Anthony - Chapitre Ii
Anthony
Les jours passèrent et mes sentiments pour Anthony samplifiaient follement. Je navais aucune crainte face à ce que je ressentais car ce nétait pas la première fois que je méprenais dun garçon. Néanmoins, une chose nouvelle sest produite et je nen étais pas peu fier. Cette fois, non seulement jétais amoureux dun homme et jai pu satisfaire cette émotion en mébattant sexuellement avec ce dernier. Me trouvant désormais que sur un terrain conquis, je nourrissais désormais quun seul souhait : recommencer avec lui dès que loccasion sy prêterait.
Les jours passèrent et je retrouvai très vite mon rythme habituel et mon train de vie monotone. Chaque matin, je me levais à cinq heures du matin pour avoir le temps de me doucher, de mhabiller et de déjeuner avant de quitter le nid familial. Il me restait plus quà avaler les cinq kilomètres qui me séparent du premier arrêt de bus de cette ville dans laquelle je me sentais si bien. Cétait dailleurs la première fois de mon existence que je me sentais aussi joyeux. Un sourire stupide aux lèvres, des pensées sur lêtre aimé et désiré, jaffrontais ces journées sur un très bon pied.
Désormais, la seule crainte que je nourrissais était que mon petit frère cesse dêtre ami avec cet Anthony. Néanmoins, si leur relation devait cesser, je savais où trouver le garçon qui faisait battre mon cur pour linviter le temps dun week-end. Ainsi, jaurais à loisir suffisamment de temps pour profiter de sa compagnie mais surtout, de son entre-jambe. Puis vint le jour où mon frangin invita une nouvelle fois mon amant à la maison. Là encore, petit séjour de deux jours mais pour moi, cétait amplement suffisant.
Rapidement, Anthony délaissa mon frère pour venir me voir dans ma chambre. On se fit des bisous puisque notre relation restait tout de même de nature fraternelle même si nous navons aucun sang identique dans nos veines et on discuta de tout et de rien.
Loin de me décourager, je décidai de lattendre en me posant devant la console de jeux vidéo. A cette époque, je passais beaucoup de jeu que jaimais par-dessus tout, celui dun certain petit bonhomme vert venant dun pays imaginaire, celui dHyrule. Je fais parti de ceux qui ont eu la chance de découvrir Ocarina of time sur une certaine console comprenant le chiffre soixante-quatre. Je me plaisais de le recommencer à chaque fois que je le terminais et il est toujours mon jeu favori à lheure actuelle. Tout en enfonçant les différents boutons et en tournant lunique joystick de la manette, jattendais fébrilement que mon amant vienne me rejoindre.
Je lentendais chahuter de lautre côté du mur et le savoir si heureux me remplissait de bonheur. Dans peu de temps, sil est partant, cest moi qui pourrait le rendre joyeux mais dune autre façon. Je devais juste attendre quil me fasse signe, me fasse savoir que le moment était le bon. Un moment, la porte de la chambre de mon frère se fit entendre par son ouverture, en émettant un grincement caractéristique. Reconnaissant la voix dAnthony dans le petit couloir, jespérais fortement quil vienne me voir et cétait le cas.
Cette fois, cétait lunique issue de ma pièce intime qui venait de souvrir et continuant tranquillement ma partie, javais hâte. Une fois quAnthony referma la porte derrière lui, en prenant soin de fermer la serrure à double-tour, jai su quil venait me voir pour une bonne raison. Naturellement, il vint sinstaller dans mes bras et déposa un premier baiser sur lune de mes joues. Je lui rendis très vite et dans cette position, je poursuivais le jeu comme je le pouvais.
Nous discutions tranquillement lorsque la voix de mon frère à son intention se manifesta une nouvelle fois. Anthony, docile, se leva et regagna lentrée de ma chambre lorsque je lui posai la question pour ce soir. Là, il répondit quil ne recommencerait plus jamais. A lentente de ces mots, javais limpression que tout un univers sécroulait. Javais limpression de suffoquer, que mon cur se serrait en ressentant une tristesse qui meffrayait tant elle était si forte.
Pourquoi Anthony me priva-t-il de ce que jaimais lui faire sans que je lui demande le moindre retour ? Est-ce quil pensait que cétait étrange que deux garçons se fassent plaisir ou du moins, expriment leurs sentiments de cette façon ? A moins que notre première fois mutuelle se soit si mal passé à ses yeux ? Les yeux humectés de larmes, je perdis le goût à tout. Bien que lheure du dîner approcha à grande vitesse, mon estomac était si noué que je ne tenais pas à le sustenter.
