Prostitution, Mes Rêves, Mes Fantasmes Et Expériences.
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Prostitution, mes rêves, mes fantasmes et expériences.
Ce fantasme mest venu petit à petit au fil du temps. Pas vraiment celui de me prosti, non. Mais de me sentir comme une marchandise, Une marchandise ou un objet que lon regarde avec envies. Une marchandise convoitée désirée. Un objet de désirs de plaisirs que lon pourrait louer, acheter.
Cela à commencer au travail, les jours ou il y avait peu de monde. Je suis vendeuse dans une parfumerie dune grande ville du sud du pays. Nous sommes deux vendeuses, Sylvie et moi. Nous sommes plutôt complices toute les deux, complémentaires comme nous dit souvent notre patronne. Sylvie, et une jeune femme blonde, alors que je suis brune. Elle est aussi blonde que moi, suis brune. Nous avons toute les deux vingt-sept ans, et nous sommes toute les deux mariées.
Lorsque nous sommes seules, nous aimons faire des commentaires coquins sur les clients qui viennent de quitter le magasin. Mutuellement, chacune dentre nous surveillons discrètement les clients de lune et de lautre. Nous surveillons particulièrement leurs regards, les comportements de chacun deux. Il est amusant aussi de voir les choix et les hésitations de certains qui préfèrent sadresser à lune plutôt quà lautre. Nous sommes toute les deux aussi jolie lune que lautre.
Moi, je suis petite et mince, mes cheveux sont noirs mais coupés très, très courts comme ceux dun garçon. Mes yeux sont noirs. Jai la peau mate et suis très légèrement typée. Sylvie elle, a des cheveux blonds qui lui arrivent jusquaux épaules, de jolis yeux verts et une peau claire. Nous nous amusons des regards de nos clients et nous en jouons aussi. De savoir que celui-ci me regardait les fesses alors que javais le dos tourné, me fait beaucoup plus que seulement mamusée. Jai très vite imaginé, fantasmé des situations invraisemblables, et complètement immorales.
- Sylvie, laissez Andrea finira ce paquet cadeau. Accompagnez Monsieur
montrez lui nos échantillons dans la réserve.
Jimagine très bien le sourire et la voix de notre patronne nous disant cela. Ce serait quelque chose de naturel, dhabituelle mais uniquement réservé à quelque privilégies, à quelques rares bon clients. Je viendrais prendre la place de Sylvie au comptoir et finirais de recouvrir dun joli papier cadeau un flacon hors de prix. Nous échangerions toute les deux un regard complice avant quelle ne disparaisse avec un son client.
- Ne soyez pas fâchée Andrea, vous savez très bien que beaucoup dhommes préfèrent les blondes. Votre tour viendra bien assez vite. Me dirait ma patronne en me souriant.
- Je sais Madame, je ne suis nullement fâché.
Bien sûr, je le savais. Je ne serais ni fâchée ni jalouse sachant très bien que mon tour viendra. Jimaginerais à cet instant Sylvie accroupie devant le type qui aurait les mains dans sa chevelure blonde. Dailleurs, ils ne tarderaient pas à réapparaitre. Cela irait relativement vite et lui semblerait très heureux et beaucoup plus détendu. Sylvie me sourirait en me rejoignant et en lissant le devant de sa robe. Lui nous quitterait, après nous avoir chaleureusement remerciés.
Je regarderais le couple dun certain âge que je finirais de servir. Lui, viendrait doffrir un magnifique vaporisateur et un très bon parfum à ce qui semblerait être vraisemblablement son épouse. Elle aussi voudrait faire plaisirs a son mari et lui parlerait a loreille. Tous deux me dévisageraient. Leurs regards se poseraient un instant sur Sylvie avant de revenir sur moi. Jentendrais leurs paroles prononcées à voix basses.
- La quelle te ferrait plaisir ?
La patronne sapprocherait deux et les conseillerait.
