Les Beaux Dimanches
Dimanche 21h30. Sur le chemin de retour, tout en conduisant, je sens toujours cette chaleur humide entre mes cuisses. Je ne vois pas la route, je pense à lui, à cette après-midi. Rendez-vous chez lui. Toujours des visites impromptues, quelques messages échangés, puis je décide de faire cette heure de route. Il ne vient plus mattendre à lentrée de la ville pour me guider. Il mattend chez lui. Je commence à connaître, et jaime son appartement, à son image, sans ostentation mais chaleureux, ou pas... Il ouvre la porte. Ce beau jeune homme, grand, brun me séduit toujours autant. Après les premiers mots dusage, il me propose de laider à descendre dans sa cave un lourd poste de télévision. Jouvre les portes. Dans le dédalle des couloirs étroits, il fait semblant de me perdre. Nous sommes dans un cul de sac, il me devance, se retourne, braguette ouverte et bite pendante, la minuterie séteint. Avec envie et délectation je prends en bouche son membre qui se tend de plus belle. Penchée sur lobjet de mon application, à la lumière de son téléphone potable, je lèche et savoure. Je suce ce délicat bonbon. Puis il me propose de remonter chez lui. A labri des regards maintenant, je descends son pantalon pour retrouver presque dans le même état de bandaison sa belle et douce verge. Je reprends mes « propos » là où jen étais, avec autant de gourmandise et une plus intense excitation. Il se laisse absorber la tige avec plaisir si jen juge au regard embrumé quil pose sur mes yeux levés vers lui. Je mapplique à ces gorges profondes quil affectionne tant, où il gonfle et se raidit dans ma bouche. Après lavoir longuement gobé, il me dit « enlèves tes vêtements » et ce faisant, il sort son gode noir, assez court et design (un bel objet décoratif, ma foi !) quil enduit de gel et minstalle à quatre pattes sur le tapis du salon. De mouvements doux il fait passer cet engin de mon clito à ma chatte déjà poisseuse et coulante de désir, et de ma chatte à mon anus et recommence jusquà venir lenfoncer peu à peu dans lorifice qui se dilate de plus en plus.
Tout en roulant dans la nuit pluvieuse, mes souvenirs remontent à nos premiers échanges. Sur le net. Je découvre un homme cynique, désabusé, qui me parle de sexe crument. Une petite cam pour découvrir comment il bande et lannonce de ce quil voulait moffrir. Nous avons discuté ainsi quelques semaines avant que nos Dimanches après-midi commencent. On décide de se retrouver bord de mer. Il mattend sur un banc. Je range ma voiture en double file et attend quil se dirige vers moi. Il est séduisant et me donne déjà envie de le toucher. Lui aussi distant quil le paraissait dans nos mails, avec cette timidité touchante qui ma fait totalement craquer. Visite des environs. Sur la corniche, les yeux ensemble rivés vers le large, je ne pense quà son corps, aux caresses que nous échangerons, aux baisers excitants. « Je nembrasse pas ! » Et zou, ça cest fait, de cette courte phrase, il effondre mon désir de préliminaires sensuels.
Premier rendez-vous au terme duquel aucune suite nest prévue. On se quitte persuadés de ne plus jamais se revoir.
Pourtant, peu de temps après, et sûrement grâce à mon entêtement à manifester ce que je veux, un autre Dimanche après-midi est programmé, durant lequel il guidera mon enseignement. « Nous avons tout le temps », avant la baise mémorable. Et il me plait tellement, mintrigue autant et me fait peur. Quel mélange addictif ! Un vrai shoot dadrénaline.
Ce qui annonce encore de merveilleux Dimanches après-midi !
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