertures réunies. Protégés à la fois par les épais murs du Château qui nous révélaient notre nature en toute sécurité. Par cette porte qui nous protégeait du vent. Par la couverture qui nous protégeait du froid. Par ce frère et cette sœur qui, naturellement me faisaient sentir leur tendresse et leur joie d'être enfin réunis pour servir le Maître. Souillés, certes mais une souillure récompense qui guida nos rêves jusqu'au lendemain. Nous étions heureux …

(A suivre ...)

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