Toute Nue Dans La Nature
Toute nue dans la nature
Il y a quelques temps, alors que je me baladais en forêt, je fis une rencontre inattendue. Je marchais alors sur les sentiers enneigés, emmitouflé dans ma veste dhiver et recouvert dun gros bonnet. Les arbres protégeaient du vent, mais le froid perçant de lair parvenait à traverser mes vêtements. Les quelques flocons, qui, épars, tombaient des branches des sapins, embellissaient davantage la scène, lui donnant un air magique et surréel.
Cest alors quau détour dun chemin, jentre-aperçu une silhouette entre les arbres. Ce qui me choqua, cétait la nudité de cette si fine silhouette. Homme ? Femme ? Je navais pu voir, mais, intéressé, je pressai lallure en tentant de rester silencieux. Même si je ne la voyais pas encore, je sentais que je me rapprochais peu à peu. Une minute passa, puis deux, puis trois. Cest alors que je la découvris. Une femme, en effet, vêtue de sa seule paire de chaussures et dun sac en bandoulière. A peine frileuse... De dos, je ne voyais que sa longue chevelure châtain descendre jusquau milieu de ses reins, qui donnaient sur deux fesses rebondies, appétissantes. Dans mon boxer, je commençais à sentir mon sexe se réveiller. Je continuai à mapprocher pas à pas. Je mefforçais de rester furtif, et cela semblait fonctionner. A moins quelle ne fasse que paraître ne pas mavoir remarqué ?
Je la suivis une dizaine de minutes, jusquà ce que je ne fis craquer une branche. Linconnue sarrêta. « Et merde
», pensai-je. Elle commença alors à se retourner, et je découvris le corps de la belle dans son long mouvement. Trois mèches encadraient un visage ovale. Elle avait des yeux malicieux, légèrement en amande, et le teint pâle. Elle arborait une belle poitrine, haute, dont les tétons étaient dressés par le froid. Sa taille fine descendait sur son mont de vénus, puis sur son sexe imberbe. Je me pinçai les lèvres. Elle retint alors sa respiration, tandis que son visage prenait une teinte rosée.
Je décidai de mapprocher, pour engager la conversation, comme si de rien nétait. Elle bafouilla deux-trois réponses aux questions que je lui posais, manifestement embarrassée, en gardant bras et jambes croisées, dans lespoir de dissimuler sa poitrine et sa fente. A quoi sattendait-elle ? Il ny avait pas que des cerfs, dans nos forêts.
- Cest que
Je pensais que, que personne sortirait
- Il ny a pas de mal, répondis-je en lui adressant un clin dil. Par contre, jai une question : tu as lair daimer te balader à poil, alors pourquoi te cacher quand quelquun se pointe ?
Était-elle accompagnée ? Elle semblait bien surprise de voir quelquun, pourtant. Un ou deux compliments bien placés suffirent à la décrisper, et elle laissa peu à peu retomber ses bras le long de son corps et ses jambes se décroiser. Ses seins érigés par le froid jaillirent fièrement en ma direction. Jétais suffisamment près delle pour voir sa peau perlée de neige, frissonnant. Elle baissa alors les yeux au sol et rougit encore davantage.
- En fait
Jai quand même un peu froid
Elle avait une voix douce, elle était mignonne. Jouvris alors les pans de ma veste, et mapprochai au plus près delle et la pris dans mes bras. Sa poitrine sécrasa contre mon torse. Elle grelotait. Je la recouvris alors de ma veste, puis posai mes mains dans le bas de son dos, alors que ma belle inconnue se collait complétement à moi, la tête appuyée sur mon épaule. Nous restâmes sans bouger durant quelques minutes ; le temps semblait figé. Mais peu à peu, mes doigts descendirent vers ses fesses et passèrent dans sa raie. Elle me répondit dun baiser mouillé sur la joue. En passant les mains sur son corps, je remarquai quelle était totalement imberbe. Sa peau était parfaite et dune douceur de bébé. Ce furent au tour de ses mains de courir le long de mon torse, jusquà ma ceinture quelle commença à défaire de lune, tandis que lautre vint se poser sur mon sexe tendu dans mon jean.
- Comment tu tappelles ? demandai-je.
Sans me répondre, elle vint coller sa bouche à la mienne et fit passer sa langue entre mes lèvres. Elle embrassait divinement bien, mais me quitta cependant pour sapprocher de mon oreille. « Camille », me souffla-t-elle. Je passai la main sur son anus et le massai quelques secondes, faisant échapper de longs gémissements à ma belle. Je vins sur sa fente au moment où elle faisait jaillir mon sexe se dressant entre nos deux corps. Serrés lun contre lautre, je sentais dun côté la chaleur de mon ventre, et de lautre la froideur glaciale de son nombril. Elle prit ma verge dune main, et mes bourses de lautre, massant, branlant, serrant, caressant à tour de rôle, et mes doigts sinsinuaient lentement dans son sexe humide, ma main libre soccupant de son petit bouton. Nos bouches reprirent possession lune de lautre, et nous partageâmes un tendre baiser, presque immobiles. Son corps se réchauffa petit à petit sous leffet de nos caresses conjointes, et lorsque ma mignonne se sentit prête, elle me guida vers son puits, dont je retirai les quatre doigts qui loccupaient désormais. Ses chairs sécartèrent et maccueillirent dans son antre chaud. Le désir ruisselait sur ses cuisses, se lisait dans ses yeux. Jentamai de lents va-et-vient en elle. Ma belle se laissa aller sur moi lorsque je la pris par les cuisses, quelle vint enrouler dans mon dos. Elle était complétement empalée sur moi, gémissant ; le rythme de sa respiration accéléré, Camille se laissait totalement aller au plaisir, se retenant dune main passée derrière ma nuque. De sa main libre, elle se masturbait en gardant son regard plongé dans le mien. Cétait si bon ; elle était si chaude. De temps à autre, elle se cambrait en arrière et jouissait, tout son corps sarquait lespace de quelques secondes, ses chairs se contractaient sur mon sexe. Bientôt que je sentis que jarrivais au point de non-retour, je plongeai mes yeux en elle. Jatteignis lextase dans un râle rauque, et me vidai dans son corps agité de soubresauts.
Par la suite, même si je crus à plusieurs reprises lapercevoir, dans une rue, dans un bar, dans une gare, ce ne fut que furtivement, si bien que jamais je ne parvins à reconnaître ses formes dissimulées. Nétait-ce que mon imagination ?
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