- Andrea sil vous plait. Sylvie vous voulez bien finir de servir Madame. Andrea, accompagnez Monsieur sil vous plait.
- Bien Madame
. Monsieur si vous voulez bien me suivre.
Je croiserais le regard de lépouse complice, avant de refermer la porte du petit salon. Elle semblerait ravie et heureuse du présent quelle viendrait doffrir à son mari.
- Vous avez une préférence Monsieur?
- Vous pouvez vous mettre entièrement nue sur le canapé ?
Je mimaginerais alors descendre la fermeture éclair de la robe sous le regard de cet homme qui lui aussi se déshabillerait devant moi. Je poserais ma robe sur le dossier dun fauteuil et lui poserait ses vêtements sur un autre. Jéviterais de croiser son regard en dégrafant mon soutien-gorge. Je laisserais mes escarpins et roulerais mes collants avec ma culotte sur mes hanches et le long de mes jambes. Nue, japparaitrais a son regard, la peau légèrement mâte, une toute petite poitrine aux seins ronds, un ventre entièrement lisse et doux, semblable à un délicieux petit abricot doré.
- Vous pouvez vous allongez sil vous plait
Andrea. Cest bien Andrea ?
- Oui Monsieur, cest Andrea.
- Allongez-vous
oui sur le dos
Vous êtes très jolie Andrea. Je peux vous appelez Andrea ?
.
§§§
Jadore ce fantasme. Je ladore car il me permet dimaginer une multitude de situations toutes plus différentes et plus perverses les unes que les autres, même et surtout parce quil est invraisemblable et complètement immorale. Jai visionné plusieurs fois et jai adoré le film de Catherine Deneuve « Belle de jour ». Une jolie jeune femme qui se prostitue par ennui, et par plaisir. Bien sûr, jai aussi remarqué ses jeunes femmes qui font le trottoir ou attendent les clients sur le bord de certaines routes. Je regarde leur tenue leur visage, essayant dimaginer leur parcours, leur détresse.
Je suis mariée depuis cinq ans. Nous navons pas d. Il se trouve que mon mari a un métier qui loblige à sabsenter de très longues semaines loin de moi. Je le savais en lépousant. En semaine avec le travail, ses absences passent presque inaperçues. Les soirs sont plus difficiles ainsi que les jours de repos. Je fais partie dun club des épouses dont les maris ou amis ont le même travail. Nous nous rencontrons lorsque-ils sont absents. Nous organisons entre nous des randonnées ou des déjeunés les unes chez les autres ou au restaurant pour ne pas rester seule. Mais les soirées, ainsi que les nuits sont parfois très longues. Pour certaines de mes amies cest aussi très difficile. Ont en discutent souvent.
Prendre un amant, nest pas une solution. Cest très compliqué à gérer, et peut être dangereux. On sattache, on peut finir par le préférer à son mari, non. Sortir en boite, avoir des relations sans lendemain nest pas non plus la solution. On finit forcement par être reconnue et la aussi cela devient compliqué et dangereux. Ne rien faire, être sage comme une image. Le désir, la libido peuvent sestomper petit à petit. Puis, toutes les images ne sont pas sages, sourires. Utiliser des jouets, avoir recourt au petit canard
cest très agréable, je le conçois. Mais jai peur que cette solution entraine une habitude préférentielle. Il resterait les rencontres sur Internet, mais là aussi cest frustrant et peut-être très dangereux, les récentes actualités en témoignent.
Alors, en secret chez moi jélabore mon fantasme. Je limagine, je le vis. Je mhabille en prostituée. Au début, avec les vêtements de ma garde-robe qui me semblaient être les plus adaptés. Regardant le quel pouvant aller avec quel autre. Très vite, jachetai sur Internet une tenue que je trouvais plus appropriée à ce genre dactivités. Je pris aussi une perruque noire, assez courte, elle me changeait le visage dune façon étonnante. Une paire de lunette en accentuée encore plus leffet. Je me regardais dans le miroir, je prenais des poses. Je me trouvais très sexy. Je ressemblais aux jolies prostituées que je voyais sur le net.