De plus, si cétait pour me retrouver aux côtés dAnthony, ce nétait pas la peine. Jaurais du mal à être normal, de sourire bêtement pour ne rien laisser paraître. Connaissant ma mère, elle aurait vite comprit que quelque chose me tracassait et elle maurait fait chier jusquau bout pour que je crache le morceau. En agissant de la sorte, mon mal aurait emparé ainsi que létat dans lequel je me trouvais. Avec cette crainte dans la tête, je décidai que ce soir, je naurais pas faim et que je sauterai volontiers ce repas.
Lorsque jentendis sa voix dans la pièce den bas pour nous annoncer que le dîner était prêt, Anthony vint me trouver pour me demander de venir. Toutefois, de ma bouche, il ne reçu quun refus. Cette négativité létonna mais mon ami décida de ne pas trop insister. Par contre, je savais très bien quil allait le reporter à ma mère et quelques minutes plus tard, cest elle qui vient me rejoindre dans ma chambre.
Je lui répondis juste que je navais pas faim et que cela pouvait arriver. Insistant pour être sûr que je navais pas autre chose en tête, causant mon manque dappétit par la même occasion, jai dû la rassurer plusieurs fois pour la voir enfin partir de ma chambre. Désormais seul, je pouvais exprimer mon désarroi sans pour autant verser la moindre larme. Je me contentai de regarder droit devant moi, sans prononcer le moindre mot. A létage, jétais seul tandis que tout le monde se restaurait au rez-de-chaussée.
Par moment, jentendais mon ventre gargouiller mais jétais bien décidé à ne pas descendre pour revenir sur ma décision. De toute façon, je naurais pu affronter le regard dAnthony ou pire, lui répondre sans être agressif. Tandis que le silence régnait dans la pièce, malgré le jeu qui continuait sans moi, je fus un peu surpris dentendre des pas dans lescalier. Je regardai vite lheure à mon réveil et je me rendis compte quil était déjà bientôt vingt heures. Je ne pensais pas que dêtre triste pouvait jouer sur la perception temporelle mais visiblement, jétais en train den faire lexpérience.
Soudain, jentendis cogner à la porte dentrée de ma chambre. Je répondis oui et voilà quAnthony entra de nouveau dans la pièce. Tracassé par mon état, il voulait savoir ce que javais et rapidement, il sinstalla dans le creux de mes bras, provoquant une multitude de questions dans ma tête. Pourquoi agissait-il comme si de rien nétait alors que quelques minutes auparavant, ce dernier me disait quil ne voulait pas recommencer ? A moins voulait-il quon arrête de coucher ensemble mais de continuer à agir comme des frangins.
Sil mavait demandé de faire un pas en arrière dans notre relation, je lui aurais répondu oui mais au fond de moi, je laurais regretté. Maintenant que je le connaissais dans lintimité, je voulais poursuivre et ne plus pouvoir le toucher comme je le voulais aurait été à mes yeux, une situation des plus pénibles à vivre.
« Pourquoi tu nes pas venu manger ?
- Parce que je nétais pas dhumeur.
- Pourquoi ?
- A cause de ce que tu avais dit tout à lheure en sortant de la chambre.
- A propos de quoi ? »
Anthony semble jouer à lamnésique.
« Lorsque je tavais demandé sil y avait moyen quon puisse renouveler notre jeu.
- Et je tavais répondu quoi ?
- Que tu ne voulais pas recommencer. »
A ce moment, Anthony éclata de rire. Le regardant avec de lincompréhension, jattendais quil se calma pour connaître la raison de cet état. Lorsquil redevient sérieux, mon bel amant sempressa de me rassurer.
« Tu es con. Ce nétait pas à toi que je disais ça mais à ton frère. Il voulait que je fasse une partie de console avec lui mais les jeux de bagnoles, ce nest pas trop mon truc.
- Donc, toi et moi
.
- Ben bien sûr. »
Et gentiment, Anthony membrassa. En éloignant son visage du mien, mon compagnon me fit une confidence.
« Je serais idiot de ne plus vouloir recommencer avec toi sachant que javais aimé. Dailleurs, je viens dormir avec toi ce soir.
- Tu es sérieux ?
