Bon Anniversaire, Marie-Jeanne
Bon anniversaire, Marie-Jeanne...
Quatre-vingt-huit ans !
Dans deux mois, elle ira sur ses quatre-vingt-huit ans, Marie-Jeanne.
Je la connais depuis au moins trente ans, sans doute même plus. Ce n'est toutefois que depuis que j'habite ici, soit vingt-cinq ans, que nous nous voyons régulièrement. C'est vrai qu'elle n'est pas un canon, Marie-Jeanne. Un peu trop petite peut-être, un peu trop râblée également, avec ses lunettes à montures d'écaille qui ne l'embellissent pas. Mais encore aujourd'hui à son âge, elle a une belle paire de loches bien dodues, qu'elle cache sans plus, sous des chemisiers largement échancrés. C'est surtout cela et dès le premier contact, qui m'a fasciné en elle et m'attire toujours autant.
À l'époque, elle était mariée à un vieux ronchon, qui s'absentait à peu près tous les jours pour sa passion majeure, le bateau. Entre lui et un fils légèrement débile, point sot, mais qui se négligeait beaucoup trop et qu'elle a toujours gardé à la maison, l'ambiance n'était pas folichonne. Elle était donc toujours heureuse de nous voir, ma femme et moi, mais surtout moi tout seul, quand ma femme travaillait. Elle travaille dailleurs toujours encore.
Un petit apéro ou un café, et elle me racontait ses petites misères du jour, de couple surtout. Elle n'a pas voulu fêter ses noces d'or, (lui non plus d'ailleurs), me disant, « Pour ce qu'il s'intéresse à moi, tu sais
» Elle m'a toujours tutoyé et a voulu que je fasse de même, comme si j'étais son fils. J'en ai du reste, tout à fait l'âge. Puis, de temps en temps, elle m'invita à manger le midi, en particulier quand son fils sortait avec un copain. « Tu me tiendras compagnie » disait-elle. « Je n'aime pas être toute seule comme ça. »
C'est arrivé bizarrement, un matin. Je m'en souviendrai toute ma vie.
Je faisais de petits travaux d'électricité dans sa chambre et dans le couloir (rien n'était plus aux normes), quand elle arriva en pleurant et s'abattit en sanglots sur le lit.
- Tu vois, aujourd'hui ce sont mes 65 ans. Mon fils se balade et le père est à Rouen pour toute la journée. Drôle d'anniversaire, tu ne trouves pas ?
J'en profitai évidemment pour lui souhaiter un bon anniversaire et l'embrassai comme d'habitude, me retrouvant cependant confus, lorsqu'elle m'écrasa deux gros baisers sur la bouche.
- Excuse-moi, mais çà me fait du bien. Il y a longtemps que le père et mon fils ne m'embrassent même plus.
Lorsque je lui dis que c'était dommage, car je la trouvais encore très charmante, elle me répondit simplement avec un léger sourire « Tu crois ? », puis partit se refaire un peu le visage.
Je notai alors, qu'elle avait déboutonné un bouton de son chemisier, laissant apparaître ses beaux appâts, bien contenus dans son soutien-gorge en satin bleu nuit. Une vue somme toute, très agréable.
Après le déjeuner, excellent comme toujours (elle est un fin cordon-bleu) et le café, elle voulut que je l'accompagne, se reposer un peu dans sa chambre. Je me trouvai un peu gêné, mais elle insista tellement, que tant et si bien, je m'assis sur le bord du lit où elle sétait déjà allongée. M'attrapant par l'épaule, elle me bascula près d'elle. Malgré mes trente-huit ans, je rougis comme une écrevisse et ne fis surtout, plus aucun mouvement. Sans m'en rendre compte, je devenais son jouet. Elle devait avoir remarqué mon regard souvent porté vers sa poitrine, car c'est là en premier, qu'elle guida ma main, directement sur le soutien. Se tournant alors légèrement sur le côté, elle me demanda de le lui dégrafer. Ayant enfin émergé de ma pudeur, tout en m'exécutant, je caressai son dos, sa peau encore satinée et pas du tout fripée. Passant mes mains sous ses bras, je pus enfin prendre en main, les merveilleux objets de ma convoitise.
- Tu ne te déshabilles pas, Chris ? sétonna-t-elle.
Je me rendis alors compte, que j'avais encore mon jogging et mon polo, lesquels disparurent aussitôt sur le plancher.
Nos étreintes furent longues et fougueuses. Folles parfois, tant l'excitation était forte, aussi bien pour elle que pour moi. Je crois qu'elle n'avait pas connu un tel bonheur depuis des années, peut-être même deux ou trois dizaines. Pour moi, ce fut la première fois que je couchais avec une femme de cet âge, une femme qui aurait pu être ma mère.
Nos mains allèrent partout, sur elle, sur moi. Étaient-ce les siennes ? Étaient-ce les miennes ? Nous ne savions plus, tant elles se mélangeaient sur elle, sur moi. Nos doigts jouaient les explorateurs, fouillant et refouillant tous les petits creux qui se présentaient, son sexe surtout, qui me surprit parce qu'il était lisse, complètement rasé.
- Tu sais mon chéri, je cherche un peu de bonheur comme çà. Ou quand je me caresse, l'après-midi surtout, lorsque je suis seule. Depuis que tu es revenu par ici, j'attendais ce moment-là. Plus de deux ans déjà ! et toi tu n'as rien vu !
Bien sûr, que moi aussi je l'avais observée et souvent pensé à elle, à son corps. Mais comment un jeune peut-il demander ceci à une personne qui pourrait être sa mère ?
Elle le comprit très bien, toute heureuse toutefois, de son petit scénario pour me faire tomber dans le filet, dans son « filet d'amour ».
Nos langues aussi se mirent à l'unisson, complétant admirablement la découverte de nos deux corps.
Je lui pénétrai même un peu l'entrée du vagin avec ma langue, mais nous ne voulûmes pas faire l'amour complet pour cette première, en réalité, elle surtout. Je montrai mon intention de frotter ma queue contre son minou. Elle se laissa faire, commençant déjà à mouiller. Mais quand elle sentit à l'entrée, l'amorce de ma pénétration, elle la retira gentiment, mais fermement. Me masturbant tout de même sur son ventre, jy giclai presque aussitôt en belle quantité. Elle s'essuya avec sa chemise de nuit restée sous l'oreiller et d'un commun accord, les pénétrations furent reportées à un peu plus tard. Juste ce qu'il nous faudrait de temps, pour nous désirer encore plus fort.
Après avoir versé ma semence, nous restâmes enlacés une bonne demi-heure encore, sans bouger, le souffle toujours un peu court. Puis ensemble, nous fîmes une petite toilette. Je la rhabillai, elle me rhabilla et nous prîmes un petit réconfortant. Il était près de dix-sept heures. Je me sentais léger. Nous nous fixâmes rendez-vous pour dans deux semaines, les travaux n'ayant pas beaucoup avancé
Avant de l'embrasser et au moment de partir, je lui glissai à l'oreille :
- Encore un bon anniversaire à toi mon Amour. Tu ne fais pas du tout cet âge. Je t'en donnerais bien dix de moins.
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