Lidée de le faire réellement ma très vite traversé lesprit. Au début jy pensais un peu, sans le prendre réellement au sérieux. Je noserais pas. Aller dans une rue déserte la nuit habillée en pute, ou au bord dune route. Jy pensais, petit à petit cest devenu presque une obsession. Juste me montrer cinq dix minutes, que des hommes des inconnus me voient dans cette tenue me suffirait. Me rendre compte du réel danger de le faire ma retenue au début. Je me trouvais mille raisons de le faire et autant de ne pas le faire. Si un homme mabordait, je ne savais pas ce que je devais lui dire lui répondre. En vérité je ne savais pas ce que je voulais faire ou pas, jusquoù je voudrais aller et surtout ce que je serais capable de faire.
Ma décision a était très longuement réfléchie. Oui, je voulais le faire, vivre cette expérience au moins une fois. Jirais jusquau bout si loccasion se présentait en la personne dun homme relativement correct. Je choisissais le jour. Cela devrait se passer obligatoirement dans la nuit dun dimanche à lundi. Les lundis je ne travaille pas, le magasin est fermé. Ainsi que le plus loin possible de mon lieu de résidence, jenvisageais de le faire à plus dune trentaine de kilomètre de chez moi. Une aire dautoroute tard dans la nuit loin de chez moi me paraissait lheure et lendroit idéal. Jachetais des préservatifs, je devais être prête à toute éventualité. La décision prise, je comptais les jours avec une certaine fébrilité.
Ce dimanche précisément, je dus sortir avec des amies du club. Nous devions déjeunés a plusieurs au restaurant le midi et passer une partie de laprès-midi ensemble. Jétais déjà nerveuse et assez anxieuse. Je regardais ma montre, je trouvais le temps inhabituellement long. Je ne pouvais pas les laisser, de toute façon il naurait servi à rien de les abandonner si je devais ensuite attendre la nuit pour me préparer. Cette après-midi-là les minutes me parurent des heures. Plus lheure avancé, plus mon angoisse augmentée, javais peur.
§§§
Je me regardais dans le miroir. Je me trouvais superbe et prête pour vivre mon fantasme. Je me suis préparée et parfumée comme pour un premier rendez-vous. Javais pris un long bain parfumé, pour me détendre. Jimaginais mille scenarios pour cette nuit. Je nétais plus très sûr de moi, plus aussi sûr de vouloir aller jusquau bout. Me montrer oui, le faire
je ne savais plus. Javais mis une paire de collant en voile noir très fin sous un petit short en skaï rose qui enveloppait mes fesses. La paire de botte noire a talon que venait de moffrir mon mari. Pour le haut, un petit soutien-gorge en voile et dentelle transparent noir sous un petit blouson en skaï noire que je me suis offerte sur Internet. Jai laissé et laisserais le blouson ouvert. Je lavais essayé avec et sans le soutien-gorge. Finalement dapercevoir le soutien-gorge était un petit plus je crois. Il était impossible de sortir dans cette tenue de la résidence même après-minuit et demi. Le risque de croiser un voisin ou une voisine nétait pas nul. Jai enlevé ma perruque ainsi que le blouson que jai mis dans un sac. Je mis un chemisier ainsi quune jupe assez ample par-dessus mon short. Jétais beaucoup plus présentable aux yeux des gens honnêtes. Mouchoirs en papiers, préservatifs je ne devais rien oublié. Je devenais de plus en plus fébrile.