- Ouais et si ton frère me dit quelque chose, compte sur moi pour lenvoyer chier. »
Et en me disant ces mots, Anthony posa ses lèvres sur les miennes et nous prolongeons cet échange affectif. Pour le remercier de cette importance quil maccorda, je lui susurrai à loreille que sil le voulait que je le masturbe un peu en attendant, quil ne se prive pas pour me le demander. Avec un joli sourire qui me faisait fondre, Anthony glissa ses doigts sous la ceinture de son pantalon pour léloigner de son ventre en le tendant au maximum.
« Vas-y.
- Merci. »
Nouveau baiser et cette fois, ma main droite se glissa à son tour dans son vêtement pour commencer à lui caresser le devant de son caleçon. Très vite, mes phalanges frôlèrent ce qui se cachait sous le tissu et dune verge endormie, son sexe fut très vite animé dune certaine vigueur. Maintenant quon se connaissait plutôt bien, il était normal quAnthony se sente bien sous mes caresses et réciproquement. Alors que nos langues se câlinèrent lune contre lautre, ma main ne tarda pas à le masturber franchement. Bien sûr, pour pouvoir exécuter cette tâche, il était plus quévident que je me devais de faire disparaitre ma main à lintérieur de son caleçon.
Alors que sa bouche resta entre-ouverte devant la mienne, je ressenti de lexcitation menvahir le bas-ventre à mon tour, au fur et à mesure où son souffle chaud séchoua sous mes narines. Son haleine nétait pas désagréable du tout et cétait surtout le trouble de sa respiration qui me perturba autant. Alors quAnthony se laissa complètement aller à mes caresses, la voix de mon frère dans la pièce dà côté le ramena à la réalité. La magie du moment sestompa très vite et je sentais le membre de mon amant perdre en force. Pour néveiller aucun soupçon, le garçon se retira de mon étreinte et se mit debout très vite.
« Désolé, je reviens plus tard, minforma-t-il.
- Entendu. »
Anthony quitta ma chambre et me voilà une nouvelle fois seul au sein de ma chambre. Comme jétais rassuré, jallais beaucoup mieux et la tristesse qui habitait mon cur quelques temps plutôt avait totalement disparu. Désormais, jétais de nouveau sur mon petit nuage et jespérais ne pas le quitter avant bien longtemps. Cette fois, javais la motivation et le courage nécessaire pour reprendre la partie là où je lavais laissé et le jeu évolua plutôt bien. Suffisamment en tout cas pour que jen fasse une sauvegarde sur la cartouche lorsque je jugeai avoir assez joué pour la journée.
Pour moccuper, je décidai de faire mes devoirs, ce qui était très rare venant de ma part. Alors que je mexerçai sur un cahier afin de bien comprendre un actif et un passif dans le domaine de la comptabilité, jentendais Anthony rigoler de lautre côté du mur. Ses expressions de joie me faisaient sourire et javais du mal à me concentrer, tellement je pensais à lui. Une fois ma comptabilité terminée, je passai au français. Pour cette matière, pas trop de difficulté puisque javais toujours de bonnes notes sans trop me forcer, ce qui nétait pas le cas pour dautres cours, comme les mathématiques.
Malgré le fait que je cherchai à moccuper comme je le pouvais, je ne pouvais mempêcher de trouver le temps long. En regardant de temps en temps la pendule, je voyais que ses aiguilles nallaient pas tarder à sarrêter sur le douze. Bientôt minuit. Logiquement, on devrait entendre ma mère en bas nous demander daller au lit. Pour ma part, je le ferais puisque je suis claqué mais si je peux mamuser avant avec Anthony, cette nuit sannoncera des plus excellentes.
Comme je lavais deviné, la voix de ma mère résonna en bas de lescalier. Lordre donné, je mempressai de fermer mes bouquins et de les glisser à lintérieur de mon sac. Ensuite, je me mis à genoux pour retirer mon sweat, mon pantalon et mes chaussettes avant de placer mon corps sous la couette. Jattrapai linterrupteur de ma lampe de chevet et appuya sur le bouton pour que son ampoule cesse de briller. Le cur battant la chamade, jattendais désespérément que mon bel étalon vienne me rejoindre.
Et cest ce qui se passa au bon de dix minutes. Le plus discrètement possible, Anthony ouvrit la porte de ma chambre, se glissa à lintérieur tout en prenant soin de refermer lissue à clef. Ensuite, en réalisant quelques pas, ce dernier se déplaça dans le noir jusquà mon matelas sur lequel il tomba sans faire exprès. Si javais su, jaurais dû rallumer la lampe pour lui permettre de se déplacer jusquici. Par contre, comme il était allongé sur moi, Anthony en profita pour chercher mes lèvres. Celles-ci se collèrent les unes contre les autres avant de se séparer pour discuter à voix basse.