Je nai croisé personne en quittant la résidence. La nuit était claire et silencieuse. Jai pris ma voiture et me suis dirigée vers lentrée de lautoroute qui devait se trouver à dix minutes à peine de chez moi. Les rues de la ville étaient vides. Lanxiété qui mavait quitté chez moi commença de nouveau à se faire ressentir. Il y avait très peu de circulation sur lautoroute. Le panneau indiquant laire de repos ou jenvisageai de me remettre en tenue apparue au loin. Jai actionné mes clignotants et ralenti pout mengager sur la bretelle de sortie. Quelques camions tous feux éteints, étaient stationnés sur les emplacements qui leurs étaient réservés. Trois ou quatre voitures seulement, les chauffeurs étaient venus certainement se soulager. Jai garé ma voiture le plus loin possible des autres voitures et à labri du regard des camions. Javais un petit peu peur. Jai regardé autour de moi. Jai sorti la perruque et jai essayé de lajuster correctement en me regardant dans le rétroviseur. Jai déboutonné le chemisier et lai enlevé, Jai mis en vitesse le blouson. Enfin, je suis sortie de la voiture pour enlever plus facilement la jupe. Je la rangeai avec le chemisier dans le sac, ne sachant pas si je prendrais quelquun avec moi. Je suis restée assise un très long moment, réfléchissant reprenant confiance en moi. Je nétais pas si rassurée que cela. Je mencourageai mentalement. Je pensai à toutes ces filles qui avaient dû le faire pour la toute première fois par obligation. Jai éprouvé à mon égard un moment de honte vis-à-vis delles. Je ne recherchais que le plaisir, que ladrénaline du au stress et à la peur de vivre une expérience dangereuse. Jai regardé lheure. Il était presque une heure du matin. Jai mis ma voiture en route et jai repris lautoroute. Javais chaud. Javais peur. Jétais décidée. Jétais excitée de ma décision.
Jai dépassé le panneau indiquant la prochaine station-service. Il ne me restait plus que quelques kilomètres avant dêtre arrivée. Javais repéré lendroit quelques jours auparavant. Il y avait beaucoup plus de passage sur une aire avec une station-service que sans. Je me suis engagé sur la bretelle de sortie. Quelques voitures deux ou trois étaient stationnées auprès des pompes de carburant. Derrière la station une aire de repos était aménagée pour les poids-lourds et une autre pour les voitures particulières. Il y avait quelques voitures de plus qui étaient stationnées par rapport à la première aire de repos. Les automobilistes qui désiraient reprendre la route directement après avoir fait le plein devaient emprunter une voie plus directe parallèle à celle où étaient stationnées les voitures. Jai garé ma voiture assez loin des autres. La voie quempruntaient ceux qui quittaient la station-service passait devant moi, là à trois ou quatre mètres. Je suis restée assise un long moment à regarder passer les voitures. En majorité, les conducteurs étaient seuls. Je nai pas osé sortir de suite. Il me fallait du courage. Jai laissé passer dix, quinze puis vingt voitures. Jai regardé lheure. Je devais le faire ou rentrer. Je ne pouvais pas passer la nuit assise ici à compter les voitures.
Je suis sortie de la voiture et me suis appuyée devant sur le capot. Je me suis sentie devenir rouge de confusions. La fermeture éclair du blouson nétait pas entièrement ouverte. Javais honte, mais honte. Les sensations érotiques étaient mitigées. Les voitures passaient à intervalles plus ou moins réguliers. Lorsque des conducteurs seuls mapercevaient, ils ralentissaient. Ils devaient se demander si je ne faisais pas du stop avant de comprendre que je nétais quune pute. Je nai pas osé croiser leur regard au début. Lorsquil y avait un couple, jétais alors encore plus gênée. Jai dû voir passées une quinzaine de voiture ou plus. Aucune ne sest arrêtée, certaines ralentissaient plus que dautres. Jai mordu mes lèvres et jai écarté les pants du blouson après en avoir descendu entièrement la fermeture éclair. Jai fermé les yeux, ou je détournais le regard nosant pas regarder les conducteurs en face. Jai regardé ma montre. Cela faisait presque dix minutes que jétais devant. Je me suis encore donné cinq minutes avant de rentrer. Lexpérience me plaisait assez, le stress et ladrénaline étaient au rendez-vous.
Une grosse voiture noire a ralentie. Le type ma regardé, puis il a continué sa route. Jai remarqué qui na pas comme toutes les autres voitures prit la direction de lautoroute mais a tourné vers les stationnements. Je lai suivie du regard, mon cur sétant mis à battre plus fort. Il na pas de suite tourné dans mon allée, mais dans celle dà côté. Il la remonté vers la station avant de tourner et de revenir dans la mienne. Javais peur. Il est venue au ralentie et a stoppé juste derrière ma voiture, dans mon dos. Je lai regardé, sa vitre sest baissée, il ma dit quelque chose que je nai pas compris. Mon stress était au maximum je crois. Je me suis avancée vers lui le long de ma voiture en tenant les pants de mon blouson.
- Vous prenez combien ?
- Combien je prends ?
Je ne comprenais pas, jétais perdue. Je ne savais pas quoi lui répondre.
- Oui, combien vous prenez ?
- Cent francs, cent euros.
Je bafouillais, Je ne savais pas ce quil fallait demander, quel étaient les tarifs. Le type me regardait de bas en haut. Il me déshabillait du regard.
- Tu fais quoi ?
Voyant quil avait à faire a une prostituée, il la tutoyait. Sa question me déconcertait, lui répondre quoi ?
- Tout, je fais ce que vous voulez, tout ce que vous voulez.
Jétais morte de honte en disant cela, Je ne savais pas ce quil fallait répondre.
- Ici ?
Là encore jimprovisais.
- Oui, garez-vous- là à côté.
Il ma regardé un moment avant de dire.
- Tu ne veux pas aller plus loin, sortir de lautoroute et trouver un endroit plus discret ?
Sa demande avait lavantage de reculer léchéance de plusieurs minutes. Et me laissait encore le choix de me sauver.
- Oui si vous voulez, je veux bien.
- Je te suis ou tu me suis ? Tu connais un endroit ?
- Je vous suis, je ne sais pas, je ne connais pas dendroit.
- Entendue on trouvera, je passe devant, je tattends.
Il me regarda rentrer dans ma voiture et avança la sienne quune fois que jeu démarrée. Jétais stressée un maximum.
§§§
Je me sentais rouge de confusion. Javais chaud. Je tremblais. Je respirais plus rapidement. Je suis sortie du parking, il mattendait juste là. Je lai suivie. Nous avons repris lautoroute. Il roulait à une allure modérée. Je savais quil y avait une sortie à quelques kilomètres, celle que je devais prendre pour rentrer chez moi. Je regardai le numéro de sa plaque dimmatriculation. Il nétait pas dici, de la région. Je ne savais pas à quelle région correspondait son numéro dimmatriculation. Il mavait semblé avoir la cinquantaine. Il avait la peau du visage assez pâle, blanche. Habillé dune veste sombre sur un pull gris, il me faisait un peu penser à un ecclésiastique. Même si je navais pas remarqué de croix sur sa veste. Je navais pas pu voir si il avait ou pas dalliance. Le ton de sa voix était plutôt rassurant. Un cadre dentreprise ou un voyageur de commerce était mon sentiment.