« Tu ne tes pas fait mal en tombant ? Lui demandai-je, légèrement inquiet.
- Non, ça va. »
Anthony se roula sur le côté pour se poser sur mon lit et aussitôt, jentendis le froissement de ses vêtements. Peu après, à lécoute des bruits sur ma gauche, je devinai facilement quil était en train de les jeter au loin en guise de « rangements ». Ensuite, il vint se glisser sous le drap à son tour et posa sa tête sur mon pectoral droit. Tendrement, il me caressa le ventre et semblait serein suite à ce qui se préparait tout doucement. Layant tout contre moi, mon bonheur était complet et bien sûr, le sentir me caresser commença à jouer sur mon bas-ventre.
Celui-ci sallongea tout doucement à lintérieur de mon caleçon et je nattendais plus quune chose, avoir le feu vert pour moccuper de celui que jaimais par-dessus tout. Cest dailleurs après un nouveau baiser quil me le fit comprendre. Ne voulant pas le faire attendre, je descendis très vite jusquà son bassin, inséra lune de mes mains à lintérieur de son sous-vêtement et attrapa sa verge qui bandait déjà bien. Sans perdre de temps, son boxer parti rejoindre son pantalon et son haut à plusieurs centimètres de là avant que son gland disparaisse à lintérieur de ma bouche. Avoir la chance de pouvoir jouer de ma langue sur son extrémité sexuelle éveilla une multitude de papillons dans mon esprit. Je me sentais heureux et combler. Pour le satisfaire et être sûr de le garder auprès de moi les jours suivant, je mappliquai à mieux le sucer que la première fois. Par moment, les poils noirs et bouclés de son pubis me chatouillaient les narines, ce qui mobligea de lâcher sa queue pour éternuer. Anthony trouva cette scène plutôt comique et ne se priva pas pour en rigoler.
« Tu voudras que je rase tout ça la prochaine fois ? Samusa-t-il à me dire.
- Pas la peine. »
Je repris mon devoir et poursuivis calmement cette fellation, oubliant le petit incident qui a eu lieu quelques secondes auparavant. Les premiers gémissements se manifestèrent mais comme cette fois, on nétait pas seul à létage, Anthony se devait dêtre discret pour néveiller aucune interrogation dans la pièce dà côté. Jespérai que mon petit frère dormait à poings fermés car malgré ma recommandation auprès de mon partenaire, ses râles étaient forts à certaines occasions. Ma gourmandise envers son sexe se faisait de plus en plus grande et sa hampe senfonçait de plus en plus profondément dans ma bouche. De temps à autre, son gland franchissait la limite pour se retrouver dans ma gorge. Lorsque je renouvelai cette opération, je prenais soin dinspirer de grandes bouffés dair comme pour me donner du courage. A chaque fois, sa verge entra entièrement sans la moindre difficulté et je mamusai à la conserver de longues secondes, avant de remonter jusquà son gland. En posant ma main sur sa base, je pouvais remarquer à quel point sa queue était recouverte de ma salive. Je nétais pas dégoûté et je me serais bien demandé pourquoi dailleurs lorsque tout à coup, je perçus la phrase suivante :
« Mon sperme arrive. »
Et toujours aussi amoureux et attentionné, je conservai son organe sur ma langue pour y recevoir ses jets. Jétais satisfait de ce résultat car la première fois, je navais pu recueillir son sperme mais ce soir, personne nétait venu nous déranger. Du coup, jai pu lui faire plaisir comme je le désirais et lui ma offert ce que je souhaitais tant : consommer sa semence. Même si cet acte était tout nouveau pour moi, je dois bien avouer que je ne raffolais pas du goût de son sperme. Par contre, je ne détestais pas le fait de lavaler car je voulais vraiment le satisfaire.
Même si mon bas-ventre me tiraillait, je ne voulais pas obligé Anthony à me rendre la pareil. Sil voulait me le faire, je naurais pas dit non mais lui faire plaisir était ce qui comptait le plus à mes yeux. Fier de moi, je mallongeai à ses côtés et le prit une nouvelle fois dans mes bras. Dans le creux de mon oreille, Anthony mexprima sa joie et se permit tout de même de me masturber jusquà léjaculation. Ensuite, avant de nous endormir, il me dit « vivement la prochaine fois », à laquelle je lui ai répondu « mais quand tu veux ». Toutefois, jignorai quil prendrait à cur cette réponse car dès le lendemain matin, au réveil...
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