Il mit ses clignotants, tout aller beaucoup trop vite. Au péage, jai remarqué quil me regardait dans son rétroviseur. Nous continuâmes jusqu'à lintersection dune nationale. La nuit ma semblé plus intense que sur lautoroute. Des nuages passaient certainement devant la lune, ou les arbres. Il sembla hésiter un moment sur la direction à prendre à lintersection. Depuis lautoroute, nous étions les seuls véhicules. Il prit la direction de droite. Je ne savais pas ou menait cette route. Nous avons roulé trois ou quatre kilomètres, je ne sais pas peut-être plus avant quil ne mette son clignotant et sengage sur une aire de stationnement aménagée. Javais chaud, et du mal à respirer. Jai cru quil sarrêtait, mais il continua à faible allure et sengagea sur une route minuscule qui débouchait au bout de laire de stationnement sur la droite. Je lai suivie, quelques centaines de mètres plus loin, la route passait sous le pont dune ligne de chemin de fer. La route était si peu large que les croisements devaient y être difficiles. Il ny avait pas une maison, lendroit était vraiment isolé. Il arrêta sa voiture sur la gauche contre des arbres. Jétais morte de trouille. Jessayai de chasser de refouler de très mauvaises pensés qui me venaient. Jai stoppé ma voiture derrière la sienne. Jai éteins le moteur et les feux.
Les quelques secondes dans la pénombre ou il ne se passa rien me parurent interminables. Devais-je le rejoindre dans sa voiture ou attendre quil vienne dans la mienne ? Je me suis mise à trembler, javais chaud. Je regardais sa voiture. Nous sommes sorties ensemble de nos voitures. Javais réellement peur. Il est venu vers moi. Jai remarqué quil avait enlevé sa veste. Mes yeux shabituèrent à la pénombre. Il tenait quelque chose dans les mains.
- Cest bien cent euros que tu veux ?
- Oui, cent euros.
Jétais morte de honte. Il pliât des billets quil tenait dans sa main et me les tendit. Je pris les billets et les mis dans la poche zippée supérieur de mon blouson. Il était tout près de moi. Je nai pas osé le regarder.
- Enlève ton blouson.
Jai enlevé mon blouson. Il maida un peu, le prit et le mit sur le toit de ma voiture. Il me prit dans ses bras et me poussa contre la portière de ma voiture. Je me suis laissé faire. Il est venu contre moi, son corps contre le mien, son visage dans mon cou.
- Tu sens bon.
Je nai rien répondu. Ses mains couraient sur mon corps. Les bras les hanches les seins. Il respirait senivrait de mon odeur, sa bouche courait dans mon cou. Mes seins furent pétris malaxés sans ménagement. Je le tenais pas les épaules. Il chercha mes lèvres ma bouche de la sienne.
- Enlève ton soutien-gorge.
Il se releva pour que je puisse le dégrafer. Le faisant, il en profita pour essayer de déboutonner mon short. Il se recolla contre moi. Javais toujours le soutien-gorge devant moi, mais qui était dégrafé. Il chercha de nouveau ma bouche, me pétrissait la poitrine dune main. Une main cherchait à sinsinuer dans mon short. Jai due en descendre la fermeture éclair pour quil ne le déchire pas. Sa bouche de nouveau dans mon cou, puis sur ma poitrine sur mes seins quil aspirait. Il essaya de descendre mon short en le poussant vers le bas. Il me toucha à travers le collant essayant de me pénétrer.
- Suce-moi, fait moi bander.
Disant cela, il se releva devant moi et il est venu le dos contre ma voiture. Il ma lâché, a déboutonné son pantalon et en a descendu la fermeture éclair. Je me suis accroupie devant lui. Son pantalon est tombé sur ses chevilles. Il portait un boxer noir. Il a sorti son sexe qui était déjà en érection. Je lai tenu dabord par les hanches, jai avancé le visage, ouvert la bouche. Je lai tenu dans ma main pour le présenter. Il était chaud, doux je lai sucé en le tenant dune main. Il me tenait la tête. Il était long, très dur je me suis appliqué le mieux possible. Aspirant lenveloppant de mes lèvres, allant le plus loin possible sans ma bouche.
- Cest bon viens lève-toi.
Il ma de nouveau mise le dos contre la voiture. Il ma aidé à me débarrasser du soutien-gorge et à enlever mon short. Je lui ai donné un préservatif lui demandant de le mettre. Pendant qui le faisait, jai roulé et baissé mes collants jusque sur mes bottes. Il a essayé de me pénétrer debout de face contre la voiture.
- Retourne-toi, penche-toi sur le capot.
Je me suis exécuté sans protester. Il avait payé pour mavoir, pour profiter de mon corps. Je me suis penché sur le capot. Une main sur mes hanches, de lautre il me toucha, ses doigts me fouillèrent le ventre sans ménagement. Jai dabord fermé les yeux en sentant quil se présentait. Puis jai tourné la tête je voulais le voir. Cela a été très vite, il est venu dans mon ventre. Jai retenu ma respiration. Le stress, la peur, lexcitation la tension depuis deux heures étaient si intense que je me suis sentie sur le point davoir un orgasme presque immédiatement. Il a commençait à bouger, au troisième ou quatrième coup de rein jai jouie en silence en serrant les dents les points. Un orgasme très rapide qui ne me soulageait aucunement. Il continua de me faire lamour, serrait ma poitrine à men faire mal. Un moment une de ses main est venue sous ma gorge et ma soulevé la tête me faisant mal à la gorge. Il serait avec force mes hanches mes seins comme pour me faire mal. Il respirait très fort, je gémissais de bonheurs de douleurs de plaisirs mélangés. Puis, il sest raidit et a jouit à son tour dans mon ventre, de le sentir venir a provoqué presque immédiatement un nouvel orgasme plus profond celui-ci. Je me suis mise à trembler. Il est resté quelque seconde sans bouger. Puis il sest relevé.
- Dommage que je sois en retard, jaurais aimé moccuper un peu plus de toi.
Je me suis relevé, jai pris des mouchoirs en papier qui étaient dans la poche de mon blouson. Je lui en ai donné un pour quil sessuie. Il se rhabillait en vitesse. Pour moi, cétait plus long, le temps que je messuie que je remonte mes collants le soutien-gorge, il a semblait hésiter un moment, comme pour me demander autre chose avant que je ne remette mon soutien-gorge. Puis il ait remonté dans sa voiture et a redémarré sans un merci. Seule presque nue dans la nuit silencieuse, jai remis ma jupe et mon chemisier. Jai enlevé ma perruque, rangé short perruque et blouson dans le sac. Je me suis assise devant le volant et suis resté un très long moment à réfléchir. Je me sentais plus détendue, le stress et la peur avaient disparu. Je me sentais bien, mais javais envie de rentrer de prendre une bonne douche de me rincer la bouche. Oui, je nétais pas trop fier de moi. Le tout avait dû durer huit à dix minutes à peine. Jai touché ma poitrine, je ressentais encore un peu de douleur. Jétais consciente davoir prix de très gros risques.
De retour chez moi à quatre heures, jai pris une bonne douche et me suis couché jusqu'à dix heures. Le lendemain, cest en rentrant dans la salle de bain et en voyant mes affaires que je me suis rappelé mes frasques de la nuit. Je reprenais une autre douche et me suis regardé longuement dans le miroir. Les seins le cou et les hanches si je navais pas de traces. Deux mois plus tard avec mon mari à la table dun café en bord de mer. Je portais le blouson en question sur un jean. Au moment de payer, je dis à mon mari de ne rien en faire, que javais je crois de largent dans mon blouson. Je venais de me rappeler que je ne lavais même pas touché. Je regarde dans ma poche. Il y avait bien deux billets. Mais deux billets de cinq euros. Dix euros, il mavait bien baisé. Je me suis souvenu que je navais pas vérifié les billets. Dix euros cela ne devait même pas payer lessence et les péages. Je ne lui en voulais pas. Il mavait donné beaucoup de plaisirs et de beaux souvenirs.
Je repense très souvent à cette nuit. Il marrive même de fantasmer en détail à ce quil aurait pu se passé si il mavait demandé de le suivre plus loin entre et à labri des arbres. Mais ce genre de fantasmes très spéciaux na rien à faire ici. Désolée
.
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